⊱ CHAPITRE 1
« Mattia ? Tu sais pourquoi Papa il est jamais à la maison ? » Elya. Petite blondinette âgée de quatre ans. Ma petite sœur. Mon petit trésor. Comme tout les soirs, maman l’as couchée dans son lit, mais dès que cette dernière à le dos tourner, elle vient me rejoindre dans ma chambre. Elle toque à la porte, passe sa petite tête par l’entrebâillement et vient rapidement ce faufiler sous ma couette. A quatre ans, elle n’aime pas dormir seule. Alors elle me rejoint et finit par s’endormir avec moi. Mais ce soir, c’est bien la première fois qu’elle me demande pourquoi papa n’est jamais là. Je ne sais pas trop quoi lui répondre. A six ans, seulement, j’ai compris. Mon père ne voulait pas s’occuper des enfants, ils trouvaient que c’était une perte de temps, tout ce qui comptait à ses yeux était sa compagnie immobilière. Et surtout, je ne correspondais pas parfaitement à l’image du fils parfait. Certes, je fais du sport, j’ai une ribambelle d’amis tous aussi riche que moi et je ramène de bonnes notes, mais malgré mon jeune âge je me rebelle déjà. Je ne vais jamais voir mon père, je dis déjà que quand je serais grand je voudrais être journaliste ou encore professeur de lettre. Pas vraiment le futur que mon très cher paternel avait prévu pour moi. Il rêve de voir son fils régner sur la cours de l’école et bientôt sur Town Square. Je veux bien accéder à sa première requête, mais jamais à la deuxième. Mais comment expliquer cela à une petite fille ? « Il travaille beaucoup c’est pour ça Elya. » lui répondis-je tendrement. Elle finit par attraper son doudou et le serre bien fort contre elle tandis que je remonte la couverture vers nous. « Moi je crois que papa, bah il nous aime pas. » Sa petite voix est plus sérieuse que jamais. Et ça fait mal. Ca fait de mal de voir que elle aussi elle a compris. Elle est trop petite pour ce rende compte de cette réalité et pourtant… Elle a compris que nous ne saurons jamais rien aux yeux de notre paternel…

« Tu veux être ma princesse ? » Du haut de mes six ans, je regarde la petite fille blonde en face de moi. Cette fillette, je la connais depuis quelques temps déjà. On est dans la même école. Elle est plus petite que moi, mais je ne sais pas… Esmeralda je l’aime bien. Elle est jolie et puis c’est ma copine. En fait, non. C’est mon amoureuse et c’est pour ça qu’aujourd’hui je voudrais qu’elle devienne ma princesse. J’ai même une bague pour elle, mais j’attends sa réponse. Elle me regarde avec un petit sourire et viens déposer un baiser sur ma joue. « Oui je veux bien, parce que t’es gentil. » Tout fier de moi, je sors la bague que je garde précieusement depuis ce matin. C’est un bonbon en forme d’anneau. Je lui glisse au doigt et elle me fait encore un bisou. Je sens que je rougis de la tête aux pieds, mais je prends finalement mon amoureuse dans mes bras. On est jeunes. C’est l’innocence même dans le fond. On dit être amoureux, mais on ne connaît rien de la vie. Enfin. En dehors des disputes de mes parents et de l’absence de mon père, je ne connais rien de la vie. Je me contente juste de protéger ma petite sœur, de dire à ma mère que je l’aime et de jouer avec Esmeralda. Cette petite blonde est un peu mon échappatoire. Elle ne connaît pas ma vie et avec elle je peux m’amuser sans penser à rien. Ma princesse à moi, elle est belle…

Aujourd’hui en rentrant de l’école, je retrouve maman en pleurs, assise dans l’entrée, entourée de valise. Il y a mon doudou sur l’une d’entre elle et je commence à trouver cela bizarre. Inquiet je me précipite à ses côtés. « Pourquoi tu pleure maman ? Et pourquoi y a les valises, c’est les vacances ? » Pourtant hier elle m’a dit que les vacances n’était pas avant un moment. Que je devais encore attendre un mois voir même plus. J’ai huit ans. J’ai conscience de ce qui se passe avec mes parents. Ils ne cessent de se disputer. Cela a toujours été comme cela, mais c’est pire depuis quelques temps. Je crois que papa voit une autre femme aussi… Enfin je ne suis pas sûr de tout comprendre, mais maman lève les yeux vers moi et me prends dans ses bras. « On va partir mon chéri. On va aller vivre à Barcelone avec mamie. D’accord ? » Surpris je ne sais pas trop quoi dire. Je voudrais demander pourquoi, mais je crois que je connais déjà la réponse… « Maman et papa vont se séparer. D’accord mon grand ? On va vivre avec mamie et Elya et on sera heureux. » « D’accord maman. » Je dépose un baiser un peu mouillé sur sa joue et on attend que ma petite sœur revienne de son cours de danse avec la voisine. Maman ne nous laisse pas le temps de dire au revoir à nos copains où autre. Le soir même on s’en va pour Barcelone. Je n’ai pas le temps de prévenir ma princesse… J’ai l’impression de l’abandonner, mais c’est peut être un bien pour un mal. Parce qu’en partant, papa à gifler maman. Et je crois que ce n’était pas la première fois. Malheureusement…


⊱ CHAPITRE 2« Je t’aime Lola. » La jeune brunette me regarde avec son magnifique sourire et viens m’embrasser tendrement. Dans quelques jours, cela fera un an que nous sommes ensembles. On est le couple populaire du Lycée. Je n’avais pas vraiment cherché à devenir populaire. Lorsque je suis arrivé à Barcelone, j’étais un peu perdu, mais tout de suite j’ai fait connaissance de deux garçons qui sont rapidement devenu mes meilleurs amis. On a commencé à faire les quatre cents coups ensemble et au Lycée cela à commencer à attirer les filles. On faisait toujours tout pour se faire remarquer en même temps. J’aimais bien les cours, il n’y a pas à dire. J’ai même des projets d’avenirs et tout le reste, mais j’aime également m’amuser. Ou tout du moins j’aimais cela, jusqu’à ce que je rencontre Lola. Elle faisait partie de mon groupe d’amis depuis un moment, mais en deuxième année, on a commencé à se rapprocher tous les deux. On a commencé à se voir sans les autres et puis un jour j’ai finis par faire le premier pas et je l’ai embrassé. Tous les deux peu sentimentale, on a décidé de sortir ensemble, mais sans être constamment coller l’un à l’autre. Je me dis que c’est pour cela que notre relation marche si bien. Pourtant à force j’ai commencé à éprouver de vrais sentiments pour elle. Maintenant je n’ai pas peur de lui dire que je l’aime.

« Tu te fou de ma gueule Lola, c’est ça. » Sur le seuil de la chambre de la jeune femme, je baisse les yeux pour ne pas avoir à supporter le spectacle qui s’offre à moi plus longtemps. Lola est allongée dans son lit, nue et en charmante compagnie. Je connais ce mec. Il est au Lycée avec nous. Lui, n’as pas spécialement l’air surpris. En même temps, il est obligé de nous avoir déjà vus avec Lola. On s’affiche un peu plus désormais. Ou tout du moins on s’affichait. Nonchalamment, le gars se lève et commence à se rhabiller. Lola, elle, ne cherche même pas à se justifier ou à se faire pardonner. « Oh tu va pas me faire croire que tu va pas voir ailleurs toi aussi. » Surpris je lui lance un regard noir. « Désolé de te décevoir, mais il y a que toi. » J’ai envie de la gifler. Vraiment, mais je ne frappe pas les femmes. Lola lève les yeux au ciel et regarde son amant avec un doux sourire que je pensais être le seul destinataire auparavant. Le fameux gars passe à côté de moi et me donne une légère tape sur l’épaule. « Tu sais qu’on est trois en tout. » Cette fois c’est le coup de trop. « T’es qu’une garce Lola. » Je suis parti de chez elle en courant et j’ai erré pendant des heures dans les rues de Barcelone. Je l’aimais vraiment. Pour moi, elle était ma première relation sérieuse. La première femme que j’ai réellement aimé et en réalité, elle c’est juste moquer de moi et ouvertement en plus.

Après cela j’ai quelque peu abandonné mon groupe d’amis. Je me suis mis à fond dans mes études, j’ai obtenu une bourse pour partir à l’Université et je me suis diriger dans l’enseignement. J’ai toujours apprécié les enfants, alors j’ai décidé de devenir instituteur. Côté sentimental, désormais, je change de copine comme de chemise. Je préfère les coups d’un soir. Je ne veux plus avoir de relation sérieuse. Je ne veux plus souffrir et je ne veux plus être déçu. Et ma vie me va très bien comme cela.  


⊱ CHAPITRE 3J’ai obtenu mon diplôme et un job dans une école primaire au centre de Barcelone. J’ai quitté la maison familiale et finalement ma petite sœur à décider d’emménager avec moi. On vit dans un appartement assez grand dans Barcelone et cela nous va parfaitement bien. Aujourd’hui je suis rentré assez tôt du travail et j’ai trouvé l’appartement vide. Je pensais avoir du temps pour me reposer, mais lorsque j’entends la porte s’ouvrir à la volée, je comprends que c’est trop demander. « Dit frangin tu peux venir voir cinq minutes. » « La flemme Elya. » « D’accord. Et si je te dis qu’il y a un bébé sur notre paillasson, tu bouge ? » Il ne me faudra que deux secondes pour me lever du canapé et courir dans l’entrée. Là sur notre paillasson se trouve un couffin avec un tout petit bébé dedans. Poser sur la couverture, une lettre à mon nom. Surpris j’attrape la lettre tandis que ma sœur récupère le bébé et rentre dans l’appartement. Coucher sur le papier quelques mots qui m’explique que ce bébé, cette petite fille, est la mienne. La lettre est signée par l’une de mes anciennes conquêtes : Emma. Une française que j’ai connue à l’Université. Elle est la seule avec qui je suis resté plusieurs mois. On a finis par se séparer parce que nous étions bien trop différent. Apparemment elle était enceinte lorsque je suis partie. Elle pensait pouvoir garder le bébé et finalement elle ne peut pas. Alors elle l’a abandonné devant chez moi. « Tu va me dire que t’es papa ? » Je tourne la tête vers Elya qui porte la petite fille contre elle. Je suis sous le choc. Je n’y crois vraiment pas. Je doute de tout cela. Et si elle ce moquait de moi ? Cette petite fille n’as que deux mois et en comptant, je me rends compte que cela correspond. Pourrait correspondre. Le lendemain, je me rends à l’hôpital avec le bébé. J’ai besoin de savoir si elle est réellement ma fille, mais également si elle est en bonne santé. Le résultat tombe à la fin de la journée. Je suis définitivement le père de ce bébé…

« Je te présente Nola, ma fille. » Ma mère porte sa main à sa bouche, plus surprise et choquée que jamais. Ma fille dans mes bras, je tente de tout faire pour ne pas lui faire mal. Cela fait trois semaines qu’elle est dans ma vie désormais et je l’aime déjà plus que tout. Elle est si petite et si fragile. J’ai longtemps douté. Est-ce que je devais la garder ou pas ? Est-ce qu’elle serait heureuse avec moi ou avec une autre famille ? Je ne pouvais pas la laisser à l’orphelinat, alors j’ai fait les démarches nécessaires et elle est désormais officiellement ma fille. J’ai essayé de contacter sa mère, mais je n’ai jamais eu de réponse. A vingt-huit ans, je me retrouve père célibataire et dans le fond cela me va plutôt bien. Ma mère tend les bras et je lui confie mon bébé. « Elle est si jolie et si petite. Elle a quel âge ? » « Deux mois, bientôt trois. » Je sais que ma mère n’est pas vraiment fière d’avoir une petite fille par une relation d’un soir. Elle aurait aimé que je sois poser avec une femme, peut être même marié, mais ce n’est pas le cas. Je sais qu’elle pense tout cela, mais elle ne me le dira jamais. « Alors tu l’as appelé Nola ? » « C’est bien non ? Elya m’as aidé à choisir, on y a passé la nuit. » « C’est très bien mon chéri. » Je souris tendrement et viens m’asseoir à côté de ma mère pour récupérer ma fille. Elle est avec moi depuis moins d’un mois et pourtant je sais déjà que je pourrais la protéger de tout et n’importe quoi. Elle a déjà été abandonné par sa mère, elle n’as pas besoin que je l’abandonne a mon tour. Et puis elle est tellement adorable. Elle ne fait pas encore ses nuits, mais elle pleure rarement. J’ai du chambouler ma vie pour elle, mais je crois que je ne le regretterais jamais. Me voilà papa. Il est loin le temps où j’étais amoureux d’une princesse… Désormais la princesse, c’est ma petite fille.


⊱ CHAPITRE 4J’étais en retard. Je devais récupérer Nola chez ma sœur, car Elya devait absolument partir pour un rendez-vous important. J’ai accélérer pour ne pas me taper le feu rouge. Je me débrouillais bien, puis cette jolie blonde à surgit de nulle part. Elle était là, au milieu de la route, j’ai juste eu le temps de voir son visage et j’ai tourné le volant d’un coup sec. Ma voiture c’est encastrer dans un mur… Depuis, je suis à l’hôpital, dans le coma. J’entends un peu ce qu’on me dit, mais j’ai l’impression de flotter sur un nuage. J’ai l’impression que j’ai mal, mais je ne sais pas vraiment si cela tout est réel. Pourtant j’ai l’impression de pouvoir bouger mes doigts aujourd’hui… Je voudrais ouvrir les yeux, mais c’est encore trop dur. Ma gorge me fait mal, je crois qu’un tube me permet de respirer. J’ai les idées embrouillées, mais je n’ai qu’une envie. Me réveiller.

TO BE CONTINUED...

Tu viens juste d'arriver ? Tu es un peu perdu(e) ? Cela arrive à tout le monde... Suis-moi alors, je vais te donner quelques petits points de repères. On comprend bien sûr que tu ne sois pas totalement dans le moule du forum, c'est logique. C'est pour cela que je vais m'occuper de toi. Bienvenue dans notre grand famille... viens-là pour un câlin !

Commençons par les liens pouvant te servir avant ta validation car bien sûr, tu es un membre à part entière et tu as le droit de vivre sur le forum sans être validé. Voyons. N'oublies pas que tu peux aussi passer sur la chatbox à tout moment.

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Ensuite ? Après votre validation, je vais vous mener plus loin, dans les fins fonds du forum. Accrochez-vous, car le voyage sera rude et par étape pour mieux faire.

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Et voila, maintenant tu as tes repères pour le forum et ensuite... il ne suffira plus que de rp et attendre sagement ton scénario ou tes liens enfin comme tu veux. Je te conseille de rp sans ton scénario par ce que cela attirera plus les lecteurs si tu es déjà intégrée dans le rp. Tu peux envoyer des messages privés au staff sans problème et il répondra à tes questions rapidement. Et n'oublie pas que même les membres peuvent t'aider. Ils sont des amours. Sur ce... je te laisse finir ta fiche et visiter le forum en paix ainsi qu'avoir des millions et milliers de bienvenues.
Bonne chance.