« Dépêche-toi et prépare-toi vite. Tu sort avec moi ce soir, tu n’as absolument pas le choix. Si tu résistes, je t’emmène de force. » Dis-je en riant légèrement.

Oui, j’avais dit ça en rigolant mais je n’hésitai pas à mettre ma menace à exécution si Eba se montrait récalcitrante. Elle ne sortait presque jamais le soir, je l’avais rarement vue se préparer pour aller en boîte ou quelque chose dans ce genre-là. Elle préférait visiblement restait dans l’appartement à faire, je ne sais quoi et je trouvais un peu ça bizarre. J’avais donc décidé de consacrer mes deux jours de congé à ça et avais choisi d’amener ma colocataire faire un tour dans Barcelone : visiter la ville… Et de l’emmener ensuite dans un bar. Voilà le programme de cette soirée. Enfin, si Eba acceptait de sortir. En ce qui me concernait j’étais prête. J’avais exceptionnellement pris une douche de trois quarts d’heur, m’étais habillé pour sortir : robe et talons et je m’étais maquillé légèrement. J’appréhendais un peu la réaction de mon amie à ma soudaine idée et lui sourit, attendant patiemment sa réponse.

Ce matin, quand je me suis levée, je ne savais pas du tout à quoi m'attendre. J'étais vraiement de mauvaise humeur. Peut-être, je me suis lêvée avec le mauvais pied. Je ne vais pas mettre un pied devant la porte aujourd'hui. Du moins, je me suis dit sa. Mais je n'avais pas du tout pensé à Elizabeth et ce qu'elle allait encore faire avec moi.

Durant la journée, j'avais le temps pour moi. J'étais seule dans ma chambre, entrain de lire un bon livre. Et oui, parfois, je peux être entrain de lire durant une journée entière. Personne ne le comprend, mais bon, c'est la vie. Tout le monde, ne peut pas être pareil. Le soir en sortant de ma chambre, pour aller me faire quelque chose à manger, je tombe sur Elizabeth. Qui ne tarde pas à me sortir une phrase, que je n'ai pas l'habitude d'entendre.

« Dépêche-toi et prépare-toi vite. Tu sort avec moi ce soir, tu n’as absolument pas le choix. Si tu résistes, je t’emmène de force. » Quoi??? Elle veut quoi? Moi? Aller dans un lieu, ou il y a beaucoup trop de gens... Je ne sais pas, si je vais sentir alèse. Du moins au début, mais peut-être, je vais pourvoir changer un peu et oublier ma peur. Et peut-être de cette façon, je vais me faire un peu plus d'ami(e)s.


„Mais, je n'ai rien à me mettre....pour sortir de cette façon.“

Je te dis sa, avec un air un peu gené. Je ne me sens pas trop alèse durant ce moment, mais rien à faire. Je ne penses pas, que tu vas abanndonner si facile. J'en suis même sur, que tu vas avoir une idée. Ou peut-être tu avais même pensé à cette possibilité.

J’étais tombé sur le dos de ma colocataire un peu brusquement, alors qu’elle voulait simplement manger un bout avant de se replonger dans son bouquin mais je n’avais pas trouvé de meilleure idée. Sa réaction fut plutôt positive, je m’attendais à un non-négatif donc je ne pus m’empêchais de sourire.

Peut-être qu’Eba avait fini par se rendre compte que resté enfermé dans un appartement de trente-cinq mètres carré c’était passé à côté de plein de chose géniale. Je dis bien peut-être… Comme on le disait souvent ma mère : l’espoir fait vivre.

« Mais, je n'ai rien à me mettre... pour sortir de cette façon. » Sa réponse me prit de cours et je ne sus quoi dire. Je n’avais pas du tout pensé à ça. Comment j’avais pu faire d’ailleurs ? Comment avais-je pu oublier l’élément le plus important quant on pare en soirée : la tenu ? Je réfléchis à toute vitesse à fin de trouver une solution. Je finis par répondre au bout de quelques minutes :

« On fait à peu près la même taille non ? Tu n’as qua prendre une de mes robes et tu auras bien une paire de chaussure qui devrait aller avec, non ? »

Je te jette parfois un regard un peu genée, car je ne sais pas, comment tu vas réagir sur le fait, que je n'ai rien à porter, pour sortir avec des gens. On peut croire, que je suis quelqu'un, qui n'aime pas sortir. Mais c'est faut. C'est juste, que au Japon, entre filles, on allait presque que au karaoké. C'est de la mode au Japon ça. Ici, je ne penses pas trop. Mais, je vais encore m'habituer à tout sa. En tout cas, je l'espère très fort.

« On fait à peu près la même taille non ? Tu n’as qua prendre une de mes robes et tu auras bien une paire de chaussure qui devrait aller avec, non ? »

Sa se peut. En tout cas, sa serait bien. Ainsi, je ne devrais pas sortir avec toi, en portant un jean et un top. Je ne crois pas, que sa allait faire beau. Niveau soulier, il n'y a aucun problème. J'ai un coffre pleins de soulier sur moi. Quoi? Je suis une accro au souliers. Ils ont des différentes hauteur de talons, de différentes couleurs, comme aussi, de différentes aspecte. Sur les souliers, je pourrais t'en raconter des histoires.... des histoires, qui allaient prendre des heures, ou mêmes des jours. J'en ai vécu des histoires trop bizarre, lorsque je suis allée acheter des souliers. Mais, de ce sujet, je vais t'en parler une autre fois. Je crois que sa serait mieux.

„Je penses, que tu as raison. On doit faire plus au moins la même taille. Pour les chaussures, tu n'as pas besoin d'avoir peur. J'en ai même trop de différents souliers sur moi. Si un jour tu en veux, demande moi.“

Je te réponds en souriant. Mais, il faut vraiment, que je vais faire du shopping un jour. Je ne peux pas tout le temps prendre, je veux dire, utiliser tes vêlements, si on sort... Si jamais, tu vas encore une fois me demander. Sa dépend, comment sa va marcher aujourd'hui. Seule, je n'aurais pas trop le courage d'aller quelque part. Sauf, si j'allais me bourrer là-bas. Ainsi, je pourrais oublier, que je ne connais personne. Mais dans ce cas, j'allais encore faire des conneries.

„En tout cas, merci, que tu me prête quelque chose. Il faut, que j'aille faire du shopping un jour.... mais, je ne sais jamais, se qui me va bien et se qui ne me va pas du tout...“

Je veux bien te demander d'aller avec moi. Mais, je suis du genre à avoir peur, de poser une tel question. Peut-être, je vais trouver un jour le courage de le faire.

Mon sourire s’élargit, oui, lui prêter une robe était une bonne idée, j’en étais sûr. Je me dirigeais donc vers la chambre, où j’ouvris mon placard et fis un signe à Eba pour qu’elle se serve. Je l’imaginais mal en jean dans une discothèque au milieu de gens en tenue de soirée. En plus, du côté robe et habit plutôt chique, je ne manquait de rien. Au contraire j’en avais une grande collection, mais je ne pouvais pas m’empêchait d’en acheter de nouvelle chaque fois que je faisais les boutiques. Une nouvelle sorte d’addiction ? Sûrement.

Niveau chaussure, je savais très bien qu’Eba n’avait aucun problème à en trouver de jolie. Elle possédait en effet un placard remplis de ballerine, d’escarpin, de botte et de basquets en tout genre un peu comme moi et mes robes. Un jour, je n’avais pu m’empêcher d’en essayer une paire et j’avais malheureusement découvert que ma colocataire faisait deux pointures de moins que moi. Pendant trois jours après ce drame, je m’en étais voulu d’avoir de si grand pieds.

« En tout cas, merci, que tu me prête quelque chose. Il faut, que j'aille faire du shopping un jour.... mais, je ne sais jamais, se qui me va bien et se qui ne me va pas du tout... »

Je trouvais Eba toujours un peu réservait, toujours hésitante. C’était d’ailleurs un peu bizarre car on vivait ensemble depuis déjà un petit moment pourtant elle avait toujours peur de me demander certaine chose. Pour la rassurer, je lui répondis en souriant de toutes mes dents blanches :

« De rien, et puis c’est moi qui t’oblige à venir avec moi sens prévenir. Si tu veux, on ira toutes les deux faire du shopping la semaine prochaine. Je crois avoir une après-midi de libre. »

Oui, mes horaires de boulot étaient malheureusement un peu contraignants en ce moment.

Je voie bien ton sourir s'élagir, se qui me rend très contente. Lorsque tu vas dans ta chambre, je te suie très doucement. Je ne sais pas trop à quoi m'attendre. Lorsque tu as ouvert ton placard, je ne pouvais plus enlever mon regard. Tellement de belles robes, je ne sais même pas, quoi en penser. J'en doute très fort, que je vais en avoir autant, un jour.

„Tu as tellement de belles robes dans ton placard. Sa t'a sûrement coûté beaucoup d'heures, dans les magasins, ou je me trompe?“

C'est une question normale, à poser non? D accord, normalement, je devrais savoir moi-même la réponse, vue qu'on habite depuis quelques temps, déjà, ensemble. Mais, vue que je ne suis pas du genre, à poser trop de questions, sa me prends plus de temps, à apprendre à connaître les gens, qui se trouvent en face de moi.

„Si on aurait la même pointure niveau soulier, j’aurais bien aimé t'en prêtre parfois...“

Quoi? Si je me rends compte de quelque chose, c'est si quelqu'un porte un autre numéro, dans ces souliers. Je dirais, que Elizabéth doit faire au moins, deux numéros en plus que moi. Ce qui est beaucoup dans mes yeux, car niveau vêtements, on fait plus au moins la même taille.

« De rien, et puis c’est moi qui t’oblige à venir avec moi sens prévenir. Si tu veux, on ira toutes les deux faire du shopping la semaine prochaine. Je crois avoir une après-midi de libre. » Tu le faits peut-être, sans me prévenir, mais, sa doit être ainsi. Si tu m'aurais averti, j'aurais peut-être prise la fuite. Pour la simple raison, que j'aurais eu trop peur, que quelqu'un allait se moquer de moi. J'ai vécu sa, souvent, lorsque je vivais encore au Japon. Une des raisons, pour laquelle, je suis venue vivre ici en Europe. Je pense, que les gens sont moins fixé sur l'apparence, que chez nous. Mais, sa reste encore à prouver.

„Ce n'est aucun problème, que tu ne m'as pas averti. C'était même mieux de cette façon. Pour aller faire du shopping ensemble, j'en serais d accord. Du moins, je pourrais être sur, que tu allais me donner de bonnes consignes, de se qui pourrait m'aller bien.“

Seule, je n'allais jamais m'oser, à acheter quelque chose d'autre qu'un Jean et je penses, que même Elizabeth le sait.

Oui, c’est vrai, j’ai beaucoup, pour ne pas dire énormément, de robe. Je souris à Eba et lui répondit :

« Oui, un peu de temps, mais j’adore faire les boutiques donc ça m’a plutôt bien amusé, même si mon porte-monnaie en a pris un sacré coup. »

J’examinais le contenu de mon placard d’un air amusé. À l’Intérieure il y avait quelques jeans, un tailleur très habillé que je mettais très très rarement, sept ou huit t-shirts de couleur et de motifs différent, ma tenue « ménage » constitué d’un jean remplis de tache de javel et de peinture et d’un haut tout aussi amoché, et bien sur il y avais une vingtaine de robe toute différente ça passais du bustier noir à la robe vintage du genre dix-septième siècle. Très varié m’avait-on déjà dit.

Eba et ses chaussures … Elles me faisaient vraiment envies quelques fois, malheureusement le destin m’avis donné des grands pied. Franchement c’est pas juste !

« Ce n'est aucun problème, que tu ne m'as pas averti. C'était même mieux de cette façon. Pour aller faire du shopping ensemble, j'en serais d accord. Du moins, je pourrais être sur, que tu allais me donner de bonnes consignes, de se qui pourrait m'aller bien. »

Je ne trouvais rien à répondre à ça et me contentai de hocher la tête en souriant. Que pouvais-je dire ? Oui, j’étais de bon conseil, mais je n’aimais pas trop critiquer les gens, ce n’étais pas dans ma nature, j’avais trop souffert des critiques des autres quand j’étais petite.

Bref, je me retournai vers le placard et farfouillai un peu. Au bout de quelques minutes, je ressortis une robe grise dont les bretelles se nouaient derrière la nuque. Je la tendis à Eba puis j’attendis sa réaction.

« Oui, un peu de temps, mais j’adore faire les boutiques donc ça m’a plutôt bien amusé, même si mon porte-monnaie en a pris un sacré coup. » L'argent, quelque chose, que je n'ai jamais eu en masse. Au Japon, les vêtements, tout comme les souliers et tout le reste, ne sont pas tellement chère. Je n'ai jamais, vraiment, fait les boutiques. Donc, je ne peux pas vraiment en parler. Malgré, que j'ai souvent voulu le faire, mes parents étaient plutôt stricte et disaient toujours, qu'il faut dabbord étudier et après, vivre sa vie. Mais, après avoir fini d'étudier, les magasins et boutiques, ont souvent déjà fermé. Ce qui m'énervait souvent. On peut même dire, que sa m'énervait tout le temps.

„Je n'ai jamais vraiment eu le temps, de faire du shopping....“

Je n'ai pas l'habitude, d'avouer quelque chose de ce genre. J'ai souvent peur, que quelqu'un puisse se moquer de moi. Ici en Europe, c'est autrement que chez nous. D accord, sa dépend ou au Japon on va. Il y a des places, ou les gens vivent déjà , plutôt, européen. J'aurais bien aimé grandir dans une de ces villes.

Lorsque tu es entrain d'examiner ton ton placard, mes yeux s'agrandissent avec chaque regard. Je n'ai pas du tout, l'habitude de voire un placard aussi plein. Le mien, il contient à peine deux Jeans, quelques pullovers, deux manteau et je crois c'est tout. Il me faut vraiment plus de choses....

En plus ton placard est très varié. Quelque chose, que le mien n'est pas du tout. Les jeans sont bleu, les t-shirts et pullovers sont, quelque chose, entre le bleu et le noir. Je ne suis pas du tout, du genre à acheter des vêtements, qui ont trop de couleurs.

Lorsque je te disais, que tu pourrais me donner des consignes lors de notre shopping, tu hocha juste la tête. Hm.. peut-être, tu n'es pas du genre à donner des conseils négatifs.... sa se peut non?

Lorsque que tu me tends la robe, mes yeux s'agrandissent à nouveau. Elle est belle. En plus, c'est une couleur que j'aime bien.

„Elle est belle....“

Je la prends dans mes mains et je la regarde durant un moment. Avant de l'essayer. Et bizarrement, elle me va très bien. Je ne pensais pas, que sa pourrait être vraie. Je ne pensais pas, que tes vêtements, pourraient m'aller aussi bien.

„Mais, est-ce qu'elle me va?“

Je te demande, car je ne suis pas trop sur. D'ailleurs, je ne suis presque jamais sur de moi-même.

„Et puis, tu as une idée quoi faire avec mes cheveux?“

Quoi? Je ne sais jamais quoi faire de moi-même.

Quand j’étais encore en Amérique et que ma mère était encore là, nous faisons très souvent les boutiques, elle adorait ça. Mon placard ce n’est rien par rapport au dressing qu’elle possédait. Elle avait amassé tellement d’habit au fil des ans que même une actrice pâlirai devant sa gars de robe. Enfin, aurait pâli, car tout ça avait été saisie deux mois après sa mort. Bref, c’était elle, ma mère, qui m’avait enseigné l’art – car c’est bel et bien un art – du shopping.

Je sortis donc la robe de mon armoire et la tendis à Eba. C’est vrai, elle était vraiment jolie – c’est un peu pour ça que je l’avais acheté -. En plus la robe était discrète et correspondait beaucoup à ma colocataire, enfin je trouvais. Cette dernière la regarda un moment avant de l’essayer. Une fois l’habit passé elle me regarda et me demanda :

« Mais, est-ce qu'elle me va? »

Je l’examinai quelques secondes et je dus bien reconnaître qu’elle lui aller bien mieux qu’a moi. La robe la moulait parfaitement. Elle serait Eba au bon endroit et se relâchait à d’autre. Mon amie – oui, Eba est mon amie – vraiment magnifique dedans. Je me sentais presque ridicule à ses cotés.

« Oh oui ! Elle te va super bien, tu es magnifique ! » s’exclamais-je en souriant.

« Et puis, tu as une idée quoi faire avec mes cheveux? »

Euh… Question coiffure je ne mis connaissait pas beaucoup. C’est tout juste si j’arrivais à me coiffer le matin. Alors conseiller quelqu’un pour ses cheveux… En plus Eba avait les cheveux d’un roux très clair pas comme les Européennes et les Coliforniènnes. Ça lui allait très bien et je ne vois pas pourquoi elle voulait se coiffer différemment pour sortir.

« Tes cheveux sont déjà magnifiques. Tu n’as qu’a les laissés détachés. » Décidais-je finalement de répondre.

Je sortis de la chambre et attendis patiemment dans le salon que ma colocataire finisse de se préparer. C’ était souvent comme ça depuis qu’Eba avait emménagé : chacune son tour dans la chambre. La pièce n’était pas vraiment petite, mais les deux lits prenaient énormément de place.

Je suis du genre, à ne jamais être sur de moi-même, je penses toujours, que je ne suis pas belle. Que je ne vaux pas la peine d'être aimé. Peut-être sa vient du fait, que dans ma vie je n'ai pas encore eu beaucoup de petit copain. A vraie dire, ils étaient deux. Dont le premier, sa ne durait pas très longtemps et le dernier, il m'a trompé. Depuis ce jour, j'ai horreur des relations amoureuse. Je ne veux pas, me faire blesser encore une fois.

Quand j'avais mit la robe, je n'étais pas du tout sur de moi-même. Je pensais, que la robe est peut-être trop proche du corps. Mais apparemment, ce n'est pas le cas.

« Oh oui ! Elle te va super bien, tu es magnifique ! » C'est la première fois, que j'entends quelqu'un dire sa. D'habitude, on me disait toujours, que je ne peux pas porter ce genre de robe, que sa montrait trop, que je suis une femme. Bon disant, que c'est plutôt, mes grand-parents, qui réagissent de cette façon. Mais, heureusement, ils ne peuvent pas me voire.

„Tu trouve vraiment?“

Je rougie un peu, lorsque tu m'as dit, qu'elle me va super bien. Mais, durant ce moment, l'autre zone, dont je ne suis pas compte, me saute dans les yeux. Mes cheveux. Depuis des années, je suis entrain de penser, si je dois me couper les cheveux. Je ne les avais encore jamais vraiment court. Peut-être sa allait trop me changer? Peut-être, sa ne va pas du tout m'aller. Les peurs que j'ai et que j'avais depuis toujours. Je sais, qu'on ne peut pas être sur, si on ne l'a jamais essayé. Mais, si je les coupe, ils sont court et sa prend du temps, pour les faire grandir à nouveau. Veux-je prendre se risque? Je ne le sais pas.

« Tes cheveux sont déjà magnifiques. Tu n’as qu’a les laissés détachés. » Quoi? Sérieux? Les seuls mots, qui me passent dans ma tête, durant le premier moment. Je ne sais pas trop quoi dire, ni quoi faire. Peut-être, sa me suffit aussi, de juste changer la couleur de mes cheveux. Les hommes préfèrent peut-être une autre. Je ne le sais pas. Je suis perdue sur le coup.

Lorsque tu es sortie de la chambre, je me finissait très vite. Je mettais un peut de maquillage. Ne pas trop flachant. Je mettais surtout quelque chose, pour qu'on remarque mes yeux un peu plus et un peu de rouge à lèvre. Je ne suis pas du genre, à trop me maquiller. Je ne me sens pas alèse, si j'en mets trop. Mes cheveux, je les laisse détacher à la fin.

Après quelques minutes, je sors de la chambre et on dirait que j'ai fait une transformation de personnage. Moi-même, je suis surprise de me voire ainsi. Je n'aurais jamais osé mettre une tel robe, si on ne m'aurait pas dit, qu'elle me va bien.

„Je peux sortir ainsi? Tu es sur, que sa me va? Je peux encore vite me changer....“

Et à nouveau, la peur s'affiche sur mon visage. Une peur, que j'au du mal à laisser tomber.

Je n’aimais pas trop les habits larges, je trouvais que ça cachait un peu trop les formes et j’étais plutôt fière de mienne, j’en portais donc très rarement. En revanche ma colocataire ne portait qu’exceptionnellement des vêtements proche du corps. C’était dommage parce qu’elle était fine et que ça lui allait très très bien. À vrai dire je me sentais presque moche au côtés d’Eba. Elle était belle au naturel : presque pas maquillé et portant simplement une robe grise. Contrairement à moi. Jalouse ? Qui ? Moi ? Non, jamais.

« Oui, elle te va vraiment bien ! » Lui dis-je en souriant.

Qu’on me fasse de compliments, j’avais presque l’habitude, on me trouvait belle et sexy, le nombre de mes conquêtes était là pour le prouver, mais ce n’avait pas toujours était le cas. Avant, quand j’étais au collège, on m’appelais la grosse – oui à quatorze ans les mecs parlent encore comme ça – et c’ était vexant parce que je n’étais pas franchement énorme. Heureusement j’avais changé, mais ce moment de mon passé m’avait, je pense, beaucoup endurci et j’avais désormais une énorme confiance en moi-même. Peut-être un peu trop quelques fois… C’est pour cette raison que je comprenais les questions et le manque d’assurance d’Eba. C’est juste que j’avais compris avant elle à me faire confiance.

Je souris donc à ma colocataire et ajouta en sortant de notre chambre : « Ne t’en fais pas, tu es magnifique. »

J’avais, à la base, prévue d’aller au Montjuïc histoire de montrer à ma coloc’ adorais la magnifique vue de Barcelone qu’on pouvais voire de là-bas. Mais la phase : préparation et maquillage de mon plan avait pris un peu plus de temps que je ne l’avais estimer. Je décidais donc de faire visiter la veille ville et le vieux port à Eba . C’était beaucoup plus prêt et nous pourrions plus facilement y aller à pied. En plus il faisait chaud pour un soir d’octobre, nous n’aurions donc pas besoin de grosse veste, un simple gilet suffirait amplement.

« Je peux sortir ainsi? Tu es sur, que sa me va? Je peux encore vite me changer.... » Me questionna Eba en me rejoignant dans le salon.

Je levai brièvement les yeux au ciel. Elle ne se rendait même pas compte de sa beauté, c’étais vraiment dommage. Je souris, ouvris la porte pour sortir de l’appartement et la rassurai tant bien que mal : « Tu es splendide comme ça ! Alors pourquoi tu ne sortirais pas ainsi ? Histoire de montrer à tout Barcelone et pas seulement à moi que tu es belle ? Hors de question que tu te changes ! » J’attrapais ma pochette, y rangeai mon téléphone et quelques petits choses utiles avant de rajouter en sortant : « Aller vient ! »

Je ne me sens jamais alèse, quand je portes ce genre de vêtements, même, si on me rèpete des milliers de fois, que ça me va bien, ou même très bien. Je ne vais pas en être sur. Dans mes yeux, que les femmes européenne restent bien dans ce genre de vêtements. Sa vient peut-être du fait, que dans mon village, on ne trouve pas trop ce genre de vêtements.

« Oui, elle te va vraiment bien ! » Quoi? Elle est sérieuse? Sur le coup je lui jette un regard, que tout le monde peut comprendre. Le regarde veut dire, que je penses, qu'elle se moque de moi. Mais, en me regardant encore une fois dans le miroir, je commence aussi à penser, qu'elle me va bien.

„Tu as peut-être raison.“

J'avoue enfin, toujours entrain de me regarder dans le miroir. Mais, quelque chose me dérangeait encore, mais, je ne savais pas laquelle.

D'avoir de la confiance en moi-même? Je n'ai jamais appris sa. Je n'ai jamais fait sa. Et ma mère ne pouvait pas me le montrer ou bien m'expliquer c'est quoi. Ma grand-mère disait toujours, qu'une femme, n'a pas le droit de dire qu'elle se trouve belle. Elle est juste belle, si son homme le dit. Tant que tu n'as pas de mari, tu n'as pas le droit, qu'on te dise que tu es belle. Je dois avouer, que je suis heureuse, que avec le temps, je me suis rendues compte, que ma grand-mère, parlait du n importe quoi. Mais, après tellement d'années, c'est dur à se changer. J'essaie pourtant.... J'essaie depuis mon arrivée ici.

« Ne t’en fais pas, tu es magnifique. » Un sourire s'affiche sur mon visage, lorsque tu me sors cette phrase. Ce sourire vient du cœur.

„Merci.“

Quoi? Je ne suis pas du genre, à toujours trouver les mots, que je cherche. Je ne suis pas du genre à toujours dire, se que je penses. J'ai besoin de mon temps, pour m'habituer aux gens. Mais, je penses, que je me suis habituée à toi. Tu es mon amie. Non?

Je me demande juste, ce que tu veux faire avec moi. Je ne suis pas du genre à me défouler comme, je ne sais pas quoi. Faut, que j'apprends à faire ça. Mais comment? La question, que je me pose depuis longtemps.

« Tu es splendide comme ça ! Alors pourquoi tu ne sortirais pas ainsi ? Histoire de montrer à tout Barcelone et pas seulement à moi que tu es belle ? Hors de question que tu te changes ! » Montrer à tout Barcelone? Mais ou veux-tu aller avec moi? Tu veux faire quoi avec moi? Tu ne m'as encore rien dit. Je dois avouer, que je commence à avoir peur. Peur de l'inconnu, qui m'attend.

„En cas ou, je peux toujours rentrer non?“

Quoi? Si je ne me sens pas bien, je vais renter à la maison. Elle ne peut pas me forcer à rester.

„Enfaîtes, on va aller ou?“

La question s'impose non? Tout le monde veut savoir ou il va, quand il part, quelque part.

Je venais de dire à ma colocataire au moins quatre fois qu’elle était magnifique. Moi, radoter ? Non ! Ok, peut-être un peu… Et le pire c’est que c’était bizarre et pour trois raisons. La première : Je n’ai pas le compliment facile, d’habitude je me contente de sourire et/ou de hocher la tête. La seconde : Eba n’avait visiblement toujours pas compris et hésités encore à sortir avec moi de l’appartement. La troisième – car il faut aller jusqu'à trois sinon ça sert à rien de compter - : Je pensais vraiment ce que je disais, j’étais sincère et aussi jalouse de la beauté de ma coloc’.

« Merci. » Eba n’arrêtait pas de me questionner sur sa tenue et de me remercier. Moi, je me bornais à répondre gentiment et à acquiescer.

Une fois la jeune femme prête et habillé pour sortir, j’ouvris la porte et attendis quelques minutes le temps qu’elle prenne toutes ses affaires. Lorsqu’elle me rejoignit enfin elle me demanda anxieusement :

« En cas ou, je peux toujours rentrer non? ».

Sa question me fit grimacer. Je m’attendais à ce qu’Eba me la pause mais elle me fit quand même rire. Je me voyais bien la retenir dans une discothèque de force. Puff, c’était débile, je ne ferais jamais ça. Je n’étais pas sadique non plus. Je n’allais pas la vraiment la retenir contre son grès. Tout ce que je voulais c’était l’aider, lui apprendre à s’amuser, en quelque sorte. Bhe oui, elle semblait toujours s’ennuyer et paraissait souvent triste. Si j’avais bien compris ce qu’elle m’avait expliqué, elle avait vécu la plupart de sa vie chez ses grands parents ? Ces derniers l’avaient un peu enfermé, ou plutôt l’avaient empêché de s’amuser pleinement. Je me doute bien que leur intention n’était pas mauvaise et qu’ils n’avaient pas fait ça intentionnellement, ils avaient juste élevé Eba comme si c’était une jeune femme de LEUR époque. Ce qui n’était pas vraiment une bonne chose puisque le monde avait changé depuis, surtout au Japon.

Bref, je répondis : « Oui, tu fais ce que tu veux. Mais je pense que ça te ferait du bien. En plus je suis sûr que ça va te plaire. »

Puis ma colocataire me demanda où est-ce qu’on allait. Je n’allais pas lui révéler mon plan génial, quand même ? Ce serait mal me connaître que de croire ça. En plus je n’étais pas vraiment sûr de ma destination finale. Je m’explique : Je voulais aller au vieux port, mais je ne savais pas vraiment où aller après. J’envisageai d’aller en boîte, mais je n’étais pas sûr qu’Eba me suivrait dedans. Peut-être qu’un simple bar suffirait. Puff, je verrais ça plus tard, le moment venu.

Je haussais donc les épaules et ne répondis pas, me contentant de fermer la porte à clef derrière nous. Une fois que l’appartement fut fermé nous nous dirigeâmes vers l’ascenseur et attendîmes patiemment qu’il descende. Pendant que nous attendions je demanda à mon amie :

« Tu es déjà aller te balader dans Barcelone ? » C’était une simple question, mais qui révélait un peu trop mon magnifique plan.

Je m'en doutais, que tu t'attendais à cette question. Sa se voyait très bien dans ton visage. Mais, c'est normale, que je la pose non? A ce moment, je ne savais pas vraiement, ce qui se passe dans ta tête. Mais, j'espèrais juste, que sa sois, quelque chose de bien. Et rien de trop négative.

« Oui, tu fais ce que tu veux. Mais je pense que ça te ferait du bien. En plus je suis sûr que ça va te plaire. » Que sa me ferait du bien? Tu en as sûrement raison. Mais, la peur.... La peur, que les gens vont se moquer de moi. Que les gens, vont croire, que je n'en vaut pas la peine, qu'on parle avec moi. Quoi? J'ai des complexes? Je m'en doute... et j'en suis désolé. Je fais de mon mieux, pour les perdre, mais, ce n'est pas facile du tout. Je fais de mon mieux. J'espère juste, que je ne vais pas te rendre trop dingue, avant d'arriver à la fin de mon chemin.

„Je n'ai juste pas trop l'habitude, de sortir entre trop de gens pour faire la fête. D'accord dans les rues du Japon, il y en a beaucoup de gens aussi, mais c'est une autre chose. Mais, tu as raison, sa va sûrement me faire du bien.“

Un sourire un peu plus calme, s'affiche sur mon visage. Ce qui montre, que je vais vraiment, faire de mon mieux, pour pouvoir, m'amuser. M'amuser? Quelque chose, que je n'ai aussi pas fait depuis bien longtemps. J'attends juste encore, que tu me dise, ou on va aller. Mais, il fallait que j'attends, pour que tu me réponds.

« Tu es déjà aller te balader dans Barcelone ? » Me balader dans Barcelone? Enfaîtes, j'étais juste aller dans les petites rues, pour faire un peu les magasins c'était tout. D'accord, on m'a souvent proposé de me monter la ville, mais on n'a jamais trouvé un jour, ou tout les deux on pouvait ou voulait le faire. Ah oui! J'étais aussi déjà dans le parc. Et la, j'ai appris mes premières vraies phrases en espagnole. Une langue, que je trouve encore toujours difficile.

„J'étais un peu faire les magasins, les petites rues et le parc. C'est enfaîtes tout, ce que j'ai vue jusqu'à maintenant. Mais, j'aimerais bien voire plus.“

Un sourire s'afficha de nouveau sur mon visage. Je me posais biensur la question, pourquoi tu m'as posé la question. Mais, durant ce moment, je suis trop blonde, pour m'en rendre compte. Pour remarquer,.ce que tu voulais faire avec moi. Ainsi, je me contentais, de mettre mon manteau et d'attendre, qu'on allait enfin partir.