J’avais décidé quelques jours plus tôt, d’amener Eba, ma colocataire, visiter la ville. Car celle-ci ne sortait jamais de l’appartement et ne s’amusait pas beaucoup. Elle n’allait jamais en boîte et, après quatre mois de colocation, je ne l’avais jamais vu bourré, alors que moi, je lui en avais fait voir des vertes et des pas mûrs. C’est donc pour cette raison que je l’emmenais avec moi ce soir. Je lui avais gentiment prêté une robe grise qui lui allait magnifiquement bien et l’avais fait sortir.

« J'étais un peu faire les magasins, les petites rues et le parc. C'est enfaîtes tout, ce que j'ai vue jusqu'à maintenant. Mais, j'aimerais bien voire plus. »

Me dit-elle avant que l’ascenseur arrive. Je souris, ce n’était pas grand-chose. Je veux dire : elle n’en avait pas vu beaucoup. Le parc est, certes, très beau mais ce n’est qu’un petit bout de notre magnifique Barcelone.

Je ne rajoutai rien et entre dans l’ascenseur. Une fois arrivé en bas, je sortis et attendis Eba dehors, dans la fraîcheur de cette fin d’après-midi. Quant elle m’eut rejoint nous partîmes. À pied, nous nous dirigions toutes les deux dans une direction que j’étais la seule à connaître. Oui, car je tenais à garder ma destination secrète. J’étais persuadé qu’Eba avait un peu peur, qu’elle s’attendait au pire et à beaucoup de choses. Mais en réalité, je voulais juste lui montrer le plus beau quartier de Barcelone.

La vieille ville était pour moi, fantasmagorique, faite d’avenues et de ruelles où l’on pouvait voyager trente ou quarante ans en arrière rien qu’en franchissant le seuil d’un immeuble ou d’un café. Temps et mémoire, histoire et fiction se mélangeaient dans cette ville dans la ville, comme des couleurs d’aquarelle sous la pluie.

« Tu as rencontré beaucoup de gens depuis que tu es arrivé ? »

Demandai-je. Oui, je sais, je suis curieuse mais je ne pouvais pas m’empêcher de poser certaine question. En plus, ce n’est pas marrent de marcher en silence.

Avant der sortir de la porte, pendant un moment, je voulais changer d'avis. Mais je savais, que, si je vais faire ça. Je ne vais jamais changer. Je ne vais jamais réussir à m'ouvrir aux autres et ça, ne serait pas bien du tout. Ainsi, je prenais tout mon courage et je sortais de la porte. Portant une robe, que je n'aurais jamais eu le courage de mettre, si Eli, n'aurait pas dit, qu'elle me va bien.

En marchant, je me rends compte, qu'on est entrain d'aller un chemin, que je ne connais encore pas du tout. Je dois avouer, que ça me fait un peut peur quand même. Si jamais quelque chose arrive, je ne peux pas faire grande chose, car je suis complètement perdue. Ah! Je pourrais crier, sa serait encore un moyen. Mais, pourquoi suis-je entrain de penser au mauvaises choses, qui peuvent arriver?

„On est ou ici au juste?“

Quoi? J'aimerais bien le savoir, pour pouvoir m'orienter un peu. J'aime bien savoir, ou je me trouve. Ainsi, je peux, si la place me plaît, toujours y retourner. Même, si je suis seule. Parfois, j'aime bien être seule dans les routes. Personne, qui m’énerve, personne qui veut quelque chose de moi. Juste être tranquille. Sa fait parfois vraiment du bien.

« Tu as rencontré beaucoup de gens depuis que tu es arrivé ? » Hm... bonne question. Rencontré beaucoup de gens? Certes. Parlé à eux? C'est une autre question. Il y a juste une personne, qui me vient tout de suite dans la tête.

„Hm... la seule personne avec qui j'ai vraiment eu une conversation intéressante, dont je me rappelle. C'est Léo James. Je ne sais pas si tu le connais. Enfaîtes, il est en quelques sortes, mon professeur dans la langues espagnole. Si il ne m'aurait pas appris un peu, je serais encore plus perdue. Puis j'ai encore fait quelques rencontres, mais qui ne m'ont pas encore apporté grand chose, jusqu'à présent, mais sa peut encore changer, du moins, je l'espère.“

C'est la plus longe phrase, que Eli a entendu de ma part, depuis qu'on se connais. Elle doit être surprise, que je peux aussi parler tellement, sans faire une grande pause. D'habitude, je n'aime pas trop parler de moi même, de peur qu'on me juge. Mais, je crois, que je suis entrain de vraiment faire confiance à Eli. Se qui veut dire grande chose chez moi. Faut juste me laisser le temps, de m'habituer à tout ça. C'est ça, mon plus grand problème.

„Et toi? Tu connais beaucoup de gens ici?“

Quoi? Si elle me pose une question, j'ai bien le droit de le faire aussi. Non? En plus ainsi, on arrive mieux à se connaître, ce qui est vraiment important, surtout, qu'on habite ensemble.

„Je sais, que d'habitude, je ne suis pas très bavarde, mais sa vient du faits, que je n'ai pas l'habitude, que j'ai le droit de beaucoup parler de moi-même.“

Franchement, qu’est ce qui pourrait nous arriver ici ? On était au milieu de Barcelone et pour l’instant nous n’avions rencontré qu’une petite mémé en déambulateur. Je ne comprenais pas pourquoi les gens ne venaient pas beaucoup dans cette partie de la ville. C’était architecturalement magnifique, et puis au moins on était tranquille et personne ne risquait de débarquer avec une voiture et de nous écraser. Oui, j’ai de l’imagination…

« On est où ici au juste ? »

J’hésitais encore à lui dire, mais je ne trouvais aucun prétexte valable pour ne pas le faire :

« On est dans la Ciutat Vella. La vieille ville. »

La première fois que j’étais venu ici, je m’étais perdu. Je voulais aller à l’Oveja et pouf ! j’avais atterri dans une de ces ruelles. Une mami – oui elles m’aiment bien les mémés espagnoles – qui rentrait chez m’avait expliqué comment sortir mais avant elle m’avait fait jurer de visiter avant de repartir. Croyez-moi, je n’avais pas été déçu, pourtant moi et l’art gothique ça fait deux.

À présent, j’écoutais patiemment Eba qui me racontait comment elle avait rencontré Léo et comment il lui avait appris quelque mot dans la langue espagnole. Je fus surprise de la voire parler autant, d’habitude elle se contente de répondre oui ou non et ne s’ouvre pas vraiment aux autres. Puis elle me retourna la question en souriant.

« Oui, je le connais. Il est vraiment sympa. Moi ? Beaucoup trop de gens pour t’en dresser la liste. Ce qui m’a beaucoup surprise c’est que beaucoup sont dans notre immeuble. »

Oui, je sais, je suis très très sociable, et alors ? Y a rien de mal à avoir des amies, non ?

« Je sais, que d'habitude, je ne suis pas très bavarde, mais sa vient du faits, que je n'ai pas l'habitude, que j'ai le droit de beaucoup parler de moi-même. »

Oui j’avais remarqué. Elle avait déjà beaucoup changé depuis notre rencontre et c’était bien. J’étais vraiment contente pour elle. Je souris et lui répondis :

« Ben écoute, c’est une bonne chose que tu t’ouvres enfin »

„Il n'y a pas beaucoup de gens, qui passent par ici. Ou je me trompe?“

Quoi? C'est une bonne question. Je ne sais pas grande choses sur la vieille ville de Barcelone. Donc, je ne sais pas non plus, si il y a beaucoup de gens qui viennent ici. Et vue, qu'on n'a pas encore croisé de voiture, je dirais, qu'il n'y a aussi pas de voiture qui passent dans ces rues. Je dois avouer, que je n'étais pas dans mon calme, quand il n'y a pas de voitures, qui passent auprès de moi. Mais, je ne vais pas le dire à voix haute.

« Oui, je le connais. Il est vraiment sympa. Moi ? Beaucoup trop de gens pour t’en dresser la liste. Ce qui m’a beaucoup surprise c’est que beaucoup sont dans notre immeuble. » Tient, je suis étonnée encore toujours, de moi-même, que je t'ai parlé de ma conversation avec Léo. D'habitude, je ne parle pas de ce genres de choses. Car chez nous, mieux dit, dans le village des plus vieux, ce n'est pas bien vue, si une femme non mariée, et trop proche d'un homme. Elle devient impure. Ce que je ne comprends pas. Peut-être sa vient du fait, que mes parents.... je veux dire que ma mère était plutôt européenne dans sa tête. Elle ne réagissait jamais, comme une japonaise. Je veux dire une des adultes bien sur. Entre les jeunes, on se moquait toujours des vieux et leur idéologies. Mais, on devrait le garder secret, ce qui n'était pas très facile.

„Les gens dans notre immeuble ont l'air d'être, des gens bien.“

Je ne savais pas trop quoi dire et encore moins, comment je peux expliquer, ce que je veux dire. Mon espagnole, n'est pas encore parfait. Même très loin, de la perfection. Il faut, que je m'entraîne un peu plus. Ou même beaucoup plus. Faut que je demande à Léo, si il a encore une fois du temps, pour me donner des cours un jour. Car, je n'ai pas eu de problèmes, à suivre ces explications.

« Ben écoute, c’est une bonne chose que tu t’ouvres enfin » Hm.... Peut-être, tu as raison, mais, je ne suis pas du tout habitué à parler. Je ne suis même pas sur, si ça va souvent se répéter, que je vais tant te parler. Surtout, au sujet de moi-même. Il se peut, que des autres choses, comme je ne sais pas, le manger ou quelque chose dans ce genre, je peux parler beaucoup, mais d'autres sujets....J'ai peur, je dois l'avouer. J'ai peur qu'on se moque de moi, quand je parle de moi-même, mais, ça, je ne peux pas le dire à voix haute...

„J'essaie de faire de mon mieux.“

C'est juste la vérité, je ne peux pas faire plus, que d'essayer, de changer. Essayer de m’ouvrir aux autres. Essayer de comprendre, comment m'ouvrir aux autres. Je penses, que mon problème se trouve justement la. Je ne sais pas, comment m'ouvrir, sans, que je penses, qu'on se moque de moi.

„J'ai toujours peur, qu'on se moque de moi, quand je le fais.“

Je ne voulais pas le dire à voix haute, mais, sans que je m'en rends compte, je le disais à voix haute.

« Il n'y a pas beaucoup de gens, qui passent par ici. Ou je me trompe? »

Pas beaucoup, c’était peu dire. Il n’y avait personne et je ne m’en plaignais pas du tout. Un peu de calme ça fait du bien de temps en temps. Je souris à ma colocataire et répondis :

« Non, vraiment pas beaucoup. »

Je ne vois pas pourquoi d’ailleurs. J’aimerais bien vivre ici moi. J’aimais bien mon immeuble et je ne voulais pas le quitter, mais si, au départ, j’avais trouvé un logement ici je m’y serais installé sans problème et sans hésiter.

« Les gens dans notre immeuble ont l'air d'être, des gens bien. »

C’était la pure vérité. Tous ceux que je connaissais était sympa. Je songeais à Camy, à Victory, à Léo, à ma cousine Yoli… Ouais, je les aimais tous d’une certaine façon. Comme quoi, j’avais bien fait de m’installer en Espagne plutôt qu’en Italie.

« Ouais ! » Répondis-je en souriant de toutes mes dents blanches.

Je ne vois pas pourquoi ma colocataire avait peur que je me moque d’elle. J’étais la gentillesse incarnée. Ou pas, je sais. Ce que je voulais dire c’est que je n’avais aucune raison d’être méchante avec elle, elle ne m’avait jamais rien fais, au contraire. En plus j’étais vraiment contre la méchanceté gratuite, donc…

« Avec moi, tu n’as pas de soucis à te faire. Je ne me moque jamais des gens que j’apprécie. »

J’étais curieuse, je voulais en apprendre plus sur Eba, comment elle en étais arrivé à venir en Espagne ? Pourquoi elle avait quitté son pays ?... Je n’osais pas trop l’interroger, parce qu’elle avait l’air timide et ne semblai pas prête à en parler. Mais, je pensais et j’espérais, sincèrement qu’elle me faisait confiance car c’était le cas pour moi. J’inspirais et me lançai :

« Je peux te poser une question ? »

Ouais, je sais c’est un début catastrophique quand on veut apprendre à connaître quelqu’un mais je n’avais pas d’autre idée. Je souris une nouvelle fois et n’attendant pas sa réponse j’enchaînais :

« Pourquoi tu as décidé de venir en Espagne ? »

« Non, vraiment pas beaucoup. » Je m'en doutais déjà, lorsque je regardais au tour de moi. Mais, je dois avouer, que sa ne me gêne pas du tout. J'aime bien être dans le calme. Au moins, personne peut me faire chier, ou m’énerver. Je suis du genre, à m’énerver parfois trop vite. Ce qui n'est pas toujours bien.

„C'est bien, si il n'y a pas grand monde. Du moins, c'est très calme et ça aussi c'est quelque chose de bien.“

Je réponds en souriant. Un sourire, qu'on voie assez rarement, apparaître sur mon visage. Un sourire, qui me rend très belle, d'après quelques personnes. Moi-même, je ne peux pas le juger. Je crois, que sa c'est aussi normal non?

« Avec moi, tu n’as pas de soucis à te faire. Je ne me moque jamais des gens que j’apprécie. » Lorsque tu me réponds de cette façon, sa me rassure. Je suis du genre, à toujours me méfier de tout et de rien. Surtout, que dans mon enfance, on c'est assez souvent moqué de moi. D'ailleurs, je ne sais pas du tout pourquoi. J'étais toujours sympa et calme. Je ne me foutais jamais de la gueule de quelqu'un d'autre, je les laissez dans leur coin et moi dans le mien. Je ne voulais jamais me mêler des vies des autres, car sa ne me regarde pas du tout.

Mais, parfois je me dis, que j'aurais fait mieux d'être un peu.... Comment dire... d'être un peu plus ouverte envers les autres. Sa m'aurait sûrement aidé, a être aussi maintenant moins méfiante. Mais autrement, être méfiante c'est aussi bien. Surtout envers les hommes... Quoi? J'ai horreur, de tomber sur quelqu'un de mal.

„Sa me rassure. Je dois avouer, que malgré, qu'on habite depuis tellement de temps ensemble, parfois j'ai quand même un peu peur.... Je suis désolée.“

Quoi? C'est la vérité. Je ne veux pas, que tu crois, que je ne veux pas faire confiance. J'ai juste du mal à le faire. Parfois, j'ai aussi du mal, à voire, si les gens, sont bien ou mal. Il y a des gens, qui peuvent le dire sur le premier regard.

« Je peux te poser une question ? » Hm.... Souvent, après une tel question, vient une question bête. Mais, je ne penses pas, que tu sois ainsi. Et si jamais, la question ne me plaît pas, je ne dois pas répondre non? Je hoche la être, pour montrer, que tu peux poser la question.

*D accord.“

« Pourquoi tu as décidé de venir en Espagne ? » Hm... Question assez dur à répondre.... Car parfois je me la pose moi-même. Pourquoi, suis-je ici? Qu'est-ce que fais-je ici? Je ne le sais pas. D'accord, dans un sens, je le sais. Je voulais changer. Je voulais perdre ma peur des gens. Et je penses, que je me trouve sur le bon chemin.

„Pour changer. Je veux dire par là, que j'ai l'espoir, qu'en Europe, je peux trouver mon propre chemin. Ce que je ne pouvais pas faire au Japon. Je sais, que j'ai encore un chemin assez loin devant moi.“

C'est juste la vérité.

„Et toi? Qu'est-ce qui te plait tellement ici?“

« C'est bien, si il n'y a pas grand monde. Du moins, c'est très calme et ça aussi c'est quelque chose de bien. »

Aller savoir pourquoi, je pensais à ça maintenant… Mais je n’avais jamais vu Eba énervé. Je ne l’imaginais pas du tout en colère. Elle qui était toujours calme, toujours en train de s’excuser pour rien, elle qui était toujours zen ou triste. Même son visage ne s’emblait pas près a exprimé de la fureur, je veux dire c’était un visage de petit ange et pas de petit démon. Oui, c’était comme ça que je la voyais.

Bref, je ne répondis rien et regarda ma coloc’. Sur son visage angélique était posé un sourire que je ne lui avais jamais vu. Le genre de sourire qui fait tomber un mec par terre, qui est franc et qui fait transparaître une grosse joie de vivre... C’était bon de la voir comme ça. Je souris à mon tour, immensément fière de mon plan parfait.

J’avais vraiment fait le bon choix en accueillant Eba chez moi, chez nous. Je ne regrettais pas du tout mon initiative. C’était une super colocataire, sympa, calme, ordonnée,... J’étais contente de l’avoir choisi elle et pas une autre, j’avais LA coloc’ en Or. Je lui faisais entièrement confiance à présent.

« Sa me rassure. Je dois avouer, que malgré, qu'on habite depuis tellement de temps ensemble, parfois j'ai quand même un peu peur.... Je suis désolée. »

Elle avait l’air sincère, ça me fit chaud au cœur et je souris de plus belle.

« C’n’est pas grave. Je comprends. Il m’arrive aussi de mettre du temps pour m’habituer à quelqu’un, du temps pour lui faire confiance… »

Je ne pensais pas être une personne méchante. Oui, je ne suis pas la Sainte Vierge incarnée, mais je n’ai jamais fait quelque chose d’impardonnable. Je veux dire, je ne m’en suis jamais prix à quelqu’un qui ne m’avait rien fait, je n’ai jamais tué ni battu quelqu’un, je n’est jamais était méchante avec quelqu’un qui ne le mérité pas… Bon après ok, il m’arrive de m’énerver pour rien, j’ai déjà pris de la drogue, j’ai déjà était bourré au point de ne plus me rappeler de mon prénom, j’ai déjà insulté des gens mais voilà rien d’impardonnable. Non ?

Le seule truc que je pouvais vraiment me reprocher c’est mon esprit de vengeance. Oui, si quelqu’un fait quelque chose à mes amies, à moi ou a quelque chose auquel je tien, je risque de tout faire pour me venger, de tout faire pour qu’elle soufre autant – si ce n’est un peu plus – que la personne à qui elle s’en est prise. Ce n’était pas toujours une question de physique, ça pourrait être sentimental ou moral. Je veux dire si elle le mec de ma meilleure amie la trompe, par exemple, je vais faire en sorte que la prochaine fille avec qui il sortira le trompe lui aussi ou lui brise le cœur, ou quelque chose comme ça. Pour moi c’était normal, c’était juste une question de principes.

Bref, revenons à nos moutons. Je demandai à Eba pourquoi elle avait décidé de venir en Espagne.

« Pour changer. Je veux dire par là, que j'ai l'espoir, qu'en Europe, je peux trouver mon propre chemin. Ce que je ne pouvais pas faire au Japon. Je sais, que j'ai encore un chemin assez loin devant moi. »

Je ne compris pas vraiment sa réponse, mais j’étais au moins sûr d’une chose : Eba compté sur son déménagement pour avancer. Ce qui voulait dire deux choses : Un, au Japon on l’empêchait d’être la personne qu’elle voulait être ou on lui imposait d’être comme ci comme ça pour ne pas être victime de moqueries. Deux, elle voulait changer, comment ? Ça …

Puis ma charmante colocataire me retourna la question. Je réfléchit quelque seconde. Allais-je lui dire la vérité ? Est ce que je pouvais me confier à elle ? Je décidai que oui, après tout elle avait été franche avec moi. Je soupirai et commençai :

« Je suis venu ici car je me suis gravement disputé avec mon père au sujet du décès de ma mère et que je ne supportais pas être dans la même maison que lui et des souvenirs de ma mère. J’ai choisi l’Espagne parce que ma mère était d’ici. Barcelone me la rappelle, mais pas d’une façon agressive. Je veux dire, ici j’ai l’impression d’être proche de ce qu’elle était, de ce qu’elle avait vécu ici. Et aussi parce que je me sens tout simplement bien ici.»

« Ce n'est pas grave. Je comprends. Il m’arrive aussi de mettre du temps pour m’habituer à quelqu’un, du temps pour lui faire confiance… » Du temps? Pour moi, il me faut parfois, beaucoup de temps. Des fois, sa me prend, que je ne m'en rend même pas compte, que j'ai tellement de mal. Je me demande, si parfois, j'ai fait quelque chose de faut dans ma vie. Si, lorsque j'avais une fois le choix, de choisir un chemin, j'ai choisi le mauvais. Je ne suis pas sur, je ne peux aussi pas être sur. M'habituer? Cette fois, je l'ai quand même fait assez vite. Je me suis très vite habitué à toi, Elisabeth. Normalement, sa me prend au moins une année. Une année, c'est longtemps pour des différentes personnes. Pour moi longtemps, c'est deux ans ou plus.

„Le pire c'est, que j'essaie de faire de mon mieux, pour le changer. Mais, je crois, que j'ai vécu beaucoup trop de mauvaises choses au cours de ma vie. Il se peut, que sa soie le problème, le plus grand que j'ai. J'ai peur de faire confiance.“

Quoi? Je suis que sincère durant ce moment. J'ai vraiment peur. On peut même dire, que j'ai plus que tout simplement peur. Je ne sais juste pas, comment l'expliquer. Comment expliquer à quelqu'un la raison, pour laquelle, on est, comme on est. Je veux bien le faire, mais je n'arrive pas. Du moins, pour le moment, je n'arrive pas encore. Mais, je penses, que sa va changer, avec le temps. Du moins, j'ai l'espoir. Je voie, que tu me donne une chance, de trouver mon chemin. D'arriver, à ouvrier mon cœur, de faire à nouveau confiance aux gens.

„Mais, j'ai déjà fait un pat en avant. Du moins, je le croie. Je te confie, un peu de moi non?“

Je n'en suis pas trop sur. Si je viens de dire à haute voix, se que je viens de penser. Mais, si je l'ai vraiment fait, alors on peut même dire, que j'ai fait un très grand pat en avant. D'accord, je ne veux pas donner la faute à juste une personne, que je suis, comme je suis, mais c'est le cas. C'est juste la faute à mon ex...cette espèce de... je ne trouve même pas de mots pour le décrire. Quand je suis entrain de penser sa, j'explose.

„Ahhh! Je déteste mon ex cet enfoiré de première classe. Tout est de sa faute. C'est à cause de lui, que j'ai tellement peur de me confier à qui que sa soie. J'ai même plus osé parler à ma meilleure amie d'avant. Et tout sa, à cause d'un garçon.“

Quand j'ai dit sa, je me mets tout de suite la main devant ma bouche. On m'avait appris, de ne jamais parler de cette façon, devant des autres personnes et encore moins, lorsque je suis dehors. Mais, il fallait que sa sort de ma bouche. Il fallait que je le dise à voix haute.

Mais bon, j'essaie tout de suite de changer de sujet. Donc, c'est même bien, que tu es entrain de me répondre à ma question. Une réponse, qui est assez longue et qui prenait un peu de temps, pour que j'arrive bien à suivre. Mon espagnole, n'est pas encore le meilleur. Malgré l'aide de Léo. Mais, sa devient de mieux en mieux. J'arrive déjà mieux à suivre, se que les autres personnes, me disent.

« Je suis venu ici car je me suis gravement disputé avec mon père au sujet du décès de ma mère et que je ne supportais pas être dans la même maison que lui et des souvenirs de ma mère. J’ai choisi l’Espagne parce que ma mère était d’ici. Barcelone me la rappelle, mais pas d’une façon agressive. Je veux dire, ici j’ai l’impression d’être proche de ce qu’elle était, de ce qu’elle avait vécu ici. Et aussi parce que je me sens tout simplement bien ici.» Une dispute avec le père, ce n'est rien de bien. Je ne connais pas trop sa, mais sa doit rassembler, à une dispute avec une mère, du moins, je le penses. Je ne suis pas trop sur, sur le coup. Mais, je n'ose aussi pas, te poser la question. Si jamais, sa serait trop indiscrète encore. Hm...t'as mère était d'ici? Je ne suis pas sur, mais je crois, que je ne savais pas encore sa sur toi. Se sentir bien quelque part? C'est bien. Je suis aussi entrain de commencer, à me sentir bien ici. Du moins, je penses que je suis entrain.

„Se sentir proche de sa mère, c'est sûrement, quelque chose de bien. Mais, avoir une dispute dans la famille, ce n'est jamais bien. Se sentir bien quelque part? Je n'ai encore jamais vraiment fait sa.... Mais, je crois, que je suis entrain de commencer à me sentir bien ici.“

Pendant un court moment, je regarde au tour de moi et je remarque une place très belle, je n'arrive pas à la décrire, tellement je la trouve belle. En posant mon regard doucement sur toi, je te pose une simple question.

„C'est quoi cette place?“

« Le pire c'est, que j'essaie de faire de mon mieux, pour le changer. Mais, je crois, que j'ai vécu beaucoup trop de mauvaises choses au cours de ma vie. Il se peut, que sa soie le problème, le plus grand que j'ai. J'ai peur de faire confiance. »

Cette déclaration me fit réfléchir. Quel genre de mauvaises choses ? Pour se braquer comme de la sorte ça devait être vraiment important. Moi qui croyais que c’était à cause de la culture japonaise et que tous les Japonais était comme ça… Je m’étais bien trompé, ma naïveté me déplu et je fis la grimace.

« Ouais c’était vrai, on commence à mieux se connaître toute les deux. » Lui répondis-je avec un clin d’œil.

Parlé avec Eba ce n’était pas comme avec Victory mais ça faisait quand même du bien. Ma coloc’ n’était pas la seule à s’ouvrir un peu plus au autres en fin de compte. Moi aussi je faisais des progrès, sans vraiment m’en rendre compte et sans le vouloir, mais bon y a un début à tout… Pas vrai ?

« Ahhh! Je déteste mon ex cet enfoiré de première classe. Tout est de sa faute. C'est à cause de lui, que j'ai tellement peur de me confier à qui que sa soie. J'ai même plus osé parler à ma meilleure amie d'avant. Et tout sa, à cause d'un garçon. »

Je sursautais, surprise. Ma colocataire qui n’avait pas dit un mot depuis plusieurs secondes, perdu dans ses pensées, éclata de fureur. J’étais contente que celle-ci ne soit pas dirigée contre moi, mais je me fis tout de même du souci pour Eba. Qu’es ce que cet ex petit ami avait bien pus lui faire ? Comment l’avait-il trahi ? Je n’osais pas trop lui poser la question, mais j’étais tellement curieuse et peut être que ça ferait du bien à la jeune femme de parler, non ? Je décidais de lui demandé. J’inspirai bruyamment et me lançai :

« Que c’est-il passé ? »

C’est à ce moment-là que nous arrivâmes sur la place. C’étais ici que je voulais vraiment emmener ma coloc’. Apparemment ça lui plut beaucoup car ses yeux s’écarquillèrent pendant qu’elle me demandait :

« C’est quoi cette place ? »

Je lui souris, et répondis :

« C’est la plus belle de tout Barcelone. »

Et oui, je sais, il m’arrive d’avoir de bonne réplique. Je souris une nouvelle fois avant d’aller m’asseoir sur un banc en bois. Mon regard se posa au loin pendant quelque instant.

« Oui, la dispute avec mon père à été dur, je ne lui ai toujours pas pardonné d’ailleurs. » Ajoutais-je pour relançait notre précédent sujet de conversation. Même si ce dernier été douloureux pour moi.

Je m'en doute, que tu penses, que je suis ainsi, simplement, parce que je suis japonaise. Peut-être un peu oui, mais entièrrement non. J'ai vécu des choses dans ma vie, que je ne veux pas, que les autres doivent vivre. Des choses, dont je n'ai même pas osé parler à mes parents.... mieux dit à ma mère et son nouveau mari. Un homme que je déteste d’ailleurs plus que tout au monde. J'aimerais tant, pouvoir parler à quelqu'un de ce qui se passe dans ma tête. Du fait, que je me sens parfois tellement mal et inutile. Du fait, que j'aimerais trouver un homme, avec qui je pourrais partager ma vie. Ou au moins un homme, qui aimerait bien me connaître et qui sait.... Mais non, je n'arrive même plus à penser à se genre de choses, sans tout de suite penser, que je n'en vaut pas la peine. Je ne suis plus capable de tomber amoureuse et si je le fais... ces personnes partent ou sont déjà pris....

« Ouais c’était vrai, on commence à mieux se connaître toute les deux. » C'est vraie. Enfaîtes, sa me fait du bien, car je me rends compte, qu'au moins une personne est capable de peut-être m'aider. Me donner des consignes, de ce que je peux faire ou changer. Déjà, que tu as réussi à me faire sortir de l'appartement. Une chose, que quelqu'un d'autre, n'aurais sûrement pas réussi à faire. On peut dire, que tu me donne au moins la chance, que je peux me changer.


„Je dois avouer, que je suis contente, qu'on commence à mieux se connaître, sa me fait du bien.“

Réponds-je, avec un large sourire sur les lèvres. Durant ce moment, on peut dire, que je ne suis pas du tout, entrain de mentir. Et, je vais faire de mon mieux, de ne jamais devoir te mentir durant le temps, qu'on va se connaître. La meilleure chose, je ne m'en suis même pas rendu compte, que je me suis ouverte un peu plus envers toi. D'ailleurs, on devait s'en rendre compte non?

Sans m'en rendre compte, j'ai perdu un peu après mon tempérament. Sa ne me prend normalement jamais. Mais, quelque chose à fait, que j'ai du exploser. Mais, je penses, que sa m'a aussi fait du bien. De crier enfin dans le monde, comment je me sens, se que je penses de cette personne. Je ne supporte même plus entendre son nom. Si il saurait, se qu'il m'a fait, il allait peut être se dire, qu'il aurait fait mieux de ne pas me tromper, avec ma meilleure amie. Mais, je n'ai jamais dit à personne, se qui c'est passé durant ce temps. Qui sait, peut-être tu vas être la première, à qui je vais m'ouvrir à propos de ce sujet... Mais sa, reste encore à voire.

« Que c’est-il passé ? » Oh mon dieu! Je ne voulais pas le crier... pour vraiment dire.

„Je ne sais pas, se qui vient de me prendre sur le coup... Mais, je peux te faire un petit résumé et peut-être plus tard une fois, je vais tout t'expliquer...c'est bien pire, que ce que je vais te dire maintenant. En gros, on peut dire, que je me suis fait trahir, par les deux personnes, qui m'étaient le plus proche. Mon petit copain et ma meilleur amie. Il m'a trompé avec elle.... et sa c'est loin d'être le pire ... Mais bon, je dois vivre avec se qui c'est passée par la suite....“

Penser à mon passée, me fait du mal. Mais, parfois, on n'a pas le choix et on doit le faire. Sauf, que par moment, j'ai tellement envie de pleurer, mais je ne peux pas.... Je n'ose pas le faire. Je ne peux pas le faire, pour la simple raison, que les gens ne sont pas au courant de tout ce qui c'est passé...

« C’est la plus belle de tout Barcelone. » Je suis contente de changer de sujet. Pendant un moment je regarde encore une fois au tour de moi. Oui, c'est très beau ici. Je peux m'en douter, que sa soie la plus belle place à Barcelone.

„C'est très calme ici. En plus tellement de nature. Chez moi, on ne voie presque plus de nature. Il y a que des bâtiments partout.“

Pendant un moment je me perts à nouveau dans mes pensés. Ma ville natale, ainsi que mon pays, me manquent malgré tout le mal, que j'ai vécu là bas. Je crois, que c'est aussi normal non?

« Oui, la dispute avec mon père à été dur, je ne lui ai toujours pas pardonné d’ailleurs. » Sa doit être dur... moi j'allais tout donner, si mon père serait encore en vie, même, si on aurait eu la dispute du siècle.... Mais, je ne peux pas dire sa à voix haute. On m'a toujours dit, de ne pas dire, ce genre de choses à voix haute. Malgré, que je penses, que sa me ferait du bien.

„Si tu veux en parler un jour, je suis la.“

Je réponds avec un lèger sourire. Je m'en rends tout de suite compte, que quelque chose ne va pas. Que quelque chose te doit faire du mal à se sujet. Mais je n'ose pas poser la question....

« Je dois avouer, que je suis contente, qu'on commence à mieux se connaître, sa me fait du bien. »

Moi aussi, ça me faisait plaisir. C’est vrai, ce n’est pas marrant de vivre avec une personne que tu ne connais pas et qui n’est pas sympa avec toi. Moi j’avais beaucoup de chance, Eba avait plein de qualité et n’était pas chiante du tout. On s’entendait bien ensemble, pour moi c’était une vraie amie, j’avais confiance en elle. Oui bon c’est vrai, elle avait aussi quelques petits défauts mais rien de très important, elle n’écoutait pas du Justin Bieber, ne laissait pas traîner de slip ni de chaussette, le principal quoi.

Je pensais la connaître et pourtant elle me surpris beaucoup quand elle s’énerva au sujet de son ex petit ami. Elle avait l’air tellement furieuse que je fis un pas sur le côté avant de lui demandé ce qui s’était passé. Ce qui la gêna apparemment beaucoup car elle s’empourpra et ne répondit pas tout de suite :

« Je ne sais pas, se qui vient de me prendre sur le coup... Mais, je peux te faire un petit résumé et peut-être plus tard une fois, je vais tout t'expliquer...c'est bien pire, que ce que je vais te dire maintenant. En gros, on peut dire, que je me suis fait trahir, par les deux personnes, qui m'étaient le plus proche. Mon petit copain et ma meilleur amie. Il m'a trompé avec elle.... et sa c'est loin d'être le pire ... Mais bon, je dois vivre avec se qui c'est passée par la suite.. »

Il ne fallait pas être comportementaliste pour comprendre qu’elle ne voulait pas m’en parler. C’est pour cette raison que je laissai tombée, elle m’en parlerait peut-être un autre jour, ou peut être pas. N’empêche c’était grave. À sa place, je ne pourrais pas supportais que mon petit ami me trompe avec ma meilleure amie. Je ne sais pas ce que j’aurais fait mais ils auraient eu vraiment mal. C’était quand même une sacrée trahison, autant de la part du petit copain que de celle de la meilleure amie. Pour moi la vengeance n’est pas une option et même si ça me prend du temps, je me venge toujours un jour. Je suis comme ça, un point c’est tout.

« Je ne sais pas quoi te dire… Je comprends que tu ne veuilles pas m’en parlé maintenant. » Lui dis-je franchement.

Puis nous changeâmes de sujet pour parler de la place où nous venions d’arriver, je suis sûr qu’Eba en fut des plus heureuses.

« C'est très calme ici. En plus tellement de nature. Chez moi, on ne voie presque plus de nature. Il y a que des bâtiments partout. »

Un jour, j’irais au Japon. C’étais mon rêve quand j’étais petite, je devais avoir dix ans à ce moment-là. J’ai vite abandonné cette utopie quand ma maîtresse de l’époque pour me dissuader de ce voyage rococo m’a dit qu’ils mangeaient du chien là-bas. Même si je sais aujourd’hui que ce n’était pas vraiment vrai, ça m’avait marqué et j’avais choisi d’autre destination, l’Espagne par exemple.

Pour en revenir à ma conversation avec ma colocataire, j’étais plus grande ville que campagne mais c’est vrai qu’un peu de calme, ça fait vraiment du bien de temps en temps. C’est aussi pour ça que j’ai choisi Barcelone on pouvait trouvé des coins pommés au milieu de la ville. Ouais, je sais c’est bizarre.

« Je saurais m’en souvenir. Et je toi aussi, si un jour tu veux parler à quelqu’un je suis là. » Répondis-je à Eba quand elle m’offrit son réconfort.

Tout à coup un chien sortis de nulle part et viens se cacher derrière mes jambes. Il était trop beau, il avait de longues oreilles trop mimies et une tache blanche sur le dos. Si je ne me trompais pas c’était un Cavalier King Charles. Savoir sa race ne me rassura pas beaucoup quand un grand barbu aux cheveux noirs déboula sur la place et cria : « Au pied sac à puce. » Tout en brandissant un ballet. À mon avis le petit bout de chou qui se cachait sous le banc tel un caméléon était battu par son maître, c’est pour cette raison que je ne bougeai pas et dis à Eba :

« Ne lui dit pas qu’il est là. »

Je veux vraiment t'en parler, mais je n'ose pas. Je ne sais pas trop, comment le faire. Comment t'expliquer, ma vie, ma vie de famille. D accord, j'avais tout dont j'avais besoin, de l'argent, une chambre, un lit ... enfaîtes, se que je veux dire par là, j'ai tout dont je n'ai pas vraiment besoin. Mais, ce qui me manquait durant ce temps, c'était l'amour des parents. Quelque chose que normalement chaque enfant a besoin. Normalement, aussi, chaque enfant le reçois, mais mon père.... Je veux dire le nouveau mari de ma mère, ne voulait pas, que je reçois sa. Je dois avouer, que maintenant je m'en fou. J'ai fait ma vie sans eux, entre temps. Et je ne veux plus retourner dans mon passée. Mais, comment expliquer mes sentiments, à une personne, qui a sûrement du tout avoir? Je ne le sais pas. Donne moi du temps... un jour, je vais réussir à le faire.

« Je ne sais pas quoi te dire… Je comprends que tu ne veuilles pas m’en parlé maintenant. » Je savais, que tu allais penser ainsi... mais, ce n'est pas, que je veux pas t'en parler.

„Ce n'est pas le cas. Je veux t'en parler, je ne sais juste pas, comment le faire. Je ne sais pas trop comment m'expliquer. Je dois trouver les mots juste, pour tout décrire, c'est justement la mon problème.“

Je viens de te l’expliquer, pour que tu ne te fâche pas. Je ne veux pas, que tu pense autrement sur moi maintenant. J'ai tellement besoin de quelqu'un en qui je peux avoir confiance. Et je commence vraiment à avoir confiance en toi. Donne-moi, juste une chance.

En t'observant, je me pose parfois des questions, mais rien d'important.

„Dit tu as cru, les mensonge, que les gens ont raconté partout? Que chez nous on mange du chien?“

Quoi? Les gens racontent tellement de choses bizarre. D accord, il se peut, qu'il y a des gens au Japon, qui en mangent, comme partout dans le monde, mais moi j'en connais personne. Je ne pourrais pas parler à une tel personne. Tuer un chien pour le manger, sa ne se fait pas. Les gens qui font sa, doivent être torturée... Quoi? J'ai raison non?

« Je saurais m’en souvenir. Et je toi aussi, si un jour tu veux parler à quelqu’un je suis là. » Je suis rassuré, que tu n'es pas fâchée avec moi. Et encore mieux, je me sens, lorsque tu me dis, que tu es là. C'est justement sa, dont j'ai besoin. Une personne, qui est là pour moi. Merci.

„Merci. Sa compte beaucoup pour moi.“

Je te dis sa, avec un léger sourire sur mes lèvres. C'est vraiment important pour moi. Lorsque tout à coup, quelque chose me tire de mes pensés. Un chien, qui apparaît de nul part. Je suis plus que surprise. D accord, je ne suis pas une très grande fan de chien, mais la, je me doutais, que quelque chose clochait. Ainsi, je n'étais pas surprise, d'entendre Eli parler.

« Ne lui dit pas qu’il est là. » J'avais aussi entendu la personne. J'ai envie de prendre le chien et de m'en aller avec, mais, je ne peux pas faire sa non? Je ne sais pas trop quoi faire. Je ne connais pas les règlements en Espagne...

„On a le droit de faire sa?“

« Ce n'est pas le cas. Je veux t'en parler, je ne sais juste pas, comment le faire. Je ne sais pas trop comment m'expliquer. Je dois trouver les mots juste, pour tout décrire, c'est justement la mon problème. »

Je levai un sourcil, hien ? Je n’ai pas vraiment compris ce qu’elle été en train de me dire. Elle voulait me parler et me raconté sa vie, mais son Espagnol ne lui permettait pas de le faire ? C’est ça ? Si c’était ça je comprenais. Au début quand je suis arrivé à Barcelone, je ne parlais pas vraiment bien, mais petit à petit je me suis amélioré. Bon ok il m’arrive encore de sortir des mots en Anglais de temps en temps parce que je ne les connais pas en Espagnol. Mais bon, tout le monde n’est pas ethnolinguistique !

« Ne te fait pas de soucis, encore une fois : je comprends. »

Je n’étais pas du tout fâché quand Eba ne me parla pas de ses problèmes, après tout moi aussi j’hésitais à l’idée de lui raconté toute l’histoire de ma vie. Peut-être que dans pas longtemps je réussirais à le faire, mais je n’étais pas du genre a beaucoup parler de moi. Victory était déjà au courant de tout, et une personne c’était déjà un bel effort pour moi. Oui, je suis une éternelle renfermée. Je ne devais pas avoir le chromosome du partage, ou un truc dans le genre.

« Dit tu as cru, les mensonge, que les gens ont raconté partout? Que chez nous on mange du chien? »

Oups, je me mis à rougir comme un tomate. Les souvenirs de mon année de CE2 me revient en plaine face. Je me revoyais encore avec mon pul en laine bleu et dire à ma maîtresse que quand je serais grande je serais japonaise. Et elle qui n’avait pas hésité à me dire que là-bas ils mangeaient du chien et des chenilles . C’était restés à jamais gravé dans ma mémoire, j’aime les chiens mais vivant et les chenilles c’est juste répugnant. Berk ! Un frisson me parcourut, oui j’y avais cru et j’avais honte de ça.

« Oui, j’y ai cru. » Répondis-je à ma coloc’, tout en étant toujours aussi rouge.

« Merci. Sa compte beaucoup pour moi. »

Je lui souris et hocha la tête, puis le chien et son maître débarquèrent dans la place. La maltraitance c’est un truc qui me répugne, et je ne pouvais pas laisser se montre battre ce joli petit chien. Quand on prend un animal domestique c’est qu’on promet de s’en occupé et de l’aimé jusqu’au bout, pas de le blessé à mort à chaque petite faute. C’est pour toutes ces raisons que je dis à Eba de ne pas signalé la présence du toutou sous le banc.

« On a le droit de faire sa? »

Très bonne question ? Je ne pense pas que quelqu’un nous envois en prison juste pour n’avoir pas dit où se trouvait son chien mais bon de toute façon je m’en fichais, il ne l’aurait pas point final.

« Je ne sais pas et je n’en ai rien à faire. »

Le méchant barbu continuait à hurler mais repartis quand même dans l’autre rue, cherchant toujours son animal. Qu’il ne reverrait jamais à mon avis.

Il faut vraiment, que j'améloire mon Espagnole. Je dois demander à Léo, si il a le temps, de me donner encore quelques leçons. Je n'aime pas emmerder les gens, pour m'aider. On m'a toujours dit, de ne pas emmerder les gens. Mais bon, je dois m’améliorer, sinon, je ne vais jamais vraiment me sentir entièrement chez moi. Car, pour pouvoir dire sa, il faut que tu comprend et parle le langage du pays. Du moins, je trouve sa important. Je ne peux pas parler pour tout le monde.

Autrement, je me suis rendue compte, si ici tu ne parle pas l'espagnole, c'est dur, de trouver un travail. Surtout, si tu as fait des études dans un pays aussi loin, que le Japon. Encore bien, que j'habite avec Elizabeth. Ainsi, je l'apprends aussi encore un peu. Mais, elle ne me force pas tout le temps à parler l'espagnole. Alors sa me prend souvent, que je parle anglais, sans m'en rendre compte.

« Ne te fait pas de soucis, encore une fois : je comprends. » Ne pas me faire de soucis ? C'est facile à dire, mais quand même, je crois, que tout le monde allait s'en faire des soucis non ? Surtout, si tu ne peux pas être sur, si la personne en face de toi, va tout comprendre. Surtout, si tu veux lui expliquer quelque chose... Quelque chose, qui est important.

„J'essaie de faire de mon mieux, pour devenir mieux en espagnole, ainsi, j'aurais moins de mal, à m'exprimer.“

Je dois toujours m'expliquer, parfois, sa me fait chier. Mais, au Japon on est élevé de cette façon et c'est très dur, de changer quelque chose, que ses parents lui ont tapé dans la tête.

Je me rends bien compte, en voyant ton visage, que tu l'as cru. Que tu as vraiment cru, que nous mangeons du chien. Bon, peut-être il y en a vraiment des villages, ou ils le font, mais moi, je ne connais personne, qui le fait. Je serais du genre à tuer cette personne, si jamais, j'allais l'apprendre.

« Oui, j’y ai cru. » Ha ! Je le savais. Mais, je ne vais pas te juger. Je l'aurais peut-être aussi cru. Je dois l'avouer.

„Je l'aurais peut-être aussi cru. Je dois l'avouer.“

Quoi ? C'est juste la vérité. Mais, autrement, on m'avait aussi raconté des horreurs sur les pays de l'Europe... et quelques unes de ces horreurs sont vraie...

Après, que le chien est apparu, je me sentais un peu perdu. Je ne savais pas du tout, comment les gens réagissent ici, à se genre de choses. Moi personnellement, j'aurais bien envie, de faire vraiment du mal à ce genre de personnes.

« Je ne sais pas et je n’en ai rien à faire. » Hm... mais, on doit aider ce pauvre chien. Je vais me taire, pour que personne ne s'en rend compte, que le chien est auprès de nous.

„Mais, on va faire quoi avec le chien ? Est-ce qu'on a le droit, de l'amener chez nous ? Ou qu'est-ce que tu veux faire ? “

Bonne question non ? On ne peut pas le laisser ici dans les rues... Mais, je ne sais pas, si on a le droit de l'ammener chez nous.

« J'essaie de faire de mon mieux, pour devenir mieux en espagnole, ainsi, j'aurais moins de mal, à m'exprimer. »

Oui, je sais, c’est chian de vouloir dire un truc à quelqu’un mais ne pas avoir les mots pour le faire. C’est hyper frustrant et je comprenais carrément Eba. Je lui fis un clin d’œil et nous changeâmes de sujet.

J’étais vraiment gêné parce que je savais que cette histoire de manger du chien n’était pas totalement vraie et que tout le monde au Japon n’en consommait pas mais ça m’avait marqué. Je savais très bien que ma coloc ne faisait pas partie de ces gens-là et je m’en réjouissais d’ailleurs beaucoup. Mais je n’irais pas au japon, de peur de faire une crise de tachycardie si je croissais quelqu’un qui pratiquait cette coutume absurde. Ouais, c’est dommage et j’en avais conscience mais temps pis.

« Je l'aurais peut-être aussi cru. Je dois l'avouer. »

Je souris, Eba avoua que si les rôles avaient été inversé elle y aurait cru aussi. Ça me soulagea car je me sentais un peu coupable de croire de telle chose. Puis truc me traversa l’esprit, les Américains et les Européens critique les Japonais et les Chinois mais est ce que les Chinois et les Japonais critique les Européens et les Américains ? Je sais c’est une question un peu capitaliste, mais bon, je demandais à ma colocataire :

« Et vous qu’est ce que vous dites sur nous ? »

Et voilà que ma curiosité reprenait le dessus tel un tsunami …

Voilà, le maître du chien été parti et ce dernier été toujours sous le banc. Au moins un animal maltraité sauvé ! Victoire à lui !

« Mais, on va faire quoi avec le chien ? Est-ce qu'on a le droit, de l'amener chez nous ? Ou qu'est-ce que tu veux faire ? »

Là ça se complique. On ne pouvait pas laisser cette pauvre petite bête ici, on ne pouvait pas l’abandonner là. Je réfléchis, si on l’amène chez nous il serait bien, mais est ce qu’on en avait le droit ? Ça… En fait ça dépend, si le chien est tatoué ce qui m’étonnerait beaucoup ce sera du vol, s’il ne l’est pas et c’est fort probable ce serait juste un sauvetage. Je fis part de cette conclusion à Eba :

« S’il est tatoué c’est du vol, s’il l’est pas, c’est juste une adoption. Je connais bien une vétérinaire, elle pourra me le dire vite fait et s’il est tatoué, je lui ferais changeais le nom du propriétaire. »

Oui, Esme est une bonne amie à moi et elle me rendrait ce servis sans trop poser de question, j’en étais presque sûr. Après la deuxième question, c’était de savoir ce qu’on allait faire de la jolie boule de poil. Pour moi c’était logique, mais je n’étais pas sûr qu’Eba partage cet avis.

« Ça te dérange si on le garde ? »

Je n’avais jamais eu de chien, parce que quand j’étais petite, mon père y été allergique du coup, j’avais toujours rêvé d’un avoir un. Je fis une pale imitation de chat botté à ma coloc’ et la supplia du regard. En plus le chien était à croquer avec son poil couleur chocolat, ses longues oreilles et sa grande tâche blanche sur le dos.

Doucement, je m'approche du chien et je le caresse. J'adore les animaux. Surtout les chiens, malgré, que lorsque j'étais petite, j'en avais une peur fou. La raison est simple, je me suis fait mordre par un chien. Encore pire le chien de mon voisin. Tout le monde était au courant, que ce chien mordait, mais lui, il faisait rien. Il laissait le chien se balader dans les rues, dans la forêt, enfin bref, il le laissait se balader partout, ou il pouvait attaquer quelqu'un. Et une de ces cibles, fût moi. Je dois avouer, que sa m'a choqué. Pendant longtemps, je prenais la fuite, lorsqu'un chien s'approchait au loin. Heureusement, ce n'est plus le cas. Je me suis enfin à nouveau rapprocher des chiens. Surtout ce chien... j'en ai de la peine pour lui. Il a sûrement du beaucoup souffrir. Je ne peux pas voire quelqu'un souffrir. Et oui, les chiens, sont dans mes yeux aussi des être humains, même si vous, n'êtes pas de mon avis, je m'en fou carrément.

« Et vous qu’est ce que vous dites sur nous ? » Cette question, me sort des mes pensés. Mes pensés, qui sont partout, mais ne pas là, ou mon corps, se trouve. Ce qu'on dit sur vous? Hm.... Je dois réfléchir. Sa fait un bail, que je vie à Barcelone. J'ai essayé d'oublier ma vie au Japon. Du moins, j'essaie d'oublier le plus de choses possibles. Surtout les choses, qui me font mal. Mais vraiment.... Ah! Je me rappelle d'une phrase, qu'une amie disait toujours sur les Européens.

„Une amie à moi, disait toujours, que les Européens, sont des gens très bizarre. Je ne sais pas trop comment l'expliquer maintenant.... c'est compliquée. Mais, si je trouve les mots, je vais te le dire. Mais, je ne sais pas, comment tu vas le prendre. En tout cas, moi je ne pensais jamais comme elle.“

Il fallait que je dise sa. Sinon, tu allais encore croire, dieu sait quoi, sur moi. Pendant ce moment, mon portable ce met à vibrer. Je jette vite fait un coup d’œil et l'expression de mon visage change. C'est un message de ma cousine. Tient, une personne de ma famille, dont je ne voulais plus jamais entendre quelque chose. Je la déteste.

„Merde!“

Le seule mot, qui arrivait à m'échapper de mes lèvres. Je ne peux pas expliquer la raison, car alors, on allait me juger et sa je ne veux pas. Je continue donc à doucement caresser le chien. Lorsque je me rends compte, que le méchant homme est parti, je te regarde.

„J'espère, qu'il ne revient pas.“

« S’il est tatoué c’est du vol, s’il l’est pas, c’est juste une adoption. Je connais bien une vétérinaire, elle pourra me le dire vite fait et s’il est tatoué, je lui ferais changeais le nom du propriétaire. » Ce n'est pas illégal sa ici en Espagne aussi? J'ai mes doutes, mais je ne vais pas te le dire de cette façon, tu vas encore croire, je ne sais pas quoi?

„Et tu es sur, qu'elle va vraiment le faire?“

J'ai mes doutes, qu'elle allait risquer de le faire, mais je ne connais pas encore trop les gens en Europe. Peut-être ici, vous vous osez à faire de tel choses, nous on est différent. Mais, je commence à m'adapter à la vie ici.

« Ça te dérange si on le garde ? »

„NON!“

Je le crie, sans m'en rendre compte. Enfaites, un chien pourrait que m'aider. J'allais apprendre un peu plus sur Barcelone, pendant le temps, que c'est à mon tour, d'aller promener le chien.

« Une amie à moi, disait toujours, que les Européens, sont des gens très bizarre. Je ne sais pas trop comment l'expliquer maintenant.... c'est compliquée. Mais, si je trouve les mots, je vais te le dire. Mais, je ne sais pas, comment tu vas le prendre. En tout cas, moi je ne pensais jamais comme elle. »

Alors comme ça on est bizarre ? Bon moi je ne suis qu’a moitié Européennes mais bon quand même… Je me sentais un minimum concerné. Et j’avais aussi un peu peur de savoir ce que vous disiez vous les Japonais.

« Quand tu sauras t’exprimé comme il faut, tu me raconteras c’est chose bizarre. » Dis-je avec une petite grimace avant de faire un clin d’œil a ma coloc’.

Puis son téléphone se mit à vibrer énonçant l’arrivé d’un SMS. Je n’arrivai pas à voire le nom du contact qui s’affichait sur l’écran mais ça ébranla Eba. Qui nous lâcha un joli juron.

« Si ce n’est pas indiscret, je peux savoir ce qui vient de se passer ? »

Je ne voulais pas la forcer à me parler, mais j’étais quand même hyper curieuse. Elle n’avait pas l’air d’aimer la personne qui lui avait envoilé ce message et je voulais savoir pourquoi. Oui, ma curiosité est vraiment immense.

« J'espère, qu'il ne revient pas. » Le maître de cette jolie boule de poile n’avait pas l’air commode et moi aussi j’était heureuse qu’il soit parti. Comme ça le chien était libre et il ne serait plus battu.« Ouais, moi aussi. »

Je caressais le toutou tout en proposant à ma colocataire de le garder. Elle se mit à crier « NON ! » pour me répondre. Je n’étais pas vraiment sûr de la signification de ce non. Je levais un sourcil et posa la question : « Non tu ne veux pas le gardé ou non ça ne te dérange pas ? »

Notre petite boule de poile ::

Je crois, que j'aurais fait mieux de me taire et de ne rien dire. Je crois, que je viens d'ouvrir ma bouche à nouveau avant de penser. Il faut vraiment, que je change sa, ou un jour sa va vraiment se finir mal.

« Quand tu sauras t’exprimé comme il faut, tu me raconteras c’est chose bizarre. » Sa me fait encore toujours de la pêne, que j'ai encore tellement de mal, avec le langage espagnole. Je fais de mon mieux, pour le changer, mais c'est dur. Le Japonais et l'espagnole, se sont des langages tellement différent, que je n'ai même pas le moyen, de les comparer l'une à l'autre.

„Je vais le faire. Je fais de mon mieux de pouvoir le faire dans les semaines à venir.“

Je dois demander à Léo, si il a du temps, pour me donner encore quelques heures de cours. Malgré, que je n'aime pas du tout demander de l'aide à des autres personnes. Mais je sais, que autrement, je ne pourrais jamais m'en sortir. Je dois apprendre, à ne pas avoir peur, de demander de l'aide à quelqu'un.

Lorsque mon portable, se mettait à vibere et j'ai vue, que c'était un message de ma cousine, un juron passait par mes lèvres. Normalement, sa n'arrive jamais, je ne suis pas du tout se genre de personne.


« Si ce n’est pas indiscret, je peux savoir ce qui vient de se passer ? » Comment, peux-je te l'expliquer. Comment, peux-je te dire, que c'est une personne de ma famille, que je ne veux plus jamais et voire et que je ne supporte aussi pas, lire des messages.... Sa fait trop bizarre, si je le dit à voix haute non? Mais, si je te dis quelque chose d'autre, c'est un mensonge.

„Ehm... comment dire, c'était un message de ma cousine... une personne de ma famille, que je ne veux plus jamais voire.“

Je sais déjà, que tu es une personne très curieuse, je dois avouer, que sa ne me gêne pas trop. Je suis contente, que de temps en temps, je peux parler à quelqu'un, qui s'intéresse aussi un peut, pour se que je raconte. Sa me fait vraiment du bien.

« Non tu ne veux pas le gardé ou non ça ne te dérange pas ? » Ah! Et encore une fois, je me suis mal exprimé, je dois vraiment faire quelque chose, pour le changer.

„Je voulais dire, que je n'ai rien contre le fait de le garder. Enfaîtes c'est une femelle? Ou c'est du genre masculin? Désolé, je ne trouve pas le mot espagnole sur le coup...“

Je me sens un peut mal alèse, lorsque je me rends compte, que je ne trouve pas le mot. J'espère juste, que sa ne te dérange pas. NON! Eba, tu ne dois pas penser de cette façon. Elle ne va pas penser ainsi. Elle est mon amie non?

« Je vais le faire. Je fais de mon mieux de pouvoir le faire dans les semaines à venir. »

C’est vrai, que des fois, j’avais du mal a comprendre ce qu’elle me disais mais c’étais pas grave, je m’en fichais complètement. Après-tout, ce n’étais pas grave, on arrivait à communiquer quand même. Non ?

Peut après, le téléphone de ma coloc’ se mit à sonner et je lui demanda, surprise, pourquoi elle venait de me lâcher un jolie : « Merde ! » Alors qu’elle ne disait jamais, ou presque, de gros mots.

« Ehm... comment dire, c'était un message de ma cousine... une personne de ma famille, que je ne veux plus jamais voire. »

Aaa ! Les histoires de famille compliqué ! Ça je connais ! Et je sais que c’est vraiment enmerdant de recevoir un appel de quelqu’un qu’on a plus envies de voire, mais qui s’accroche à vous comme une moule à son rochet… C’est toujours comme ça avec mon père…

« Oh… ! Je comprends, t’inquiète pas.. »

Le petit chien était vraiment trop chou, je ne pouvais plus m’empêchait de le caresser même si il m’était plein de poile sur ma jolie robe noire.

« Je voulais dire, que je n'ai rien contre le fait de le garder. Enfaîtes c'est une femelle? Ou c'est du genre masculin? Désolé, je ne trouve pas le mot espagnol sur le coup... »

Super ! Nous venions d’adopté un chien ! C’est pas magnifique ? Franchement ? Quant a la deuxième question… Elle était vraiment très bonne ! Masculin ? Féminin ? Les deux ?

Je pris la petite boule de poile dans mes deux mains et le portait de façons à la regarder dans les yeux.

« Dis moi, petites créatures sur pattes. Tu es un mal ou une femelle ? Regarde- moi. Eye to eye. Et dis-moi la vérité. »

Me voilà entrain de parler à un chien ! Non mais et puis quoi encore ! Comme s’il allait me répondre ! Je deviens vraiment folle en se moment moi… N’entendant pas de réponse comme je l’avais présagé, je l’ai soulevé et j’ai découvert que c’était un mal ! Puis je reposais le toutou part terre et me retournais vers Eba :

« C’est un mal ou de genre masculin comme tu dis. Puisqu'on le garde, on lui donne un nom ? »

Je sais très bien, que souvent, je m'exprime très mal. Desfois c'est trop dur, de chercher les mots, qu'il me faut. Surtout, quand je penses, que je dois répondre vite à quelqu'un. D accord, je sais très bien, que avec Eli, j'ai du temps, mais, j'ai peur, que la conversation prend un mauvais tour, si je m'arrête trop longtemps, pour réfléchir. Je sais, que je dois changer tout sa. Qu'il ne faut pas, que je penses de cette façon.

Après avoir raccroché au téléphone, je me rends compte, qu'un juron, est passé par mes lèvres. Quelque chose, qui n'arrive jamais. On m'a éduqué de façon à, ne jamais le faire, car si jamais on le fait, on ne va pas finir au paradis, lors de notre mort. Mais, si sa serait vraiment le cas, presque le monde entier, ne finirait pas au paradis. Et sa, je ne peux quand même pas, me l'imaginer.

« Oh… ! Je comprends, t’inquiète pas.. » Je ne suis pas à cents pour cents sur, que tu le comprends vraiment. Les japonais sont très bizarre. Si jamais là-bas, on ne s'entend pas avec sa famille.... ta vie est un cauchemars. Tu n'as plus le droit de participer aux manger familiales, ou bien aux rencontres familiales. Ni au funérailles, même, si c'est un de tes propre parents. Du moins, c'est ainsi dans mon village. Je ne suis pas sur, comment c'est dans les autres villages ou dans les plus grades villes. Je doute, qu'à Tokyo sa soie pareille. Je penses, que la ils sont un peu plus proche de l'Europe, dans la mentalité, que dans mon, petit, village.

« Alors, c'est bien, car si je devrais tout expliquer, je crois, qu'on sera encore ici demain. Car j'aurais tellement du mal, à trouver les mots espagnoles, surtout, lorsque je me fâche. Et sur se sujet je risque de me fâcher. »

Quoi ? Je viens que de lui dire la vérité. Si je devrais lui expliquer tout, sa allait prendre des heures et des heures. Et sa c'est du temps, que personne d'entre nous a. Malgré, que parfois on se prend du temps, pour aller boire un verre, quelque part. D'accord la vérité ? On va se chercher quelque chose à boire dans l’automate, avant de retourner dans une des chambres, pour continuer à étudier.

« Dis moi, petites créatures sur pattes. Tu es un mal ou une femelle ? Regarde- moi. Eye to eye. Et dis-moi la vérité. » Quoi ? Ne me dit pas, que tu penses, que le chien va te répondre.... Je ne crois pas, que c'est un être humain, transformé en chien, par les forces, que nous on ne connaît pas encore sur cette planète. Quelque chose dans le genre de Superman, qui ne vient aussi pas de cette planète.

« Tu crois, qu'il ou elle va te répondre ? »

Mais, avant que Eli pouvait vraiment m'entendre, elle se rendait déjà compte du sexe du chien.

C’est un mal ou de genre masculin comme tu dis. Puisqu'on le garde, on lui donne un nom ? »
Ha ! Alors on aura un homme dans apparentement, même si il a quartes pattes et non deux comme les humains. Un nom ? Eli vient de me demander, si on veux donner un nom au chien ? Merde alors, je n'ai aucune idée pour le nom.

«Ha ! Donc on a un homme dans la maison. Et pour le nom, je ne sais pas, je n'ai pas trop d'idée de nom... tu as une idée toi même ? »

Biensur, que dans ce cas là, je retourne la question, car je ne sais pas encore quoi répondre.

« Alors, c'est bien, car si je devrais tout expliquer, je crois, qu'on sera encore ici demain. Car j'aurais tellement du mal, à trouver les mots espagnoles, surtout, lorsque je me fâche. Et sur se sujet je risque de me fâcher. »

Je souris à ma coloc. Je comprenais son point de vue bien mieux qu’elle ne l’imaginée. Ok, je ne vivais pas au japon, ni dans une petite ville mais quand même… Étant donné les relations tendues que j’ai avec mon père, les crises de famille ça me connais. Quand toute la famille proche se ligue contre vous et que vous n’avez pas un seule moyen de vous échapper… Rien qu’a repenser à ça j’avais des frissons dans le dos.

Par la suite je reportais mon attention sur notre nouveau chien, fraîchement adopté. Je sais quelquefois j’ai l’air vraiment débile et j’en ai conscience comme là maintenant alors que je parle au chien comme si c’était un être humain. Mais je m’en fiche, personne ne réussira à changer qui je suis donc pourquoi prêté attention à quelque chose qui de toute façon est voué à l’échec ?

Bref, je me retournais une nouvelle fois vers Eba, qui commençait sûrement à se poser des questions sur mes capacités mentales.Et lui répondis :

« Non, non je sais qu’il ne me répondra jamais mais c’est marrent de parler au animaux.. » Ou pas…

«Ha ! Donc on a un homme dans la maison. Et pour le nom, je ne sais pas, je n'ai pas trop d'idée de nom... tu as une idée toi même ? »

Un nom pour un chien… Réflexions…. Je cherchais un nom original… À, je sais !

« Que dirais-tu de Gribouille ? »

Réalisant soudainement qu’elle ne comprenait peut-être pas la signification de ce mot je rajoutais :

« C’est un synonyme de tache. »

« Non, non je sais qu’il ne me répondra jamais mais c’est marrent de parler au animaux.. » Mieux parler à un animal, que de parler à sois même. Je dois avouer. Sa me rappelle mon enfance, je n'avais pas beaucoup d'amies au début, alors je me parlais toujours à moi-même, les gens dans mon entourage, ont toujours cru, que j'étais dingue. Il y en a eu des gens, qui ont même dit, que je devrais être interné. Et sa seulement, parce que je me parlais à moi-même.

„Je ne voie pas de problème, si tu parle au chien. Mieux, parler à un chien, que parler au mur. Non?“

Je crois, qu'on le dit de cette façon. Je ne me suis encore toujours pas habitué à utiliser des phrases, qui n'existent pas tel conque en japonais. Même, si je le traduit dans ma tête, sa ne rassemble pas du tout, à la phrase en espagnole.

« Que dirais-tu de Gribouille ? » Je levais mon sourcil, lorsque Eli sortait se nom. Je ne voyais pas du tout, se qu'elle veut dire par la. Au début, j'ai cru, que c'était une malade. Mais, elle se rendait vite compte, que je n'avais pas du tout l'air de comprendre, se qu'elle voulait me dire avec se nom.

« C’est un synonyme de tache. » Hm... d accord, mais c'est quand même assez dur de prononcer. J'essaie de le prononcer dans ma tête et la, on dirait, que je le dit juste.

„Gruibouielle“

Je me rendais compte tout de suite, que je dois le prononcer mal. La prononciation, que je viens d'utiliser, j'en suis sur, qu'elle n'existe pas du tout. J'essaie de me rectifier, mais je n'arrive pas. Sa peut encore devenir marrant, je dois avouer.

„C'est un nom dur à prononcer, si on n'est pas habitué.“

Je te réponds avec un large sourire sur mes lèvres.

„Mais, je vais réussir à le prononcer sans problèmes, sa va juste me prendre un peu de temps. Mais, j'aime bien le nom.“

Un large sourire s'affiche encore une fois sur mes lèvres. Tout dépend maintenant du fait, si le chien aime le nom, oui si il ne l'aime pas. Mais, comment peut-on voire sa, chez un chien? Je ne le sais pas. Je ne suis pas une pro, avec les chiens.

„Comment, est-ce qu'on s'en rend compte, si le chien, lui même, est contant avec le nom?“

Quoi? C'est une question bête, mais au même temps, intéressant.

Pour un animal, ce chien avait un immense talent de séduction. Je veux dire par là, quand quelques minutes, cette boule de poils toute mignonne nous a séduite. Eba et moi étions en admiration devant Gribouille notre nouveau petit chien.

« Je ne voie pas de problème, si tu parle au chien. Mieux, parler à un chien, que parler au mur. Non? »

« Oui ! Exacte ! » répondis-je.

Je n’avais jamais eu d’animal de compagnie auparavant et grâce a Eba, j’allais en avoir un ! Il me faudrait sûrement un peu de temps pour m’adapter, mais après tout irait sur des roulettes ! J’étais trop contente.

Le nom que j’avais choisi semblait poser problème à Eba, mais elle m’assura qu’avec un peu de temps, elle arriverait à la prononcer comme il faut. Je la crue et sourit.

« Comment, est-ce qu'on s'en rend compte, si le chien, lui même, est contant avec le nom? »

Encore une fois, je n’en avais pas la moindre idée. Et je fis ce qui me paraissait logique, je repris le chien dans mes bras et lui dis :

« À partir de maintenant, tu t’appelleras Gribouille. »

Pour toute réaction, notre boule de poils me lécha la main. Et voilà j'avais nommer notre chien !

« Je crois que ça lui plaît. » Ajoutais-je à l’intension ma colocataire.

Je commençais à avoir envie d’aller aux toilettes moi… Au début, j’avais prévu d’emmenait Eba en boîte, mais l’adoption de petit chien avait rendu impossible mon plan.

« Ça te dit qu’on rentre ? Histoire de lui montrer ça nouvelle maison.. ? » Porposais-je.

C’est vrai que c’était dommage, on s’était toutes les deux pomponné pour sortir et on rentrait à la maison une heure plus tard. Mais bon temps pis...