Le réveil fut un peu difficile ce matin. En même temps vue la soirée que j'avais passée hier soir je ne m'attendais pas vraiment à être tout frais et tout pimpant en me réveillant. J'avais passé toute la soirée avec des amis de mon école de commerce, c'était une sorte de fête d'intégration pour les première année. Autant vous dire que c'était pas du joli joli, il y avait de l'alcool à volonté donc pas la peine que je vous fasse un dessin. Il y a carrément eu un coma éthylique, c'est pour dire. Je vous assure que c'était pas très beau à voir à la sortie de la soirée, aux alentours de 4 heures du matin. Et promis juré , j'étais pas le seul à être un peu (beaucoup) éméché. Bref, donc ce matin ce sont les rayons du soleil qui m'ont tiré du lit, je n'étais pas spécialement fatigué, je me sentais juste barbouillé avec un bon gros mal de crâne. Dieu merci je n'avais pas cours aujourd'hui! Pour essayer de faire passer cette migraine je suis parti prendre de l'aspirine et en attendant que le cachet fonde, j'ai pris rapidement une douche pour me remettre les idées en place et je me suis habillé simplement, à l'arrache surtout. Une fois le médicament avalé j'ai décidé de prendre l'air et de me promener pour récupérer mes forces et faire partir ma gueule de bois. J'opta pour faire un tour du côté du quartier nord, à la Clota. Un lieu que j'apprécie beaucoup car c'est souvent très calme et peu fréquenté, autrement dit, exactement ce qu'il me faut maintenant. Comme je l'avais pensé les rues étaient pratiquement vide, mais étant dans mes pensées je n'avais pas fait attention à où je mettais les pieds et soudain je senti quelque chose me heurter. Je secoua la tête pour sortir de ma rêverie et remarqua que c'était quelqu'un et non quelque chose qui m'était rentré dedans. Évidemment, c'était de ma faute et j'en étais conscient du coup je me suis instinctivement penché pour attraper la main de la personne à terre et l'aider à se relever. Je cligna plusieurs fois des yeux, comme pour être sûre que je n'étais pas encore sous l'emprise de l'alcool. J'étais à des années lumières de me douter que je connaissais cette personne, une jeune fille en l'occurrence. Une amie d'enfance même. Elena, une fille que j'avais rencontré en Russie. C'est pour dire ma surprise! Que faisait-elle ici? J'avais l'impression de faire un bon dans le temps vers le passée, ça faisait quatre ans que je n'avais pas eu de nouvelles des Cruz. « Elena? » demandais-je totalement incrédule de la revoir ici. « Le monde est petit! Ça va? Je t'ai pas trop fait mal avec mon torse d'athlète musclé? » dis-je avec un large sourire en me retenant de rire. Ça me faisait tellement plaisir de la revoir, elle m'avait vraiment manqué ainsi que sa jumelle d'ailleurs.

Un sourire béat commençait dangereusement à se coller à mon visage. En même temps faut me comprendre, je ne m'attendais carrément pas à revoir une vieille connaissance aujourd'hui et surtout pas ici, dans cette rue, dans ce quartier. Le hasard fait bien les choses on dirait car en ce moment j'étais assez nostalgique et je repensais souvent à ma vie en Russie. Certes ce n'était pas le pays le plus chaud mais j'avais de véritables amis là-bas, je me sentais populaire, important et irremplaçable. Hors ici, je suis un peu à côté de la plaque, enfin je sors, je participe à des fêtes et tout mais il me manque cette stabilité amicale. Alors revoir l'une des Cruz me faisait évidemment très plaisir et mon moral est instantanément remonté. Soudain je me suis dit que pour elle aussi ça devait être étrange de me revoir, surtout que je me suis éclipsé sans dire au revoir et sans prévenir. Lorsqu'elle a passé le revers de sa main sur ma joue je me suis dit qu'elle avait surement une commotion cérébrale, ok elle m'a manqué aussi, mais on a jamais été très tactile tous les deux, c'est tout juste si on se lançait pas des piques à chaque fois qu'on se voyait. Apparemment j'avais toujours le don de la faire rire avec mes petites blagues nulles ce qui me fit sourire un peu plus. Quand elle me répondit qu'elle avait un petit mal de crâne je songeais sérieusement à la piste de la commotion cérébrale d'autant plus qu'elle me dit que je lui avait manqué, ce qu'elle n'aurait jamais avoué même sous la torture. Et quand elle me demanda si j'avais réussi à combattre Dark Vador je fronça les sourcils. « Leny, t'es sûre que ça va? Tu dois surement avoir une commotion cérébrale à cause du choc de la chute... » Bon elle n'était pas tombée de trois étages non plus, mais en Russie elle était si différente que son comportement à mon égard me semblait étrange.  

Revoir Elena m'a évidement fait penser automatiquement à Elisa, sa soeur jumelle. Ce qui me fit un petit pincement au coeur car pour être honnête je l'appréciais beaucoup. Avant de quitter la Russie je lui avait dévoiler les sentiments que j'éprouvais pour elle et j'ai pas eu l'impression qu'elle a été très réceptive, en tout cas elle n'a pas fait de commentaire, ni même ouvert la bouche. Enfin sauf pour le baiser. Oui parce qu'en voyant qu'elle ne disait rien je voulais pas passer pour un con du coup je l'ai embrassé. Et Dieu merci, cette fois ci elle avait réagi. En même temps qui peut résister à mes lèvres? Je me suis surpris à penser qu'elle me manquait. Je secoua légèrement la tête pour reporter mon attention sur Leny. Elle me répondit qu'elle allait bien et chuchota qu'elle devait m'avouer un truc. J'arqua un sourcil, d'abord surpris. Puis je la regarda attentivement, pour lui faire comprendre que j'étais tout ouïe. Elle balbutia « Je…euh…Tu…Elle…» ce qui me fit froncer les sourcils, qu'est ce qu'elle essaie de me dire à la fin? J'allais perdre patience lorsqu'elle ajouta « Je pense souvent à toi beaucoup… surtout depuis cette soirée en Russie… ». J'eu un moment de doute, avais-je bien entendu? Elle pense à moi! Il se passe quoi là? Et de quelle soirée elle parle? J'allais lui poser la question quand une voiture m'a interrompu. Le conducteur nous demanda où était la station service la plus proche car il était perdu et bientôt à sec. J'allais lui répondre lorsque je senti des mains se poser sur mon visage et des lèvres toucher les miennes. Sous l'effet de surprise je me laissa faire, puis franchement ce n'était pas désagréable. J'avais l'impression d'un déjà vu, comme si j'embrassais à nouveau Elisa sauf que là c'était Elena. Cette dernière s'écarta et nos regards se croisèrent, je pouvais la sentir gênée et elle était en train de rougir. Je trouvais ça plutôt mignon. Elle m'expliqua qu'elle avait fait ça pour que l'homme parte, comme quoi c'était une combine pour dépouiller les gens. Je la fixa et lâcha un petit rire incrédule. « Franchement Leny, t'as pas trouvé mieux comme excuse? Tu peux me le dire que tu étais incroyablement attiré par mes belles lèvres douce et que tu n'a pas pu résister à mon charme fou. En même temps j'avoue que ça doit être difficile… » Je n'allais pas le prendre mal de toute façon donc autant le tourner à la rigolade. Puis si ça se trouve son histoire est peut être vrai, ça tiens la route. Je pensa immédiatement au fait que mon père m'avait mis en garde plusieurs fois sur des gens malintentionnés qui pourraient s'en prendre à moi pour l'atteindre. « Enfin bon, passons. Tu voulais me dire quoi avant que ce con te coupes la parole? Je veux dire, c'était une blague non? Depuis quand Elena Desirea Cruz pense à moi? Tu m'a toujours détesté. Puis de quelle soirée tu parles? Je comprend rien Leny, t'es vraiment sûre de ne pas avoir eu de commotion? » demandais-je intrigué.

Honnêtement le comportement d’Elena m’intriguait de plus en plus. D’habitude, nos conversations était courte, seulement pour se dire bonjour, au revoir, des politesses d’usages quoi. Ou la plus part du temps on s'adressait la parole pour se dire des vacheries, des insultes et pour se lancer des piques. Je n’ai aucun souvenir d’une quelconque conversation sérieuse et posé avec elle lorsqu’on était en Russie. Quand elle me dit « T'as raison, j'avais oublier à qu'elle point tes lèvres jumbos m'avaient manqué... » je me suis retenu de lui mettre un petit coup dans l’épaule et je me suis contenter d’un geste gamin, lui tirer la langue. Je remarqua qu’elle était nerveuse et que son visage frôlait le rouge cramoisi. Franchement je comprenais pas pourquoi elle se mettait dans un tel état. Elle prit une profonde inspiration comme pour débuter un long monologue, alors je croisa mes bras contre ma poitrine, prête à l’écouter. Sincèrement, je suis un mec plutôt bavard, qui a toujours un truc à répondre et qui veut souvent avoir le dernier mot. Mais là, je ne m’attendais pas du tout, mais alors vraiment pas du tout à recevoir une déclaration d’Elena. Oui, Leny, la jumelle un peu introvertie d’Elisa. J’en étais bouche bée tellement je n’en croyais pas mes oreilles. Je laissa mes bras tomber le long de mon corps. Je voulais me gifler pour le fait de ne pas savoir quoi répondre et de rester figer comme un con. On était pourtant pas en avril, donc impossible que ça soit une blague elle qu'elle crie "poisson d'avril, je t'ai eu". Je cligna des yeux rapidement pour essayer de reprendre mes esprits. Cette révélation m’avait fait l’effet d’une bombe. Maintenant je comprenais mieux le comportement de Lisa, enfin il s’avère que c’était Leny, en Russie quand j’ai fait mes aveux. Comment j’ai fait pour ne pas me rendre compte que c’était Leny!  Elisa aurait réagit bien plus sauvagement, enfin je vous épargne les détails. Je me gifla mentalement et leva les yeux au ciel en soupirant. C’était donc ce baiser et mes mots qui avaient déclencher les sentiments de Leny à mon égard. D’un côté comment lui en vouloir de n’avoir rien dit? Puis elle venait de s’excuser donc bon… Tout se bouscula dans ma tête, c’était flou. Que devais-je faire? Je voyais Leny s’éloigner et soudain la pluie s’est mise à tomber. J’y croyais pas, on se croirais dans un film romantique à l’eau de rose pour adolescente. Je lâcha un petit rire histoire de dédramatiser la scène. Elle pencha son visage sur le côté et je ne pu pas resister, elle était toute mignonne à me regarder sous la pluie. Je reprenais enfin le contrôle sur mon corps et avança lentement vers Elena en passant un main dans mes cheveux mouillés. Une fois arrivé à sa hauteur je la fixa intensément. « Celui ci t’es entièrement destiné, Queen Leny. » murmurais-je en la prenant par les épaules pour l’attirer contre moi afin de l’embrasser. Un vrai baiser de film sous la pluie et sans personnes autour de nous. « Bien sûre que si je peux aimer une fille comme toi. » dis-je contre ses lèvres avant de prolonger le baiser. Il manquait plus que le The End et c’était cliché à 100%. Je ne savais pas trop si j’avais raison de l’embrasser alors que je n’étais pas vraiment sûre de ce que je ressentais pour elle, je l’aimais, ça c’était certain, mais de quelle façon? Amicalement ou amoureusement. Ma conscience me lança un regard noir. Bon ok, je ne veux peut-être pas me l’avouer car je ne suis pas ce genre de garçon. Moi je suis un dragueur, j’aime me jouer de la gente féminine. Je me vois pas du tout en couple, posé. C’est quelque chose qui m’est inconnu et puis ça m’effraie un peu. De toute façon, les opposés s’attirent comme dit le dicton. Elena est une fille discrète, calme, timide alors que moi je suis un fêtard, blagueur, extraverti. Je mis doucement fin au baiser avec un sourire victorieux plaqué aux lèvres car je savais que je lui faisait de l’effet. « Je ne pensais pas que miss Leny avait un faible pour moi dis donc, t’es une petite cachotière en fait! » lançais-je en lui faisant un clin d’oeil pour la taquiner.

Si un jour quelqu’un m’aurais dit « Hey tu sais quoi Aleksey, tu embrasseras Elena Desirea Cruz avec passion sous la pluie, comme dans un film pour gonzesse. » je lui aurait surement répondu « Euh mec, t’as pris quoi comme drogue? T’es bourré c’est ça! Haha très drôle. » Car jamais j’aurais pensé que ça pourrait arriver. Franchement, tout le monde sait que je suis qu’un petit con avec les filles. J’aime être désiré, j’aime plaire, c’est pas un secret. Mais pour moi, c’est qu’un jeu. Hors là, contre toute attente et à ma grande surprise, je ne veux pas jouer avec Elena. Certes je la taquine un peu, mais je me vois pas du tout la jeter après l’avoir mise dans mon lit comme je l’aurais fait avec une autre fille. Elle, elle est spéciale. Elle est intelligente. Elle est craquante. Elle est mignonne, adorable, irrésistible, attachante. Wow faut que je me calme, il m’arrive quoi là? Je savais même pas que je connaissais autant d’adjectif. Ok, je comprends pas trop l’effet que Leny me fait là. C’est vraiment pas commun comme sentiment. J’ai jamais éprouvé ce genre de chose. Le rire de Leny me sorti de mes pensées, son rire était trop chou, un sourire se dessina instantanément sur mon visage. Elle s’approcha un peu plus de moi et toucha ma joue avec son index et ce simple contact me donna envie de l’embrasser à nouveau. « En fait, t'es pas réel c'est ça ? parce que je peux pas croire qu'après toutes ses années de vacherie, tu es un faible pour moi. Ou la collision doit t'avoir affecté le cerveau parce que au fond tu me détestes. Et puis d'habitude, je déteste les mecs de ton genre, je les trouve prétentieux, mais toi, je sais pas pourquoi, je te trouve différent… » me lança t’elle. Un petit rire s’échappa de ma gorge à cause de sa première remarque. « Bien sûre que si, je suis réel. Tout comme tu l’es. Et ce qui se passe est réel. C’est pas un rêve, c’est bel et bien la réalité. » lui dis-je en passant ma main dans son dos de façon à ce qu’elle sente que j’était bien là.
« Pour être tout à fait honnête avec toi Elena, je suis surpris moi même de mon comportement. Comme tu l’a dit, d’habitude je suis prétentieux et comme tu l’a souligné aussi, je suis différent là. Je ne pense pas que ça soit du à la collision mais plutôt à ton aveu. C’est vrai, j’ai toujours été vache avec toi, je trouvais un malin plaisir à te taquiner, à t’embêter. Mais maintenant, avec du recul, je pense que c’était pour que tu me remarque et que secrètement j’en pinçais pour toi mais que j’osais pas me l’avouer. C’est pas facile pour moi de faire confiance. Alors je préférais avoir l’attitude d’un connard plutôt que laisser la possibilité aux gens de me faire du mal. » avouais-je à demi voix. J’en revenais pas d’avoir ouvert mon coeur, d’avoir révélé cette chose intime. Ma peur de souffrir, ma peur de la solitude, ma peur de l’oubli et de l’abandon.  

Ma fierté et mon ego surdimensionné de mec macho et prétentieux venait de prendre un sacré coup. Je pouvais pratiquement l’entendre me demander « Aleksey où sont passé tes couilles? Tu sais, c’est ce qui fait de toi un mec, un vrai ?! C’est quoi cette attitude de femmelette fragile? Reprends toi ducon! » Je secoua la tête pour faire taire cette voix intérieure. C’est vrai je ne me reconnaissais pas, mais alors pas du tout. C’est tellement pas mon genre de me confier, de m’ouvrir, de baisser la garde quoi. Je porte toujours un masque, celui du mec inaccessible, celui qui n’a peur de rien et que rien ne blesse. Mais c’est tellement pas le vrai Aleksey. Je ne me suis jamais mis autant à nu. Et je sais pas comment ça se fait, mais je pense que c’est l’effet Elena, elle a comme une aura apaisante, qui pousse à se sentir en confiance. Cette fille est unique, tout simplement. Elle m’avait pris dans ses bras quand j’ai terminé mon petit discours, ce qui m’a agréablement surpris, je dois l’avouer. Elle me glissa quelques mots à l’oreille, elle promettait qu’elle n’avait pas l’intention de me faire du mal, ce qui me fit chaud au coeur et me rassura. « T’es une magicienne en fait, n’est ce pas? » lui chuchotais-je à l’oreille à mon tour tout en lui rendant son étreinte. Elle ne sait surement pas à quel point je me sens bien avec ses bras autour de moi.
« Puisqu'on en est aux révélations… » commença t-elle avec une petite voix. Je ne sais pas pourquoi, surement mon instinct ou l’intonation de sa voix, mais je m’attendais à entendre un truc triste. Je pensais m’être trompé quand elle parla du fait que son coeur ne battait jamais aussi fort que lorsqu’elle se tenait près de moi. Ou bien quand elle m’avoua qu’elle a compri que je n’ai jamais cherché à la blesser avec mes taquineries et pareil pour elle en me lançant des choses méchantes au visage. Mais quand elle commença avec « Pour ce qui est de la peur de s’attacher…» je me suis dit que je n’avait pas tord et qu’elle allait m’annoncer un truc  pas cool. Et malheureusement je ne m’étais pas trompé. Elena m’avoua qu’elle avait perdu ses parents il n’y a pas longtemps et que c’était pour ça qu’elle n’avait pas cherché à me contacté. Elle pense qu’elle attire des problèmes partout où elle passe et que c’est de sa faute si ses parents sont décédés. Je me sentais hyper mal pour elle. Je pris son visage dans mes mains et l’écarta un peu de moi pour pouvoir mieux la voir. « Mais qu’est ce que tu racontes? Tu n’a pas a te blâmer Elena. Et je suis tellement désolé pour tes parents, si j’avais su je serais venu te voir directement. C’est pas cool de devoir traverser ça seule, enfin même si t’as Elysa, un ami auprès de soit dans ces moments là c’est un plus. » Je la serra dans mes bras de façon protective et lui déposa un baiser dans les cheveux. J’avais aucune idées de ce qu’elle avait travérsé mais je comptais bien en apprendre plus. Alors quand elle me proposa d’aller boire un chocolat chaud pour se réchauffer j’accepta immédiatement et sans réfléchir. « Bien sûre ma belle, ce que tu voudras. » dis-je en lui souriant.  D’habitude j’aurais fait le con en blaguant, du genre  je dois d’abord regarder dans mon agenda je suis un homme beaucoup demandé ou du genre j’ai une autre idée pour qu’on puisse se réchauffer, mais là c’était pas le moment du tout pour plaisanter. Je ne sais pas pourquoi mais je me sentais coupable du mal qu’elle a pu ressentir, j’ai pas été présent pour elle mais je compte bien y remmedier pour changer les choses. « T’as une idée particulière du lieu où tu veux qu’on aille? » demandais-je en lui prenant la main.