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Rentrer de la maternité ? Autant vous dire que j’étais pressée de la quitter. Je n’aimais pas les hôpitaux et moins j’y étais ? Mieux c’était. Généralement ? J’aurais tout fais pour en partir plus vite mais là, ça concernait surtout Liam et pas seulement moins, j’avais été plus conciliante. Plus tôt, j’avais reçue l’appel agaçant de mon père, voulant me féliciter pour le bébé et demander s’il pouvait passer le voir. Je m’étais malgré moi un peu emportée et j’avais été à la fois touchée. Je ne savais pas du tout ce que je voulais ou même ce qui était le mieux mais j’avais vite passée l’éponge sur cet appel. J’avais attendue l’arrivée de William en signant déjà les décharges et préparant les bagages, le bébé dans son cosy, j’étais prête à temps. Je devais avouer être un peu pensive. Je pensais à mon père et aussi à l’arrivé à l’appartement. Pourrais-je gérer sans les infirmières ? Comment allait se passer les journées à la maison ? Quand il était arrivé pour passer me prendre, le sourire était revenu, presque automatiquement en fait. Il fallait que j’arrête de penser au pire ou même à mon père. Enfin il fallait que je pense à nous… en quelques sortes ! Mes soucis s’évaporaient aussitôt pour revenir à une pêche mélangée à une grande fatigue. J’avais du sommeil en retard et cela ne m’aidait surement pas avec mon père ou mes doutes. Enfin bref, une fois sortie, nous rentrions en direction de l’appartement. Bien sûr, je ne rechignais pas du tout contre un peu de repos quand il me dit d’y aller et allant poser quelques sacs dans la chambre ne me disant que je me chargerais de la lessive plus tard, je lui volais un baiser en souriant. « Réveilles-moi si besoin ! », je souriais en caressant alors brièvement la main de Liam posé dans un cosy ! Je regardais à nouveau William en lui souriant et l’embrassant avec tendresse. Je caressais sa joue en reculant de ses lèvres et allant vers ma chambre pour finir par retirer ce chemisier et enfiler un haut plus décontracté. Je gardais ce short noir en allant vers le lit et attachant mes cheveux pour finir par m’installer dans le lit et fermant les yeux. Je tentais en vain de trouver mon sommeil mais c’était le chaos dans ma tête.

Le sommeil, une longue route depuis quelques jours. A Vegas, c’était plus complexe, on dormait tard dans la nuit jusqu’à tard le matin par ce que cela fermait disons… tôt le matin. Enfin c’était complexe. Je trouve. Là c’était maintenant différent. Je me retrouvais dans une situation bien étrange. Un sommeil régulier qui pour moi avait été difficilement adoptable. Maintenant c’était encore nouveau. Les biberons, les pleurs et tout ça rendait la tâche plus difficile la nuit. J’avais clairement peu de temps pour dormir. Une nuit complète ? Depuis quelques mois ? Je ne connaissais que rarement ça. Le bébé bougeait et ça m’empêchait de bien dormir et là, je me réveillais pour les biberons assez souvent même à l’hôpital en fait cela faisait 3 jours que je me battais pour un peu de sommeil. Là, j’en avais l’occasion mais ma tête n’était point vraiment d’accord. Je tentais en me tournant et me retournant dans mon sommeil et souriant en entendant que tout semblait bien se passer. Je réussissais peu à peu à m’endormir en fermant les yeux pour profiter du silence. Je n’entendais que les tétées avec le baby phone enclenché dans ma chambre. Cela me détendait en quelques sortes. Oui, cela peut sembler étrange mais j’étais détendu.

Je commençais à m’endormir peu à peu alors que soudainement, je fis tirée de mon sommeil par les pleurs et faisant une petite moue en tentant de refermer les yeux. Je me demandais s’il fallait que je me lève et donc lui laisser croire que je n’avais pas confiance en lui. Alors que c’était faux car je m’inquiétais surtout à ce qu’il devienne dingue si ça ne se calme pas. Je peux vous avouer que j’ai eue deux crises de larmes et je devenais dingue aussi. C’était la nuit mais c’est pareil. Le petit refusait de dormir dans le lit de l’hôpital plus de 20 minutes la nuit et donc c’était l’enfer. Je me retournais dans mon sommeil en regardant l’ourson sur la table de nuit et réfléchissant. Devais-je attendre qu’il ne vienne vers moi ? Je ne savais pas vraiment. Ayant trop chaud, je retirais les draps d’une levée de main en soupirant doucement et entendant alors le calme revenir mais seulement deux instants. Voulait-il juste son doudou ? L’avait-il ? Peut-être la couche ? Je pensais à tout ça en me disant que la pensée pourrait suffire à envoyer le message à William. Mais non, je ne suis point bête, cela ne suffit pas. Laissant ma tête passer par l’ouverture de la porte, je regardais ceux-ci aller et venir tandis qu’il marchait. Je souriais en me disant qu’il gérait plutôt bien la crise de larmes. Je ne savais pas quoi faire ou s’il le prendrait bien. Devais-je me lever et l’aider ? Je ne savais pas réellement mais je me disais que j’aurais l’air idiot à juste rester sans rien faire. Dans un sens, je me disais que même pour lui, gagner contre la crise de larmes serait plus facile. Je me tâtais en me demandant ce qui serait le mieux. Imaginant toutes les possibilités imaginables et finissantes même par me redresser. Je me décidais à attendre en le regardant faire et souriant doucement. J’avais envie qu’il puisse découvrir ce rôle de père par lui-même avant d’aller l’aider. Il en aurait plus de satisfactions, non ? Je ne me manifestais donc pas alors que les larmes continuaient. Peut-être avait-il une colique aussi ? C’était possible. En fait, je me demandais aussi en tentant de reconnaitre les pleurs.

Je restais forte en écoutant les pleurs de ce bébé qui était le nôtre tout en me retenant d’aller à son aide pour le calmer. C’était étrange en moi, cet instinct de vouloir directement aller voir ce qui se passe mais un autre instinct était aussi fort : la confiance en William. La confiance en le père de cet enfant qui devait avoir lui aussi le besoin de cette fierté de pouvoir le calme. Je le voyais gigoter et testant plusieurs choses pour sentir dans le vide aussi ce qui me fit sourire. Il pensait à tout. C’était clair. Je souriais en entendant le calme revenu et le regardant mais le perdant de vue alors qu’il allait dans le canapé. Je ne pus m’empêcher de me recoucher avant que les pleurs ne reprenne et riant silencieusement tandis que je l’entendais. Non sérieusement, il tenait bon et je trouvais ça trop mignon. Tout ça pour mon sommeil ? Enfin peut-être pour l’égo mais bon. Je secouais doucement la tête en l’entendant se relever et le regardant marcher à nouveau. Le pauvre si c’était ce que je pensais, il allait encore marcher longuement. Je ne pouvais pas le laisser faire sans lui filer un coup de mains. Je me doutais qu’il pourrait y passer du temps à marcher sans cesse.

Je me levais sans trop de bruits en allant vers la porte et l’ouvrant discrètement pour m’approcher et passer tendrement les bras autour de sa taille. Je me mis sur la pointe des pieds en chuchotant doucement à son oreille. « Tu peux tenter de lui masser le ventre, ça sera magique sinon berce le en le prenant dans ses bras sur le ventre et pas sur le dos. C’est surement des coliques ! », je souriais doucement. Je ne voulais pas l’aider ou quoique ce soit mais le conseiller. C’était sa première crise. Il était normal qu’il ai besoin d’un petit coup de main et je souriais en me disant qu’il pourrait y arriver. « Il y a de l’huile pour bébé dans la sacoche. Un massage serait le pied ! », le changement d’endroit devait surement perturber sa direction et déclencher une digestion difficile et je me disais à sa petite bouille qu’il devait avoir mal. Je déposais un baiser sur son front et encore dans le cou de William en souriant. « Tu t’en sors comme un chef ! Je t’aime. », Murmurais-je en reculant à nouveau direction la chambre et me demandant comment allait se dérouler la suite. J’espérais que cela l’aide à l’endormir au moins, c’était peut-être tout ce dont il avait besoin. Un petit dodo.

Pourquoi intervenir ? Plusieurs raisons. Je ne pouvais pas entendre les pleurs de notre enfant sans agir au moindre minimum. C’était pour moi logique de donner au plus simple. Ce que je pouvais, c’était un peu tout ce que je pouvais faire sans avoir l’impression de lui retirer un bon moment ou même un moment tout simplement. Je ne pus m’empêcher de sourire quand il disait être désolé et le regardant en secouant la tête avant de fermer la porte. « T’en fais pas pour moi ! », lui disais-je en allant vers le lit et m’allongeant sur le ventre tout en posant la tête sur mon oreiller et l’enlaçant en souriant. Il restait encore un peu de son parfum des nuits précédentes et je souriais en fermant les yeux et tentant de me détendre. Profitant des pleurs qui avaient diminués et souriant en l’entendant parler avec lui et surtout qu’après quelques minutes, il se remettait encore à pleurer, je secouais doucement la tête en fermant les yeux. Cela ne durait pas longtemps en fait et revenait le calme. Je souriais, rassurée. Il gérait. Fermant les yeux, je tentais de trouver le sommeil mais j’avais un peu de mal…

Je tournais dans le lit depuis plus de 30 minutes étant dans un demi-sommeil et pas un bruit sauf Cookie qui arrivait en sautillant sur le lit et ronronnant à plein moteur. Je riais doucement en le regardant et murmurant. « Bonjour, toi ! », je le caressais en l’attirant vers moi et le laissant dans mes bras en souriant doucement. Je tendis l’oreille. Cherchant un bruit, on pourrait entendre un rat mort tellement il fait calme. Prenant le chaton qui s’agitait, je me levais. Marchant de pas discret, sur la pointe des pieds et souriant doucement à la scène qui s’offrait à moi. Je regardais le chaton en me posant contre le chambranle et souriant. « Ils sont mignons ! », disais-je en posant Cookie par terre et approchant en remontant le plaid sur eux. Je tentais de ne pas faire de bruits. Je me penchais pour attraper le doudou qui venait de glisser et le reposant prés de Liam en allant alors ranger l’huile de massage et le biberon. J’allais dans la cuisine en me mettant alors à laver le bibi et le posant dans l’appareil pour les stériliser en préparant déjà le prochain que je mettais dans le frigo. Je me mis alors à vider le lave-vaisselle et donc la vaisselle de ma colocataire comme je n’étais plus à l’appartement depuis plus de trois jours. Je me mis alors à préparer des cookies et oui, j’étais totalement occupée en cuisine et les regardant de temps à autres pour surveiller que je ne fasse pas trop de bruits. Lançant la cuisson avant d’aller dans la chambre et ranger les bagages en préparant les bacs à linge sales pour la laverie. J’aurais le temps d’aller les faire et j’avais assez de vêtements pour bambins en attendant. J’allais alors prendre une douche et me détendant assez avant d’enfiler juste un slim du début de ma grossesse et remettant mon chemisier avant d’aller m’installer dans un fauteuil face à eux et les regardant en fermant les yeux et finissant par somnoler doucement. Faire tout ça, m’avait un peu fatigué, même pas une heure de boulot et pourtant.

Le calme reposant avait eu raison de moi et la fatigue que j'avais accumulé ces derniers jours s'était invitée à la fête pour que je fasse une petite sieste aussi. J'étais bien même si je ne tardais pas a avoir un peu chaud, entre la chaleur du bébé et le plaid. Le plaid? Il n'était pas là tout à l'heure... Ou alors je perds la boule. Peu importe je me rendormais aussitôt après ce petit retour au monde réel. Dans mon sommeil j'entendais quelques bruits mais je ne voulais pas me réveiller, étrange sensation et puis Liam ne bougeait pas d'un pouce et j'entendais sa respiration bien régulière.

Une odeur de cookies qui cuisent vint me chatouiller les narines et je compris que Pearl n'était plus en train de se reposer. Elle est incorrigible! Je continuais de somnoler puisque je n'étais plus que dans un demi sommeil à présent. Les minutes passaient et je n'entendais plus de bruit, je tournais un peu la tête et ouvrais les yeux constatant alors que Pearl s'était finalement mise sur un fauteuil et se reposait. Une vraie famille, ça y est j'en avait une et je comptais bien veiller sur eux deux avec beaucoup d'attention. Et ça commençait par protéger leur sommeil d'éventuels dérangements, comme le chaton qui se dirigeait dangereusement vers un sac plastique remplie de linge sale. Je murmurais "Cookie... Vient là..." j'essayais de l'attirer en lui faisant croire que j'avais quelque chose à manger dans la main. Il hésitait...

Je ne sais pas vraiment pourquoi je m’étais soudainement mise à bouger et faire tout. Peut-être parce que le sommeil était difficile mais de toute manière, j’en avais besoin. Avoir tant de bazar dans l’appartement me rendait un peu dingue et pourtant il n’y avait pas réellement de bazar. Étrange, je suis étrange. Que voulez-vous mais c’est souvent comme ça quand j’ai trop de tracas dans la tête et puis bon deux et deux font quatre. Maintenant, je somnolais dans le canapé. Je ne pouvais pas réellement appeler ça : un sommeil. J’étais sacrement mal mise et j’avais un peu chaud. Pourquoi un plaid ? Par habitude. A l’hôpital, je grelottais bien souvent. Là, j’étais mal mise, je devais bien l’admettre et quand j’entendis le murmure ou presque. J’entendais juste le bruit et remuant un peu en m’étirant. J’ouvrais un œil en le regardant et regardant ensuite le chat. Je prenais le plaid et je le balançais sur le chat qui se retrouvait ensuite dessous. Je levais alors mon regard vers William en souriant. Je me frottais un peu les yeux avant de dégager mes cheveux. « Hey ! », articulais-je pour ne pas réveiller Liam et posant ma tête contre un coussin pour le regarder attentivement. Le sommeil que je ressentais me donnait une seule envie : m’endormir mais là, je regardais juste les deux hommes qui faisaient ma vie et souriant en me redressant pour regarder sa chambre. « Et si le petit monstre allait dans son lit ? », murmurais-je pour ne pas faire trop de bruits et me redressant en regardant le chaton qui se débattait avec le plaid et semblait ne pas réussir à en sortir mais au moins ? On ne l’entendait pas jouer. Je regardais à nouveau William en souriant. « Bien sûr, ce n’est ni toi et ni moi… le petit montre ! », rajoutais-je au chuchotement en lui tirant la langue et haussant les épaules. Je m’attendais en quelques sortes à ce que je sois le petit monstre qu’il veuille envoyer dans sa chambre mais je ne voulais pas y dormir. Trop loin de lui, trop loin d’eux.

Ce fut Pearl qui régla le problème du chat aventurier en lui balançant un plaid dessus. Je la regardais et lui souriais en levant le pouce pour lui faire comprendre que s'était bien joué. Elle nous regardait Liam et moi, j'adorais son regard posé sur nous j'ai toujours aimé ses yeux de toute façon...
L'idée de mettre le petit monstre dans sa chambre me tentait bien, nous pourrions passer un moment au calme rien que nous deux, il était sûrement parti pour au moins deux heures de sommeil ce qui nous laissait le temps de nous reposer aussi. Je secouais la tête à sa seconde remarque et chuchotais "Le petit monstre dort profondément sur son papa..." je me redressais tout doucement en le tenant pour qu'il ne bouge pas pendant que je le levais. Je contrôlais chaque geste pour être le plus doux possible et qu'il ne se réveille pas. Première étape réussie, j'allais à présent vers la chambre pour la deuxième étape et pas moins délicate. Je me penchais et le posais délicatement dans son lit en faisant attention de bien lui laisser son doudou contre lui. Mission accomplie! Il dormait toujours à point fermé.

Je retournais dans le salon "C'est bon il dort bien." je me remettais sur le canapé, allongé dans la même position. Regardant Pearl en souriant j'écartais les bras "Est-ce que la maman veut venir s'endormir sur moi ou au moins me faire un câlin?".

J’étais fière de mon coup pour le chaton et amusée par son pouce en proposant alors aussi vite d’aller coucher le petit monstre, petit surnom qui je pense pourrait bien lui aller quand on voit ses parents. Une vraie famille de monstre. La famille Adams… ahah ! J’hochais la tête en l’entendant dire qu’il dormait sur lui et en fait, je trouvais ça trop chou comme image. Prenant au vif une photo avec mon portable avant qu’il ne se lève. « Photo souvenir ! », murmurais-je en le laissant se redresser et m’amusant, j’avais l’impression qu’il le faisait au ralenti. Je me levais en allant dans la cuisine pour sortir les cookies. Je les avais surtout fais pour l’odeur qu’ils allaient laisser dans l’appartement. Je revenais de la cuisine en hochant la tête. « Un vrai petit chef, son papa ! », disais-je en fronçant les sourcils quand il écartait les bras et ne pouvant m’empêcher de rire en l’entendant. « A en croire Liam, t’es confortable alors… », j’haussais les épaules en riant. « Pourquoi pas ? », lançais-je en le regardant attentivement et allant vers lui pour me poser délicatement dans ses bras. Je posais ma tête sur son torse en fermant les yeux et soupirant d’aise. Il n’y avait pas à dire : c’était confortable et le pied d’être là sans un gros ventre entre nous deux !

Je relevais un peu la tête en allant déposer un baiser dans son cou et le caressant du bout du nez en souriant doucement et me redressant mon visage pour le regarder dans les yeux et lui sourire. « C’est bien mieux sans un gros ventre, ça c’est clair ! », disais-je en riant doucement et allant l’embrasser avec tendresse en caressant sa joue. Je profitais juste de l’instant. Un moment tendresse ? C’était plus complexe à la maternité alors même si j’étais sur le point de mourir et touchons du bois : tout va bien… et bien je ne voudrais pas rater un petit calme et une petite dose de tendresse.

"Son papa il essaye de faire de son mieux." répondis-je en souriant, ce rôle de père s'était tout nouveau mais je voulais faire ça bien comme je l'avais promis à Pearl même quand notre relation n'était pas des plus simple et que je lui en voulait d'avoir gardé cet enfant dans mon dos.
Elle s'allongea sur moi et j'adorais pouvoir la serrer dans mes bras sans que nous soyons éloignés par son ventre rond. J'allais enfin pouvoir retrouver la Pearl que j'avais toujours connu et ça me rendais encore plus heureux.

Je caressais son dos doucement ne la quittant pas des yeux "Oui c'est sûr!" on était bien d'accord sur ce point. Je répondais au baiser et le prolongeais, ça m'avait manqué pendant ces quelques jours à la maternité. J'avais toujours peur qu'une infirmière rapplique ou quelqu'un pour une visite et l'intimité même si nous ne faisions rien de coquin puisque de toute façon on ne peut pas, ça posait problème. J'espérais seulement que Azalea la coloc de Pearl n'allait pas rappliquer parce qu'elle gâcherait vraiment le moment!
De la tendresse, beaucoup de tendresse s'était ça l'important à cet instant et nous étions tout les deux bien contents d'en profiter. Je savais que ce genre de moments étaient précieux parce que s'occuper d'un enfant ça n'est pas rien mais nous avions l'avantage d'être entouré par des gens sympas qui se feraient un plaisir de garder le petit monstre quand nous voudrions être un peu juste nous deux parfois.

Et la maman aussi, tentait. J’avais pris des heures et des heures à lire des livres… on appelle ça des manuelles mais pour moi ? Les manuelles, c’est pour les machines à laver et frigos mais encore ? Enfin mon fils n’était pas un appareil ménager. Non mais. Je trouvais surtout que c’était de la bonne documentation. J’avais sans cesse peur de mal le faire au début mais cette peur restait les premières minutes ! Après ? Elles se dissipaient. C’était magique ou pas, des choses que je n’aurais jamais imaginée vivre et pourtant ? J’adorais ça. Mais là, rien n’était en rapport à mon rôle. Je voulais profiter de la sieste de Liam pour penser à la femme et pas à la mère.

Peu à peu, je me détendais dans ses bras, ses caresses et son regard. Répondant à ce baiser avec autant de tendresse que possible et le laissant se prolonger en ignorant totalement tout ce qui nous entourais. Ce moment que vous ne voulez pas arrêter. Pour rien au monde. Celui ou vous vous transporter. Cela faisait tellement longtemps que nous n’en avions pas eus. Juste à deux, sans ventre. En fait… c’était même la première fois en tant que couple qu’on était réellement tous les deux, nous. Je souriais doucement en reculant un brin de ses lèvres et le regardant dans les yeux. Je fis alors une douce moue en le regardant et lui souriant aussitôt. « Triste vie, trop d’interdits ! », disais-je en me mettant à rire aussitôt et de toute manière… je pense que la fatigue était bien trop présente mais l’humour était là. Voulant juste explorer la tendresse un peu plus, je détachais les boutons de sa chemise pour le caresser. « Toi, moi, nous… sans bébés entre nous… de la tendresse. C’est un peu une première ! », chuchotais-je en affichant un beau sourire. « On en a encore beaucoup… », je reculais en riant et le regardant. « Tu vas pas m’inviter au bal, hein ? Par ce que le bal de promo est passé depuis très longtemps ! », lançais-je alors.

Vivre ça vraiment. Une chose que j’appréhende tout en attendant avec impatience et pourquoi ? On avait tellement passé des années à tourner autour du pot que maintenant, on n’avait retiré le pot… ce poids qui nous retenais à faire impasse sur les peurs et là ? On avait l’occasion de vivre ce que l’on voulait vivre. Bon, on était plus seul mais je sentais que cela ne nous arrêterais pas du tout. Je souriais doucement en secouant la tête. « Certes cependant on va y arriver… », j’avais toujours cet espoir que nous arriverions à gérer les deux en même temps : parent et futur couple. L’espoir fait vivre, non ? Je souriais en l’entendant et penchant la tête. « Non, t’étais juste à l’armée au bal de promo… je n’y ai pas été mais j’avoue enfin car je t’avais dit le contraire par contre le bal de l’hiver… », je grimaçais en secouant la tête. « Andrew, c’est ça ? Ce crétin qui m’avait trompé… quand même ! », je ne pus m’empêcher de rire en continuant mes caresses sur son torse et fronçant doucement le nez en l’entendant me demander si j’étais jalouse ?

Jalouse-moi ? Je devais avoir ? Humm… Bonne question. Je devais avoir quoi ? 16 ans environ. J’étais ce genre d’ados qui débutait dans les pom-pom-girls de Vegas et qui était disons : hors norme. Toujours dans des joggings et pas des mini-jupes. Le genre de filles qui ne se soucie pas d’être une fille. Enfin je secouais doucement la tête en la hochant à la fois « Peut-être… un peu mais… », je fis alors un petit peu avec mes doigts en riant. « Un tout petit peu… rien que ça ! », je souriais en haussant une épaule. « Non mais vraiment, t’aurais vraiment mais vraiment pu trouver mieux… elle ne savait pas épelée : cerveau sans qu’on ne lui file un coup de main… », lançais-je avec un peu de sarcasme sur le coup mais je grimaçais doucement en riant. « Je parle comme une fille jalouse, hein ? », disais-je en le regardant et me rendant compte que ça sonnait comme tel. La honte, je ne voulais pas être ce genre de copine. « Je m’en rendais pas vraiment compte à l’époque, j’avais surement trouvée une bonne raison pour te bouder… et ne pas me l’avouer ! », je souriais doucement. Ce genre de souvenirs étaient flous.

J'espérais que l'on puisse être un couple épanouie et heureux malgré les épreuves traversées, mais aussi avec la présence de Liam qui s'il faisait un lien entre nous pouvais aussi nous séparer si les difficultés nous dépassait. Mais après avoir vécu ce que j'avais vécu pendant ces 6 mois je crois qu'en fait j'étais paré. Je croyais en nous et Pearl aussi, c'est bien l'essentiel non? Et puis nos sentiments s'étaient comme décuplés ces derniers temps.
Parle un peu du passé s'était sans doute un moyen de retracer notre parcours, je hochais la tête à sa remarque "Hum... Oui tu as raison j'étais à l'armée." et elle m'avait dit être allée au bal alors que s'était faux. Ah et Andrew ça oui s'était un vrai crétin, il l'avait fait souffrir et ça elle ne le sais pas mais il s'était pris une petite correction en retour. "Il a porté des lunettes de soleil après ça et s'était pas une conjonctivite.".
Bon elle n'avait été qu'un tout petit peu jalouse, par contre elle avait entièrement raison cette fille que j'avais emmené au bal était vraiment pas futée! Mais elle était jolie et gentille malgré tout, j'avais passé une bonne soirée. "Comme t'es moqueuse! en plus s'était Il y a presque 10 ans, alors on compte ça comme expérience de jeunesse." je me mis à rire et hochais la tête "Ouais tu parles comme une fille jalouse, c'est mignon.". Tout ça s'était notre histoire, celle d'une belle amitié et d'un lien très fort depuis notre première rencontre. Et maintenant? On était là allongé dans ce canapé avec un bébé qui dormait dans sa chambre, le chemin parcouru était long. "Je suis content qu'on se retrouve..." je lui caressais la joue avec douceur et la regardais avec beaucoup d'amour "Ma meilleure amie, ma confidente... La femme que j'aime plus que tout..." elle était tout ça et s'était suffisant pour expliquer que je sois perdu sans elle non?
Je savais que nous n'allions pas avoir un temps illimité, nous profitions donc au maximum de ce moment vraiment très agréable. Et comme il fallait s'y attendre une heure plus tard Liam se réveillait, remettant les parents au travail mais s'était agréable de partager ce moment aussi. Mais la situation était encore un peu spéciale puisque je savais qu'une fois le soir venu j'irais bosser et que je rentrerais ensuite chez moi dans l'appartement d'en face...