prénom ◗ Sara-Lynn Elizabeth noms ◗ Stevens née ◗ 06.07.1987 (26 ans) à ◗ Londres nationalité ◗ Anglaise avec citoyenneté française sexualité ◗ Hétérosexuelle cupidon ◗ Officiellement? Fiancée. Mais en réalité, célibataire. métier(s) ◗ Organisatrice d'événements études(s) ◗ Elle a suivit des études de gestion et de comptabilité avant de se lancer dans sa propre entreprise. caractère ◗ Sara-Lynn est une jeune femme assez douce et attentionnée. Elle est à l'écoute des gens et souvent aux petits soins. Elle est présente pour les autres et si elle peut aider, elle le fait du mieux qu'elle le peut. Avant, elle était assez naïve mais avec ce qu'il s'est passé récemment, elle a apprit qu'il fallait fortement se méfier des apparences et de ce fait, elle n'accorde plus aussi facilement sa confiance. Elle est un peu sur ses gardes. Elle va vers les gens, elle est très sociable mais elle ne confierait pas sa vie à n'importe qui, c'est ça que je veux dire. Ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dis. Elle aime bien s'amuser et elle n'a aucun problème à aller vers les gens, rire, même avec ceux qu'elle ne connait pas. Elle profite de la vie et aime beaucoup séduire, jouer. Quand elle sort, il y a d'ailleurs régulièrement des jeux de séduction avec les hommes qu'elle croise. Elle n'a pas peur d'avoir des coups d'un soir mais si elle rencontre quelqu'un avec qui ça pourrait être beaucoup plus, elle n'a pas non plus peur de s'engager dans une durée plus longue qu'une simple nuit. Concernant ses défauts, parce que oui, elle en a tout de même, Sara-Lynn est assez perfectionniste, surtout dans son travail. Il lui arrive également d'être un peu tête en l'air et d'arriver en retard à certains rendez-vous ou à une séance de cinéma. Pour finir, elle est têtue comme une mûle et elle est également parfois bordélique quand elle est trop plongée dans l'organisation d'un événement par exemple. Sinon, le reste du tout, c'est toujours tip-top. Son appartement ne devient bien entendu pas une porcherie mais il y a alors souvent des bouquins éparpillés sur les tables et ce genre de choses. ♥ love ◗ Le chocolat, la chantilly, le rouge et le violet, les animaux, les fêtes, les hommes, la vie, les fraises, les couchers de soleil, les soirées entre filles, les dîners romantiques, rire, les carottes et les concombres, les fleurs, les films romantiques, visiter des monuments, les magazines people, la mode, organiser des événements, sa famille, ses amis, les animaux, les enfants, la neige, la mousse au chocolat et la tarte au chocolat, voir des étoiles dans les yeux de ses clients quand ils voient le résultat, regarder les étoiles allongée dans l'herbe, la pluie,... ☠ hate ◗ Le mensonge, les disputes, la trahison, l'infidélité, toute forme de maltraitance, l'illégalité, avoir peur, fuir, avoir cette sensation d'être suivie dans la rue, les guerres, les petits-pois, les injustices, la pollution, les araignées, les guêpes, les moqueries, le chocolat noir et le chocolat blanc, rater un dessert, voir des gens pleurer, les orages quand elle est seule, être malade, les groupies,...

▷ qu'aimes-tu faire chez toi ◗ Chez moi, j'aime rester posée. Dans mon canapé avec un livre ou mon ordinateur portable. J'aime aussi rester tranquille au salon pour travailler sur les événements que je dois préparer. C'est le lieu le plus calme et là où je préfère travailler. Je fais également mon ménage, mais ça c'est jamais très agréable.. J'aime aussi y dormir. En fait, mon appartement est un endroit calme où j'aime y rester posée, sans prise de tête avec qui que ce soit.
▷ toi et la colocation ◗ Je trouve que la colocation peut être intéressante comme par exemple pour des étudiants. Diviser le loyer et le prix des courses, c'est tout bénef'. Mais ce n'est pas pour moi. J'aime avoir ma tranquillité, sans personne derrière moi pour me dire de faire ci ou ça alors que j'ai simplement envie de le faire plus tard. Et sans avoir qui que ce soit dans les pattes, je peux également travailler rapidement et être concentrée.
▷ aimes-tu tes voisins en général ◗ Je n'ai rien contre eux du moment qu'ils me laissent tranquille. S'ils ne font pas le bordel au milieu de la nuit avec la musique à fond ou à déplacer des meubles à trois heures du matin, c'est bon. Et s'il leur manque quelque chose, je suis disposée à les aider autant que possible. Que ce soit  pour du sucre ou pour déplacer un meuble trop lourd par exemple.
▷ es-tu le voisin idéal ◗ Je l'ignore. J'aurais plutôt tendance à dire que oui, du fait que je ne fais pas trop de bruit, que je ne vais pas sonner sans cesse chez les autres pour une raison X ou Y. Mais il m'arrive de renverser des trucs, de faire du bruit en montant les courses. Je ne pense pas que cela soit réellement dérangeant en soi, à moins que vous demandiez à quelqu'un de vraiment pas commode que le moindre détail dérange. Mais sinon, je dirais que oui, je suis plutôt une voisine idéale.
▷ que penses-tu de l'absence d'ascenseur ⊱ Je pense qu'en soi, ce n'est pas réellement dérangeant. Monter les escaliers ne fait pas tant de mal que ça. Mais il est vrai que monter les courses au quatrième étage par exemple, ça peut être très dur et embêtant, surtout lorsque l'on a beaucoup de courses. Au final, je pense donc que l'ascenseur pourrait être pratique voir même nécessaire, ne serait-ce que pour les courses. Ah oui! Et pour les personnes handicapées aussi. Elles ne peuvent pas forcément monter les escaliers et un ascenseur serait donc vraiment très utile.
▷ tu vis ici depuis combien de temps ◗ En fait, je suis arrivée à Barcelone depuis deux semaines. Je viens donc tout juste d'arriver. Je n'ai pas encore eu l'occasion de voir beaucoup de mes voisins pour le moment. Ce n'est pas tellement dérangeant, j'ai bien le temps pour les rencontrer de toute façon, non?

pseudo sur le net ◗ Ruby* prénom ◗ Muriel parles un peu de toi ◗ e ne sais pas trop quoi dire à mon propos. Vous avez qu'à me poser des questions :face: tu viens d’où ◗ Metz (dans l'est de la France) ton âge ◗ 20 ans comment tu nous as trouvés ◗ Naite ♥ groupe ◗ Les sérieux tu es flood, jeux ou cb ◗ ça dépend des fois et des forums ta fourchette rp ◗ Je m'adapte à mon partenaire. Je peux faire 400 mots comme aller à environ 1000 mots. Tout dépend de mon partenaire de mon état de fatigue. aimes-tu les fous ◗ Ouiii (a) que penses-tu des bananes ◗ Banane dans une fondue au chocolat, jsuis preneuse ♥ ton pêché mignon ◗ Le chocolat? si je te dis pika, tu dis ? ◗ Pikachu (a)

⊱ CHAPITRE 1 ღ Le début d'une vie.

C’est l’histoire de trois petits cochons qui se promenaient dans les bois pour ramener du beurre et de la confiture à leur grand-mère et… Ah non, c’est pas comme ça que commence mon histoire ? Il n’y a pas de mélange de tous les contes de fées ? Pourtant, mon enfance y ressemble fortement. Si on enlève les grands méchants et les péripéties qui, elles, arrivent bien plus tard dans ma vie. Mais commençons par le début, voulez-vous ?

Je m’appelle Sara-Lynn Elizabeth Stevens et je suis aujourd’hui âgée de 26 ans. Et j’ai toutes mes dents. Je n’ai jamais aimé le dentiste mais au moins, ça en a valu le coup non ? Revenons-en à nos moutons. Je suis née le 6 juillet 1987 dans la magnifique ville de Londres, Angleterre. J’étais très attendue par mes parents. Ce fut un véritable bonheur pour eux d’avoir un enfant. Mon père aurait voulu un petit garçon mais lorsque le médecin leur avait annoncé que leur bébé était une fille, il était tout autant heureux que si ça avait été un petit gars. J’avais eu beaucoup de chance. J’étais tombée dans une famille aimante et attentionnée. Je n’aurais pas pu rêver mieux. Mon père était (métier) et ma mère infirmière. Par amour, elle l’a suivis jusqu’à Paris, ville de sa mutation. J’avais un an lorsque j’ai quitté Londres. J’ai donc grandis dans la capitale française. Honnêtement, Londres me manquait. J’y suis allé de nombreuses fois avec mes parents. Londres… Une ville que j’affectionnais tout particulièrement. C’était ma ville de naissance et pourtant, je n’y allais qu’en vacances. Mes souvenirs là-bas ne ressemblaient qu’à ça, des souvenirs de vacances. Quoi qu’il en soit, j’ai eu une enfance heureuse.

⊱ CHAPITRE 2 ღ La famille est ce qu'il y a de plus important.

Concernant ma famille, je m’entendais bien avec mes parents et au fur-et-à-mesure que je grandissais, je me suis beaucoup rapprochée de mon cousin, Naite. Au début, ça n’était pas facile. Après tout, quatre années nous séparent et je comprends parfaitement qu’il n’avait pas envie de s’ennuyer avec un bébé, puis une petite gamine. Mais le temps a fait les choses et nous voila plus proches que jamais. Vous savez, j'étais un peu seule à Paris. J'avais beaucoup d'amis, là n'était pas le problème. Mais question famille, nous étions quelque peu les seuls Stevens en France. Le reste de mes cousins et oncles vivaient en Angleterre ou en Australie. Malgré de très nombreuses visites à mes cousins et cousines, c'est Naite celui dont je suis la plus proche. En fait, Naite est un peu le grand frère que je n'ai jamais eu, il est mon meilleur ami. Si j'ai un problème quelconque, c'est vers lui que je me tourne. Toujours. Ce qui est amusant avec Naite, c'est la façon dont on communique. Par lettres. Un peu vieux jeu, je le conçois. Mais ça m'a toujours plu. Les seuls fois où nous utilisons nos téléphones pour appeler l'autre, c'est en cas d'urgence. Comme ce soir-là...

• Flashback

« Aller, Naite, décroches... », murmurais-je, visiblement nerveuse. Il avait finalement décroché et entendre sa voix me rassura immédiatement. Et pourtant, ce n'était que le début de mes ennuis. J'étais dans mon appartement dont la porte d'entrée était verrouillée à deux tours. Je lui expliquai la situation dans laquelle je me trouvais. Autant vous dire que j'étais réellement dans le pétrin. C'était il y a environ deux semaines. Peut-être trois. J'avais un peu perdu la notion du temps. « Naite?! Enfin j'arrive à te joindre. J'ai... Jsuis dans la me*de... Réellement... » Il n'était pas idiot et savait très bien que si je l'appelais, c'était effectivement parce que j'avais de gros problèmes. Après mon explication, un peu résumée parce que je n'avais pas forcément beaucoup de temps devant moi, il me conseilla de venir à Barcelone. Je pris le premier avion le lendemain, la peur au ventre.

• Fin du flashback

Je ne sais pas ce que je ferais sans lui. Il a toute ma confiance et c'est le seul à qui je pouvais raconter ce qu'il s'est passé. Il était sûrement le seul près de qui je me sentirais en sécurité et qui pourrait me protéger si nécessaire. Mais au fait... Qu'est-ce-qui s'est passé justement? Tournons la page et passons au chapitre suivant, celui consacré à l'amour... et à mes problèmes par la même occasion.

⊱ CHAPITRE 3 ღ Quand on aime, on accorde sa confiance... Et parfois, ça nous mène dans de sales draps.

Nous passons donc au chapitre consacré à mes amours. Des relations sérieuses? Oui. Une seule. Enfin, une seule qui a été réellement sérieuse. Et qui m'a valu tant de problèmes! Tout d'abord, j'ai eu quelques petits copains au lycée, mais rien qui ne vaille vraiment la peine d'être détaillé. J'ai perdu ma virginité à seize ans. Ma meilleure amie de l'époque avait d'ailleurs perdu la sienne deux semaines plus tard. Débilité d'adolescente. C'était juste pour ne pas être la seule vierge de la bande. Mais bon, ce fut son choix, que voulez-vous!

C'est à vingt-deux ans que j'ai rencontré Tony. Un homme qui n'avait pas l'habitude que l'on résiste à son charme. Bien entendu, il n'eut aucun mal à me faire succomber moi aussi. J'étais bien naïve. Une rencontre dans un bar, un verre de payé, un dîner super romantique dans un restaurant chic, un raccompagnement jusque devant chez moi, un baiser, bref, le schéma classique. J'étais sous le charme, je ne voyais plus que lui. Il était un peu plus vieux que moi, il approchait presque de la trentaine. Il avait très exactement vingt-huit ans. Mais son âge m'importait peu. Il s'était mis à m'offrir des fleurs, des petits cadeaux, à me faire découvrir de magnifiques endroits, à me présenter à sa famille au bout d'un an. Comment aurais-je pu soupçonner ce qui se passait alors qu'il n'avait absolument pas l'air de me cacher quoi que ce soit? C'est ainsi que commencèrent trois années de bonheur. Parce que oui, j'étais heureuse. Il me comblait. Jusqu'à ce matin-là. Jusqu'à ce que la police débarque devant mon appartement, menace d'enfoncer ma porte si je n'ouvrais pas. J'étais encore couchée, il était tellement tôt! Je m'étais levée péniblement pour aller ouvrir, sans comprendre ce qu'il se passait. Ils fouillèrent mon appartement à la recherche de Tony puis me laissèrent m'habiller avant de m'emmener au commissariat. Bien entendu, j'étais perdue. Pourquoi cherchaient-ils mon petit-ami?! Plusieurs heures s'écoulèrent. Ils comprirent finalement qu'effectivement, je n'étais au courant de rien. Et ils m'expliquèrent... Tony était suspecté dans plusieurs affaires de meurtres. Ils me parlèrent de chaque affaire, me demandèrent si je n'avais pas remarqué des choses dans les jours environnants des meurtres, ce genre de choses. En y réfléchissant bien... Il était vrai qu'il était généralement plutôt de mauvaise humeur, un peu tendu et nerveux. Mais d'après moi, ça ne voulait rien dire. Jusqu'à ce qu'ils me présentent des preuves, malheureusement insuffisantes pour l'arrêter. Et vu comme ça, il était peut-être impliqué finalement... Je n'arrivais pas à croire que mon petit-ami pouvait être impliqué dans des histoires aussi sordides... Il leur fallait des preuves supplémentaires, de vraies preuves... Quelque chose qui leur permettrait de le coincer définitivement. « D'accord... Je dirais que vous m'avez fait venir parce que j'ai été témoin d'un accident et... Je vais essayer de vous trouver des preuves... » C'est comme ça que je me suis retrouvée à être une taupe. Je me souviens être rentré chez moi et avoir mis plusieurs heures à tout assimiler. Comment allais-je réussir à jouer la comédie? Dur travail, croyez-moi. Et pourtant...

Un an. On peut dire que j'ai été une sorte "d'agent infiltré" pendant un an. Je jouais la comédie, tous les jours. Ce qui a été le plus dur c'était le fait de continuer à faire le devoir conjugal alors que plus le temps passait, plus je trouvais des éléments m'indiquant qu'il était impliqué dans tout ce dont on l'accusait. Alors parfois, je prétextais des migraines ou que je ne me sentais pas bien. L'autre chose très difficile, ça a été quand il m'a demandé en mariage dans un grand restaurant chic. J'ai été presque obligée de lui dire oui. Si j'avais dis non, j'aurais pris le risque qu'il se doute de quelque chose, on ne savait jamais. Et ensuite, j'ai dû faire semblant de préparer un stupide mariage... J'ai finis par trouver des documents compromettants. Des trucs qui pourraient éventuellement le mettre dans de sales draps. Et il s'en est rendu compte. J'avais dû les prendre pour ramener les originaux au commissariat. En rentrant, je l'avais trouvé énervé, comme s'il s'était passé un vrai drame. Il a d'abord cru que c'était un de ses hommes de main. Le soir-même, j'avais téléphoné au flic qui s'occupait de moi pour lui demander quoi faire. Il me dit de mettre les dossiers à un autre endroit et de lui proposer un tas de plans comme un voyage ou ce genre de trucs pour pas qu'il me soupçonne de trop. Mais au fur-et-à-mesure, tout s'est dégradé. Je sentis qu'il commençait à y avoir des problèmes. Il me soupçonnait. Le flic m'a dit de continuer comme ça le temps de trouver un endroit ou partir... Et c'est ce que je fis. Je téléphonai à Naite, je lui expliquai tout et il y a deux semaines je montai dans un avion en direction de Barcelone... Pour une nouvelle vie, mais avec la peur au ventre qu'il me retrouve...

⊱ CHAPITRE 4 ღ Petits, nous ne pouvions imaginer que le destin nous remettrait sur le chemin de l'un et de l'autre.

Trois rencontres. Trois rencontres hasardeuses au cours d'une vie, pour peut-être bien plus. Le hasard fait parfois bien les choses...

Le bac à sable. Je jouais tranquillement dans le sable, seule, avec mon doudou et des jouets. J'étais sagement installée, ma mère me surveillant non loin de là. Ce fut ce moment-là que choisirent quelques "grands" pour venir m'embêter. Celui qui semblait être le chef m'avait volé mon doudou et toute la petite bande riait, se moquant de moi alors que j'avais envie de pleurer. S'attaquer à plus petit que soi et en plus à une fille, quels nuls! Je me retenais de pleurer mais je ne savais pas comment faire pour récupérer mon doudou. C'est alors que j'ai entendu un autre garçon parler au grand et des adultes finirent par les engueuler. Ma peluche était tombée au sol et je l'avais récupérée. Une fois que la bande fut partie, le petit garçon qui m'avait aidé me demanda calmement: « Tu veux venir jouer avec moi? » J'avais souris et hoché la tête. Je m'étais levée pour aller jouer avec lui après lui avoir simplement dit « Merci. » Une après-midi à jouer ensemble. Deux enfants innocents qui se quittèrent en cette fin d'après-midi chaleureuse et pensaient ne jamais se revoir...

C'était sans compter sur le destin, ou appelez le comme vous voulez. Quelques années plus tard, je devais avoir une quinzaine d'année ou peut-être un peu plus. J'étais dans la rue, c'était l'hiver et je me promenais. Je ne sais plus exactement ce que j'allais faire, si je rentrais des cours ou si j'allais au centre commercial. Mais je marchais tranquillement en admirant la tour Eiffel jusqu'à voir un jeune ado tomber. A peine plus âgé que moi. Je ne pus m'empêcher de rire doucement en m'approchant et en lui tendant ma main pour l'aider à se relever. « Ça va, rien de cassé? » Je le regardai. Il me rappelait vaguement quelque chose. J'avais sans doute déjà dû le croiser dans la rue. J'étais loin de faire le rapprochement avec le petit garçon qui m'avait aidé à récupérer mon doudou au bac au sable... Quelques mots innocents échangés et je repartais déjà vaquer à mes occupations...

A croire que le destin voulait nous faire nous croiser à différents moments de notre vie. Il y a deux semaines, dans l'avion en partance de Barcelone. L'avion ne voulait pas décoller, l'horaire de départ était déjà dépassé. Quelqu'un le retardait. J'étais nerveuse, je ne cessais pas de regarder à travers le hublot pour vérifier que ni Tony ni un de ses hommes de main n'allait se pointer pour m'empêcher de partir. Lorsqu'enfin, l'homme retardant l'avion vint s'asseoir, je ne pus m'empêcher de lui râler dessus. « Ça ne vous gêne pas qu'on ait des choses à faire, non?! » J'étais fâchée. Le pauvre n'y était sans doute pour rien, mais j'avais tellement peur que j'étais obligée de passer mes nerfs sur quelqu'un et comme c'était à cause de lui qu'on avait du retard, c'était sur lui que ça tombait. De plus, il était assis juste à côté de moi, ce qui n'aidait absolument pas. Tout le trajet fut froid, très froid. Je me rongeais les ongles, je lisais un magazine cinq minutes avant de le refermer etc... L'avion se posa et je partis de mon côté, lui du sien... Sans que l'on se doute une seule seconde que nos destins étaient liés. Et sans me douter un seul instant que je ne pourrais jamais tirer un trait sur Tony aussi facilement que ce que j'aurais voulu...