✔ JE SUIS NÉ(E) LE : 10 janvier ✔ METIER : Vétérinaire ✔ CUPIDON : Et si vous saviez ! ✔ HUMEUR : Bueno, mon kinder ✔ SURNOMS : Nessie mais seulement de mon frére. Les autres n'ont pas intêret à me nommer ainsi. Sinon Ezzy, Mel, Elda, Eliz et j'en passe. ✔ CHOSES A FAIRE : - M'occuper du chihuahua du voisin !
- Opérer les chatons de Madame Chevreuil.
- Passer voir Gabriel !
✔ CITATION : En fait tous les hommes sont des bêtes avant de trouver la femme parfaite au fond. Croquant alors à pleine dent la vie de célibataire en grognant de femmes en femmes… en dévorant certaines du regard pour en faire le diner dans une soupe chaude au lit pour ensuite les laisser rentrant et ne plus les revoir. Les hommes sont des bêtes et ensuite… ils rencontrent la belle… ils deviennent plus sérieux en ne grognant que sur une seule femme et ayant alors une soupe chaude dans leur lit toutes les nuits.
Sujet: par ce que la voiture, elle a fait BOUM - esmeralda&matteo [Terminé] Mer 20 Mar - 10:11
Teardrop on the fire of a confession
Oh douce lune, j’étais sur le balcon… il y a deux heures à regarder cette lune alors que j’avais un verre de vin à la main et mes clés de voiture dans l’autre. L’hésitation bouffante. Le cœur serré et cette impression de ne plus être qu’à moitié vide. Ce coin du cœur un peu… noyé dans le chagrin que vous ne sait plus vraiment quoi faire ? Cette preuve que la vie vous en veut ? Ce moment où vous culpabilisez ? Ce moment où vous vous dites que vous auriez dû agir avant l’inévitable ? A force de trop réfléchir ou même de reporter les choses ? L’on loupe le train. J’avais loupée des choses. J’avais loupée des occasions de mieux faire. J’avais tout loupée. La dernière fois que j’avais vue Rafael ? Je l’avais engueulée et même hait pendant des brèves minutes. Je m’en souviens encore comme si c’était hier. Cette douce ambiance feutrée dans l’appartement. Cette lumière sombre, un brin romantique qui me mettait dans des états… dépressifs. Cet état que je me refusais tellement. Ce verre de vin que je tournais entre mes doigts. Regardant le liquide rouge vif se balader entre les verres bulbeux. Je soupirais doucement, il ne fallait pas le boire et pourtant j’en avais tellement envie mais je remarquais que l’alcool était un réconfort depuis la mort de Rafael ou même les fiançailles de Mattéo. C’était l’enfer dans ma tête. C’était ainsi. Oui, j’avais l’impression que le petit ange et le démon que j’avais dans mon esprit se battaient comme des lions. C’est un peu comme la savane ou une sorte de jungle mais mon cœur y était bien trop impliqué. Un peu comme si mon cœur était la sauvegarde de l’espèce et qu’il devait protéger tout ça. Mon cœur… c’est Green Peace. Oui, enfin trêve de plaisanterie mais vous voyez un peu le genre ? Sans trop savoir quoi faire, je me levais en prenant une profonde inspiration. J’attrapais le sac posé à mes pieds qui renfermait plusieurs choses dont j’avais besoin. Un bagage, oui. J’avais besoin de fuir pendant quelques jours. J’avais besoin de m’exiler et revenir ? Un jour, peut-être. Pas le choix, j’avais le cabinet et cet appartement et Charlie aussi. Charlie qui venait me lécher la main. « Je sais mon grand mais je reviendrais vite. », Charlie devenait un peu vieux pour les longs voyages en voiture, je ne voulais pas vraiment lui faire subir ça. Je prenais assez soin de lui en ce moment. Je craignais que le temps ne l’emporte. Je ne voulais pas perdre… mon chien. La seule personne qui me comprenait car je lui racontais tout. J’inspirais doucement en levant les yeux, regardant alors la porte. Allais-je le faire ? Allais-je quitter cet appartement ? Sauf qu’il était déjà 22 heures passé. La lune illuminait et je ne savais pas quand il allait rentrer, il fallait que je me dépêche.
J’allais alors en direction de la porte, tournant la poignée avant de quitter l’appartement avec mon sac, j’entendais l’aboiement du chien derrière, je ne savais que faire mais ça me brisait le cœur. Etre loin de lui était une douleur assez intense pour moi. Je n’avais pas quittée Charlie depuis 8 ans. Je l’avais eue le jour où j’avais quitté le Mexique et mon père ainsi que mes frères. Enfin on était au Mexique à ce moment-là mais nous étions parfois ailleurs. Russie ? Scandinavie ? J’avais vue tellement de pays que je ne pourrais les citer. Je soupirais en allant avec mon sac vers l’ascenseur et descendant ensuite en direction des parkings et hop, je montais dans ma voiture. Pourquoi partir en pleine nuit ? Ou soirée. Pourquoi ? Je n’en savais rien mais ce message laissé sur le répondeur de mon frère qui me demandait pour une millième fois comment j’allais depuis la mort de Rafael m’énervait au plus haut point. Comment être en deuil si l’on me rappelle sans cesse qu’il est mort ? J’inspirais en allant au volant et commençant à conduire sans même allumer l’autoradio. Aucunes distractions. Je ne voulais rien que moi et ma conscience. Sous le coup de la tristesse, deux ou trois larmes s’échappèrent de mes prunelles. Je ne pouvais les contrôler. Le cœur a ses raisons que la raison ignore mais m’éloigner quelques jours semblait la meilleure des solutions. J’inspirais doucement en finissant par allumer l’autoradio mais là… paf. Plus rien n’allais. La voiture se mit à aller de moins en moins vite et le moteur commençait à s’enflammer. De la fumée s’échappait de sous le capot m’aveuglant un peu à travers le parebrise. Je ne savais pas ce qu’il se passait. Je sortais alors de la voiture, interloquée en inspirant. Posant la main sur mon front. Et merde, j’allais faire comment ? Je n’en savais rien. Je soupirais en regardant autour de moi et passant une main dans mes cheveux. Il faisait désert aux alentours. J’étais bien trop loin des grands quartiers. J’étais du côté des villages assez déserts. Je soupirais doucement en regardant autour de moi, encore et encore tout en tenant mes longs cheveux blonds en arrière. Il faisait nuit et j’étais coincée au milieu de nulle part avec ma voiture. Pas de personnes pouvant m’aider et pas assez de culots pour marcher vers le premier endroit où l’on pourrait m’aider. J’attrapais mon téléphone en composant le numéro de Mattéo. Il n’y avait que lui qui pourrait m’aider. Elizabeth devait surement dormir enfin lui, il n’était pas encore rentré à ce moment-là donc au pire… pas encore totalement endormie ? Je n’en savais rien, j’avais un peu peur. Je regardais les chiffres composés, que faire ? Comment faire ? Je ne savais réellement pas ce que je devais faire. Lancer l’appel ? Sérieusement ? J’aurais l’air d’une cruche si je lui disais que je n’étais même pas capable de savoir d’où venait la panne ? Sérieusement ? Oui, une connerie du genre. Je baissais le regard vers le sol, l’herbe un peu trempée de la pluie fraiche du matin. Bon… allez, j’effaçais les chiffres en retournant dans ma voiture, fermant la porte car le vent n’était pas vraiment chaud à la fin de l’hiver ou le début du printemps. Je m’enfonçais dans le fond de mon fauteuil en fermant les yeux mais rien… je n’arrivais pas à me faire à l’idée d’être ici. Je soupirais. Un peu de courage, Mademoiselle Cruz. Je prenais le téléphone à nouveau en recomposant les numéros et sans me laisser le temps de les effacer… Je lançais l’appel. Je posais alors le téléphone sur mon oreille et tombant alors rapidement sur… le répondeur. Génial, c’était vraiment génial. Il ne pouvait donc pas m’aider mais il fallait laisser un message. « Allo… enfin c’est… ta stupide colocataire aussi blonde que l’intérieur d’un kinder. », je soupirais, l’humour badine voulant cacher ma tristesse que j’employais fermement depuis plus de deux semaines en sa présence. Je devais paraitre pour un clown avec mes blagues stupides à la Chandler. « Je… enfin… je suis à la sortie de Barcelone et la voiture à comme qui dirait donnée l’âme… enfin… je ne sais pas mais ça fume et ça sent le brulé et il fait nuit et… », Oui bon avouons-le que j’avais les jetons de mon poids plumes… ? Que pourrais-je faire si des bandits arrivaient ? Bon d’accord, je me foutais les jetons pour rien car il faisait réellement désert mais on ne sait jamais ce qui peut se passer. « Tu… je n’ai pas le droit de te demander ça mais tu pourrais passer me prendre ou même m’envoyer du secours enfin je ne sais pas. Je ne sais pas quoi faire, je ne suis jamais tombée en panne ! », J’avais eue bien des mésaventures mais ça ? Jamais. J’avais toujours été indépendante mais là, c’était un peu… le truc qui ne m’était jamais arrivé puis moi et la mécanique ? J’avais beau avoir des frères mais je n’avais pas grandie avec eux. Au fond… ma mère a raison… je suis une bonne à rien. Je ne sais à rien. « Enfin… mer… », et c’est là que bip. Le temps du message était dépassé. Je soupirais doucement en m’enfonçant dans le fauteuil de la voiture et regardant autour de moi. Je ne me sentais pas bien aussi proche de l’odeur de brulé. Je sortais alors en prenant un gilet en plus et ma veste pour l’enfiler et allant alors sur une brique de route pour y poser mon popotin et enfiler le gilet et la veste en grelotant un peu. Je me laissais alors envahir par mes pensées.
Sujet: Re: par ce que la voiture, elle a fait BOUM - esmeralda&matteo [Terminé] Ven 22 Mar - 16:57
Tous les artistes ont déjà été confrontés à une seule et même unique chose. Le tableau blanc. La page vide. Le tas d'argile informe. La quête d'inspiration. Le moment où tout se joue, le moment crucial où la première lettre, la première touche de pinceau sera posée, pour ne plus jamais disparaître. Certes, tout peut se cacher, se remodeler, s'effacer. Nombreux étaient ceux qui contemplaient pendant des heures ce travail encore non commencé, à la recherche du début parfait. Cette touche qui donnerait la tonalité de l'oeuvre, le sens, la beauté. L'originalité. C'est ce qui travaillait Matteo depuis de longues heures. On était dimanche, autrement dit son jour d'artiste. Pour certains le dimanche était jour du Seigneur. Pour lui, c'était le jour de...lui-même. L'autre part de lui-même qu'il avait refoulé il y a tant d'années afin de satisfaire une énième fois ses parents, en vain. Toute sa vie il n'avait cherché qu'une chose : avoir leur amour. Puis finalement il avait abandonné, peut-être un peu tard, mais au moins il n'avait pas de regrets si ce n'est celui d'avoir toujours été naïf. Naïf de croire qu'un jour sa mère le serrerait dans ses bras avec affection. Naïf de croire que son père lui parlerait à cœur ouvert des secret familiaux. Non, Matteo avait cru à une fantaisie, il vivait dans son petit monde, cherchant toujours, il le savait à présent, l'impossible. Dire que s'en rendre compte avait été facile serait faux. Quand il avait enfin compris, presque adulte, que ses parents ne le considérait que comme un autre moyen d'agrandir leur fortune, il avait été brisé. Il avait tout fait, passant de l'ange au démon pour pouvoir avoir de l'attention, voir qu'il comptait à leurs yeux. Mais rien, nothing. Nada. Ils ne prenaient même pas la peine de lui demander comment s'était passé sa journée, ni même de l'engueuler quand il faisait des conneries. Et pourtant il en avait fait des belles. Preuve que ça avait servi à rien, de toute façon. On pourrait dire qu'il avait vécu une vie de roi. Quelqu'un qui fait ce qu'il veut sans limites, sans que les parents interviennent ? Plus d'un en rêverait. Mais pour Matteo c'était la pire des vies, car il n'avait pas eu ce qui comptait le plus à ses yeux. L'amour de ses parents. Il était déterminé à croire que si un enfant avait ne serait-ce que seulement ça, rien de plus ne pourrait faire son bonheur. Certes, Matteo avait bien profité de sa vie, et avait passé des années de lycée mémorables. Mais venait des moments de pure amertume, où il réfléchissait à comment sa vie aurait pu été si sa mère l'avait aimé. Certes, il pouvait y penser en long, en large, et en travers cela ne changerait rien aux faits. Et à cause de cela, le De Los Rios s'était forgé une personnalité particulière, qui cachait une partie de la vérité. De sa vérité. Au fond, il était sentimental, doux, sensible. Vu de l'extérieur c'était un tout autre Matteo qui paraissait dragueur, viril, et blagueur, toujours à avoir la tête haute en toute circonstance. Mais il n'y avait qu'une seule personne au monde qui connaissait cette partie de lui, et ce n'était pas prêt de changer.
Installé donc devant cette immensité blanche, Matteo fixait le vide, le pinceau à main, pots de peintures ouverts, prêt à réagir à la moindre once d'inspiration qui lui viendrait en mémoire. Il se rappelait de ce livre qu'il avait lu où un peintre avait fait une collection de peintures blanches. Une série de tableaux peints à l'eau. Le livre l'avait un peu choqué mais il était resté bouche-bée quand il avait compris. Le peintre avait trempé son pinceau dans de l'eau et avait fait sa toile. Sans couleurs. Ainsi lui seul pouvait savoir ce qu'elle contenait et chaque spectateur pouvait laisser libre cours à son imagination pour découvrir derrière cette toile une immensité de couleurs issues de notre propre palette. Le nom du livre, il ne s'en rappelait plus. Mais cela l'avait profondément marqué, et depuis il était persuadé que c'était la page blanche qui lui donnerait de l'inspiration. Il pouvait ainsi contempler la couleur qui n'en était pas une, et se contempler lui-même à travers elle. Une sorte de miroir visible qu'aux seuls yeux de l'artiste et son monde imaginaire. Il dessinait du regard les courbes d'une femme, la saleté d'un chemin de terre, les pétales d'une fleur qui s'ouvre ou le vent qui soufflait dans les feuilles d'automne. Il était libre. Liberté qui s'évanouissait au moment même où il posait le pinceau sur la toile, tout à coup dévirginisée. Plus aucun retour en arrière était possible. Matteo ferma alors les yeux, réduisant au néant le bruit autour de lui. Seul le silence devait régner, le silence de ses pensées. Dans sa tête un labyrinthe. Chaque chemin menait à une couleur, chaque couleur menait à une idée, chaque idée à un objet. Matteo était comme ce petit bonhomme qui parcourait à toute allure ce dédale immense afin de récolter les combinaisons parfaites. Il ouvrit soudainement les yeux. Ding. Il avait trouvé. Il trempa alors vite son pinceau dans le turquoise à sa gauche et l'approcha de la toile afin de … *OUAF ! Matteo sursauta, laissant tomber son pinceau. Son silence éclata, on petit bonhomme s'envola. Tout était perdu.
- Bordel, Charlie ! S'écria-t-il, furieux.
Pourtant, le labrador n'avait pas pour habitude d'aboyer. Surtout à cette heure de la soirée où il était dans la maison, très loin d'autres possibles animaux. Les sourcils froncés de Matteo se relevèrent et il détecta tout de suite qu'il y avait un souci. Esmeralda. Il se leva d'un bond renversant son tabouret au passage, déboulant dans le salon afin de trouver Charlie. Charlie qui se trouvait devant la porte d'entrée, oreilles rabattues en arrière. Le De Los Rios accourra tout de suite vers l'animal, lui passant les mains sur les oreilles et en le caressant pour le rassurer. Quelque chose clochait. Le labrador avait appartenu à Esme depuis si longtemps que Matteo savait que le désarroi du chien devait être en relation avec la Cruz. Paniqué tout d'abord, il courut dans toutes les pièces de la maison en appelant son amie, l'animal à ses trousses. Où était-elle ? Pourtant il l'avait bien entendue ce matin ! Elle était peut-être parti faire des courses, se dit-il alors. Mais l'heure, l'expression du chien et surtout une partie de ses affaires personnelles manquantes, les craintes de Matteo de révélèrent fondées. Elle était partie. Pourquoi, où ? Il n'en savait rien. Pendant les cinq dernières heures il s'était enfermé dans sa chambre en n'écoutant que le vide de ses pensées. Putaaaain. Il se prit la tête entre ses mains, désespéré. Puis une idée lui vint, et il se sentit con de ne pas y avoir pensé plus tôt. Il fit marche arrière afin de chercher son portable et composer le numéro de sa meilleure amie qu'il connaissait par cœur. Mais voilà, Matteo n'avait jamais aimé les nouvelles technologies, Matteo était bordélique. Il n'eut alors aucune idée d'où se trouvait son portable. Poussant un cri de rage, il inspecta tous les recoins de la maison à vitesse grand V pour enfin mettre la main sur l'appareil entre les coussins des canapés. Et bien sûr, pas de batteries. Les mains tremblantes d'angoisse, il attrapa le chargeur -qui lui était plus facile à trouver comme par hasard-, et enfonça la prise. Le vétérinaire n'avait pas l'habitude de réagir ainsi. Pour toute autre personne il aurait réagit avec calme et réflexion. Mais là, c'était Esmeralda dont il était question. Et il ne pouvait pas se permettre de la perdre.
Finalement, après un temps qui parut interminable, son portable s'alluma enfin –et dieu merci Sainte Agathe qu'il se rappelait du code pin- et il s'aperçut d'un appel manqué d'Esme, justement. Et un message vocal. Il composa alors le numero de sa boîte vocale et positionna l'appareil contre son oreille. « Vous avez 1 nouveau message, le 25 février à 23 heures 02.. BIIIP.. » La voix si connue de son amie résonna au bout du fil. « Allo… enfin c’est… ta stupide colocataire aussi blonde que l’intérieur d’un kinder. Je… enfin… je suis à la sortie de Barcelone et la voiture à comme qui dirait donnée l’âme… enfin… je ne sais pas mais ça fume et ça sent le brulé et il fait nuit et…Tu… je n’ai pas le droit de te demander ça mais tu pourrais passer me prendre ou même m’envoyer du secours enfin je ne sais pas. Je ne sais pas quoi faire, je ne suis jamais tombée en panne ! Enfin… mer… BIIIIP. Pour réécouter le message tapez 1. Pour l'effacer, tapez dièse. Pour..- » Matteo raccrocha le téléphone avec un soupir. Ouf, au moins elle allait bien. Mais malgré ce sentiment de soulagement intense, une vague de colère emplissait le cœur de Matteo. Qu'est-ce qui lui avait pris de partir comme ça sans le prévenir ? Que foutait-elle à la sortie de Barcelone ? Il avait envie de la laisser plantée là-bas, histoire qu'elle réalise ce qu'elle venait de faire. Toutefois, le côté justement sensible de Matteo prenait le dessus. Il savait qu'au fond de lui il ne pouvait pas laisser la Cruz dans l'embarras. Il l'aimait trop pour ça. Et qui sait, peut-être qu'elle aurait une explication ? Sans daigner répondre à l'appel, il chopa son manteau à l'entrée et clés à la main se dirigea vers le parking après une dernière caresse rassurante à Charlie, traumatisé.
Les mains sur le volant, phares allumés, le vétérinaire roulait en direction d'Esmeralda. Elle n'avait pas expliqué exactement où elle se trouvait, mais il n'y avait pas trente-six sorties de Barcelone en partant de leur maison.. Ceci-dit vu les humeurs changeantes de la Cruz, il serait pas étonnée qu'elle ait soudainement décidé de changer de route. Bref. Matteo était bientôt arrivé et il ne savait toujours pas qu'elle attitude adopter. Moment émotion triste ? Colère ? Dédain ? Les sentiments du garçon étaient tellement partagés qu'il ne sut même pas quoi penser de la fuite de son amie. Sans parler de l'inspiration que cela lui avait coûtée. Pour une fois, pour une fois qu'il avait eu une illumination il avait fallu qu'elle gâche tout avec on se sait quelle saute d'humeur. Elle avait intérêt à avoir une très bonne excuse. Non loin de l'arrivée, Matteo gara sa voiture sur un coin qui ne risquait pas de gêner la ciuculation -même si personne ne passait pas là à cette heure, on ne savait jamais- et éteignit le moteur, prenant une grand inspiration. Le froid extérieur le saisit et il enfouit vite ses mains dans les poches tout en marchant un peu vers les formes qu'il distinguaient non loin. Esmeralda ne du pas l'entendre arriver car elle resta dans sa position, regard immobile fixé au loin. Matteo en profita pour la regarder, remarquant que le froid avait fait rougir ses joues. Cela lui allait bien.. Profitant un peu du moment, il décida de la taquiner. C'était la méthode la moins.. directe qu'il avait sous le coude. Et puis il n'aimait pas s'engueuler avec elle, par principe.
- Alors comme ça, on se rafraîchit le derrière ? T'avais pas besoin de venir jusqu'ici tu sais, fit-il avec un sourire malin.
Il croisa les bras et garda son sourire, attendant la réaction de la blondinette. Sachant qu'il savait qu'elle savait que celui-ci était loin d'être content d'être là, pour plusieurs raisons évidentes qu'il n'avait pas besoin d'énumérer. Il ne posa pas d'autres questions, attendant que la Cruz se dépatouille elle-même de son merdier. Et son explication avait intérêt à être bonne. Sinon, sinon quoi ? Matteo ne savait pas ce qu'il ferait. Il préféra tout de même attendre la version des faits d'Esme avant de sauter aux conclusions. Il était gentleman, après tout..(a)
✔ JE SUIS NÉ(E) LE : 10 janvier ✔ METIER : Vétérinaire ✔ CUPIDON : Et si vous saviez ! ✔ HUMEUR : Bueno, mon kinder ✔ SURNOMS : Nessie mais seulement de mon frére. Les autres n'ont pas intêret à me nommer ainsi. Sinon Ezzy, Mel, Elda, Eliz et j'en passe. ✔ CHOSES A FAIRE : - M'occuper du chihuahua du voisin !
- Opérer les chatons de Madame Chevreuil.
- Passer voir Gabriel !
✔ CITATION : En fait tous les hommes sont des bêtes avant de trouver la femme parfaite au fond. Croquant alors à pleine dent la vie de célibataire en grognant de femmes en femmes… en dévorant certaines du regard pour en faire le diner dans une soupe chaude au lit pour ensuite les laisser rentrant et ne plus les revoir. Les hommes sont des bêtes et ensuite… ils rencontrent la belle… ils deviennent plus sérieux en ne grognant que sur une seule femme et ayant alors une soupe chaude dans leur lit toutes les nuits.
Sujet: Re: par ce que la voiture, elle a fait BOUM - esmeralda&matteo [Terminé] Sam 23 Mar - 6:32
[quote="Esmeralda G. Cruz"]
Teardrop on the fire of a confession
Tout paysan n’a guère de fortunes, je me sentais paysanne au lieu de la cambrousse sur ma pierre de routes avec ma veste et mon gilet assez épais. Comment paraitre plus paysanne ? Peut-être que mon troupeau de mouton allait arriver en faisant leur petit bêlement d’un de ceux-ci. On va le nommer aussi, il me sera plus familier. Cacahuète. Oui, cacahuète le mouton. Je me vois bien appeler un mouton : cacahuète. J’inspirais doucement, c’était dingue mais je regardais autour de moi. Cette peur presque enivrante que quelqu’un e malveillant arrive. C’est la peur de toute femme au milieu de nulle part dans le fond. Si je crie, on m’entendrait ? Sur le coup en y pensant l’envie de crier me démangeait juste pour voir. Au cas où ? Rien de grave, on arriverait pour m’aider et tant mieux. Roh et ça serait cool qu’une vieille dame arrive avec un bon chocolat chaud pour me réchauffer, non ? Oui car même ce gilet et ce manteau ne m’aidait pas. J’en oubliais presque le message que j’avais laissé. Je me sentais tellement ridicule de l’avoir fait alors que je fuyais lâchement, soyons francs car oui, c’est lâchement que je prenais la fuite. Je n’avais d’autres choix que rester, là. J’ignorais même s’il allait passer et en plus ? J’avais laissé mon téléphone au fond de la voiture donc ? Je ne pouvais pas le rappeler. Stupidité de la vie qu’est une blondinette nommée : Esmeralda. On est blonde ou on ne l’est pas. D’habitude ? Je suis plus vite un kinder withe. Blonde à l’extérieur et noir à l’intérieur mais pourtant en ce moment ? Je me sentais tellement blonde. Surement par ce que je suis une simple idiote prise en prisonnière par ce stupide sentiment que l’on nomme amour ? Depuis que je l’assumais, je me sentais stupide, oui. Entre des réactions parfois un peu étranges. Un côté plus sensibles. Parfois ? Un peu jalouse et je l’assume. Je m’efforçais pourtant de ne rien montrer. Il est fiancé et puis ? J’avais bien d’autres choses dans la tête qui m’efforçaient à rester : à l’écart. Oui, je me montrais à l’écart depuis quelques jours. Stupidement surement. L’idée même qu’il ne voit mes sentiments me rendait un peu coupable. Si j’étais fiancée ? Je n’aimerais pas qu’une autre femme aime mon fiancé. Etrange ? Non mais pourtant… j’en avais tellement envie d’être cette autre femme. C’est dingue mais parfois l’on ne comprend pas les amantes mais là, je le comprends. Le cœur a ses raisons que la raison ignore. Je n’étais même pas amante, je n’étais qu’une meilleure amie que je comprenais les femmes qui étaient dans cette situation qui nous dévores de l’intérieur. Comme un vortex ou n’importe cela nous bouffes. Je n’avais jamais réellement été amoureuse, je crois. C’est con, hein ? Tous les hommes que j’avais rencontrés dans le passé ne m’avaient jamais réellement cerné, il n’avait jamais su qui j’étais. Il ne savait pas mon passé de suicidaire même si c’était une seule fois, une seule tentative et plus jamais. Ils ne savaient pas la femme que je pouvais être. Cette cage était toujours fermée. Je ne l’ouvrais jamais à eux. C’est fou ou pas ? Non, certes que non. C’est juste que comment connaitre une personne qui ne s’ouvre pas ? Ils s’ouvraient, ils me séduisaient mais moi ? Je me fermais comme une huitre, ayant honte de mon passé, ayant honte de ce que j’avais pu faire mais n’ayant surement pas la place libre dans cette cage thoracique. Elle semblait prise, maintenant je le réalisais. C’était ce que tentais de m’expliquer Rafael et j’avais beau lui dire que non et pourtant ? C’était le cas.
Et moi ? J’étais au milieu d’une route à penser comme une idiote. Pourquoi je restais comme ça ? Je ne me rendais même pas compte qu’une larme avait coulée en repensant encore à Rafael et cette dispute. Je m’en voulais tellement des derniers mots que nous avions échangés. Même pas un câlin, même pas un bisou sur la joue. Rien que des cris. Je déteste les cris qui me rappelaient toujours ceux de ma mère ou ceux que je lui répliquais même si c’était rare. Douce et petite adolescente que j’étais ou même enfant qui n’osait jamais faire quoique ce soit que sa mère ne pourrait pas aimer. Je me sentais stupide en regardant mes ballerines qui trainaient autour de mes pieds. Je soupirais aussitôt doucement en levant mon regard vers ce bosquet de l’autre côté de la rue. Bon, d’accord dans le noir, je ne voyais pas grand-chose mais il fallait avouer qu’il ne fallait pas être brune pour reconnaitre un bosquet. Non ? Enfin, je crois. Rien de certains. Je riais un peu en levant les yeux. « Je suis ridicule ! », en plus ? J’avais froid. Il faisait frisquet, oui. Le froid sous mon popotin alors que cette brique n’était pas vraiment sous le soleil de l’été en ce moment. Si on avait été en juillet ? J’aurais eue bon au derrière, croyez-moi. J’inspirais doucement ne fermant les yeux, effaçant les traces de cette larme qui coulait encore le long de ma joue. J’attendais depuis combien de temps ? Je l’ignorais. J’étais tellement perdue dans mes pensées que je n’avais même pas regardée ma montre. Quand arriverait-il ? Quand verrait-il le message ? Aurais-je dû appeler Elizabeth ? Surement mais je préférais la laisser dormir aussi tardivement. Mais pire question me passait à l’esprit : qu’allais-je dire pour m’expliquer ? Qu’allais-je dire comme connerie pour lui expliquer pourquoi j’étais là sans avouer ce qui se passait dans ma tête avec mon frère ? Sans avouer le mal que j’avais au fond de mon organe si vital ? Je l’ignorais bêtement. L’être humain est ainsi, il ne sait jamais quelle bêtise… il pourrait sortir surtout quand il n’aime pas le mensonge. Je soupirais doucement en gardant les yeux fermés, levés vers le ciel. Rien que moi et ? Un bosquet. Mon meilleur pote dans cet endroit surement. Il manquerait surement un loup pour me bouffer ? Un serpent pour me donner son venin ? Une araignée pour faire de moi : Spidergirl. Enfin, oui, je ne pourrais surement pas me défendre contre une araignée mutante… que croyez-vo… et c’est alors que j’aperçu tardivement la lumière des phares, tournants la tête au même moment ou ses mots venaient à mes oreilles. Il avait été plutôt rapide pour entendre mon message, non ? Je ne savais pas. Je n’avais pas la notion du temps. Je riais nerveusement à ce qu’il me disait en regardant alors attentivement celui-ci et finissant par me lever. « Je… », disais-je alors en ne sachant aussitôt pas… par quoi terminer. Je ? Mais quoi. Je quoi ? Je… Jetable ? Oui, non mais. « Je… », oui mais recommençons. Sérieusement ? Je ne savais plus dire que ce mot ? Ça craint, je me trompe ? L’usage de la parole avait disparu car je me doutais pertinemment qu’il ne devait pas être heureux de venir à cette heure… et surtout au milieu de ce trou perdu au fond de Barcelone.
Et là ? Que dire ? Que faire ? Le regardant comme une idiote debout à environ deux mètres de lui. Une quiche ? Oui, je suis une quiche. C’est bien ça en fait. Une quiche. Etre face à lui sans mots que dire ou même savoir que faire pour expliquer comment va ainsi la vie. J’inspirais profondément en le regardant. Il me fallait un truc, n’importe quoi. Une bête excuse. Oui, je cherchais mais en vain. Les bêtes excuses n’étaient pas mon fort mais j’ignorais comment me dépatouiller de cette situation. « Une urgence pour le cabinet… », je soufflais ça d’un coup comme si c’était la seule idée. Oui, je me sentais honteuse de ne pas dire la vérité, voir même ans la merde s’il savait que ‘avais emportée quelques trucs avec moi. Surtout des vêtements et d’autres babioles. Comme ? Mon chargeur de portable, mon notebook et diverses bêtises pour réussir à m’occuper et garder un contact avec le monde… loin du « monde » ! Mais là ? Cela me rongeais de raconter ce mensonge et puis pourquoi je mentais devant lui sur l’excuse de ma présence ici ? Je l’ignorais bêtement. Il était le seul à qui je disais tout. Pourquoi cela devrait changer ? Par ce qu’il est fiancé et que j’ai des sentiments pour lui ? J’inspirais en passant une main dans mes longs cheveux blonds, ils étaient éclairés par la lumiére de ses phares donnant pile sur moi et m’aveuglant même un peu. Dérangeant mais rien de grave. J’inspirais doucement en regardant le jeune homme sans savoir quoi faire mais finissant par baisser le regard. « Oui, bon d’accord, c’est pas ça… », je soupirais doucement en me rendant compte que je venais d’avouer que j’avais racontée du pipo pour ne pas lui avouer que je voulais fuir, loin. Loin de lui, loin du reste de ma famille, loin des « condoléances », j’inspirais en le regardant. « Je suis désolée… », soufflais-je alors en relevant le regard vers lui, mes yeux brillant un peu mais les fermant aussitôt pour me reculer des phares et retourner sur mon petit banc improvisé de pierres qui me refroidissait le popotin. Mais bon ? Il lui faudrait surement la vérité, non ? Alors allons pour la vérité ! Je le regardais attentivement, bien plus facile sans les phares. J’haussais les épaules. « Je voulais fuir quelques jours, j’allais revenir mais je voulais aller ailleurs pour un petit moment… pas longtemps, je te l’assure. Tu sais que mon travail passe avant tout. Et… », je soufflais doucement en penchant la tête. « Je t’aurais bien prévenu mais je ne voulais pas te déranger… entre ton mariage ou même ton inspiration enfin t’étais bien occupé. », oui et en plus ? Je me demandais si je cachais tellement ben que j’allais mal. Il ne l’avait pas vu ? Je me demandais s’il m’avait oublié en ce moment mais au fond ? C’était moi qui me cachait, je me terrais et ne montrait rien. Même si je pense qu’il ne l’avait pas vue… je sais aussi à quel point je suis douée mais je sais également que ça n’aurait pas vraiment duré. Ce besoin vital de m’éloigner de Barcelone n’était pas sans raisons. J’allais craquer sous peu.
J’allais craquer et je le sentais. Mon regard toujours posé sur lui, je le baissais aussitôt. « Sourire… rire… chantonner, être pleine de vie, c’est facile à faire mais le plus facile c’est de vouloir le faire. », disais-je en reposant mon regard sur lui au fil de mes mots. Devais-je lui dire de but en blanc ce qui se passait ? Devais-je lui dire que j’avais perdu un membre de ma famille ? Entre moi et Rafael cela n’avait jamais été rose, non. On était trop semblable. De fortes têtes par moment et nous vivions de nos émotions et non de notre raison. Nous vivions de ce que l’on ressentait et pas de ce qu’on nous disait de faire ou de dire. Nous étions aussi grandement têtus. Cela faisait bien souvent monter le ton et parfois c’était loin d’être chimique entre lui et moi pourtant quand tout allait bien ? C’était mon grand frère, celui qui s’occupait de moi quand j’avais le popotin en tutu alors que je ne mesurais que 3 pommes. En y pensant ? J’inspirais, me retenant de pleurer face à Matteo. J’haussais à nouveau les épaules, un juste anodin mais tellement machinale quand j’étais nerveuse ou mal. Mon petit tic à moi. « Je ne suis pas de bonnes compagnies alors que tu devrais fêter la nouvelle avec elle. », disais-je alors d’un fin sourire. « Il vaut mieux que je sois loin mais bon, pas le choix. Plus de voitures ! », je riais nerveusement car c’était parfait. Oui vraiment parfait. Et en plus ? J’avais réussie à ne rien dire tout en disant la vérité car oui, je n’allais pas bien mais pourquoi ? Pourquoi ne disais-je pas que Rafael était mort ? Pourquoi ne le disais-je donc pas ? Sérieusement ? Surement par ce que je n’aimais pas cette pitié que beaucoup d’êtres humains peuvent montrer dans ce genre de situation. Les phrases typiques que l’on dit… comme : il ne veut pas que tu sois triste, il aimait que tu profites de la vie et tout ce blabla. C’est tout ce qu’on dit à chaque fois. Je ne voulais pas entendre ça, je voulais juste passer à autre chose mais seule ? Un deuil n’est simple pour personne et personne ne peut faire le monde sans aides. Je me relevais alors de ma pierre pour revenir face à lui, lui offrant même un joli sourire, un peu forcé ? Sans aucuns doutes mais c’était bien mieux ainsi que montrer mes faiblesses. Il ne fallait pas que j’en montre de trop, c’était ce que je devais me dire. Je le regardais attentivement, me rapprochant moins d’un mètre de lui. Tapant nerveusement du pied et jouant avec mes doigts comme une enfant nerveuse. Comme une petite fille qui a peur de la réaction de son papa ou de sa maman. Une enfant qui a peur de se faire gronder. « Tu pourrais juste me ramener à l’appart sans me poser de questions ? Oublier ça ? », demandais-je en posant mon regard perdu… mais triste et ça, rien ne pouvait le cacher à ce moment précis. Je le suppliais presque de ce regard. Mais je doutais réellement qu’il oublie ça. J’en doutais vraiment. Pourtant je me gelais les fesses, si vous saviez.
Sujet: Re: par ce que la voiture, elle a fait BOUM - esmeralda&matteo [Terminé] Mer 27 Mar - 6:01
Le voilà qui se tenait debout devant Esmeralda, les sourcils froncés. Il attendait ses explications. Il avait sorti une petite phrase amusante, mais la situation ne l'amusait pas du tout. La Cruz était sa meilleure amie, sa sœur de cœur, et voilà qu'elle était partie sans rien lui dire, lui foutant une trouille d'enfer ? Depuis quelques temps Matteo avait bien remarqué qu'elle était moins bavarde, mais il était pris par un moment d'inspiration si fort en ce moment qu'il en oubliait parfois de faire bien attention à ce qui se passait autour de lui. La preuve, il ne l'avait pas entendue sortir. Et si Charlie n'avait pas aboyé ? Et si Matteo n'avait découvert son absence que le lendemain ? Où serait-elle si sa voiture n'avait pas explosé ? L'aurait-il revue un jour ? Le cœur de Matteo se serra en pensant ne plus jamais revoir Esme. Elle faisait partie de sa vie depuis plusieurs années maintenant, mais imaginer vivre sans elle était impossible. Pourtant, il était fiancé, et allait bientôt -malheureusement- devoir quitter Esmeralda pour aller habiter avec Colina. Matteo faisait son possible pour repousser encore et encore le mariage mais arrivera un moment où il ne pourra plus. Un vent frais souffla soudainement, tandis qu'Esmeralda se levait de son trottoir pour ...ne rien dire. Elle balbutia des ''je'' sans suite. Comme si elle cherchait dans sa mémoire le mensonge le plus plausible qu'elle pouvait trouver. Mais ne savait-elle pas que le De Los Rios la connaissait par cœur ? Il fit un sourire en coin, croisa les bras de nouveau et attendit qu'elle trouve ses mots. Finalement le mensonge sortit. Une urgence pour le cabinet. Matteo la regarda avec un air exaspéré puis explosa de rire.
- Ah parce que les urgences se font dans la forêt maintenant ? Dit-il en montrant du geste l'étendue d'arbres au loin. Tu vas pas me dire que t'as reçu le coup de télephone d'un chevreuil qui a eu besoin d'un césarienne non plus ? J'hallucine..
Il soupira. Oui, il était sec avec elle, mais il ne tolérait pas qu'elle lui mente en pleine face. Et puis c'était quoi ce mensonge aussi ? Allo, avait-elle oublié que lui aussi travaillait au cabinet ? A moins que le chevreuil ou le sanglier du coin ait son numéro de portable, Matt ne voyait vraiment pas le but d'une urgence au milieu de nulle part. La Cruz baissa alors la tête et avoua qu'il avait raison, ce n'était pas ça. Ah bah quand même ! Fallait être totalement débile pour croire son excuse en même temps. Elle baissa la tête, et le sourire moqueur de Matteo s'évanouit. Quelque chose n'allait pas. Quelque chose se passait et il n'était pas au courant. La Cruz paraissait abattue, vidée de toute pensée. Puis Esmeralda s'excusa avec une petite voix, plongeant dans le regard de Matteo ses yeux qui semblèrent le poignarder en plein cœur. C'était un regard triste, perdu, brisé. Matteo en fut troublé mais n'eut pas le temps d'y réfléchir que la blonde se rasseyait et continuait son explication, qui semblait être la vraie cette fois-ci. Alors comme ça elle voulait fuir. Mais fuir quoi ? Le brun se creusait la tête pour trouver des éléments de réponse mais il n'eut que l'écho de sa voix qui lui répondit mentalement. Esmeralda mis alors sur la table la question de son mariage et de son art. Etait-elle en train de dire que c'était de sa faute ? Il se pinça l'arrête du nez, prêt à exploser de rage, déverser toute l'inquiétude qu'il avait eu en cris de colère. Il eut fallu d'une phrase de la Cruz pour amorcer la bombe.
- Mon mariage et mon inspiration ? Mais tu crois pas que j'y suis pour rien dans tout ça ? Putain Esme, même si j'suis occupé avec ces choses-là, viens me parler, bordel ! Tu sais très bien que tu passe avant tout ça ! Alors ok je vais me marier, mais tu sais aussi bien que moi que je n'en veux pas de se mariage, ok ? Je n'en veux pas ! Et j'essaye de tout faire pour trouver un moyen de le stopper, pour rester habiter avec toi, pour m'éloigner de cette imbécile, c'est impossible.
Les mots lui sortirent comme une cascade et il ne pouvait plus s'arrêter. Il rejetai tout ce qu'il n'avait pas pu dire à haute voix depuis longtemps, et l dire lui permettait peut-être d'y croire un peu plus, se donner une sorte de réalité. Ses traits se creusèrent et il fit de grand gestes.
- Quant à mon art ? Tu crois que je le fais exprès de m'enfermer dans ma chambre pour peindre un mini tableau seulement par mois ? J'dois te rappeler que je refoule mon art depuis tant d'années à cause de ma famille ? A cause ce cette putain de famille qui ne m'accepteras jamais comme je suis ? Malgré tout ce que j'ai fait, tout ce que je leur ai donné, tout ce que j'ai fait pour eux, pas une once d'amour de leur part. Tu crois que ça me brise pas ? Est-ce pour ça que je fuis moi ? Tu m'as déjà vu fuir ? On a tous des problèmes Esme, mais c'est pas en fuyant qu'on va les résoudre. Et ne pense même pas à me rejeter la faute dessus, j'te garantis. J'y suis pour quelque chose moi, dans tes sautes d'humeur ? Qu'est-ce qui se passe avec toi en ce moment, hein ?
Il parut se calmer un peu, lèvres pincés. Il tenait de garder pour lui des pensées qui ne tarderaient pas à sortir par elle-mêmes. La Cruz prit alors la parole calmement, avec sa petite touche philosophie du jour. Cela intrigua Matteo, mais la suite des paroles de la jeune femme le choquèrent. Elle, une mauvais compagnie ? Lui, rester avec sa fiancée ? Mais elle devenait folle ou quoi ?
- Attends, tu déconnes là j'espère ? Tu déconnes ? Tu crois que je préfères Coline à toi ? Tu le crois vraiment ? Mais qu'est-ce qui te prends Esme, on en a parlé des millions de fois de ça en plus ! Tu sais que je ne veux pas de ce mariage, pourquoi tu t'entête à vouloir me laisser tranquille ? J'veux pas ça, tu m'entends ? Et ne dis pas que t'as pas le choix, arrêtes. Tu te fais du mal toute seule pour rien. Bordel, qu'est-ce que je peux te dire qui t'enlèveras cette idée de la tête !
Il était énervé contre elle et contre lui-même, si bien qu'il ne savait même plus pourquoi il hurlait. Toutes ces pensées sortaient dans le désordre, il avait l'impression de crier comme un gamin. Mais il ne comprenait pas les réactions de la Cruz. Il ne la reconnaissait pas. Et maintenant elle lui demandait d'oublier ? De simplement la ramener ?
- Ooh bah oui, te ramener sans questions comme un bon chienchien à sa mémère, hein ? Fit-il d'un air moqueur. Non, sûrement pas Esmeralda. Mais tu te rends compte de ce que j'ai pensé moi, quand j'ai entendu Charlie aboyer, annonçant que t'étais partie ? Tu sais ce que j'ai ressenti ? Tu le sais ? De la peur, de l'angoisse. Un sentiment de trahison pure. Comment t'as pu me faire ça ? Tu sais très bien combien je tiens à toi, Esme, t'as pas le droit de fuir sans me prévenir. Je t'aime putain !
Oups. Il était sortit tout seul celui-là. Matteo ne réalisa même pas ce qu'il avait dit tellement trop de choses tournaient dans sa tête. Sa voix s'était brisée à force de crier et il se croisait les mains au dessus de sa tête en soupirant de colère. Et plus il y pensait plus ses derniers mots lui revenaient en tête. Etait-il possible qu'il soit amoureux de la Cruz ? Non pas que ce soit choquant, mais il découvrait tout à coup la raison de plusieurs choses dans sa vie. Le cœur qui battait vite, ses moments de sourire lorsqu'elle souriait, son cœur brisé quand elle était partie. Le nuage autour du mystère se dissipait et tout devenait plus clair. Et il venait de l'avouer en hurlant à la jeune femme. Quel con. Il passa une main sur son visage et respira un bon coup avant de se retourner vers Esmeralda, osant la regarder dans les yeux. Attendant sa réaction.
✔ JE SUIS NÉ(E) LE : 10 janvier ✔ METIER : Vétérinaire ✔ CUPIDON : Et si vous saviez ! ✔ HUMEUR : Bueno, mon kinder ✔ SURNOMS : Nessie mais seulement de mon frére. Les autres n'ont pas intêret à me nommer ainsi. Sinon Ezzy, Mel, Elda, Eliz et j'en passe. ✔ CHOSES A FAIRE : - M'occuper du chihuahua du voisin !
- Opérer les chatons de Madame Chevreuil.
- Passer voir Gabriel !
✔ CITATION : En fait tous les hommes sont des bêtes avant de trouver la femme parfaite au fond. Croquant alors à pleine dent la vie de célibataire en grognant de femmes en femmes… en dévorant certaines du regard pour en faire le diner dans une soupe chaude au lit pour ensuite les laisser rentrant et ne plus les revoir. Les hommes sont des bêtes et ensuite… ils rencontrent la belle… ils deviennent plus sérieux en ne grognant que sur une seule femme et ayant alors une soupe chaude dans leur lit toutes les nuits.
Sujet: Re: par ce que la voiture, elle a fait BOUM - esmeralda&matteo [Terminé] Mer 27 Mar - 14:35
Teardrop on the fire of a confession
Il n’y a que dans les rêves qu’une fausse excuse fonctionne ou même que l’on ne se sent pas mal d’inventer une excuse. Je n’aimais pas faire ça. J’inspirais alors profondément sans savoir que dire. Imaginez quand même que oui, un chevreuil me passe un coup de fil. Allo… non mais allo quoi. Sérieusement ? Et puis d’abord, j’aurais bien ris en l’entendant alors me reprendre ainsi. Comme on peut dire : j’étais cassée. Je riais un peu nerveusement en hochant la tête, il hallucinait. Je voulais bien le croire. Il fallait que je dise la vérité et non pas par ce qu’il ne me croyait pas mais par ce que je refusais de lui mentir. Et puis d’abord, c’était possible. Je file mon numéro comme je respire. Je suis une tepu des vétos. Il ne faut pas croire mais les animaux ont des téléphones et les petits singes peuvent faire tellement de choses dans les cirques. Imaginons que l’un d’eux se soit échappés avec un lion malade et qu’il m’appelle au secours de la foret…. Hummm, j’ai trop regardée Dr Dollitle. Et mince. Que devais-je faire une fois la vérité dite ? Je n’en savais rien mais les mots avaient tellement de mal à sortir. C’était comme si quelqu’un s’amusait à me coudre les lèvres avec du fil transparent. Les coups ne me blessaient pas mais ils faisaient saigner mon cœur. Je ne voulais pas entrer dans les détails, juste le principal. Oui, juste le principal mais mes mots n’étaient pas sortis comme ils le devaient. Je le comprenais alors qu’il s’existait aussitôt. Un soupire quittait ses lèvres. Pensait-il que c’était de sa faute ? Il en savait tellement peu qu’il ne devait rien comprendre mais non, ce n’était pas de sa faute. Je ne pouvais que le savoir. Je l’écoutais alors me parler du mariage, je ne savais que dire. L’entendre en parler me déchirait en quelques sortes. J’avais l’impression que l’on m’arrangeait un à un les morceaux de mon cœur. Triste vie. Triste sort. Je le regardais monter le ton et parler tellement vite que je n’en suivais pas la moitié. Ma tête tournait en rond tellement il allait loin. Je me sentais coupable qu’il pense que je lui mette les torts. Il n’avait pas tué mon frère. Il n’avait rien fait de plus qu’être là sans rien savoir. Ce qu’il disait ne passait pas par l’oreille d’un sourd, c’est vrai mais je ne voulais pas parler de ça, je n’en étais pas prête. Je ne savais pas quoi dire de plus. Je lâchais alors stupidement qu’il ferait mieux d’être avec elle. Je n’étais pas une bonne compagnie. Ce n’était pas une question de préférence mais je me sentais tellement mal que sourire était difficile et de plus en plus au fur et à mesure de cette conversation. Je ne pouvais pas en supporter plus. Je ne savais que dire.
J’inspirais profondément en le regardant. Il fallait qu’un mor sorte, n’importe lequel. « Ce n’est pas ça… Ce n’est pas ta faute. Ce n’est pas toi. Enfin pas totalement. Et ce n’est pas une question que je préfère que tu sois avec elle mais je ne me sens pas bonne à vivre. C’est tout. Je n’ai pas envie de faire semblant de te sourire. », Tentais-je alors de dire avant d’approcher pour le regardant et ainsi lui demander de me ramener et d’oublier tout ça mais simplement par ce que je ne voulais pas encore en parler. Je ne voulais pas voir la pitié dans son regard, surtout pas dans le sien. Je n’avais jamais vraiment perdu de proche mais je connaissais cette sensation. Je connaissais ce regard. L’on l’avait souvent posé sur moi dans le passé. Bien trop souvent. Comment pouvait-il comprendre ce qui se passait dans ma tête sans le savoir ? J’avais l’impression qu’il pensait être coupable de ma fuite. Je ne voulais pas lui laisser cette sensation qui devait sans doute ne pas être agréable. Pourquoi avais-je parlé de son art ? De sa présence ? Pourquoi ? Ou même de son mariage ? La peine du cœur qui le regarde vivre alors que je stagne ? Je n’en savais rien. Mais je ne savais pas ce qui allait arriver, je ne savais pas ce qui allait donc venir à se dire. Il semblait en colère. Je le sentais. Et sa moquerie. Comment pouvait-il penser qu’il n’était que mon chien ? J’avais un chien et il n’avait pas la même place dans mon cœur. C’était certain. J’inspirais en l’écoutant. Je me sentais mal, tellement. J’avais la sensation de l’avoir blessé sans le vouloir. Ce n’était même pas le but. J’allais même revenir. Quand ? Dans quelques jours, c’était certains. Je soupirais doucement en le regardant alors me demandant comment j’avais pu lui faire ça et la suite ? Me figea sur place. Ce n’était pas les mots mais la colère qu’il y mettait qui me figeait. La suite ne me venait pas directement à l’esprit. Ce n’était qu’une colère. Et puis, on aime sa meilleure amie ? Ce n’est pas de l’amour ? Oui, c’est dingue mais c’était ce que je me disais. On peut aimer comme l’on aime un frère. Ce n’était rien comme preuve. Cela ne voulait rien dire, non ? Oui, cela ne veut rien dire. Voyons. Comment pourrait-il aimer une fille aussi pathétique que moi ? J’approchais tandis qu’il s’agitait. Il se mettait dans un état pas possible mais je le comprenais. Une larme coulait le long de ma joue. Je ne savais pas pourquoi ou comment, tellement de raisons. Elle voulait simplement sortir.
Je baissais le regard vers mes pieds en les laissant tapotant nerveusement contre le béton. « Moi aussi, je t’aime, oui, tu es mon meilleur ami. Je tiens à toi et je suis désolée de t’avoir fait peur mais j’allais revenir, Matteo. J’allais revenir. Je n’allais pas te laisser, ni toi, ni Charlie. », soufflais-je en le regardant attentivement tandis qu’il détournait le regard. Je soupirais doucement. Les mots cités passaient pour moi plus comme dit à un ami. Ce n’était pas la première fois que je le disais… c’était plus simple de faire comme si alors que c’est bien plus que ça. « Comment tu peux croire que je n’allais jamais revenir ? », demandais-je alors en le regardant. « Et puis mince… », M’écriais-je aussitôt en le regardant. « Matteo… c’est pas de ta faute. Ce n’est pas toi. Enfin oui en partie puisque te savoir fiancé me bouffe à petit feu et m’imaginer bientôt que tu seras avec elle, dans son lit, enf… », je baissais le regard en haussant les épaules, j’en disais un peu trop mais j’étais mal, oui. J’étais mal. J’inspirais en le regardant attentivement. « Et puis… je suis heureuse pour ton inspiration… mais je ne veux pas t’ennuyer avec mes problèmes puis… », je soupirais doucement en le regardant, en allant me mettre alors face à lui et posant mes mains sur ses joues en le regardant attentivement. « Je ne veux pas te dire pourquoi je vais mal… car je n’ai pas envie que ça change ton comportement avec moi. Je ne veux pas de pitié, je ne veux pas avoir la sensation d’être la pauvre petite Esmeralda qui vient de perdre son frère. Je refuse même de voir ce regard sur son visage car cette sensation m’a bouffée pendant des années… celle de la pauvre petite qui s’était taillée les veines par ce que sa mère ne l’aimait pas. », je ne me rendais même pas compte que j’avais en fait dit ce qui se passait dans ma vie sans même l’avoir vraiment voulu.
Les mots étaient sortis tout comme mon regard triste montrait bien que je n’étais pas prête à en parler. « Je ne veux pas te laisser tranquille… je veux juste être la seule à savoir ce qui se passe dans ma tête… Je ne veux pas être cette fille triste face à toi. Je veux être la jeune femme que tu connais et je ne veux pas que la façon dont tu me traites change par ce que je suis en deuil. C’est con, c’est stupide mais tu n’imagines pas à quel point la pitié peut faire mal… », je le regardais dans les yeux, inerte. « Je ne veux pas la voir dans tes yeux… », soufflais-je alors simplement avant de reculer et le regarder en fermant les yeux. « Et pourtant ça va arriver… un jour ! », soufflais-je avant de reprendre aussitôt sans vraiment m’arrêter. « Si je voulais fuir, c’était quelques jours, le temps que ça se tasse et que Gabriel ne tente pas de voir comment je vais. Je voulais juste prendre un peu de temps pour réaliser qu’il ne serait plus jamais là et que je ne pourrais pas me réconcilier avec lui. », j’haussais les épaules en le regardant alors. « C’est tout… ce n’est pas toi… enfin… ce n’est pas ta faute ! », lâchais-je alors. « J’ai été lâche à partir ainsi, désolée. », rajoutais-je péniblement en retournant m’assoir sur ma brique. Je ne voulais pas en parler. J’avais été tellement rapide pour le dire que je n’avais même pas laissée la parole. Je ne savais que penser en soupirant doucement. Tout était sorti comme si l’on me retirait un fil d’or de la bouche.
Sujet: Re: par ce que la voiture, elle a fait BOUM - esmeralda&matteo [Terminé] Jeu 11 Avr - 10:18
Matteo avait l'impression de s'épuiser à parler. D'habitude il n'était pas grande gueule, il contenait tout en lui pour le rejeter dans son art. Car c'était ce à quoi ça lui servait. Rejeter ses pensées comme on presse une éponge trop pleine. Et ces derniers temps, son éponge ne se remplissait pas, impliquant son manque d'inspiration. Voilà en fait pourquoi il n'arrivait à rien faire. Rien de plus que d'habitude n'était venu troubler sa vie. Jusqu'à ce soir-là. Et au fil de sa conversation avec Esme, l'éponge se vidait, sans réaliser qu'elle se remplissait à la fois. Son amie le laissa vider son sac, pour ne répondre que d'autres paroles qui désespéraient Matteo. Il ne savait plus quoi dire, quoi faire. C'est alors qu'il les avaient prononcées, ces trois mots et sept lettres tant connues. Elles avaient coulées naturellement hors de sa bouche, sans que Matteo réalise vraiment ce qu'elles voulaient dire. Un petit blanc s'installa, le temps que le De Los Rios comprenne qu'il était sans doute vraiment amoureux de la Cruz, qu'il l'avait été depuis longtemps sans s'en être rendu compte. Esmeralda baissa alors la tête, et prononça des mots qui firent au brun l'effet d'une balle en plein cœur. Elle ne l'aimait qu'en tant que meilleur ami. Outch. Ceci dit, les paroles de la Cruz qui suivirent le firent douter de cette affirmation. Essayait-elle de lui faire comprendre par un moyen détourné qu'elle l'aimait aussi ? Rha, les femmes, toujours aussi compliquées.
Matteo voulut parler, mais de un, il ne savait vraiment pas quoi dire, de deux, il n'arrivait pas à sortir un seul son de sa bouche, et de trois, la révélation que fit la Cruz le scotcha sur place. Elle avait posé ses mains fraîches sur ses joues, expliquant calmement qu'elle ne voulait pas de la pitié qu'il exprimerait lorsqu'il saurait qu'elle avait perdu son frère, et qu'elle avait tenté de se suicider. Puis elle se recula en s'excusa, reposant ses fesses sur le bord de la route en silence. Matteo déglutit, la seule chose qu'il arrivait à faire, le seul mouvement de son corps qu'il arrivait à esquisser. Il fut tout d'abord tenté de dire qu'il était désolé, mais les paroles d'Esme concernant la pitié lui revint en pensée, aussi se refusa-t-il à y avoir recours. Mais comment prendre ces nouvelles -ahurissement choquantes- autrement ? Il ne voyait qu'une manière de faire, et ce n'était pas joli-joli.
« Donc en fait, si j'ai bien compris, ton frère est décédé et tu m'en parles pas. T'as failli te suicider et tu me dis pas. Tu pars et tu me préviens pas. Tu comptes faire quoi ensuite ? Vendre le cabinet après nous avoir ruinés ? Sérieusement Esme, je comprends ta douleur mais c'est pas en fuyant ou en me fuyant que ton frère reviendra à la vie. » soupira-t-il.
Il passa sa main dans ses cheveux, puis alla s'asseoir en face de la Cruz, sur l'asphalte gelé sisi. Il remonta son pantalon -histoire que les hérissons derrière lui ne voient pas le haut de ses fesses- et regarda avec affection la Cruz qui semblait porter tout le malheur du monde sur ses épaules. Avec un sourire, et pour lui remonter le moral, il lui pinça les fesses gentiment.
« Allez, boudes pas. Tu veux pas de pitié de ma part, t'en auras pas, j'te préviens. Mais prépares-toi à entendre mes conneries .. »
Il fit un petit sourire en rigolant, en se forçant de contenir encore une fois tout ce qu'il avait en tête. Il aurait voulu revenir sur leur conversation, clarifier certaines choses. Mais plus ça allait, plus Matteo comprenait qu'il n'y avait en fait rien à clarifier et que la réponse était juste sous leur nez.
✔ JE SUIS NÉ(E) LE : 10 janvier ✔ METIER : Vétérinaire ✔ CUPIDON : Et si vous saviez ! ✔ HUMEUR : Bueno, mon kinder ✔ SURNOMS : Nessie mais seulement de mon frére. Les autres n'ont pas intêret à me nommer ainsi. Sinon Ezzy, Mel, Elda, Eliz et j'en passe. ✔ CHOSES A FAIRE : - M'occuper du chihuahua du voisin !
- Opérer les chatons de Madame Chevreuil.
- Passer voir Gabriel !
✔ CITATION : En fait tous les hommes sont des bêtes avant de trouver la femme parfaite au fond. Croquant alors à pleine dent la vie de célibataire en grognant de femmes en femmes… en dévorant certaines du regard pour en faire le diner dans une soupe chaude au lit pour ensuite les laisser rentrant et ne plus les revoir. Les hommes sont des bêtes et ensuite… ils rencontrent la belle… ils deviennent plus sérieux en ne grognant que sur une seule femme et ayant alors une soupe chaude dans leur lit toutes les nuits.
Sujet: Re: par ce que la voiture, elle a fait BOUM - esmeralda&matteo [Terminé] Sam 13 Avr - 13:10
Teardrop on the fire of a confession
Les mots dépassent parfois la pensée et vous ne contrôlez plus rien. je ne contrôlais plus rien. Cela m’arrivait bien souvent pour tout vous dire. La rage ou la peine que j’emmagasinais en moi me rendait comme une bombe prête à exploser. Personne n’était à l’abri des débris. Personnes. Et je voulais lui en cacher tant et pourtant je lui en disais tant d’un coup. Rien n’allait dans ma tête. J’avais peur et je me sentais mal de lui dire tout ça qui n’est en rien mal contre lui en fait mais qui me pique droit dans le cœur. C’était comme des mots lâchés sans peine sous une étoile trop brillante mais ruisselant de larmes. C’était une image bien étrange mais j’étais perdue dans mon esprit et perdue dans mon cœur. Le voir face à moi remuait mes émois. J’étais émotive à l’idée qu’il puisse me penser folle ou me prendre en pitié. Je me sentais tellement mal que je ne voulais même plus respirer. Je le regardais alors me dire tellement de choses comme un flot de mots sacrés. Il semblait aussi me reprocher de ne rien lui avoir dit mais comment pouvait-il me reprocher d’avoir mon jardin secret ? Je me sentais bêtement incomprise de vouloir le garder un peu en recul de ma vie. Enfin bref, je voulais l’éloigner au possible car il me rendait faible, il me rendait amoureuse et tout ce qu’il me donnait envie de faire ? C’était de l’embrasser et lui dire que je l’aimais mais pas comme une meilleure amie. Comme bien plus mais putain, il était fiancé. Je l’écoutais au bout. Insensé. Comment pouvait-il croire que j’allais nous ruiner. Je me sentais un brin blessée sur le coup mais il semblait aussi l’être donc je ne voulais pas lui en tenir rigueur. Mais alors que mon regard se perdait sur l’asphalte ? Il me pinçait les fesses. Non mais oh, c’était quoi cette blague ? J’arquais un sourcil en relevant le regard vers lui et soupirant doucement. « Je boude pas, Matteo, c’est plus compliqué que ça, t’imagines que tu penses que je pourrais faire défaut à ce qu’on a construit alors que ce n’est pas du tout ce que je veux faire ou ce que je pourrais faire. Je ne t’ai pas dit tout ça parce que je ne voulais pas t’en dire trop. C’est difficile de te tenir un peu éloigné de ce qui me rend fragile parfois… », je soupirais doucement en le regardant. Ses conneries ? Dites-moi qu’il parlait de blagues car je n’étais pas prête à en entendre plus. Je soupirais doucement en regardant alors autour de nous. « Tu veux savoir ce que je vais faire de surprenant cette fois pour en rajouter une couche. », je me redressais en allant me poser devant lui, sur les genoux. Je posais une main sur l’un des siens et je m’approchais alors rapidement, je ne voulais pas lui laisser le temps de réaliser ce qui arrivait alors que je posais mon autre main sur sa joue en posant mes lèvres sur les siennes. Je les embrassais légèrement en le regardant dans les yeux et me détachant de ses lèvres mais futilement, je les frôlais toujours. « Je préfère ne rien te dire qu’avoir l’impression de me rapprocher un peu plus du gouffre qui nous sépares… », ces fiançailles étaient ce gouffre et je ne savais pas s’il allait comprendre ou je venais d’en venir de ses mots, de cette approche enfin bref. Je caressais doucement sa joue et fermant le yeux sans bouger. C’était le genre de moment qui s’arrête car je ne savais pas si je devais passer du simple baiser sur les lèvres ou l’embrasser simplement de peur de me faire repousser mais je ne méritais pas. Je ne méritais rien et je n’étais que son amie. Je me sentais trembler sous ces craintes. Oui, ma main fertilisait contre sa joue. Cet instant ou votre esprit se prépare soit à prendre la bonne ou la mauvaise décision. Il vous semble toujours une éternité en plus mais il n’est que bien court.
Sujet: Re: par ce que la voiture, elle a fait BOUM - esmeralda&matteo [Terminé] Lun 15 Avr - 12:12
Etre ou ne pas être. Ou to be or not to be, si on veut rester dans l'original. Telle est la question. Oui, Matteo lisait Shakespeare. Et comme tout le monde, au début, il avait cru que c'était un proverbe, une réplique d'un film, un slogan pour du papier toilette, un titre de lettre de suicide...bref. Après venait le temps où, ah oui, c'est de Shakespeare tiens, je l'ai vu aux infos, mais on est incapable de dire quelle pièce. Et puis un jour, on a rien à faire et on lit Hamlet, et miracle ! On se retrouve face à la fameuse phrase. Remarquez, c'est toujours mieux d'être surpris que de s'y attendre. Le pire c'est quand même de le lire en version originale. Sans la traduction. Ah parce que non non, c'est pas l'anglais qu'on a l'habitude de lire ou de parler ! Non c'est le vieil anglais du 19e siècle, avec ses écritures spéciales de thou, thee et encore x mots étranges. Alors évidemment, si on se concentre trop sur les définitions des mots, on loupe facilement la phrase culte. Enfin, faudrait vraiment être aveugle.
Bref, Matteo faisait face à une situation peu commune. Tellement peu commune que ça lui brouillait les pensées, et il ne savait plus qui il était. Bon, peut-être pas quand même, mais il était quand même assez perturbé. Questions, remarques, doutes et sentiments créaient une confusion énorme dans sa tête. Et ça lui faisait dire n'importe quoi, réagir n'importe comment, bref, il se découvrait des sentiments qu'ils n'avait jamais pensé éprouver un jour. Surtout pour elle. Non pas qu'elle soit moche ou antipathique, mais Esme avait toujours été une grande amie, et Matteo ne l'avait jamais vue autrement. Il lui disait tout, et ce sentiment qui venait se coller contre sa poitrine allait tout changer. Si ce n'était pas réciproque leur amitié allait devenir gênante, et progressivement devenir quasi inexistante. Et ça, il ne le voulait pas. Mais Matteo n'avait pas pu retenir ses paroles, il ne s'était même pas rend compte qu'elles étaient sorties. Le pire c'est qu'Esme lui avait répondu qu'elle l'aimait aussi en ami, comme si elle n'avait pas compris le sens de sa phrase. Il s'était alors refusé toute forme de pitié, comme elle le souhaitait, et lui avait répondu sèchement comme quoi il ne fallait pas qu'elle fuie. Matteo s'était alors assis par-terre en face d'elle et tenta de la faire rire en lui pinçant les femmes gentiment. Mais Esmeralda soupira en le regardant, prononçant des paroles que le De Los Rios tenta de déchiffrer. Il n'en eut pas le loisir puisque soudainement, son amie s'approcha de lui et déposa un baiser sur ses lèvres en lui posant une main sur la jambe. Matteo ferma les yeux et tendit sa main pour la poser sur le cou de la blonde mais celle-ci se recula avant qu'il ai eu le temps de le faire. Elle resta un moment à quelques centimètres des lèvres du brun et souffla qu'elle préférait ne rien dire plutôt que de se rapprocher du gouffre. Métaphore évidente de ses fiançailles. Puis après avoir planté ses merveilleux yeux emplis de tristesse dans les siens, elle lui caressa la joue puis ferma les yeux, comme exténuée de tout ce monde extérieur. Que répondre à ces paroles i touchantes ? Matteo avait l'impression qu'on lui avait enfoncé une lame dans le cœur, mais comparé à précédemment, cette fois-ci, c'était un mal qui faisait du bien. Une chaleur l'envahissait, un nouvelle engouement qui se répandait dans tout son corps.
« Le problème, c'est que je veux que tu te rapproches Esme.. Colina ne veut rien dire pour moi.. C'est toi.. » souffla-t-il en réponse à la Cruz. Matteo ne savait pas comment dire, comment redire à Esmeralda qu'il l'aimait. Peut-être n'était-ce pas le bon moment. Valait mieux attendre un peu, pour que cette fois son sentiment ne soit pas gueulé comme une poissonnière. Il ferma les yeux à son tour et posa son front contre celui de la blonde. « J'suis désolé. » Désolé de quoi ? De tout. D'avoir parlé comme il l'avait fait, de ne pas avoir su trouver les bons mots, d'avoir obéit à ses parents, de ne pas pas avoir découvert ses sentiments plus tôt.. Bref, il s'excusait de tout ce qu'elle pouvait avoir à lui reprocher. Mais le plus dur pour lui c'était de voir qu'il n'avait pas pu être là pour elle, alors qu'elle avait toujours été là pour lui. Pendant les dernières années, elle l'avait toujours soutenu et encouragé. Et lui n'arrivait pas à lui rendre la pareille, elle ne le laissait pas. C'était frustrant.
Alors qu'ils restaient là, sûrement chacun un peu perdu dans ses pensées, une voiture passa en tromebe derrière eux et un bruit sourd se fit entendre, sans que la voiture s'arrête. Matteo sursauta en esquissant des mouvements de protection au cas où quelque chose leur venait dessus. Puis, le bruit ayant cessé, ils se relevèrent doucement, le regard inquiet.
- Woh, c'était quoi ? Dit Matteo en se levant. Il lui avait semblé que.. Oh non. Il avait pensé juste. La voiture venait de heurter un lièvre, qui par chance paraissait encore en vie. Son instinct de Vétérinaire réveillé, Matteo s'activa en enlevant sa veste pour avoir plus d'aisance.
- Vite ! Va me chercher la trousse d'urgence dans la voiture ! S'exclama-t-il à Esmeralda. Et il s'accroupit près de l'animal, en sacré mauvais état. Avec deux vétérinaires et un peu de chance, le lièvre pouvait s'en sortir.
✔ JE SUIS NÉ(E) LE : 10 janvier ✔ METIER : Vétérinaire ✔ CUPIDON : Et si vous saviez ! ✔ HUMEUR : Bueno, mon kinder ✔ SURNOMS : Nessie mais seulement de mon frére. Les autres n'ont pas intêret à me nommer ainsi. Sinon Ezzy, Mel, Elda, Eliz et j'en passe. ✔ CHOSES A FAIRE : - M'occuper du chihuahua du voisin !
- Opérer les chatons de Madame Chevreuil.
- Passer voir Gabriel !
✔ CITATION : En fait tous les hommes sont des bêtes avant de trouver la femme parfaite au fond. Croquant alors à pleine dent la vie de célibataire en grognant de femmes en femmes… en dévorant certaines du regard pour en faire le diner dans une soupe chaude au lit pour ensuite les laisser rentrant et ne plus les revoir. Les hommes sont des bêtes et ensuite… ils rencontrent la belle… ils deviennent plus sérieux en ne grognant que sur une seule femme et ayant alors une soupe chaude dans leur lit toutes les nuits.
Sujet: Re: par ce que la voiture, elle a fait BOUM - esmeralda&matteo [Terminé] Mar 16 Avr - 11:15
Teardrop on the fire of a confession
Il y a un temps pour chaque chose et chaque chose à sa place. Etais-ce le temps de casse ce mur qui nous séparait ? Les gens pensent souvent au temps. Ils philosophent en se demandant à quoi il sert ou pourquoi il nous est très utile. Pour certaines personnes, le temps s’écoule lentement. Une heure peut paraitre l’éternité et pour d’autres, il n’y a jamais assez de temps. Pour moi, le temps n’existait pas. Le temps est comme une grande roue. Il tourne, tourne mais ne s’arrête jamais. Et les bois sont le centre, le noyau de cette roue. Je commençais un peu à perdre la notion du temps. Oui, mon état me donnait cette idée que cette boule temporelle stagnait. Je ne semblais plus avancée. Comme une immortelle inerte qui répète ses journées. Je voulais seulement vivre sans réfléchir. Etre libre de choisir avec qui je veux être et pourtant aussi. Je voulais être libre d’aller mieux sans avoir l’impression qu’une moitié de moi est partie avec Rafael. Le temps est une grande roue. Nous en manquons bien trop souvent pour réaliser que l’on peut parfois ne plus en avoir assez auprès des personnes qui nous tiennes à cœur. Je n’avais pas réellement réalisée que Rafael pourrait mourir. Je n’avais même pas imaginée que je manquerais de temps pour rappeler à mon grand frère que je l’aime. Avais-je encore le temps pour l’aider à faire machine arrière ? Cet homme fiancé que j’aimais et qui était mon meilleur ami ? cet homme attaché par une promesse avec une femme dont j’ignorais même le nom ou la couleur de ses cheveux. Nous ne manquions peut-être pas de temps apparemment mais là ? J’en avais marre de me battre contre mes envies. J’en avais marre car je n’avais pas le temps. Non. Si Rafael était mort… nous pouvions mourir. Rien ne nous assurait d’être immortel. Et si nous devions mourir ? N’avions-nous pas le droit de vivre heureux ? C’était ce que je me disais depuis ma tentative de suicide. Je ne voulais pas mourir malheureuse pour ainsi mettre fin à ce qu’il me restait mais je voulais mourir en sachant que j’avais vécu tous les bonheurs qui auraient pu m’être promis. Etais-ce une raison pour ainsi me rapprocher de lui ? Je n’en savais rien mais en tout cas, j’en avais des papillons dans le ventre alors que je pouvais sentir son souffle sur mes lèvres et capter son regard de mes yeux emplis de tristesses. Il voulait se rapprocher de moi ? Ses mots me mirent dans une situation délicate. Je fermais doucement les yeux. Que devais-je faire ? L’enjeu était de devenir une sorte de maitresse ? Voulais-je ça ? Voulais-je devenir ce genre de femmes. J’en avais les larmes aux yeux en rouvrant les yeux. Ce regard triste se posant face à ses pupilles alors qu’il me disait être désolé. Mais désolé de quoi ? En ce moment tout le monde était désolé… désolé pour moi désolé, pour ceci et pour cela. Les gens n’avaient donc que ce mot à la bouche. Je le regardais dans le blanc des yeux en posant alors un doigt sur ses lèvres que je caressais légèrement de ma paume douce. « Chut… », Susurrais-je avant de retirer mon doigt, m’apprêtant à réellement l’embrasser et là. Paf. Je me retrouvais alors protégée de ses bras. La chaleur de son corps en émanant me relaxait pendant un doux moment et je refusais que le moment ne s’arrête sauf qu’il me demandait ce que c’était. J’haussais les épaules du genre : bah je sais pas moi. J’étais trop occupée à être protégée par ses bras et ne penser qu’à ça que de penser à autre chose. N’ai-je donc pas le droit d’agir en égoïsme parfois ? Eh bien oui, il fallait qu’on sauve un pauvre lièvre. Il fallait réellement que ça vienne gâcher le moment. Non mais sérieusement. Une part de moi était en quelques sortes… frustrée sur le coup. Ne m’en voulez pas de l’être. C’est humain. Fichu lapin quand même, il aurait pu nous poser un lapin ? Non. Je fis une moue en allant chercher la trousse sans mots et hochant juste la tête à son ordre enfin c’était une sorte d’ordre même si je savais qu’il ne pensait pas-t-elle. Je soupirais doucement en regardant alors le jeune homme. Je lui ramenais ma trousse que j’avais toujours dans le coffre en m’agenouillant de l’autre côté en regardant le pauvre animal me fixer de ses yeux tristes. Je soupirais doucement. « Comment en vouloir à cette pauvre bête de m’avoir empêché de t’embrasser ! », lâchais-je alors en disant juste ce qui me passait par la tête à voix haute. Je riais un peu nerveusement en regardant la patte du lapin. Je me mis alors à l’ausculter en prenant aussi une seringue que j’emplissais de tranquillisant en l’appliquant au lapin ce qui lui servirait d’un antidouleur aussi. Le regardant avec tendresse, je lui caressais doucement la patte pour l’apaiser avant de regarder ses plaies. « Il a la patte arrière cassée et l’oreille aussi, elle semble ne plus tenir très droite. Pâque arrivera en retard. », disais-je en affichant un bref sourire avant de prendre de quoi désinfecter la faible plaie. « On devrait l’emmener et le veiller en fait… », disais-je en le regardant. « On ne sait jamais, il peut… », Enfin je ne savais pas vraiment comment exprimer mais les lapins étaient fragiles. Le cœur et le cerveau surtout. Ils pouvaient rapidement s’arrêter sous la douleur ou la peur. Le laisser ainsi dans la cambrousse de Barcelone n’était clairement pas une bonne idée. J’avais peur pour cette bête. Je soupirais doucement en relevant mon regard vers Matteo et le regardant attentivement. « Matteo ? », disais-je alors en haussant une épaule et attendant d’avoir son attention avant de l’embrasser au vif. Comme ça, c’était fait. Je me sentais bien mieux que d’avoir l’air de passer pour une trouillarde qui ne savait pas l’embrasser sans juste poser ses lèvres sur les siennes et le regarder dans les yeux. Enfin bref, je me jetais dans le vrai baiser sérieux. « J’ai pas envie de me rapprocher.. enfin j’en sais rien mais ça, j’en mourrais d’envie ! », lâchais-je en reposant mon regard sur le lapin. « On l’embarque ? Ou on passe la nuit à l’arrière de ta voiture ? », oui, c’était aussi une idée en attendant de voir comme se passait sa nuit et le relâcher chez lui.
Sujet: Re: par ce que la voiture, elle a fait BOUM - esmeralda&matteo [Terminé] Jeu 25 Avr - 1:13
C'était toujours comme ça. Un petit moment de romantisme, et bim. Un événement venait tout chambouler. Comme dans les films en fait. Ou les séries. Sauf que là, cela n'avait rien d'un tournage de film, c'était la vraie vie. La réalisation du fait que les deux meilleurs amis étaient en fait amoureux l'un de l'autre devait s'en suivre d'un certain temps pour en digérer l'affaire. Normalement. Mais non, bien sûr, il avait fallu qu'un putain de lièvre se fasse renverser par un chauffard. Qui ne s'était même as arrête. Comme si c'était normal de buter un lapin ! Allô quoi. Depuis qu'il était Vétérinaire, le moindre mal sur des animaux le faisait tiquer. C'était comme si c'était normal, de renverser des animaux. Comme s'ils n'étaient rien. Rien d'autre que des choses, qui n'avaient juste à ne pas avoir du traverser. Ah oui, car on rejetait la faute sur eux, toujours. Parce que c'était des bêtes. Sans âme, sans douleur, sans émotion, peut-être ? Matteo savait que ce n'était pas vrai. Alors ok, ils n'avaient pas les mêmes émotions que nous puisque chez les animaux on le qualifiait plus d'instinct, mais même. Ce n'était pas une raison pour laisser un lièvre presque mort sur le bord de la route.
Même Esmeralda en convenait, ils ne pouvaient même pas lui en vouloir de les avoir séparés au moment où ils allaient s'embrasser. C'était ça, d'être Véto, après tout. Faire passer les animaux avant les humains. Enfin, sans trop non plus (a). Matteo se rua alors aux côté de l'animal tandis que la blonde alla chercher le nécessaire à urgences. Elle rappliqua aussitôt et injecta du tranquillisant pour qu'il se s'enfuit pas, si jamais il le pouvait. Puis elle dit tout haut ce que le De Los Rios avait aussi remarqué. Patte arrière cassée et oreille blessée. Au fond, rien de très grave, mais il pouvait y avoir des dommages internes, comme devait le penser également la Cruz. Il se regardèrent avec des yeux tristes, sachant que les lapins avaient un corps fragile. Il avait eu un miracle d'être encore en vie. L'emmener et le veiller ? Mais où ? Ils étaient loin de la clinique, et la seule option qui se présentait à lui c'était en effet de rester avec le lièvre en lui prodiguant les soins dont il avait besoin. S'il passait la nuit, c'était qu'il pourrait vivre. Matteo caressait doucement le poil de l'animal quand il sentit le regard de son amie sur lui. Il se releva tandis qu'elle prononçait son nom, et elle l'embrassa. D'un baiser passionné qui réveilla les sens de Matteo (a) qui le lui rendit avec plaisir, cette fois-ci en posant ses mains autour de son visage. Encore une fois elle mit fin au baiser, alors que Matteo était bien parti pour continuer xD, en disant quelque chose de bizarre. Elle ne voulait pas s'approcher, mais mourrais d'envie de l'embrasser. Qu'est-ce que cela signifiait ? Qu'en fait, ce qu'ils venaient de faire ne voulait rien dire, qu'ils redeviendraient amis ? Mais Esme reposa son attention sur le lapin sans lui donner plus d'explications, et Matteo ne savait de toute façon pas quoi demander. Une autre fois. Pour l'instant, la vie d'un petit lièvre était entre leurs mains.
L'embarquer ou passer la nuit avec lui dans la voiture ? Bonne question. Mais une autre idée trottait sans sa tête depuis quelques minutes. Et si ils l'adoptaient ! Ce serait sympa d'avoir un lapin à la maison, il tiendrait compagnie à Charlie. Il proposa alors l'idée à la blonde. « Tu veux pas plutôt qu'on l'emmène à la maison ? On pourrait le soigner chez nous, et il resterait ! » Faut dire que Matteo rêvait d'avoir un animal à lui. Non pas pour qu'il sente le pouvoir d'avoir un être sous sa gouverne, mais Charlie était à Esme, aussi ne lui donnait pas autant d'affection. Et ses parents ne lui avaient jamais laissé en adopter un, quelque animal que ce soit. C'était l'occasion !
✔ JE SUIS NÉ(E) LE : 10 janvier ✔ METIER : Vétérinaire ✔ CUPIDON : Et si vous saviez ! ✔ HUMEUR : Bueno, mon kinder ✔ SURNOMS : Nessie mais seulement de mon frére. Les autres n'ont pas intêret à me nommer ainsi. Sinon Ezzy, Mel, Elda, Eliz et j'en passe. ✔ CHOSES A FAIRE : - M'occuper du chihuahua du voisin !
- Opérer les chatons de Madame Chevreuil.
- Passer voir Gabriel !
✔ CITATION : En fait tous les hommes sont des bêtes avant de trouver la femme parfaite au fond. Croquant alors à pleine dent la vie de célibataire en grognant de femmes en femmes… en dévorant certaines du regard pour en faire le diner dans une soupe chaude au lit pour ensuite les laisser rentrant et ne plus les revoir. Les hommes sont des bêtes et ensuite… ils rencontrent la belle… ils deviennent plus sérieux en ne grognant que sur une seule femme et ayant alors une soupe chaude dans leur lit toutes les nuits.
Sujet: Re: par ce que la voiture, elle a fait BOUM - esmeralda&matteo [Terminé] Dim 5 Mai - 3:35
Teardrop on the fire of a confession
Et paf, le lièvre se mêlait de notre moment. On commençait à se dévoiler que notre boulot, notre monde et notre vie reprenait le dessus. Parfois c’est difficile de bosser avec lui en se retenant clairement de lui dire qu’on l’aime ou même qu’importe. Les sentiments sont des sensations encore presque inconnue chez moi. Je ne savais même pas si j’étais réellement un jour tombée amoureuse et je n’avais pas de quoi me comparer par rapport à Matteo mais je rêvais de lui, j’avais envie de lui – pas sexuellement parlant mais c’était bien plus profond que ça – ce n’était pas mon corps qui le réclamait mais mon être. Cette douce chimie de deux âmes qui n’aimerait que faire qu’un. Non dans des draps de satins mais bêtement durant un moment de tendresse ou affectueux. J’avais besoin de cette proximité pour sourire ou même pour satisfaire mes désirs d’un cœur meurtri du passé. Et il venait d’en apprendre tellement sur ce cœur en une soirée. Tellement que je n’avais pratiquement aucuns secrets pour lui sauf qu’il était tout mon secret. Son tout. Ce besoin de rester éloignée de lui alors qu’il ne voulait visiblement pas ça. Il m’était bêtement impossible d’aimer l’homme d’une autre même s’il se fichait de cette fiancée de pacotilles. Je m’en fichais aussi mais pas assez que pour prendre les mauvais rôles. Pourtant ? La tentation est tellement forte alors que je le déconnectais de ce lièvre pour poser mes lèvres contre les siennes. Je n’étais pas une sauvage ou une dominatrice mais je répondais à mes besoins ou mes envies parfois sans réfléchir mais nous ne sommes jamais mettre de nos passions. Je n’étais pas maitre de miennes. Je proposais alors de nous occuper du lapin sur place ainsi pouvoir le remettre dans la nature comme tous les animaux sauvages. C’était leur place. Ils étaient faits pour ça. Je ne voulais jamais en dénaturer l’endroit où ils devaient être. Il s’occupait du lapin tandis qu’il relevait le regard vers moi pour me proposer de l’adopter. Non mais il avait perdu la tête ? Je riais nerveusement en le regardant. « Non ! », je le regardais avec ce petit sourire taquin mais un peu amusée par la situation. J’avais l’impression d’être la maman qui refusait le lièvre à son fiston. « Il a besoin d’espace. De nature. Un endroit ou construire son terrier et vivre sans attendre qu’on le nourrisse car il se nourrit tout seul. Il est sauvage Matteo. Il a besoin de liberté comme toi et moi ! », de la liberté, c’était ce que je recherchais un peu plus tôt dans le fond. Je semblais même en avoir totalement besoin. C’est une chose vitale parfois. Avais-je besoin de nature comme un animal sauvage ? Je n’en savais rien mais je m’étonnais moi-même à le penser. Parfois on ressent tous ce besoin de s’évader. Loin. Je me levais alors en regardant le lièvre qui semblait rester calme. C’était rare pour un lapin de survivre. Le choc n’était peut-être pas aussi gros que ça, alors. Je n’avais pas réellement fais attention en fait. « Tu sais bien tout comme moi que c’est une mauvaise idée, Matteo ! », lui disais-je en allant vers ma voiture qui fumait encore et ouvrant le capot en arquant un sourcil. Il faudrait que j’apprenne la mécanique un jour. Et un grondement se fit entendre au loin. Il allait y avoir de l’orage. Je faisais une moue en le regardant. « On a intérêt à l déplacement rapidement sinon l’on finira à trois sous la pluie ! », disais-je en laissant le capot ouvert afin d’aérer au possible l’odeur de brulé. J’approchais alors de Matteo en le regardant attentivement dans la pénombre. Il était éclairé par les phares de sa voiture ce qui laissait une drôle de lumière. L’on aurait dit un ange ou une sorte de reproduction de Swayze à la Ghost. Il fallait avouer que c’était difficile à lui résister. Résister à retourner vers lui pour reprendre ses lévres et oublier cette pauvre bête. Je riais un peu nerveusement en allant me remettre au chevet du lapin. « Je te laisse le déplacer, tu as toujours été plus doué que moi pour ça ! », j’étais parfois maladroite, j’avais moins de force que lui. Les lièvre étaient bien plus gros et lourd qu’un bête lapin. Il fallait des forces et de l’endurance pour être un lapin de pâque, non ? Je souriais doucement en rangeant les deux ou trois trucs que l’on avait déplacés de la sacoche.
Sujet: Re: par ce que la voiture, elle a fait BOUM - esmeralda&matteo [Terminé] Lun 13 Mai - 22:44
Non ? Elle lui refusait le lapin ? Les yeux de Matteo s'arrondirent et il fit une petite moue. « Mais.. » Puis Esmeralda enchaîna sur le fait qu'il avait besoin d'espace, de nature, de liberté. Certes. Mais tout comme le chien, le chat, ou les perruches ! Et pourtant, c'était bien commun de les avoir en animal de compagnie. Et puis les lièvres, Matteo en connaissait qui ne l'aurait pas soigné, et qu l'aurait plutôt pris pour le civet du soir ! Lui voulait avoir un truc mignon à lui. A défaut de ne pas pouvoir avoir de koala, un lapin serait bien. En plus ça se ressemblait un peu, non ? Et puis c'était quoi, la liberté ? La liberte comme elle et lui. Non, le lapin n'avait pas les mêmes libertés ! Un lièvre ça courait dans la nature certes, et ses principaux besoins n'étaient qu'à la base de manger et courir. Comme n'importe quel animal. Après, Matteo croyait au fait que les animaux n'étaient pas juste ''des animaux'', et qu'ils avaient cet esprit de famille, de la mère au petit qui était proche etc etc. Bref, cela n'empêchait en rien d'avoir un lapin ! « Bah ouais, mais on peut lui faire un jardin aménagé avec tout ce dont il a besoin ! Et puis si tu veux vraiment le mettre dans son élément, on a qu'à prendre d'autres lapins comme ça il aurait une famille ! » C'était comme si Matteo revenait en enfance, c'était comme s'il avait dix ans de nouveau et qu'il demandait à sa mère un nouveau jouet. Nombre de fois où il avait demandé d'avoir un chien, un chat, ou même une souris, rien qu'une petite chose pour lui, ça avait toujours été un non catégorique. Et aujourd'hui, ça recommençait. Le pire c'est qu'au fond du fond, elle avait raison. Quitte à avoir un animal, autant ne pas prendre un lièvre sauvage, qui se devait de rester dans la nature. Il y avait assez d'animaux nés en cage, ce n'était pas la peine d'en prendre un né dans son habitat naturel. Mais le De Los Rios venait de trouver une nouvelle occupation. Esmeralda lui refusait ? Très bien, il allait la faire céder (a). Alors qu'elle lui répétait que c'était une mauvaise idée, il se rapprocha d'elle avec ses yeux de chat potté. Il plongea son regard dans le sien, s'approcha à quelques centimètres de son visage de façon à ce que leurs lèvres soient presque en contact. Elle était coincée entre lui et la voiture., autrement dit, aucun échappatoire possible (a). « Esme.. s'il te plaît.. » souffla-t-il, alors que son cœur commençait à battre plus rapidement. Il souhaitait déstabiliser la Cruz, mais il se troublait lui-même, en passant. Matteo en perdait son objectif, et n'avait plus qu'une envie : poser ses lèvres contre celles de sa meillure amie et la prendre dans ses bras. Mais il se retint, remarquant bien que son rapprochement commençait à faire effet. C'était fou comment la Cruz arrivait à lui faire perdre tous ces sens. Etrange qu'il ne l'ait pas remarqué avant..
Un coup de tonnerre résonna alors, brisant le moment, un fois de plus. Fermant les yeux, Matteo soupira. Esme décréta alors qu'il faudrait déplacer le lapinou avant qu'ils finissent tous trempés. Il la regarda avec un sourire, remarquant qu'elle venait d'émettre un petit rire, ce genre de rire qu'il connaissait bien. Celui qu'elle faisait à chaque fois qu'elle était dans une situation gênante. Ah, tant mieux, peut-être qu'elle reconsidérerait sa demande ! « J'y vais. » dit-il en se dirigeant vers la petite bête, alors qu'Esme lui avait demandé de le faire. Le lapin était plutôt imposant, c'est vrai, et puis il fallait éviter tout mouvement trop brusque pour éviter de lui faire encore plus mal. Entre ses bras, le lièvre paraissait endormi -et il l'était, juste artificiellement-, et Matteo sourit en le regardant. C'était mignon, quand même. Alors qu'il se dirigeait vers la voiture, de grosses gouttes de pluie commencèrent à tomber de plus en plus rapidement. Matteo couvrit l'animal de son torse et le plaça dans la voiture, le temps qu'il se rétablisse. Ceci fait, il courut au devant de la voiture pour fermer le capot qu'Esmeralda avait ouvert. Mais il se retrouvea nez à nez avec elle, qui avait eu la même idée. Deux gens gens qui s'aiment, sous la pluie, l'un en face de l'autre.. On se demande bien quelle est la suite de l'histoire...
✔ JE SUIS NÉ(E) LE : 10 janvier ✔ METIER : Vétérinaire ✔ CUPIDON : Et si vous saviez ! ✔ HUMEUR : Bueno, mon kinder ✔ SURNOMS : Nessie mais seulement de mon frére. Les autres n'ont pas intêret à me nommer ainsi. Sinon Ezzy, Mel, Elda, Eliz et j'en passe. ✔ CHOSES A FAIRE : - M'occuper du chihuahua du voisin !
- Opérer les chatons de Madame Chevreuil.
- Passer voir Gabriel !
✔ CITATION : En fait tous les hommes sont des bêtes avant de trouver la femme parfaite au fond. Croquant alors à pleine dent la vie de célibataire en grognant de femmes en femmes… en dévorant certaines du regard pour en faire le diner dans une soupe chaude au lit pour ensuite les laisser rentrant et ne plus les revoir. Les hommes sont des bêtes et ensuite… ils rencontrent la belle… ils deviennent plus sérieux en ne grognant que sur une seule femme et ayant alors une soupe chaude dans leur lit toutes les nuits.
Sujet: Re: par ce que la voiture, elle a fait BOUM - esmeralda&matteo [Terminé] Mar 21 Mai - 1:09
Non mais mon dieu, les baisers d’Esmeralda sont-ils d’effet euphorisant sur les pauvres Matteo ? Je commençais clairement à me poser la question car le jeune vétérinaire pétait un plomb face à moi. Il voulait adopter un lièvre sauvage ? Mais oh mon dieu. Il voulait aussi qu’on adopte sa famille ? C’était un peu choqué que je l’écoutais. Ebahie. J’étais genre sur le cul. Je riais un peu nerveusement en secouant la tête. Non mais il pétait réellement un câble, là. Il savait en plus que j’aimais les animaux en liberté surtout les animaux sauvages. Je lui répétais encore que c’était une mauvaise idée et il se rapprochait de moi, à ma plus grande surprise. Il me coinçait donc contre la voiture et j’en restais de marbres en le regardant alors attentivement. Non mais il était sérieux ? Je ne bougeais pas d’un poil en le regardant attentivement. What the fuck, c’était nouveau ce frisson qui me parcourait à son souffle presque contre mes lèvres. Mon souffle s’accélérait et je le regardais dans les yeux, mes lèvres se rapprochant même légèrement comme attirée. Mon regard se plongeant dans le sien pour descendre légèrement sur sa bouche. Il me suppliait et bien que cela ne fonctionne pas, c’était vraiment que cette envie de l’embrasser était réellement devenue forte. Je secouais doucement la tête en tentant de garder mes esprits et rien nerveusement. « Non, non… », Lâchais-je alors en gardant au possible mes esprits. Non, il était hors de questions. Et là, ce coup de tonnerre… alors que j’allais céder à ses lèvres qui avaient presque frôlée les miennes. Après la nature, le temps et les animaux… qu’allait-il nous tomber dessus ? Bien sûr, la pluie si on va par là mais bon, vous m’avez comprise. Je soupirais doucement en soupirant aussi alors qu’il semblait également déçu. Je proposais alors de déplacer le lapin quand il s’en chargeait. Je rangeais un peu tout ce qui trainait sur la route et je bouclais ma voiture, aller dans la sienne serait surement mieux alors que la mienne fumait comme pas deux. Et alors que je refermais le capot, je me rendais compte de cette main proche de la mienne alors qu’il se trouvait refermé. On avait eu la même idée. Je le regardais attentivement en déplaçant progressivement ma main vers la sienne, la posant ainsi dessus. Approchant alors un peu plus de lui. Ma main glissant le long de son bras alors que les gouttes tombaient sur nous, je le regardais dans les yeux. Les secondes passaient rapidement mais j’avais l’impression qu’elles duraient une éternité. Je plongeais mon regard dans le sien en fermant les yeux. Non, il ne fallait pas, il ne fallait pas céder. Je le regardais attentivement, posant ma main sur son épaule et la descendant brièvement contre son torse l’y posant alors en inspirant doucement. Mon autre main allant se posant sur sa joue et retirant un peu la pluie qui s’y trouvait en riant. « On est trempé… », soufflais-je doucement en approchant d’un pas de plus, me retrouvant presque collée à lui, posant ses lèvres au coin des siennes en me hissant un peu sur la pointe de mes pieds. « Je ne peux pas faire ça, tu sais ? », demandais-je alors en remontant alors ma deuxième main à sa nuque, lui caressant doucement en fermant les yeux et déposant un simple baiser au coin de ses lèvres. C’était tellement difficile, cela me brisait le cœur. J’inspirais doucement en sentant mon pouls accélérer mais craquant littéralement en passant les bras autour de son cou et sautant légèrement pour m’accrocher les jambes autour de sa taille tel un koala trempé et l’embrassant alors langoureusement avec une sorte de fougue. L’effet de la pluie peut-être ? Mais il fallait que je me reprenne. Je ne voulais pas être la maitresse du fiancé, non. Je ne voulais pas ça. Je restais là, accrochée à lui à l’embrasser alors qu’il ne le fallait pas. Je maintenais ce baiser, toujours accrochée, quittant le baiser en restant contre ses lèvres. J’inspirais doucement en ouvrant les yeux et les posant dans son regard. « Si tu tiens à moi… empêches-moi d’aller trop loin ! », le suppliais-je alors en riant nerveusement. « Et on ira à l’animalerie ou au refuge te chercher un pingouin ou même un marsupilami, tout ce que tu veux mais empêches-moi de vouloir être nue contre ta peau ! », demandais-je alors en riant un peu nerveusement à ce que je venais de dire au final. Etre nue contre ta peau ? Mais d’où sortais-je cette connerie ? Sérieusement. J’inspirais alors en posant en inspirant doucement, ses lèvres étaient d’une tentation. Je reprenais même ce baiser sans arriver à me contrôler. Allait-il m’aider ? Là était la question.
Sujet: Re: par ce que la voiture, elle a fait BOUM - esmeralda&matteo [Terminé] Jeu 13 Juin - 23:27
Face à face, sous la pluie torrentielle, Esmeralda et Matteo se regardaient, chacun une main sur le capot. Ils restèrent un moment à se regarder, alors que l'eau trempaient leurs habits, mais ils s'en foutaient. Seul son regard plongé dans celui d'Esmeralda comptait, et il se rendait compte à quel point il l'aimait. Il ne pouvait pas vivre sans elle, mais il fallait encore qu'elle accepte de se laisser aimer. La situation avec Colina était certes difficile, mais il chercherait un moyen pour l'arranger, quitte à s'enfuir autre part. Au bout d'un moment, la main de la blonde se glissa dans la sienne puis remonta le long de son bras, tandis qu'Esme se rapprochait de lui. Un frisson parcourut son corps et son cœur s'emballa lorsqu'elle posa un baiser près de ses lèvres. Pétrifié, il ne bougea pas, la laissant caresser sa joue en fermant le yeux. Elle rajouta qu'elle ne devait pas le faire, il le savait aussi bien qu'elle, et essayait de résister à ce bonheur que lui procurait la sensation de sa peau contre la sienne. La main de Matteo auparavant sur le capot se rapprocha de la Cruz, et il la posa sur sa hanche tout en ouvrant les yeux et plongeant son regard dans le sien. « Je sais.. » La pluie continuait de battre l'asphalte et tremper les deux jeunes amoureux. Matteo ne savait pas quoi faire. Enfin, il devait la repousser, il devait s'éloigner pour son bien. Mis il n'y arrivait pas, il ne pouvait pas résister à ces lèvres, ce sourire, ces yeux et ce corps qui l'obsédait tellement. Esmeralda s'accrocha alors à lui, et Matteo sut à ce moment qu'il ne pourrait plus résister. Collée contre lui à l'embrasser, il répondit fougueusement à ses baisers et la porta de façon à ce qu'elle se retrouve fesses sur le capot. Les mains sur ses hanches, caressant ses courbes si parfaites, il l'embrassait et elle l'embrassait, et il aurait voulu ne jamais s'arrêter. Il ramena sa main droite contre son visage et profita du bonheur que cela lui procurait. Il sut à ce moment-là qu'il la voulait elle, et aucune 'autre. Alors qu'Esmeralda était maintenant presque allongée sur le capot, elle mit fin à leur étreinte en lui demandant de l'empêcher d'aller trop loin. Il la regarda étonné, puis fronça les sourcils, à moitié à cause de la pluie qui ruisselait sur son visage, l'autre moitié pour ce qu'elle venait de dire. « Mais tu comprends pas ! » fit-il, haussant la voix pour couvrir le son de la pluie. « Tu comprends pas que je fais pas ça pour un lapin, je fais pas ça pour t'amadouer, je fais ça parce que je t'aime ! Je t'aime, Esme, et non, pas en tant qu'ami, merde, je suis amoureux de toi ! Et t'auras beau me dire de te repousser, t'auras beau t'éloigner de moi, je sais maintenant que c'est toi que je veux, et personne d'autre ! » La forte pluie battait contre le capot et couvrait presque toute ses paroles, mais il savait qu'elle l'entendait. « Et si ça veut dire partir d'ici, ya pas de souci, on prend la voiture et on part, on va loin d'ici et de cette ville et on va vivre tous les deux loins de tous ces cons de ma famille ! » Et il le pensait vraiment. Il suffisait pour qu'elle dise un mot et il était prêt à tout quitter pour elle. Trop longtemps il avait subi le courroux de ses parents et leurs décisions foireuses. Maintenant, c'était à lui de prendre sa vie en main. Il posa sa main contre la joue d'Esme, caressa sa peau douce, s'approcha pour l'embrasser, puis se calma en parlant d'une voix moins énervée. « Je t'aime, putain.. » Des larmes d'eau et de sel se mêlèrent alors aux gouttes de pluie ruisselant sur son visage, et il ne tenta pas de les arrêter. Il voulait qu'elle comprenne que ce n'était pas un coup de tête, et qu'il était déterminé à la garder, quoi que cela puisse lui coûter.
✔ JE SUIS NÉ(E) LE : 10 janvier ✔ METIER : Vétérinaire ✔ CUPIDON : Et si vous saviez ! ✔ HUMEUR : Bueno, mon kinder ✔ SURNOMS : Nessie mais seulement de mon frére. Les autres n'ont pas intêret à me nommer ainsi. Sinon Ezzy, Mel, Elda, Eliz et j'en passe. ✔ CHOSES A FAIRE : - M'occuper du chihuahua du voisin !
- Opérer les chatons de Madame Chevreuil.
- Passer voir Gabriel !
✔ CITATION : En fait tous les hommes sont des bêtes avant de trouver la femme parfaite au fond. Croquant alors à pleine dent la vie de célibataire en grognant de femmes en femmes… en dévorant certaines du regard pour en faire le diner dans une soupe chaude au lit pour ensuite les laisser rentrant et ne plus les revoir. Les hommes sont des bêtes et ensuite… ils rencontrent la belle… ils deviennent plus sérieux en ne grognant que sur une seule femme et ayant alors une soupe chaude dans leur lit toutes les nuits.
Sujet: Re: par ce que la voiture, elle a fait BOUM - esmeralda&matteo [Terminé] Lun 17 Juin - 15:10
C’était comme une évidence, oui, une évidence. Tu sais bien que ses lèvres se faisaient de l’œil depuis tellement longtemps. Pour toi, c’est comme une glace. Oui, la glace de ta vie. Cette glace à une saveur que tu désirais depuis le premier regard. Parfois, tu ne comprends pas pourquoi tu as attendue si longtemps. Tu voulais juste savourer mais ce n’étais pas qu’un désir. Ce n’était pas qu’une saveur. C’était un battement de cœur. Le cœur, tu ne le contrôles jamais et encore moins ce que tu ressens. Tu ne l’as jamais réellement contrôlée. On t’a tellement empoissonnée que tu n’as plus de contrôlé sur tes pensées. Tes battements t’effraie. Tu n’en as pas le droit et tu ressens chacun d’entre eux avec une peine profonde. L’impression que c’est mal te bouffe mais ils te font tellement de bien à la fois que tu ne peux que clamer qu’il te repousse. Il te porte et tu te sens presque t’envoler à la sensation de ses mains caressant tes courbes. Tu ne t’en rends pas compte mais tu es faible. Sérieusement. Tu n’es qu’une faible femme. Tu crains du boudin. Tu voudrais mettre un frein, vraiment. Le ralentir, te ralentir mais tu te retiens. Perdue dans le méandre du désir grandissant en toi. Tu sais ce que ça engendre. Tu le sais, oui. Tu te retiens, tu sens tout ton être se freiner et te dire : non mais arrêtes. Tu ne dis que des conneries, vraiment. Tu le penses mais tu ne le penses pas à la fois. La simple conception d’être une idiote de maitresse te rend dingue. Tu as peur de n’être que ça. Tu veux plus. Tu veux être l’unique femme de ses rêves. Tu l’écoutes, tu l’entends même hausser la voix, tu l’écoutes, oui. Tu es trempée mis tu l’écoutes et tu le regardes à travers la pluie. Tu ne peux t’empêcher de le regarder. Tu ne sais pas encore si tu crois tout ce qu’il dit. Tu poses alors une main sur sa joue en te rapprochant et plongeant son regard dans ses yeux. Tu ne sais pas quoi faire, tu plonges juste ton regard dans le sien. Tu détournes rapidement le regard. « Je ne veux pas qu’on s’éloigne, je ne veux pas partir. On a une vie, ici. », Dis-tu de la plus grande des certitudes même si tu n’es pas capable de lui dire en le regardant dans les yeux. Tu n’en es stupidement pas capable. Tu le sais. Tu inspires profondément en te redressant et calant ta tête dans son cou. Passant les jambes autour de sa taille. Tu es sous la pluie mais tu t’en fous. Tu hausses la voir, tu ne le vois pas, il ne te voit pas mais une larme coule sur ta joue à la simple idée qu’il t’a dit qu’il t’aimait. Tu n’arrives pas vraiment à te reprendre et ton cœur bat à une vitesse grandissant au fil des secondes. Tu pries sérieusement pour ne pas qu’il l’entende mais comment l’entendre ? Il pourrait le sentir aussi ? Tu te sens idiote en avoir peur de tant de choses sans sens car tu aimerais pourtant qu’il ne le sente. Tu inspires doucement en passant une main sur son épaule trempé, caressant sa peau. Tu descends même sur son torse, frôlant son t-shirt et te séparant légèrement et difficilement de l’envie de lui retirer. Tu te retiens. Tu fais tout ce que tu peux pour te retenir. Tu ne prends pas la peine de sécher ta larme. Tu es trempée donc à quoi bon ? Tu recules et le regardes à nouveau en posant les mains sur ses joues. « Ramènes-moi à la maison, Matteo. », souffles-tu contre ses lèvres en l’embrassant rapidement. Tu fermes les yeux en te disant qu’il faut que tu arrêtes ça. Il faut que tu arrêtes d’avoir envie de ses lèvres. Il faut que tu résistes. Il faut que tu tiennes le coup. « Je te veux aussi mais je ne veux pas être une maitresse, je veux être l’unique et ne pas avoir peur qu’une stupide femme soit entre nous deux. Je ne pourrais jamais être à toi tant qu’elle sera dans le champ. », Dis-tu alors en te dégageant de lui de descendant du capot. Tu inspires profondément en le regardant. « Je t’aime aussi mais parfois on ne choisit jamais le bon moment pour le dire ou même pour le réaliser et il est trop tard. », dis-tu alors avec cet arrière gout de défaite dans la voix comme si tu l’abandonnais pour le laisser à cette femme qu’il n’aime pas. Tu abandonnes et ça te déchire le cœur. Tu n’arrives même pas à le regarder dans les yeux car tes larmes ruissèlent encore aveuglement sur ta joue. Tu te dis qu’il t’aime enfin, il l’avoue enfin, il le voit encore et qu’il n’est techniquement pas à libre à tes yeux. Tu ne veux pas l’aimer ainsi. Tu veux l’aimer sans rien pour t’en empêcher mais tu arrives trop tard. Tu as comme ce coup dans le cœur, le blessant. Le brisant légèrement en laissant un bleu. Tu t’éloignes en allant vers la portière que tu ouvres en allant te mettre sur le siège passager. Tu regardes ta voiture, tu te demandes comment tu vas faire demain, tu prévois dans ta tête que tu appelleras le garagiste en lui donnant son emplacement. Tu notes un peu au creux de ta mémoire l’endroit exact. Tu te promets de ne pas l’oublier mais ce n’est qu’une façon de panser cette blessure que tu t’es infligée.
Sujet: Re: par ce que la voiture, elle a fait BOUM - esmeralda&matteo [Terminé] Mar 18 Juin - 4:12
La ramener à la maison. ça, il pouvait le faire. Malgré tout ce qu'il lui avait dit, il comprenait la situation, et ses paroles suivantes de la blonde remuèrent le couteau dans la plaie. Esme était tellement paradoxale, lui demandant d'arrêter et en l'embrassant en même temps qu'il était perdu. Perdu dans ses pensées, dans ses sentiments, dans sa vie. Elle avait peut-être raison, c'était trop tard. Il aurait fallu qu'il tienne tête à ses parents et qu'il découvre ses sentiments pour la Cruz beaucoup plus tôt. Mais voilà, la réalité était tout autre, et ça lui faisait mal de se l'avouer, mais lui et Esme étaient peut-être fait l'un pour l'autre, mais c'est une histoire qui n'arrivera jamais. Ou pas tant que Colina restait dans les parages. Fuir aurait été une solution, mais là encore, et il l'avait dit lui-même à la blonde quelques temps plus tôt, fuir n'arrangeait pas les problèmes.
Esmeralda le repoussa alors et alla s'asseoir dans la voiture. La pluie continuait de tambouriner contre le sol et la voiture, et Matteo n'avait pas pu placer un mot après ce qui s'était passé. Il la laissa s'installer sur le siège passager et resta un moment debout, le regard dans le vide, sous la pluie torrentielle. Parfois l'amour ne se passe pas comme on veut, et il faut bien faire avec. Et maintenant que les deux amoureux savaient les sentiments de l'autre, comment allaient-ils arriver à vivre, sans avoir envie d'embrasser l'autre à tout moment ? La question resta suspendue dans le vide, et Matteo ne vit aucune réponse possible. Peut-être aurait-il du se taire, ne pas avouer ses sentiments, et attendre. Attendre que l'occasion avec Colina se présente pour qu'enfin il puisse rompre. Mais elle revenait sans cesse, collante et insupportable.
Finalement, il se décida à bouger, et il rabattit ses cheveux en arrière avant d'avancer vers la voiture. Il était trempé et allait sûrement tremper sa voiture avec. Pour limiter les dégats, il enleva sa veste et resta en t-shirt, essorant la veste avant de la mettre sur les sièges arrières. Où Matteo réalisa que le lièvre n'était plus. Il resta un momen suspendu dans sa position, avant de s'installer au volant. L'animal avait du se réveiller, et s'était échappé, retrouvant sa liberté. Matteo sourit en démarrant le moteur. Après tout, chacun d'entre nous a besoin de liberté. C'est comme l'amour, faut juste se trouver au bon endroit, au bon moment.