⊱ HAUT LES MAINS ! J'avais eu la bonne idée de vouloir prendre ma vie en main, enfin. Et finalement j'avais attéri à l'hôpital après m'être fait renverser par une voiture car je ne l'avais pas vu arriver. La belle affaire non ? Du coup je me retrouver plâtrer car j'ai le poignet cassé et je me retrouve une semaine en plus à attendre pour postuler et retourner voir la patronne du fameux chocothé. Je soupirais, ne sachant pas quoi faire chez ma soeur vu que ma nièce était à l'école et qu'elle travaillait, ouais super Rafael, t'as même pas ton ordi. Je venais prendre la décision de me retrouver vers le magasin de jeux vidéos qui ce trouvait pas trop loin de chez ma soeur, prenant le bus cette fois ci et arriver là bas je saluer le patron, me connaissant pas mal maintenant. Je venais me dirigeais vers les rayons qui m'intéressait et je regardais le dernier jeu de course sorti, il avait l'air vraiment intéressant, le graphisme avait l'air bon et surtout vraiment impressionnant, je me demander si c'était une bonne idée pour un mec qui voulait trouver du taf et essayer de reconquérir les femmes de sa vie, ses soeurs et sa meilleure amie évidemment. Enfin, une chose je dois arrêter l'addiction. Je reposais le jeu, j'entendis la porte s’ouvrit et une femme ce mit à crier, je comprenais pas et c'est quand je vis un mec cagoulé m'attrapais le bras, un flingue à la main que j'écarquillais les yeux en voyant la blondinette ce faire jeter dans l'arrière boutique et moi par la suite pour finir enfermer dans la pièce avec pour ordre de fermer notre bouche. Wtf ? Je regardais la jeune femme paniquais, je la regardais et m'approchais d'elle. Panique pas, ça va aller. Dis celui qui panique grave et qui n'aime pas ce genre de situation car en plus de ça, c'est le genre ou il est capable de jouer au con.

Ma parole, nous sommes les victimes d'un Hold Up

justement quand la sortie du nouveau Grand Thief Auto arrive, coïncidence ?

J'avais fini tôt les cours cet après-midi. J'avais qu'une envie, celle de retourner chez moi pour me réfugier dans mon temple, ma chambre. Sauf que j'aimais tenir mes paroles et des amis m'avaient traîné dans une boutique de jeux vidéos pour acheter le nouveau GTA. J'avais finalement accepté même si ce jeu n'était pas mon préféré. Il était un peu trop violent à mon goût, pour eux, c'était UN BIJOU. Une fois arrivée à la boutique de jeux vidéos, j'ai fait les rayons des yeux machinalement en regardant les jeux un par un. Je n'avais pas vu le temps passé il commençait à faire noir, mais moi je ne voyais rien, même pas que mes amis n'étaient pas là. Quand j'ai finalement aperçu le jeu flambant sur la tablette avec ses trentaines de copies. Tel un joyaux, je l'ai contemplé un instant avant de prendre le jeu dans mes mains. Il n'avait pas l'air si mal. Moi, qui étais pessimiste tout ailleurs, j'étais revenue à la normal. J'allais passer à la caisse quand j'ai aperçu un homme cagoulé entré dans la boutique. D'un coup, j'étais sortie de ma bulle. Ou est-ce que mon imagination me jouait des tours? Quand j'ai senti son pistolet sur ma tempe, je n'ai pu qu'éprouvé une peur intense. Et si c'était un remake de la mort de mes parents? Ma famille était peut-être en danger. Il m'a poussé dans l'arrière boutique avec l'autre unique client qu'il y avait à cet heure-là. Il nous a dit de se taire et a barré la porte. Nous étions coincé là tous seuls. Du coup, la panique m'envahissait, j'avais déjà vécu le même genre de panique, mais cette fois-ci je n'avais pas mes soeurs avec moi. J'étais avec un inconnu. « Ça va aller, tu fais un cauchemar, c'est impossible! » dis-je a voix haute plus à moi-même qu'au jeune homme. J'avais toujours le jeu dans les mains comme le symbole de ce qui venait de se passer.

J'ai pris une grande respiration. Puis le garçon qui était enfermé avec moi se rapprocha de moi. « Panique pas, ça va aller. » dit-il. Ordinairement sa parole m'aurait d'ailleurs encore fait paniquer d'avantage, mais étrangement c'est le contraire qui se produisi en moi. Pourtant, j'étais face à l'inconnu, chose qui me faisait peur. Peut-être voyais-je une bouée de sauvetage en lui, qui sait. Je l'observa attentivement, je devinais dans ses yeux que je n'étais pas la seule à avoir peur. Je me sentais moins seule. « Ça va aller. Il ne faut pas paniquer. Ça serait montrer nos faiblesses, m'enfin je crois. » ajoutais-je en lui prenant la main sachant que la panique était probablement la pire des choses à faire dans une situation comme celle-là. Parlons, changeons nous les idées me dis-je. « Moi, c'est Leny. Mon vrai nom c'est Elena, mais j'aime pas qu'on m'appelle ainsi. »

⊱ HAUT LES MAINS ! D'ordinaire je ne panique pas pour rien. Enfin là il faut bien avouer que ce n'est pas rien, deux mecs venait d'entrée dans la boutique pour la braqué, je me demande la raison de ce geste car quand on réfléchis bien y'a pas grand chose à voler mise à part quelques billets et quelques consoles mais rien de bien potable, surement deux malades mentales mais le pire dans tout ça c'est qu'on c'est pas réellement ce qu'ils vont finir par faire. Je me retrouvais donc enfermé dans l'arrière boutique, bien que je ne comprenais pas le geste mais bon peut être qu'ils veulent éviter la prise d'otage, en compagnie d'une jeune blondinette qui elle paniquait totalement. D'ordinaire je n'aide pas dans ce genre de situation, je suis du genre maladroit et mes paroles ne font qu'accentuer les choses et la phrase que je venais lui sortir le confirma, je ne suis vraiment pas doué. Cependant, je vis rapidement qu'elle commençait à ce calmer, et l'effet inverse ce fit je paniquais à mon tour et j'avais tendance à faire des crises d'angoisses dans ce genre de situation et c'est en fermant les yeux que je venais essayer de calmer ma respiration et que j'entendais la jeune femme prendre la parole. « Ça va aller. Il ne faut pas paniquer. Ça serait montrer nos faiblesses, m'enfin je crois. » A ce que je vois je suis pas le seul à être vraiment à côté de mes pompes dans ce genre de situation je venais rire nerveusement, posant ma tête contre le bureau qui ce trouvait derrière moi et je venais inspirer doucement et expirer toujours aussi doucement, je dois me calmer, une crise maintenant serait vraiment pas bon. « Moi, c'est Leny. Mon vrai nom c'est Elena, mais j'aime pas qu'on m'appelle ainsi. » J'ouvrais à nouveau les yeux, sentant sa main dans la mienne et sa voix étant plutôt douce je sentais la panique s'enfuir petit à petit. Je venais sourire doucement en ajoutant alors. Enchanté Leny, moi c'est Rafael. J'esquissais un sourire de nouveau, venant alors reprendre ma respiration normalement en sentant la crise s'éloigner totalement. Je soupirais, je me demandais combien de temps nous allons rester ici et c'est lorsque je posais mon regard sur la jeune femme que je venais ajouter. J'espère qu'on va pas rester ici trop longtemps, j'en connais une qui va me détesté si je vais pas chercher ma nièce à l'école. Je fis la moue, Lorena compter sur moi pour aller la chercher et j'avais dis oui avec plaisir vu que j'aimais passer du temps avec ma nièce qui est plutôt grande maintenant. Je pouvais pas rêver mieux que de passer du temps avec elle et ma soeur, j'en avais besoin car moralement ce n'est pas top depuis quelques temps.

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« Enchanté Leny, moi c'est Rafael. » Oh un Rafael, comme mon défunt papa. Je me demandais si là-haut il avait vu le braquage et avait voulu venir me sauver. Il s'était peut-être réincarné en jeune homme pour se la jouer papa protecteur. « Enchanté Rafael, tu as un joli prénom. Il me rappel mon papa. » J'ai levé la tête au ciel. « Je t'aime papa. » dis-je tout bas. Il faut dire que mes parents me manquaient beaucoup le seul moyen que j'avais de vivre mon deuil c'était de croire qu'ils me suivaient quand même, qu'il veillaient toujours sur leur petite fille chérie. Ma main toujours dans la sienne, j'ai senti une chaleur. J'ai imaginé mon papa devant moi. Il me disait : Ma chérie, ça va aller, je suis là. Ça me réconfortait beaucoup. J'ai tourné la tête vers Rafael. « Je suis désolé, mes parents sont mort il y a pas si longtemps. Et tu as le même prénom que mon père. Parfois, il me manque beaucoup. Je suis un peu responsable de leur mort. Je m'en veut. Inquiète-toi pas, je suis pas une tueuse, j'ai pas tuer mes parents. Ils ont juste donné leurs vies pour nous sauver mes sœurs et moi… Pardonne-moi je parle beaucoup des fois… » J'étais moi-même étonnée de voir que je déballais ma vie ainsi à lui. C'était étonnant parce que c'était pas dans mon habitude de raconté ma vie à tout le monde. Je lui faisais confiance in-extrémiste sans savoir pourquoi.

« J'espère qu'on va pas rester ici trop longtemps, j'en connais une qui va me détesté si je vais pas chercher ma nièce à l'école. » raconta-t-il. J’espérais pas rester longtemps non plus, il faut dire que j'avais pas les mêmes raison que lui mais, ça me rappelait des mauvais souvenirs. Un coup de feu retenti dans la pièce d'à côté puis plus un bruit. On avait tiré sur la caissière. C'était une tentative pour me faire peur sans me toucher. J'étais terrifiée. Je me rendais pas compte mais, je serais la main de Raf' très très fort. « Pardon » lui chuchotais-je à l'oreille. J'avais peur, je pouvais à peine bouger. Puis, les lumières se fermèrent les cambrioleurs venaient de partir. Nous étions assis contre le mur. Personne n'osait parler alors, d'un coup je me suis lever et j'ai tenté d'ouvrir la porte, sans réussir. Elle était barrer ou plutôt quelque la bloquait. Nous étions seuls. Il n'y avait pas d'issus c'était une petite pièce sombre sans fenêtre dans l'arrière boutique. J'ai pris mon portable pour téléphoner à quelqu'un. Il n'y avait pas de signal. Je l'ai en mode lampe de poche pour éclairer la pièce d'un faisceau lumineux. « Ouais j'espère que quelqu'un va arriver bientôt pour nous libéré, je commence à avoir faim. »

⊱ HAUT LES MAINS ! Bien que certaines situations ne sont pas dû à ma maladresse, je dois bien avouer que je préfère lorsque c'est moi qui l'est crée que lorsque je m'y retrouve coincé. J'avais pas pour habitude d'être obligé de rester quelque part sans que j'en ai pris moi même la décision, finalement ça me fait flipper et de l'autre je devrais expliquer à ma soeur la raison pour laquelle je n'ai pas été chercher ma nièce. « Enchanté Rafael, tu as un joli prénom. Il me rappel mon papa. » Je souriais doucement, bon bah c'est déjà un bon signe. Elle chuchota doucement un "je t'aime papa" et je la regardais bizarrement. J'avais pas pour habitude de traîné avec des personnes qui parlent ouvertement de leur sentiment, je me sentais un peu de trop pour le coup mais je ne disais rien. Elle gardait sa main dans la mienne, une chose qui pouvait aussi l'aider à ce calmer et ne pas paniquer. « Je suis désolé, mes parents sont mort il y a pas si longtemps. Et tu as le même prénom que mon père. Parfois, il me manque beaucoup. Je suis un peu responsable de leur mort. Je m'en veut. Inquiète-toi pas, je suis pas une tueuse, j'ai pas tuer mes parents. Ils ont juste donné leurs vies pour nous sauver mes sœurs et moi… Pardonne-moi je parle beaucoup des fois… » J'écarquillais les yeux, un peu surpris mais je pouvais aussi imaginer que c'était une façon pour elle de canaliser sa peur. Je venais hochait la tête doucement, soupirant avant d'ajouter. « Je .. Je suis désolé pour toi. Mais t'en fais pas, je te pense pas bizarre, juste que je suis pas le genre à parler sentiment ou vie privée à une inconnu mais, enfin voilà. » Je la regardais, un peu gêné en somme. J'avais l'impression de ne pas du tout être dans le bon endroit et encore moins au bon moment, j'ai pas l'habitude de parler et de rassurer les gens comme ça. Je venais lui avouer à mon tour que j'espérais ne pas rester ici trop longtemps, au risque de décevoir ma soeur, une nouvelle fois. Je commence à croire que tout est contre moi, pourquoi je ne peux tout simplement pas vivre les choses et profiter au lieu de toujours devoir me sortir de situation compliqué. Je me rendais pas compte qu'elle serrait ma main fortement, disons que j'avais trop l'esprit ailleurs pour le ressentir. Elle s'excusa et je venais simplement ajouter. Oh c'est rien t'en fais pas, j'ai l'habitude. Je venais soupirais doucement, ouais la douleur et moi on est copine, enfin disons plutôt que j'ai appris à vivre avec. Plus un bruit ce fit entendre, les lumières ce sont éteintes et je voyais la Leny ce lever pour ouvrir la porte. Rien. Je grimaçais. « Ouais j'espère que quelqu'un va arriver bientôt pour nous libéré, je commence à avoir faim. » Je venais haussais les épaules, je savais pas trop quoi dire. Je venais essayer de trouver un truc qui puisse nous aider à sortir d'ici mais y'a rien. J'ai vraiment le don d'être dans des situations merdiques. Je grognais contre moi même, si j'étais pas venu ici aussi j'en serais pas là. Oh que ça m'énerve d'être toujours le dernier des imbéciles, celui qui fera rire tout le monde par sa cabriole involontaire. Je vous jure, y'a de quoi péter un cable.

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justement quand la sortie du nouveau Grand Thief Auto arrive, coïncidence ?

J'avais déjà vécut quelque chose de similaire. Je me sentais enfermé. Sans savoir pourquoi, dans cette pièce sombre, tout d'un coup un frisson me traversa le corps. J'ai lâché la main de Rafael. J'avais tout pris à la rigolade sauf que là, je devenais claustrophobe. Que Rafael soit moins craintif que moi en ce moment allait peut-être m'aider. Je m'étais recroquevillés sur moi-même dodo à l'un des murs de la pièce. Je faisais une crise de panique. Ça faisait longtemps que j'avais pas fait ça, depuis quelques semaines pour être plus précise. Les jeux vidéos m'avaient un peu fait oublier la mort de mes parents et l'enlèvement ou du moins, ils m'avaient changé les idées. C'était un peu ironique, mais j'avais l'impression de me retrouver dans le jeu. J'étais une simple victime de deux fous qui ne se croyaient probablement pas dans la vraie vie. La geek qui ne fait que jouer aux jeux vidéos qui se trouvait en plein milieu de l'un deux. Même si certains pouvaient me trouver folle d'agir ainsi d'être rêveuse, de pas penser à demain, j'avais vécu un drame, j'avais encore des plaies ouvertes. Je traversais un moment difficile, je me sentais seule et désemparée. Une vague de sentiments me traversa, une culpabilité immense m'avait envahis. Je me sentais plus bien. J'adorais les jeux vidéos, mais me retrouver en plein cœur d'un jeu que j'haïssais me rendais nerveuse. Les larmes coulaient sur mes joues, heureusement qu'il n'y avait plus de lumières sinon, Raf verrait à quel point je suis horrible quand je pleurs. J'essayais doucement de sécher mes larmes, pourtant ce n'étais pas mon genre à moi non plus de dévoiler mes sentiments comme je l'avais fait tout à l'heure. Étais-je en train de faire mon deuil en quelque sorte, simplement en parlant à un inconnu? Il était peut-être un sauveur sans même qu'on le sache. Il était peut-être mon SpiderMan et moi, j'étais sa Mary-Jane qui sait. « Je suis pas quelqu'un qui s'ouvre autant non-plus. Sauf que ça m'aide de parler en se moment. Et puis, ya rien à faire, on est coincé. » avais-je dis doucement alors que j'avais repris un peu mes esprits. Enfin, j'étais un peu plus zen que tout à l'heure. Quand je faisait ce genre de crise de panique, il fallait toujours que je me ramène à la réalité parce que j'avais appris à essayer d'arrêter de m'auto-détruire. À user de l'humour pour me détendre. Ça fonctionnait.