L’hôpital, un endroit où je n’aimais tellement pas aller car bien que beaucoup l’associe à des bonnes nouvelles, cela en était simplement toujours des mauvaises pour moi. il fallait avouer que je n’étais réellement pas habituée à prendre les rendez-vous à part. Je tenais toujours à ce que les filles soient ensembles pendant cette journée. Mais là, non. Alors que je me rendais vers Lucy quand elle avait terminé son rendez-vous. Je lui avais tendue la main en souriant à sa question. Une glace ? Zut, elle lisait dans mes pensées ? Depuis que j’étais enceinte, je mangeais tout ce que je trouvais dans la rue, ici et là comme une gourmande. J’avais faim, tout simplement. Je riais nerveusement alors que je la regardais. « Comment t’as devinée ? », lui soufflais-je en souriant alors que je pensais ma main libre sur le bas de mon ventre en lui souriant. « On va en prendre une en bas de l’immeuble ! », lui disais-je alors en souriant tandis que j’allais vers l’ascenseur après avoir dit un dernier au revoir à l’infirmière. Ce genre de rendez-vous me stressait toujours car je n’aimais réellement pas la peur de la mauvaise nouvelle. Être enceinte rendait ça encore pire, un peu trop pire en plus. Je me rendais alors à l’ascenseur en attendant qu’il s’ouvre, ne quittant aussi pas la main de mon enfant sur le chemin. Une fois dedans, je demandais le rez de chaussé, impatience d’en descendre. J’aimais bien l’ascenseur mais j’étais impatiente de commander ma glace favorite mais surtout également stressée d’aller encore essayer des robes car je ne trouvais pas la robe. Je ne trouvais pas celle de mes rêves. Je souriais doucement en sortant de la maison de fer en regardant Lucy. « Tu veux quel parfum ? », lui demandais-je en guettant sa réponse alors que nous allions vers le marchant de glace. « Tu sais après, on va aller au magasin des robes de mariée, tu vas aider maman à choisir. », je riais nerveusement en me disant que j’avais même besoin de l’avis d’un enfant pour le choisir une robe mais j’avais tellement mise d’espoir sur cette robe ou même ce mariage. Il fallait avouer que mon ventre commençait aussi à prendre de la forme et je me demandais même si je ne devais pas me contenter d’une robe légère à la grecque. Un truc qui ne colle pas mais je voulais tellement la robe de princesse aussi que j’étais perdue. Réellement perdue. Je m’avançais vers le marchand de glace. « Bonjour ! », disais-je alors en portant Lucy pour la mettre assise sur le petit bord qui se présentait à nous. Je regardais alors les parfums. « Bonjour ! », disais-je le glacier, un homme assez gras avec une moustache grise comme Papy Brossard. « Que puis-je pour vous charmante demoiselle ? », disait-il en s’adressant à Lucy alors que j’en riais doucement.