Après le boulot, le dodo c'est en général ce que la routine veut et encore plus quand on bosse jusqu'à 1h du matin. Ces derniers temps j'avais eu la chance que mes horaires soient un peu plus classique pour que je puisse aider Pearl. Mon patron avait été compréhensif avec la naissance de Liam mais ce soir un gros évènement nécessitait une organisation de la sécurité de manière très importante. Il était à peu près 1h30 quand j'arrivais sur le palier du 5ème étage, prenant mes clés j'ouvrais la porte de mon appartement. A peine j'eus retiré les clés de la serrure une fois la porte ouverte que je sentis que l'on me poussait à l'intérieur. J'étais un peu dans mes pensées et surtout un peu fatigué après cette soirée qui avait nécessité que tout le monde soit vigilant. Surpris je me retrouvais donc pousser dans mon propre appartement, ne comprenant rien sur le coup...

Ce matin, j’avais eue l’occasion de bien me reposer. Première vraie nuit de Liam. Pas mal, non ? D’après le pédiatre, il aurait pu mieux faire. Enfin j’étais de bonne humeur. Assez festive et j’avais cependant été bloquée à mes idées quand j’avais su que William ne serait pas là ce soir. Bien sûr, rien pour gâcher mon humeur. J’avais juste malicieusement changée mes plans. Ma colocataire était présente donc il était bien plus simple de ma reposer. Après ma longue séance de jogging au parc ? Une douche, parfait. J’étais de mieux en mieux dans mon corps depuis quelques jours. Elle était finie l’hésitation à prendre des fringues moulants et oui. J’étais plu libre et vachement moins chiantes pour m’habiller. J’avais retrouvée pratiquement mon ventre. En persistait encore un arrondi mais rien de bien flagrant ou embêtant. Bon, j’avais opté pour un short et un simple top en ayant préparé alors bien d’autres choses. Devant la fenêtre, j’attendais l’arrivé de sa voiture, je guettais. Une fois qu’il arrivait, vers les 1.30, je vérifiais que Liam dorme comme un gros bébé avant de me changer pour un ensemble noir : soie et dentelle. La tenue plus que parfaite pour cette nuit ou soirée ? Qu’importe. J’enfilais par-dessus une sorte de trench coat noir enfin bleu foncé peut-être. C’était complexe dans le noir de définir. On s’en fiche de la couleur au fond. Je sortais dans les couloirs à pas léger pour ne pas faire de bruits. Le poussant dans son appartement en souriant et fermant la porte à l’aide de mon pied derrière moi. « Haut les mains, je suis armée… », disais-je en riant et allant chuchoter à son oreille. « Ou presque… », je tournais autour de lui pour lui faire face, le trench coat ouvert à moitié et laissant une vue sur l’ensemble. Je me mordis le bout des lèvres en le regardant. « Bonsoir, Monsieur. Avez-vous des objets de valeurs ? Je pense passer par là ! », disais-je simplement en tentant de garder un air sérieux, un brin joueur.

Pour être surpris ça je l'étais sans aucuns doutes! J'étais loin d'imaginer que Pearl soit à l'origine de cette poussée et pourtant j'eus le plaisir de la voir devant moi malgré la pénombre. De toute façon ces quelques mots glisser à son oreille ne permettaient pas qu'il ai des doutes sur l'identité de son agresseur.
Là je ne m'étais vraiment pas attendu à ça et la voir ainsi vêtue devant moi me faisait un effet dingue. Un large sourire étira mes lèvres "Des objets de valeurs? Non" je secouais la tête "Par contre je connais une personne qui a une valeur inestimable à mes yeux." mon air se fit plus malicieux "Elle est incroyablement sexy avec son trench coat et ce petit ensemble que j'aperçois." tout cela m'avait l'air très sympathique et je m'approchais doucement "Je crois que tu as les armes les plus efficaces sur moi." passant rapidement un bras autour de sa taille je la rapprochais de moi d'un coup et allait chuchoter à son oreille "Je suis très content de te voir" je déposais un baiser dans son cou, la fatigue était bien loin sa présence venait de me redonner de l'énergie... "Est-ce que c'est enfin une nuit rien que nous deux?" susurrais-je à son oreille avec un ton qui trahissait très sûrement mes envies.

Peu à peu, j'ouvrais d'une main faussement maladroite le trench coat en lui souriant alors qu'il me donnait un peu la grosse tête sous ce compliment d'importance à ses yeux. Je ne pus m'empêcher de rire en le regardant. Il était si malicieux de son sourire que je comprenais que mon plan n'était pas foireux. Cela aurait plus. Il fallait dire que j'aurais pue moi-même le faire foirer si Liam n'avait pas été aussi sage en cette douce journée. Dieu soit loué ! Je souriais, un beau sourire. Un brin innocent surement par ce que je voulais jouer de la carte : moi ? Coquine ? Affriolante ? Pas du tout. Bon un peu mais chut. Je ne pus m'empêcher de rire légèrement alors qu'il disait que j'avais les armes. "Elles ne sont pas inoffensive... je pense !", je fronçais le nez avec un brin de taquinerie dans le regard. Je me laissais avant vers lui quand il me rapprochais et m'y plaquant même en souriant à son chuchotement. Je fermais les yeux sous son baiser en ne pouvant m'empêcher de lâcher un brin de rire. "Tu m'as manqué...", oui, bon d'accord... c'est subjectif car je l'ai vue hier... Je crois que vous m'avez compris, non ? Ou presque. Je me détachais légèrement, juste assez pour rester encore contre lui, en passant les mains sous la veste de son costume et tout ça lentement en le caressant un peu par dessus sa chemise. "Enfin ?", je pris un air mystérieux en lui lancant un regard tendre et à la fois passionné. J'approchais alors de son oreille sur la pointe des pieds en laissant un sourire se dessiner au coin de mes lèvres."Je crois bien !", murmurais-je donc à son oreille avant de retomber un peu sur mes pieds. Je retirais progressivement sa veste en souriant. "Il fait assez bon, pas besoin de veste... crois-moi, il fait chaud !", je baissais le regard vers ma tenue en souriant. "Même pas froid !", c'est un léger sourire taquin qui se laissait dessiner. Je regardais la veste en souriant et le regardant. "Hop...", lâchais-je en la lançant sur le porte manteau qui n'était pas bien loin !

Et oui Pearl a à sa disposition les meilleures armes selon moi... Elle me fait tourner la tête, j'en suis dingue et elle m'a manqué aussi. Pas seulement cette journée, non plus globalement depuis que je suis à Barcelone petit à petit je la retrouve mais notre nouvelle situation de couple et surtout de parents ça n'est pas toujours facile. Mais là ce soir en la voyant ainsi je sais que c'est un grand pas vers pour la retrouver telle que je la connaissais à Vegas.
Je savais que oui ce soir s'était juste elle et moi, je crois qu'on n'en avait besoin tout les deux. Je caressais son dos à travers le tissu fin de sa tenue, ma veste ne tardait pas à rejoindre le porte manteau en cause la chaleur. J'esquissais un petit sourire malicieux "C'est l'été mais..." j'arquais un sourcil "Quelque chose me dit que ce n'est pas la seule raison." ça c'est sûr que la température allait monter, s'était même déjà le cas. Un dernier sourire et j'approchais mes lèvres de celle de Pearl pour lui offrir un baiser plein de passion je fais glisser son manteau le long de ses bras et il atterrit par terre. Hors de question de quitter ses lèvres alors je l'entraîne vers ma chambre avec une envie croissante. Obligatoirement je repense à cette nuit à Vegas, la seule que nous avions passé ensemble avant qu'elle ne parte et ce souvenir ne faisait qu'augmenter mon désir, je voulais revivre ça et même encore mieux. Maintenant nous étions un "nous" réellement et officiellement.

Tout se résume dans la technique... ou pas. Je ne m'étais même pas rendue compte du double sens de mes mots. La chaleur, l'été et le radiateur mais encore l'envie qui menait à réchauffer le corps. En y pensant, il y avait de ça dans le fait que je n'avais point froid et pourtant ses caresses suffirent à me prodiguer des frissons. Je n'avais pas froid, non. J'avais chaud. Je souriais en hochant la tête et le regardant. "Non, pas vraiment !", répondis-je d'un ton léger et secouant doucement la tête en répondant aussitôt au baiser. Y rajoutant de la passion progressivement, c'est sans broncher que je le laissais faire tomber le manteau. Ne m'en rendant même pas compte tellement le contact qu'on avait m'était précieux. Je prolongeais le baiser, totalement d'accord avec le fait qu'il ne veuille plus quitter mes lèvres. Je ne voulais pas non plus que cela n'arrive. Dans la vie, il faut savoir profiter de ce genre de moment. Tellement rare depuis mon départ de Las Vegas et son retour. Rien que nous sans se soucier de la santé, des biberons et même simplement de mes rondeurs ce qui me gênait bien au début. Cela devenait plus simple maintenant. Je me sentais bien plus belle et surtout avec ce moment, cette envie que je pouvais sentir augmenter. Je me laissais quitter, aveuglement en souriant et repensant simplement à tellement de choses en fait. Je pensais à Vegas mais aussi ce premier baiser... cette envie que j'avais déjà ressentie à l'époque et puis l'armée... Mon erreur de partir. Liam aussi et oui, c'est le fruit d'une de ses nuits.

Sur l'impulsion du moment alors que la porte était à peine ouverte, je me donnais un élan pour sauter et passer les jambes autour de sa taille pour me retrouver à plus grande hauteur de ses lèvres et approfondir amplement ce baiser sans attendre. Pourquoi ? Je ne réfléchissais même plus mais rien que pouvoir être libre de mes gestes me rendait encore plus disons : motivée. Plus d'arrêt pour cause de ventre et puis, c'était inconscient mais pourtant exactement ce que j'avais fais à Las Vegas. Je crois que cela allait devenir mon petit truc entre nous. Je lui mordis alors les lèvres en souriant. "C'est pas cool, t'es encore trop habillé à mon gout...", chuchotais-je contre ses lèvres avant de reprendre ce baiser que je ne désirais pas rompre. Je détachais alors sa cravate d'une main libre... l'autre caressant sa nuque en s'y maintenant un peu pour éviter que je ne tombe en arrière. Ça serait dommage de se casser un muscle.

Nous allions entrer dans ma chambre quand Pearl sauta pour s'accrocher à moi, m'entourant de ses jambes. Un souvenir de plus de notre nuit passionnée à Vegas où elle avait fait la même chose sauf que cette fois là j'avais été très surpris et pour cause nous étions censé être simplement amis mais en réalité on se voilait juste la face. A présent ce n'était plus le cas, les sentiments étaient bien assumés et plus fort que jamais je crois. Bien qu'elle soit accrocher je la tenais pour qu'elle ne tombe pas et surtout l'avoir au plus près de moi.
S'était bien plus facile sans son ventre rond entre nous ça je ne pouvais pas le nier et puis elle n'aurait jamais pu me sauter dessus ainsi. J'étais encore bien trop habillé à son goût, ce à cause je répondis par un petit haussement d'épaules, après tout c'est son boulot de me déshabiller non? Elle détacha ma cravate et je reculais vers mon lit pour m'y asseoir. Beaucoup plus simple à présent de passer mes mains sous le tissu soyeux de l'ensemble qu'elle portait alors que mes lèvres allaient à la découverte de sa peau dans son cou puis descendant petit à petit vers sa poitrine. J'avais incroyablement envie d'elle et chacun de mes gestes le montraient bien, le moment promettait d'être intense... Très intense!

Qui étais-je avant ? Qui suis-je maintenant ? Les changements étaient fins, je n’étais plus qu’amoindrie de mes peurs même si elles étaient encore là. Cachée, enfuie mais encore présente. C’est dans ce genre de moment que je me libère. Je peux être moi-même, bien loin de ce que je suis et bien loin de la femme qui se montrait plus forte pour se protéger. Non, avec William ? J’étais moi. Je n’avais pas peur d’être faible. Je n’avais pas peur de verser une larme car pleurer, ça peut plaire mais le rire peut déplaire. C’est subjectif. Mais j’étais heureuse, c’était tout ce qui comptait. Je suis heureuse même. Bien accrochée et soutenue alors que je détachais sa cravate, je le laissais se poser sans arrêter ma manœuvre. M’installant plus sur ses genoux et posant les jambes sur les draps du lit, toujours entourant sa taille mais sans la peur de basculer. Une fois la cravate détachée, je la laissais retrouver le sol en sentant ses mains contre ma peau et profitant amplement de la petite déchargé électrique en fermant les yeux pour n’en omettre aucuns frissons. C’était amplement de pratique sous ses baisers qui me déconcentrait réellement dans ma tâche que je débutais… détacher les boutons de sa chemise. C’est aveuglement et lentement que j’y arrivais. Ne pouvant cacher un soupire de plaisir sous ses baisers en basculant la tête et me cambrant légèrement pour lui laisser plus ample d’espaces. Venant à bout des boutons et de sa chemise en passant juste mes mains aux ouvertures pour le caresser du bout des doigts, dessinant ses courbes. Le visualisant rien que des doigts. C’était assez dingue, j’avais vue des millions de fois son torse et c’était déjà une bon arme de l’œil mais quand je le voyais de la pensée, d’un touché, cela valait l’effet de 10 yeux posés sur lui. Cela amplifiait tellement. Cela intensifiait. Mes mains montèrent peu à peu à ses épaules, tentant alors de retirer la chemise. Tellement de souvenirs et pourtant l’on créait un souvenir. Un de plus qui serait sur la pile des bons moments. Bon d’accord pas le genre de bons moments que l’on raconterait mais de bons moments.

Ma chemise se retrouva bientôt ouverte sous les bons soins de Pearl dont le contact des mains sur ma peau m'électrisait pourtant ça n'était pas la première fois mais cette nuit avait une saveur particulière. Prit dans le tourbillon du désir et de l'envie je ne savais plus bien où nous étions et à vrai dire je m'en foutais pas mal. Barcelone, Vegas... Peu importe pour le moment s'était juste elle et moi. Dans une lenteur calculé mes mains caressait son corps lui retirant sa tenue si sexy mais qui était devenue de trop maintenant. Je la fis basculé sur le lit me retrouvant à présent au dessus d'elle, dominant la situation et prenant en main la suite des opérations. Mes lèvres retrouvèrent le siennes pour un échange passionné alors que mes mains partaient dans une nouvelle exploration de sa peau à grand renfort de caresses. Son parfum, la douceur de sa peau contre la mienne tout était fait pour me rendre ivre d'elle, ivre de la femme que j'aime la seule à pouvoir me faire tourner autant la tête. J'avais à cet instant incroyablement envie d'être en état d'ébriété puisqu'elle en était la raison... La réalité était là, Pearl était ma drogue et je me sentais à présent incapable de vivre sans elle plus encore qu'avant. La sensation de manque avait été tellement douloureuse lors de son départ qu'il était impossible pour moi de pouvoir revivre ça un jour. Mais inconsciemment dans ce moment que nous passions tout les deux j'espérais la convaincre de rester, lui assurer que j'étais celui qu'il lui faut et que jamais plus elle ne devait m'abandonner. Est-ce que c'est être fou de quelqu'un? Je crois que oui.

Quelle idée tout de même, se retrouver en couple... c'était offusquant, non ? Ou pas vraiment mais plus vite ma plus grande idée. Un peu de modestie Pearly. Non mais. (Surtout que c'est ton idée, mouhahahaha) Ou étions-nous ? Je n'en savais rien et je m'en fichais bien mais j'étais juste avec lui. Je pense qu'on se complétait en ce moment-même. Une synergie en grande voie de se pointer. Une nuit que l'on allait construire. On la construisait à nouveau. Ses caresses étaient comme une cerise sur le cadeau. Un acte qui en provoquait tellement d'effet que je ne voulais même pas qu'il arrête. Je ne sentais même pas la douce soie qui glissait contre ma peau. Non, je ne sentais que ses mains, ses mains si douces et son touché tellement voluptueux. Alors qu'il me basculait, je ne réagissais même pas, me contentant de suivre le rythme et le laissant prendre le dessus. Prendre le dessus ? Une chose que je faisais tellement souvent avec les autres personnes mais lui était surement le seul à arriver à me dompter. Un tout, pas seulement pour cette nuit mais en général. Reprenant le baiser sans vouloir le quitter, je posais une main sur sa joue en la menant à son cou, je ne voulais point qu'il ne s'arrête. La passion qui en provenait m'emportait. Telle une esclave des envies, je me laissais prendre par ma libido. Et oui, rien de bien plus compliqué. Quoi d'autres ? Je le laissais maitre de ma peau, de mon corps. Il n'était rien qu'à lui. J'étais seulement à lui, rien qu'à lui. A son entière dévotion. Bon j'avoue que là, je le laissais faire tout en profitant mais j'allais bien sûre me rattraper et d'ailleurs, je pris le mouvement en allant caresser son dos d'un frôlement sans quitter ses lèvres. Mes mains descendirent progressivement à la ceinture de son pantalon, je tentais un peu beaucoup aveuglement de la retirer mais en vain, je sentais que j'allais avoir un mal fou et cela ne devait rien gâcher. Je riais un peu nerveusement contre ses lèvres mais me rattrapant en lui mordillant légèrement et reculant en le regardant dans les yeux et lui offrant un petit sourire. "J'ai du mal avec ta ceinture !", disais-je d'un ton assez gênée en finissant par rire à nouveau et allant contre ses lèvres. J'y souriais en arrivant à bout du crochet et la retirant. "Je le savais que je vaincrais.", chuchotais-je en jouant un peu de ses lèvres et reprenant le baiser. J'y laissais aller mon envie, mon envie de cette nuit, mon envie de lui et tout l'amour que je ressentais pour lui. J'avais un peu cassée le rythme sans le vouloir à cause d'une ceinture mais je n'étais pas prête d'abandonner à relancer la machine comme si rien ne s'était passé. Mes lèvres quittèrent progressivement les siennes tandis qu'elle allait à son cou pour des baisers des plus enflammés. Mes lèvres allant à son oreille d'un frôlement, j'y souris contre sa peau. "Promets-moi que tu ne me quitteras jamais....", y chuchotais-je en allant retrouver ses lèvres. Je voulais le torturer peut-être ? Faire durer le moment ? Jouer un peu de la tentation et de notre envie en prolongeant le suspens avec la grande apothéose ? Peut-être mais j'étais aussi angoissée, j'avais peur qu'un jour, nous nous séparions et que nous ne soyons plus deux. L'amour était souvent fruit d'échecs, je n'y avais pas toujours crue mais je croyais en nous pourtant ma peur de la perdre était bien présente tandis que l'approche du jour de la mort de maman approchait, cette peur ne résidait que plus forte. Plus ample que jamais mais pourtant là, je n'y pensais pas. Bientôt sonnerait le glas de l'anniversaire du début de mon enfer. Là, je me refusais de me le rappeler et je n'avais pas du tout envie de m'en rappeler. Tout ce que je savais ? C'est que j'avais envie de lui, j'avais envie que l'on puisse passer l'une des plus belle nuit ! Je ne voulais pas que cela ne s'arrête. Le temps peut-il s'arrêter sur un si beau moment ? Je profitais alors de cet instant de déconnexion pour laisser une main filer le long de son torse et s'occuper du bout de tissus qui était son pantalon et qui je dois dire me jalousait, non mais il était plus habillé que moi, honte à lui.

Ma ceinture jouait les rebelles mais pas pour longtemps, me délivrant d'une certaine pression... L'instant était parfait et je souriais contre ses lèvres "Je n'en doutais pas." retirer une ceinture s'était largement dans ses capacités même avec l'empressement du moment, mais si je disais ça s'était pour la taquiner un peu.
Ses lèvres parcouraient mon cou pour mon plus grand plaisir, frissonnant je profitais de ce contact privilégié. Pearl chuchota à mon oreille de lui promettre de ne jamais la quitter, s'était presque un peu paradoxal qu'elle me demande ça alors que s'était elle qui m'avait abandonné. Ses lèvres retrouvèrent les miennes et je la serrais contre moi, collant mon front au sien je murmurais "Je te quitterais pas, je te le promets... Jamais. Je t'aime trop pour ça.". J'étais sincère et pensais chaque mot, ma vie sans elle? Je ne pouvais pas l'imaginer. Étrangement l'entendre me dire cela m'avait rassuré car malgré que je lui fasse confiance le souvenir de cette merveilleuse nuit à Vegas qui avait tourné ensuite au cauchemar pour moi était encore présent. Mais là il n'était plus temps de penser ou de parler, les gestes seraient notre seul façon de communication et le plaisir notre objectif. A la fois tendre et passionné, oscillant entre douceur et désir plus brut par moment je voulais profiter au maximum de cet instant privilégier.

Ce moment où rien n’a d’importance. Ce moment où l’on oublie tout, il arrivait. Je ne pouvais m’empêcher de le torturer de mots et de choses qui pourraient retarder l’action désirée tout autant par moi que par lui sans aucuns doutes. Oui, je le désirais. C’est normal, je l’aime. Je sentais ses frissons à mes baisers juste avant de murmurer les quelques mots. L’abandon, n’étais-ce pas le pourquoi du fait que je refoulais depuis tellement d’années ? La peur de le voir encore partir ou que l’on ne se dispute pour perdre aussi l’ami ? Cette peur de ne plus savoir qu’il est là ? Ne plus pouvoir lui parler de tout et de rien ? Là, je ne parlais pas, non. J’étais carrément prise du désir et souriant à sa réponse. Des plus naturellement tout s’enchainait. Au fond, on avait besoin de peu de choses pour s’aimer. Des caresses, des gestes. Toujours d’autant plus sensuel. Un moment que personne ne pourrait gâcher. Pas de pleurs. C’était vraiment parfait. Un manque arrivant à néant au fil de notre union. Une éternité désirée par mon esprit qui ne voulait pas arrêter cet instant. Un besoin tellement vitale de lui dire des mots tellement pensés mais ne pouvant ainsi les exprimer que par de simples actes. Des baisers allant couvrir les bruits possiblement entendus. Une harmonie de deux corps parfaitement dessinés pour se correspondre. Une échéance approchant petit à petit pour un dernier moment ultime de satisfaction. Voilà tout ce qui résumait l’acte d’amour. Cet acte qui après me rendait en état d’ébriété. Totalement reposée et ne pouvant rien faire d’autres que de rester les yeux fermés pour profiter des multiples plaisirs qui venaient de se multiplier de ma tête au pied. Les jambes croisées avec les siennes, le moment idéal d’un moment inoubliable. L’instant où l’on ouvre les yeux pour découvrir l’autre. Une caresse allant se poser sur son torse. Un regard intense refusant de quitter William. L’être aimé. Je lui offris un doux sourire en approchant de ses lèvres pour un baiser des plus tendres. « Je t’aime ! », murmurais-je juste contre ses lèvres en lui mordillant doucement. « Si tu oses me quitter de toute manière, je te jure que je te retrouverais. », elle était là, la Pearl sans peur. Plus de poule mouillée, ou presque. C’est d’un baiser des plus tendre que concluais cette douce déclaration enfin concluais, pas vraiment mais du moins, pour ma part. Je posais alors ma tête sur son torse en le regardant toujours et déposant un baiser sur son buste nu et souriant. « Monsieur l’agent de sécurité à assez d’énergie pour toute la nuit ? », demandais-je d’un air taquin en riant légèrement et faisant marcher mes doigts sur son ventre en souriant. « Il faudrait que je trouve une fichue nounou ou que j’arrive à le confier plus souvent… », disais-je d’une voix fine, sortant presque l’idée de mes pensées dans vraiment m’en rendre compte mais pourtant pourquoi ? J’avais besoin de le dire. Je souriais doucement en le regardant. Encore une fois, je refoulais ce côté parano et protectrice qui surveillait bien trop son enfant. La peur, la peur qu’à son tour, il vive ce que j’avais vécue et encore ? Peut-être pire. Il y avait tellement de choses que je n’avais jamais dites, même pas à William sur mon kidnapping. Des actes qui m’angoissaient et pourtant je savais que cela aurait pu être bien pire.

La voila l'ivresse tant attendue, résultat du plaisir intense d'un moment d'harmonie entre nous. L'ultime dénouement de notre corps à corps me laissait une sensation de plénitude, avec Pearl j'étais moi et j'étais moi tout entier. Je caressais sa nuque doucement, reprenant mon souffle petit à petit et ouvrant les yeux pour la regarder avec tendresse après ce baiser si doux qu'elle venait de m'offrir "Moi aussi je t'aime." je souriais à sa menace de me retrouver si jamais je venais à partir "Ça n'arrivera pas.".
Nous avions tout deux besoin d'apaiser nos craintes d'être rassurés, s'était normal je crois après les difficultés rencontrées avant de réussir à être ensemble. Mais une chose était sûre je n'avais pas l'intention où que se soit sans elle et Liam, nous étions une famille j'allais veiller sur eux maintenant nous pouvions enfin être heureux et serein, je le savais. Sa question me fit rire, est-ce que j'avais encore assez d'énergie? La fatigue était là mais Pearl me donnait de l'énergie et puis j'étais près à lui faire plaisir et à profiter à fond de cette soirée. Justement elle évoqua le fait de devoir trouver une nounou et je hochais la tête "Oui il faudra mais tu as du temps pour te faire à l'idée." Liam était encore vraiment petit s'était compréhensible qu'elle ne veuille pas le laisser à quelqu'un et je savais que ses réticences étaient liées à ce qu'elle avait elle même vécue ce qui était tout à fait logique. "T'en fais pas, t'y arriveras." je déposais un baiser sur ses lèvres en la serrant contre moi, la nuit nous appartenait.

La peur, cette chose qui détruit parfois le cerveau et nous rends dingue. Cela avait fait son effet sur moi bien qu’une erreur ne se refasse jamais deux fois, je ne voulais plus partir. Parler de cette crainte n’était pas encore arrivée mais au fond : il n’y avait rien d’inédit. Mes réveils nocturnes après même pas une heure sans le voir rien que pour un gazouillement, un bruit idiot au baby phone. Ce genre de réveil en panique. Des cauchemars aussi parfois mais moins fréquent quand je dormais avec William. Rien de ça n’était logique pour moi, rien n’était normal. Je fis une moue en l’entendant que j’aurais le temps mais aussi que j’y arriverais, j’en doutais. Je souriais à ce baiser qu’il posait sur mes lèvres en le regardant et posant mon front contre les siens en l’embrassant avec tendresse. Je caressais son bras, allant chercher sa main pour lier mes doigts avec les siens. Quittant ses lèvres un brève instant en secouant la tête. « Je doute d’être capable d’y arriver… si je ne peux pas me protéger d’eux pourquoi j’arriverais à le protéger aussi ? », demandais-je sur un ton serein. Je me contenais bien et en fait, je n’étais pas sereine. Là, je n’avais pas peur, j’avais bien prévenue Azaléa de fermer les serrures et fenêtres accessibles. Je lui avais même donnée une arme au cas où. Plus parano ? Tu meurs. Je le regardais attentivement en affichant un sourire en coin. « Fais pas attention, c’est notre soirée au placard les idées noires… », un large sourire s’affichait sur mes lèvres tandis que je ne voulais pas gâcher la nuit. J’allais alors les mordiller les lèvres en souriant. « Il te reste de la glace ? J’ai envie de m’amuser un peu ! », lâchais-je en affichant un grand sourire bien coquin et l’embrassant, attirée comme un aimant vers ses lèvres.

Au moins Pearl avouait ses craintes et même si jusque là elle ne m'avait rien dit à ce propos je m'étais bien douté que s'était en lien avec ce qui lui était arrivé à Vegas. "Tu n'as pas besoin de te protéger de qui que se soit ici, tout va bien. Et puis je veille sur vous." pourquoi fallait-elle toujours qu'elle pense être seule face au monde entier? C'est avec ce genre de question qu'un léger doute subsistait en moi, est-ce qu'un jour elle n'allait pas encore une fois me laisser derrière elle? Malheureusement je crois que j'allais être poursuivit par cette crainte pour le restant de mes jours...
J'étais bien d'accord, s'était notre soirée et parler de ça maintenant ne ferait que la gâcher chose que je ne voulais pas, surtout pas. Comme si de rien était elle mordilla mes lèvres c'est un truc qu'elle adore faire et ce n'est pas déplaisant, j'arquais un sourcil quand elle me demanda si j'avais encore de la glace parce qu'elle voulait s'amuser un peu. Je ne résiste jamais à son air coquin, quand nous étions amis j'avais du mal à résister parfois. Je me souviens de certaines fois où j'avais été à deux doigts de me jeter sur ses lèvres quand elle me regardait avec cet air là pour me taquiner, elle ne savait pas que s'était une torture à l'époque. Je répondais au baiser et hochais la tête "Oui je crois qu'il m'en reste... J'ai dans l'idée que tu vas me dévorer, c'est juste?" cette nuit nous appartient alors autant en profiter et s'amuser un peu, elle a raison.

Parano ? Moi ? Non du tout, bon bien sûr, c’était tout de même normal. Si vous aviez aussi vécu le quart de ce que j’ai vécu, comment vous seriez ? Bien sûr, je souriais d’autant plus en l’entendant et ne pouvant m’empêcher de trouver ça mignon de sa voix. J’hochais la tête. « Mon protecteur qui le fait si bien depuis des années. », j’agrandissais un peu mon sourire en me disant que j’aimais ce que devenais notre couple et notre amitié. Je n’avais aucun remords, même pas un seul. Je l’aimais et c’était aussi tout ce qui comptait à présent. Laissant un beau sourire s’afficher sur mes lèvres, je ne pus m’empêcher de l’agrandir en lui demandant alors de la glace. Quelle idée tout de même mais oui, je voulais m’amuser mais je voulais aussi prolonger cette nuit. Autant en profiter car elle ne serait pas courte. On avait la chance d’avoir l’occasion de faire une grasse mat. J’avais délégué les biberons et tout ce qu’il y avait à faire à la douce marraine de Liam. Je souriais doucement en le regardant alors qu’il confirmait avoir de la glace et j’hochais la tête en me redressant avant de me pencher en embrassant ses lèvres et lui sourire d’un recul tandis que je me redressais pour descendre du lit. J’étais nue ? Mais on s’en fiche, j’avais récupérer un corps dont j’avais bien moins envie de le cacher… il fallait avouer qu’avant… ce début de semaine, je m’éperdais à le cacher, je ne m’y sentais pas encore à l’aise et pourtant cela allait mais le moindre défaut paraissait immonde pour moi. J’allais et j’avais retrouvé un peu de ce que j’aimais tellement chez moi. Rapidement tout de même mais normal d’après mes lectures plus l’on est jeune à la première grossesse et plus l’on est athlétique, plus les formes reviennent naturellement à la normale. Bien sûr, il fallait éviter de retomber enceinte, j’avais pris la pilule dès l’accouchement bien que ce soit aussi pour minimiser les douleurs. « Peut-être te dévorer oui… ou alors te laisser me dévorer ? Hummmmm dilemme mais ça serait tellement bon… », disais-je d’une voix sensuelle et des plus aguicheuses surement en retard comme j’avais déjà pris la fuite et laissée une zone de mystère à cette idée que j’avais en tête mais qu’était-elle ? Je prenais alors mon dessous pour tout de même l’enfiler car on ne savait pas qui regardait par la fenêtre ou pourrait passer par les escaliers de secours. Comment ça, j’ai eu la blague ? Bon, on ne va pas lui dire, je crois qu’il ne serait pas content.

Je me retournais pour le regarder et prenant sa chemise encore trônant sur le sol pour lui lancer sur la tête en souriant. « Fermes tes yeux ! », disais-je en le taquinant sans même savoir s’il me regardait ou non mais j’avais envie d’être cette fille pleine d’énergie et taquine que je suis et surtout ? Cette fille qui parfois pouvait tellement prendre la vie du bon côté. Celle que j’étais avant cette balle. Surement le pire défaut de mon corps mais je l’assumais tout de même, cette légère cicatrice sur mes côtes. Je prenais alors la direction du frigo et du congélo. Je cherchais tout ce qui pouvait être intéressant comme un sirop de chocolat et framboise mais aussi une crème fouettée, miam mais encore de la glace. Bon de la vanille, rien de plus une glace mais on s’en fiche. Je ne voulais pas non plus faire une coupe de glace de nos deux corps. Une fois tout dans mes mains et mes bras bien courts pour tout cela, je revenais chargée de délices. Les posant sur le lit en riant et le regardant. « J’espère qu’on ne t’a pas nourri au boulot ! », disais-je en souriant avant d’ouvrir le pot de glace et passant à califourchon sur lui avec une cuillère à la main avant de sourire et lui faire un petit signe avec l’index pour qu’il approche ou ne se redresse. « D’ailleurs j’ai une bonne nouvelle, on a même toute la matinée pour se reposer et peut-être même plus si je suis une gentille colocataire… », disais-je en lui souriant et prenant une cuillère de glace. « Je pensais qu’on pourrait aussi prendre un weekend à deux ou à trois pour une petite vacance bien méritée ? On est pas obligé d'aller loin ou même avec Liam, on peut aussi partir à deux... », disais-je en laissant tomber la glace dans mon cou et le regardant alors que celle-ci glissait tout le long pour aller progressivement dans le creux de mon coup de sa fondu à la réaction de la chaleur de ma peau, je souriais doucement. « C’est froid ! », disais-je en riant nerveusement. Je venais de me rendre compte que la glace était froide ? Non d’une quiche ! Je prenais à nouveau une cuillère en la mettant simplement contre ses lèvres pour lui frôler et sourire en allant alors l’embrasse rapidement et récupérer la glace.

Son protecteur, c'est vrai je l'étais et depuis 20 ans dès que l'on s'était rencontré en fait. Nous avions bien évolué à présent, non sans mal mais l'essentiel était que désormais nous étions réunis et heureux. Je savais à peu près quelles idées Pearl avait en tête avec cette glace et je dois dire que j'étais plutôt pour. Je la regardais se lever, posant mes yeux sur son corps redevenu étonnement presque parfait. Elle s'était vraiment établi un programme stricte pour retrouver son apparence en peu de temps, il faut dire qu'elle n'avait pas prit beaucoup de kilos à la base ce qui aidait. Je reçu ma chemise dans la figure et secouais la tête en souriant à Pearl "Non la vue est trop belle pour que je m'en prive.".
Elle sortie quelques instants durant lesquels je profitais simplement du calme et du bien être dans lequel je me sentais. Je ne sais même pas combien de temps elle était restée dans la cuisine mais quand elle revint je me mis à rire en voyant tout ce qu'elle avait rapporté "Non je n'ai pas mangé", je la laissais s'installer et docilement me redressais, mon sourire s'élargit à ce qu'elle m'annonça "Vraiment? Grasse mâtiné, petit déj au lit, câlins et tout et tout? Sans pleurs à arrêter ou biberons à faire?". Sa seconde idée était tout aussi séduisante et je hochais la tête "Un petit week end en famille ça me semble pas mal et puis on pourra aussi en faire un tout les deux.". Je savais que laisser Liam un pendant deux jours serait un peu trop difficile pour elle pour le moment.
Je me marrais à sa réaction pour la glace qui coulait dans son cou "Non tu blague? C'est froid?" je prenais un air étonné "Dingue ça!", ce petit jeu allait me plaire j'en était sûr. Je prenais le sirop de chocolat qu'elle avait ramené et fis un petit sourire malicieux "Il y a un truc encore plus dingue que le froid de la glace... C'est ce que tu m'inspire". J'allais l'embrasser dans le cou, récupérant la glace et faisant couler un peu de chocolat en plus "Je suis maladroit." une fois les lèvres pleines de chocolat j'allais l'embrasser, murmurant "Tu peux pas imaginer à quel point je t'aime.". Le jeu était loin d'être terminé et j'avais bien l'intention de la dévorer à toute les sauces... Nous allions bien nous amuser "Je crois que demain il faudra changer les draps." s'était sûr que nous allions mettre de la glace ou autre dessus, mais on s'en fout non?

Oh le coquin, j’avais bien confirmation alors il me regardait et je secouais la tête en riant alors que je l’avais entendue avant d’aller bien entendu dévaliser le frigo. J’avais droit à quelques excès sur mon régime après tout c’est ce qui rend heureux ? Des cochonneries par milliers. Je ne faisais rien à moitié dans mon choix de cochonneries à manger, je pense. Je me défoulais sur le frigo en prenant ceci et cela puis ceci. Enfin je revenais et oui, enfin. Je riais en l’entendant dire n’avoir mangé. Heureusement qu’il n’avait rien dans le ventre car je comptais bien le nourrir. « Parfait ! », chuchotais-je en m’installant et papotant alors rapidement de notre nuit et du programme car il ne m’en avait au fond pas laissé le temps avant que l’on ne se retrouve dans la chambre et je ne m’étais même pas donnée le temps non plus. Ouf. Je n’avais pas envie que l’on perde du temps alors que l’on avait des tâches bien plus intéressantes. Je riais en l’entendant parler et poser toutes les questions sur cette nuit. « Sans bébé, sans pleurs, sans biberons… », j’hochais la tête en riant. « Oui, malheureusement pour toi, je réclamerais tout pleins de câlins… », j’avais besoin d’un réveil, un vrai. Une nuit ? Une vraie. Oh ouais, j’en rêvais déjà pour tout vous dire. Je voyais déjà tout cela. Je le visualisais mais là, je voulais surtout profiter amplement et m’amuser et oui mais aussi d’un weekend. Je souriais en l’entendant en l’entendant. Il était vrai que je ne voulais pas rester trop longtemps loin de Liam pour l’instant et pourtant j’en avais réellement envie. Je riais nerveusement. « On peut commencer à trois ! », disais-je en prenant aussitôt la glace et me plaignant de l’effet.

Non mais mon dieu, c’est froid. Je ne pus m’empêcher de rire quand il se moquait de moi et levant les yeux en ne répondant rien car non, je ne blaguais pas ce qui était certainement un fait. Je roulais des yeux en le regardant. « Ouais, dingue, hein ! », rajoutais-je en m’amusant et levant les yeux en le regardant. « Ah ? », oui ben je me demandais ce que je l’inspirais. Il allait faire quoi ? C’est un regard interrogateur qui se dessinait sur mes lèvres et un grand sourire tandis que je fermais les yeux à ce baiser dans mon cou et surtout à la sensation de ses l… et là, le chocolat débarquait que j’éclatais de rire. « Bien sûr, très maladroit ! », je le laissais opérer et récupérer le chocolat en gardant les yeux fermés pour profiter des moindres frissons que cela pouvait me procurer. Heureusement qu’il n’avait pas mangé, il pourrait donc se défouler, je crois que pour moi ? C’était une excellente nouvelle. Je riais en le voyant avec le chocolat sur les lèvres mais répondant au baiser en profitant de la saveur et son murmure. Une main se chargeait d’aller caresser son dos tandis que je souriais contre ses lèvres. « On est en compétition alors car je t’aime autant… », disais-je en prenant d’une main espiègle le sirop de framboise et ouvrant le cabochon tandis qu’il parlait de ses draps ce qui me fit rire. Heureusement qu’ils n’étaient pas blancs, je dois dire que cela serait assez tristes qu’ils ne finissent à la poubelle mais pour tout vous dire ? Oui, on s’en fiche de la lessive et je riais. « Hum hum… », disais-je en prenant le sirop et le laissant couler dans son cou en le regardant glisser et laissant un sourire malicieux en prenant mon temps avant de l’arrêter et le refermer. « J’ai toujours voulue faire ça depuis des années… tu ne peux pas savoir… sous quelles sauces je voulais te gouter ! », je riais en le regardait et allant déposer un baiser sur ses lèvres avant de descendre à son gout du bout des lèvres et ramasser le sirop, rien que ça de tendres baisers et ramassant la coulée qui s’échappait sur son torse du bout d’un doigt en le regardant dans les yeux tandis que je mettais ce doigt dans la bouche pour finir donc la dernière goutte en souriant avant d’approcher pour l’embrasser, laissant une main caresser sa nuque en riant. « On va être tout plaqué… », lâchais-je en prenant une cuillère de glace et la posant devant sa bouche en souriant. « Pour vous ? », alors avant même qu’il ne tente de l’avoir, je la chopais pour la mettre en bouche et me dandinant en riant. « Et non, c’est toi qui te sert… ou tu veux ! », disais-je en le laissant ainsi libre de se servir ou il le voulait à la sauce qu’il le voulait. J’adorais ce jeu. Tellement amusant de pouvoir s’autoriser de ne pas agir comme des parents mais comme un couple comme les autres.

Je crois que Pearl et moi nous ne sommes pas vraiment fait pour faire les choses dans l'ordre. On se complique sûrement un peu la vie et tout auraient été tellement plus simple si nous n'avions pas eu peur que les sentiments gâchent notre amitié. Trop de fierté, la crainte de faire le premier pas et d'être confronté à un refus de la part de l'autre, on avait fini par tourner en rond. Qu'en serait-il si elle n'était pas partie, quand le lendemain matin j'aurais ouvert les yeux et eu le plaisir de la regarder dormir après cette nuit inoubliable? Nous ne le saurions jamais mais nous avions dépassé ça, affronté la douleur et gardé la tête haute autant que possible. Maintenant nous étions parents mais en même temps jeune couple, on se connait si bien et pourtant on arrive à se surprendre peut-être que nous avons enfin la recette du bonheur. Quoi qu'il en soit je fonde beaucoup d'espoir dans notre relation mais un petit fond de crainte perdure, il s'estompera avec le temps sans doute...

Cette soirée avait des allures parfaites de vraies retrouvailles, comme si nous nous étions laissés à Vegas et que nous nous retrouvions tout simplement. Il n'était pas question d'oublier Liam s'était impossible de toute façon, mais je pense vraiment que nous avions besoin d'être juste tout les deux. "J'espère bien que tu vas me demander pleins de câlins parce que je serais ravi de céder à tes caprices." je me mis à rire "Enfin pas trop de caprices quand même!".
La soirée suivait son cours et la nuit serait sûrement assez longue, tout deux étions visiblement très inspirés. Le désir était palpable, nous nous exprimions librement sur le sujet et j'avoue que s'était vraiment agréable de pouvoir lui dire que j'avais envie d'elle tout comme j'adorais entendre qu'elle avait souvent rêvé de me manger à toutes les sauces "Ah ouais? T'es une vraie coquine en fait... Tu voulais me rejoindre sous la douche, tu me matais quand j'étais torse nu et en plus t'avais envie de me goûter avec de la sauce.". Je me laissais totalement faire en profitant juste des sensations et de l'envie qui ne faisait qu'augmenter. Je me foutais pas mal que notre peau allait coller ensuite, on aurait le plaisir d'aller prendre une douche ensemble.

Le petit jeu se poursuivit, on se découvrait sous un nouveau jour. La fatigue fini par nous rattraper, enlacés comme si l'un et l'autre nous craignons que ça n'est été qu'un rêve. Une chose est sûre j'espérais que ce rêve dure toujours.