INTRIGUE • venez vous remuer sur un air latino

Hay milonga de amor. Hay temblor de gotán. Este tango es para vos.

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Ce samedi soir, la salle est décorée tout comme les années où nos rois organisaient régulièrement des bals. Cette ambiance tellement romantique. Des draps de soie pendant dans quelques recoins. De l’encens à la rose odorant quelques tables. Certains hommes d’hôtels attendaient à l’entrée pour offrir un large panel de masques à ceux qui n’en avaient pas. Un buffet royal attendait. De bons plats froids pour tous et certains réchauffés. Barcelone était là pour fêter son doux pays avec des plats typiquement ibériques. Il faut savoir que nous accueillons aussi un orchestre pour la musique des plus entrainantes. Un peu de salsa ? Et les filles ? N’oubliez pas de prévoir une belle robe pratique pour danser et relever le genou comme toutes les espagnoles qui aiment se déhancher. Oui, El Vecino aime les belles jambes. Excusez-moi, je suis célibataire. Sur ce bonne soirée et je reviendrais vous rencontrer tout au long de la soirée. J’ai un speech pour vous.

PS : si vous voulez venir accompagnés... envoyez des messages privés à vos camarades.

une danse n'est qu'un bref instant à partager mais plusieurs danses ?

Le soleil s’était éteint alors que je n’étais pas encore prête. Il fallait avouer que je n’avais pas vraiment le cœur à la fête. Je n’étais pas au top de ma forme entre ma relation avec Matteo et la mort de mon frère. C’était comment dire : la guerre dans ma tête. J’inspirais alors doucement en enfilant une robe d’un blanc éclatant. J’avais juste promis à Matteo de faire la fête et m’amuser. Bien sûr ? J’avais adorée faire les boutiques pour trouver celle qui m’irait au teint. La robe était entre ouverte des pieds au haut de la cuisse pour mieux danser. Elle dévoilait mes jambes nues. Son dos nu et un tour de coup accompagnant un décolleté qui n’était point provocateur. J’enfilais alors des talons aiguilles en m’occuper de mes cheveux. Un bête chignon. Pas de chichis entre moi et mon faire à lisser. Je soupirais une fois prête en sortant de la salle de bain et nous allions donc hors du bâtiment en direction de l’hôtel. Nous trouvions alors des panoplies de masques. Certains à accrocher derrière la tête et d’autres à tenir dans les mains. Je choisissais le mien en souriant doucement. Il était sublime. J’en vis alors un avec une tête de lion ce qui me fit rire. « Ohhh… j’en ai un parfait pour toi ! », lâchais-je sur un ton moqueur. « Il manquerait celui d’une tigresse pour ta fiancée ! », mes mots n’étaient pas mâchés et surement un peu dans un ton sarcastique mais que voulez-vous ? Une femme jalouse ne peut contenir son chis. Et la musique que j’entendais me donnait curieusement envie de danser mais comme nous n’y étions pas encore ? Je me contentais de la fredonner. Je levais alors les yeux vers le ciel en regardant celui-ci. « Ce type était au cabinet hier… son singe avant avalé un pièce de monnaie ! », c’était juste un funambule pour animer la soirée qui passait devant nous avec un singe sur l’épaule. Singe qui me regardait avec son air de gorille effrayant car j’avais quand même mise la main dans sa bouche.

danser avec un mal au pied... merci seigneur. C'est génial, vraiment.

J’étais déjà sur les lieux depuis une dizaine de minute. Je n’avais pas vraiment eue le temps de rentrer à l’appartement après la fermeture des cafés assez tardifs. Je m’étais apprêtée dans mon bureau. Une robe courte qui ne couvrait pas totalement les cuisses enfin assez pour ne pas laisser voir mes fesses. C’était la seule que j’avais qui me tentait. Je n’avais pas pris le temps d’aller faire du shopping. Cette robe noire était sobre et parfait. Les talons l’accompagnant dessinaient mes jambes à la perfection. J’inspirais doucement en regardant alors les serveurs et funambules par ici et par là. Les masques me gênaient un peu, peureuse comme je le suis… Je n’aimais pas savoir que personne n’était certains de qui était qui. Enfin c’était compliqué. Je soupirais doucement en levant le regard vers le plafond. Il était solide ? Enfin celui du casino à Las Vegas c’était déjà écroulé sur moi et la musique était assez forte donc j’avais un peu peur. Et là ? Alors que le serveur me tendait un verre de champagne ? Je me demandais simplement ce que je faisais là. Je soupirais alors légèrement en allant contre le mur de l’entrée. Je pouvais voir tout le monde arriver comme si… enfin c’est là qu’un abruti me marchait sur le pied. Je ne savais pas qui il était mais mon petit sac à main se chargeait aussitôt de lui donner une correction alors que je lui tapais dessus. « Non mais oh, regardez ou vous marchez. », lâchais-je sans vraiment retenir la douce colère dans ma voix. Je n'aimais pas ce genre de soirée pour la foule. Les gens ne faisaient que rarement attention à ne pas en bousculer d'autres. C'était une chose qui n'était point agréable pour les inviter.

Ne pas trouver de masque... La soirée s'annonce superbement galère !

Je me préparait un smoking, un noeud papillon et une chemise blanche parfaitement repassée tandis que je me dirigeais vers la salle de bain. Le téléphone se mit à sonner pendant quand je me douchais, non mais sérieux, les gens choisissent toujours le bon moment pour appeler... Bah tant pis, la personne rappellera une autre fois, j'avais pas que ça à faire moi. Je sortis de la douche et je commençait à me raser quand le téléphone re-sonna... MAIS MERDE ! Occupé, je ne dédaignât aucune attention et je continuais de me préparer en me pressant un peu car j'allais être en retard. Je fis une rapide vérification : " Rasage ? Ok. After-shave ? Ok. Déo ? " Je levais mon bras afin de sentir. " Ok ! ". J'étais enfin prêt, et je filais en vitesse en oubliant quelque chose sur le fauteuil...

Etant nouveau, je ne connaissais pas vraiment beaucoup de monde à cette soirée. A part ma voisine, que j'espérai croiser évidemment, et Katarina ,la fille de la laverie, je ne m'attendait pas à tomber sur quelqu'un que je connaisse. Mais bon, l'avantage ces soirées masquées, c'est qu'on pouvait faire de nombreuses rencontres ! Et en plus, on pouvait se cacher afin de ne pas être reconnu, et ça c'était encore plus cool ! J'arrivais devant l'entrée de la salle, quand je me rendis compte que j'avais oublier quelque chose... MON MASQUE !! Bon heureusement que les mecs du staff étaient là pour m'en filer un... " Merci beaucoup ! " , dis-je à un serveur de masques qui me tendis un masque contemporain. C'était raffiné et chic, mais j'aurais préféré un masque de cartoon ou autre chose de drole ! M'enfin , on verra bien comment la soirée évoluera.

Belle demoiselle, m'accorderiez vous cette danse?

Je venais tout juste de me trouver un appartement, j'avais à peine déballé mes cartons et rangé mes affaires que j'étais déjà invité à une fête. J'étais de retour à Barcelone depuis même pas deux semaines, je décida donc d'accepter de me rendre à cette espèce de bal masqué. Seul soucis... je n'avais pas de masque. Enfin si, je me rappela soudain que lors de ma visite à Venise j'avais acheté un masque vénitien magnifique en souvenir. Il faudrait juste que je mette la main dessus. Il doit surement être dans un carton que je n'ai pas encore ouvert, à coup sûr! Et après quelques recherches, je retrouva le fameux masque. Encore heureux que j'ai écrit au marqueur ce que contenait les cartons! Si je n'avait pas écrit "Italie" j'en aurais eu pour cinq heures et non cinq minutes vue le nombre de cartons qui jonchent le sol! Bref, ce détail réglé, je m'occupa de trouver une tenue assez classe pour l'occasion. Je fouilla dans mon dressing et bingo, je trouva mon smoking blanc. Ni une, ni deux, je me dirigea vers la salle de bain pour me préparer. J'étais plutôt satisfait du rendu, je m'occupa finalement de mes cheveux, un coup de peigne, un peu de gel et j'étais enfin prêt. Je glissa mes clef et mon portable dans ma poche et je me mis en route pour l'hôtel Porta Fira.
Une fois arrivé un voiturier s'occupa de garer ma voiture, et un portier m'accompagna jusqu'au vestiaire où j'y déposa ma veste. Il poussa ensuite de grandes portes et je me retrouva dans la grande salle de réception. Je sais pas qui organise ce bal, mais il plaisante pas, il sait recevoir. Ne connaissant personne je me dirigea d'un pas rapide vers le buffet, je grignota quelques amuse-bouches. Je jeta un coup d’œil circulaire à la pièce, il y avait pas mal de monde, tous habillé sur leur 31. Je n'aime pas trop ce genre de soirée, je suis pas trop pour les mondanités, ça fait trop snob et ça me rappel mon père. Pour chasser ce souvenir de mon esprit je décida de tourner les talons et d'aller m'accouder au bar. Mais dans la précipitation j'écrasa malencontreusement le pied d'une jeune femme. Je baissa mon regard sur une paires de talons plutôt belles et lorsque je leva mon regard pour voir le visage de ma victime... Je sentis son sac à main heurter mon épaule, ce qui me fit rire. Dans le genre agressif et sauvage, elle est pas mal. Elle lâcha un « Non mais oh, regardez ou vous marchez. » assez sec, pour bien me faire comprendre son énervement. Je la regarda droit dans les yeux et fit une rapide courbette. « Je suis désolé très chère. Je vous présente mes plus plates excuses. Je suis réellement navré d'avoir endolori votre doux pied. Comment puis-je me faire pardonner? » dis-je avec un ton de nobles en lâchant un sourire à la fin de ma tyrade.

La vie est un bal masqué: une chouannerie espagnole

Un Bal masqué ? Pas vraiment ce dont Matteo raffolait. Mais depuis les récents événements avec la miss Cruz, et les révélations concernant son frère entre autres, elle avait besoin de se changer les idées. Enfin, elle affirmait que non, mais Matteo trouva la bonne excuse du bal pour la faire sortir de l'appartement. Elle avait fait un petit sourire en lui promettant de s'amuser, et il avait trouvé cela une plutôt bonne avancée, même si comme d'habitude, elle jouait à Pinocchio. Mais bon, Matteo ne ferait pas d'histoires, c'était déjà suffisant qu'elle vienne. Ils avaient reçu, comme tous les habitants de l'immeuble sûrement, une jolie invitation annonçant la soirée, accompagnée de mots..pas aussi jolis. Le vétérinaire flairait une sorte de magouille derrière tout ça..

Il s'était quand même décidé y aller, avec Esmeralda ou pas du tout, et le voilà qui était en train d'enfiler son costume noir de tango. Hé oui, fallait faire dans les demandes. Il accompagna sa tenue d'un chapeau noir, en espérant qu'il y aurait sur place des petits masques à disposition qui pourraient se placer sans gêner le chapeau. Ses cours de tango, une plaie à l'adolescence, allaient enfin se révéler utiles. Se regardant un derrière fois dans la glace, il se retourna pour partir et tomba nez à nez avec une blonde méconnaissable. Esme avait revêtu une splendide robe blanche qui laissait entrevoir une de ses cuisses. Wow. Matteo la regarda, perdu dans les courbes de son corps (a). « Mais d'où sortez vous cette beauté époustouflante, mademoiselle Cruz ?» Puis il fit un sourire malicieux avant de lui prendre le bras pour l'amener jusqu'à la voiture, en gentleman qu'il était.

Arrivés sur place, la pièce commençait à peine à se remplir. Son amie se dirigea vers les masques qui se trouvaient étendues sur une longue table en bois massif, à la disposition des invités. Esmeralda choisit vite fait le sien puis pointa du doigt un masque de lion en rigolant, lançant une remarque à propos de Matteo et se sa fiancée. Il rigola de bon coeur, prenant soin d'éviter une autre dispute, même si l'envie lui criait de répondre qu'elle devait arrêter avec ses moqueries. Si Matteo était le lion, la tigresse ne serait autre que la jolie blonde, et non sa fiancée, même avec une bague au doigt. Masques attachés, le couple entra dans la salle de bal, où la musique résonnait déjà. La jolie blonde à ses côtés fit un commentaire sur le singe du funambule qui passa, et la tête du singe fit sourire le De Los Rios, qui avait toujours trouvé ce genre de bêtes étranges. « Tu veux manger quelque chose ? » demanda-t-il alors à sa partenaire. Parcourant des yeux de la salle, il ne vit que splendeurs espagnoles et nourriture à foison. Et bien, il saurait où aller si l'ennui le prenait. Il remarqua déjà une altercation entre deux jeunes personnes, donc la jeune fille semblait s'être fait marcher dessus. Et bien, la soirée commençait bien.

danser avec un mal au pied... merci seigneur. C'est génial, vraiment.

Talons Gucci, rien de mieux pour ravir mes pieds assez fins. Ils étaient petits mais bien chaussés. Et là ? Un crétin d’imbécile osait me marcher sur les panards mais bon dieu. Cela faisait réellement mal. Je me retenais de crier douleur en me mettant plus vite à le taper comme une imbécile avec mon sac. C’était bien plus fort que moi. Je m’étais alors redressée sous le regard des autres invités et le regardant alors avec sa courbette tandis qu’il m’avait regardé dans les yeux, la seule chose qu’il voyait de mon visage hormis… mes lèvres et mon menton ou mes joues rosées par le blush. Sa tirade me fit arquer un sourcil, sa voix me disait un truc sous cette drôle de façon de parler avec son ton noble. Je posais alors une main sous son masque en approchant tel une curieuse et mettant ma tête en dessous de la sienne avant de le regarder attentivement. J’arquais alors un sourcil en relâchant son masque et me remettre à taper dessus. « Oh non, l’abruti ! », lâchais-je alors un peu contrariée mais pourtant heureuse avant de sauter à son coup comme une imbécile. Mais ? Je n’étais point une imbécile car aussitôt sur mes pieds à nouveau ? Je reprenais mon sac pour lui donner un coup sur sa tête. « Crétin… tu n’as pas oublié de me prévenir que tu étais dans le coin par hasard ? », lâchais-je alors d’un ton des plus strictes mais pourtant j’étais heureuse de le retrouver mais je voulais jouer de cette carte… La fille vexée ! Je me mettais alors à rire comme une imbécile en buvant une gorgée de mon champagne qui oui, survivait à mes gestes. Enfin il y avait encore du liquide dedans, quoi. Je n’avais même pas pris la peine de dire qui j’étais sous ce masque. Je m’en fichais bien en fait. Je lui tendais alors la main. « M’offririez-vous cette danse ? », demandais-je donc sur ce ton des plus nobles à mon tour en grimaçant légèrement à mon pied qui me rappelait un peu à l’ordre.

une danse n'est qu'un bref instant à partager mais plusieurs danses ?

Ma beauté quoi ? J’arquais un sourcil en l’entendant avant de détourner son regard à ce sourire malicieux. Il avait le don de me séduire dans cette tenue en plus. Enfin bref, il fallait cependant que nous allions dans la salle de l’hôtel. Je n’étais point des plus ravi en étant ici mais plaisanter sur l’histoire de sa fiancée m’amusait réellement. Lui dire ainsi qu’elle avait un masque tout prêt. Enfin bon, ce n’était qu’une simple moquerie. Je le regardais du coin de l’œil en haussant les épaules alors qu’il me demandait si je voulais manger. Le voulais-je ? Je n’en avais clairement aucunes idées. Je riais nerveusement en regardant ce duo de coups de sacs à main. « Le pauvre enfin ou la… », j’av ais ratée la scène et j’ignorais ce qu’il se passait. Mais enfin, bref. J’haussais les épaules en le regardant attentivement. « Hummm… », disais-je en reposant le regard vers lui avec un sourire des plus séducteur. « Fais-moi la surprise ? », demandais-je donc en lui offrant l’un de mes plus beaux sourires avant d’hausser les épaules. « Tu connais assez mes go… », c’est alors que j’éclatais de rire et pourquoi ? Le singe venait de sauter sur les épaules de Mattéo. « Oh tiens, je crois qu’elle en pince pour toi ! », oui c’était une femelle. Je trouvais !a amusant de le regarder avec ce singe qui allait se frotter contre son chapeau. Je souriais aussitôt en regardant vers lui. « Tu veux de l’aide ? », demandais-je en lui souriant.

« Qui masque ses fautes se voit, en fin de compte, démasquer par sa conscience. »

C'était malheureusement seule que je me préparais pour aller à un bal masqué. J'avais reçu le carton d'invitation le matin même et je m'étais dit : pourquoi pas ? Le seul problème, c'est que Milan, mon petit ami, avait un match ce soir-là. Il ne pouvait donc pas m'accompagner. S'il finissait tôt il avait promis de me rejoindre, mais je n'y croyais pas trop. Bref, j'avais prévu de sortir seule, tant pis. J'enfilais une robe rouge qui s'attachait sur le côté et qui descendait juste au-dessus des genoux, très pratiques pour danser même si je ne savais pas encore avec qui et des escarpins à talons haut qui, certes, l'étaient un peu moins... Je soulignais mes yeux d'un trait fin au crayon noir et ajoutais aussi un peu de mascara. C'était simple et discret, je ne ressemblais pas à un pot de peinture sur patte, génial. Dernier détail, mes cheveux. Touffe blonde et frisé, cauchemar de mon lisseur. N'ayant pas envie de livrer la guerre à cette tignasse, je me contentais de les brosser et de les laisser détachés. Enfin prête, je sortis de mon appartement et me dirigeais vers l'hôtel en marchant.

Une fois arrivée, je pris un masque à tenir à la main et le mis devant mon visage. Je n'étais pas vraiment fane de ceux qui s'accrochaient derrière la tête. À chaque fois que j'en portais un, j'attrapais une marque et je me sentais compressée. Je remerciais le serveur à l'entrée, puis commençais à déambuler dans la salle. Cela faisait un petit moment que j'étais arrivé quand une jeune femme se mit à frapper quelqu'un avec son sac à mains. Cette voix... Je la connaissais... Pearl était donc là aussi. Je mémorisais comment elle était habillée puis reportait mon attention sur autre chose. Elle était occupée, je la saluerais plus tard, quand elle serait seule. Une serveuse me tendit une coupe de champagne. « Merci. » Je la pris en souriant et je repris mon chemin en admirant la déco. Sauf qu'un singe sorti de je ne savais pas où et passa juste devant moi pour venir se poser sur épaule d'un autre homme. Il me barra la route et je fis un geste brusque pour ne pas tomber les fesses par terre. Je parvins à garder l'équilibre sauf que le contenu de mon verre se retrouva sur la chemise de mon voisin. « Oh merde ! Je suis vraiment désolé ! »

Belle demoiselle, m'accorderiez vous cette danse?

Je n'avais pas imaginé me faire frapper en venant à cette réception, encore moi par une femme qui utilise son sac à main comme d'une arme de défense mortel. Heureusement j'étais plutôt d'humeur taquine aujourd'hui, si cette situation me serait arrivé il y a trois jours, j'aurais mis cette salle sans dessus dessous tellement j'étais sur les nerfs. Mais étonnement, là je suis de bonne humeur. Juste à la fin de ma prise de parole la jeune femme avança sa main vers mon masque en s'approchant un peu trop près de moi, ce qui m'a surpris. Elle m'a prit de court en soulevant ce qui gardé mon identité secrète juste assez pour la satisfaire. Sous mon masque je vis deux yeux me dévisager puis elle le relâcha et me tapa à nouveau me traitant d'idiot... J'avoue que j'étais totalement perdu, j'allais protester mais soudain elle se jeta sur moi pour m'enlacer. En se retirant de l'étreinte elle remis un coup sur ma tête et je roula des yeux, cette fille était folle ou encore plus bipolaire que moi. Je remarqua qu'on nous observé, je devais passer pour un goujat ce qui me fit doucement rire. Je reporta mon attention sur la femme qui désormais me traita d'idiot et du fait que j'ai oublié de la prévenir de ma présence dans les environs, de plus elle m'a tutoyer. Je passa ma main sur ma nuque et pris enfin la parole, après avoir entendue son rire, qui me disais vaguement quelque chose. « Et en quel honneur devrais-je vous prévenir de ma venue ici? Et d'ailleurs on se connaît? Vous faites surement erreur. » dis-je d'une traite tout en prenant sa main en réponse au fait qu'elle m'avait demandé de lui offrir une danse. « J'en serais ravi, même si ce n'est pas vraiment ma tasse de thé de danser, je vous doit bien ça. Mais vous êtes sûre que c'est une bonne idée? » demandais-je en désignant son pied avec car elle grimaça en prenant appui sur celui ci. J’espérais secrètement contourner la corvée de danse, je n'aimais pas vraiment ça même si je me débrouillais bien, enfin je n'étais pas une épave quoi. Mais devant me faire pardonner, je ne pouvais pas vraiment protester.

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Il ne semblait pas me reconnaitre cet abruti. Il commençait à bien reconnaitre son petit surnom de la soirée, mon chouchou en mousse. Je soupirais doucement en le regardant mais lui proposant alors une danse sans faire d’autres commentaires. Une bonne idée ? Ouh ouais car je lui en voulais encore plus de ne pas m’avoir reconnue. Je le regardais. Ahurie. « Oh ouais, tu vas danser… même si je n’avais plus de pieds ! », lâchais-je en le regardant attentivement et c’est alors que je… lui pinçais les fesses, je lui tirais aussitôt sur l’oreille et encore ? Je lui chatouillais les côtes. C’était un truc que je lui faisais souvent quand on était à Paris. Une petite habitude que j’avais prise. Je lui tirais alors la langue. « Et là, il te faut un dessin ? », je me mettais alors à marcher avec mon air de motivée, voir même… ambitieuse en allant vers la piste et le tirant avec moi. J’étais venue ici pour danser et me servir au buffet en fait. Je comptais bien en profiter. Je l’attirais donc avec moi sur la piste en ignorant au possible mon pied et j’avouerais que j’ai très mal. Je retenais la douleur. J’en ai l’habitude dans le fond. Je me remettais face à lui. « Tu vas payer de ne pas m’avoir prévenue et ensuite ne pas m’avoir reconnue. », je riais un peu amusée pour le coup. « Je vais te faire danser, crétinus ! », lâchais-je à ce pauvre Thomas qui n’avait surement rien demandé sur le moment mais bon, il ne fallait pas enquiquiner une Hartley ! Je soupirais doucement en passant les bras autour de son coup. « On ne bouge pas trop cependant sinon mes talons aiguilles vont rencontrer tes orteils ! », disais-je d’un air de sadique.

Ce soir, les chiennes mènent la danse

Vous croyez réellement que j’allais manquer ça ? Ne me cherchez pas, j’ai une tenue comme les autres et je suis peut-être l’un de vous mais ? J’ai dissimulée dans certains verres… des contenus illicites enfin pas vraiment. Il se trouve que j’ai mis des laxatifs dans certains de vos verres. Je suis une peste. Pendant que je suis déjà sur la piste à danser ? Vous allez en quelques sortes : merder. Attention… ceux qui décideront d’avaler l’un de ces verres gagneront d’offices 25% de chargement dans les rires en barres. Ici, vous pourrez trouver ce dont je parle. Attention, je reviendrais rapidement et en fait ? Je suis encore dans le coin.

Belle demoiselle, m'accorderiez vous cette danse?

Dans quelle situation je me suis encore fourré? Elle me regarda avec des yeux ronds et m'assura qu'on allait danser et cela même si elle n'avait plus pieds, ce qui me fit rire. Mais ce qu'elle fit ensuite était moi hilarant, sans que je m'y attende elle me pinça rapidement les fesses puis me tira l'oreille. Je suis un homme battu! Ensuite elle me chatouilla les côtes d'une façon très familière. Et là ce fut le déclic, en un éclair je pensa à Pearl, ma Pearl de Paris! Je suis vraiment pas doué, je comprend maintenant pourquoi je me fait maltraité. Elle voulait me faire payer le fait que je ne l'avais pas reconnue. Elle me demanda si j'avais besoin d'un dessin après m'avoir tiré la langue. Elle veut jouer? On va jouer! « Ah mais oui, ça me reviens maintenant! Quel idiot je suis. Parfois ma mémoire me joue des tours. On était ensemble au lycée, Jazzlyn c'est ça? » dit-je d'une fois désolé en me tapant le front avec la paume de main. Soudain elle me tira sur la piste de danse, j'esquiva un singe de justesse et je me retrouva au centre de la piste, face à Pearl. Elle passa ses bras autour de mon cou, en position pour commencer à danser. Cette fille me surprendra toujours! Elle me lança une énième insulte et m'averti de ne pas trop bouger si je tenais à mes orteils. « Pas de soucis, je ne compter pas danser un rock acrobatique! » dis-je en lui faisant un clin d’œil. J'avais un large sourire plaqué au visage en me rendant compte que mon ancienne colocataire était face à moi, moi qui pensais que j'allais m'ennuyer vue que je ne connaissais personne. C'était une agréable surprise. Je me décida enfin à placer mes mains sur elle, je posa ma main droite sur son omoplate gauche et pris sa main opposé dans celle qui me restait de libre. Et en suivant le rythme de la musique, je commença à la guider tout en faisant attention à son pied que j'avais blessé plus tôt. « Ça va? Pas trop mal? Sinon on va à l'infirmerie. » demandais-je avec une pointe d'inquiétude.

Quand la malédiction frappa... Hijo de la puta !

Cette soirée commençait... bizarrement. En effet, je n'arrivait à voir personne que je connaissait dans cette soirée, pourtant il y avait du monde l'immeuble, mais bon... Je me disais que si je devais trouver une partenaire pour danser, sûrement que je la trouverai au bar. Du coup, je me mis en direction de celui-ci quand je vis qu'un serveur passait par là, du coup je lui me précipitais pour lui prendre un verre. Nan mais c'est vrai, la plupart de mes rencontres, je les ai fait en buvant un coup, quoi que... Depuis que je suis ici, mon système de rencontre à été vachement chamboulé, après ce qu'il s'est passé à mon emménagement et le coup de le laverie, c'était quand même des rencontres hors du commun... M'enfin, je n'avais qu'à essayer, sûrement que mon pouvoir remarcherait ! Il était hors de question de finir cette soirée seul.

J'entrepris de boire mon verre quand je vis un singe passez tout près de moi et sauter sur l'épaule d'un homme. En suivit une force étrange qui s'appuyait sur moi, puis une sensation de mouillé sur mon torse, ça coulait tout le long... Froid... Je sursautais en arrière pour voir ce qui se passait, et je vis la malédiction s'abattre encore sur moi... Une jeune femme venait de trébucher et renversa son verre sur moi... Une seconde sensation de mouillé arriva sur mon torse... MERDE ! C'ETAIT MON PROPRE VERRE QUI VENAIT DE SE RENVERSE SUR MOI ! MAIS MAIS... POURQUOI MOIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII !!! Je m'imaginais lever les bras en l'air, devant cette foutu malédiction qui me frappait encore une fois, une caméra en gros plan sur moi qui reculait, traversant le toit, le ciel, l'espace, tout en entendant mon " Nooooooooon ! " s'éloigner, preuve que tout le monde entendait mon malheur.

La jeune femme s'excusa, ce qui attira mon attention, mes yeux plein de mépris. Mais quand je la vis, je ne pue éprouver plus de rancœur, une petite tête blonde, qui avait l'air adorable et douce. Mon visage se déraidit et un sourire apparut, il fallait que je détente l'atmosphère. " Ce n'est rien, mademoiselle. Ne vous en faites pas, je vais réussir à nettoyer cette chemise. M'enfin, j'espère que vous n'avez rien, cela m'embêterait beaucoup que vous vous soyez fait mal. " C'était pas forcément faux, je préférais être le seul à être dans la merde, voir que les autres étaient aussi dans la merde me minait le moral, car je veux vraiment protégé tout le monde... Je vis un serveur passé pas loin, je décidais donc de prendre deux verres, que je donnais à la jeune femme. Je lui fis un tchin-tchin et je leva me verre. " A notre rencontre ! " Je ne pouvais m'empêcher de faire l'idiot, fallait bien la faire le moins culpabilisé. Je bu mon verre cul sec, j'avais vraiment besoin d'alcool, sinon j'allais déprimé ... Bizarre, ce verre avait un arrière gout bizarre... Drôle de cocktail.

La vie est un bal masqué: une chouannerie espagnole

Arrivés sur place, pour éviter de rester debout comme des cons, Matteo proposa à Esme de prendre quelque chose à manger. Celle-ci répondit qu'elle voulait qu'il le surprenne. Pour changer. Mais elle accompagna ses paroles d'un si beau sourire que le De Los Rios ne put y résister (a). Mais alors qu'il allait se retourner en direction du buffet, il sentit des petites griffes s'agripper sur son épaule. Ce qui en passant, fit sursauter une demoiselle qui renverser son verre sur un homme qui passait pile devant lui à ce moment_là. Ouf, il venait de sauver son costume, faudrait qu'il pense à aller le remercier, plus tard.. Le singe -ou la singette, dieu sait comment s'appelle un singe au féminin- commença à se frotter contre son chapeau, mais tout gentiment. Matteo, qui aimait bien sûr les animaux, tendit sa main vers elle pour lui faire des caresses. L'animal aussitôt enfouit sa tête dans la paume, et si c'était un chat elle aurait certainement ronronné. Il sourit puis répondit à Esme qui lui avait demandé s'il voulait de l'aide.

- Non, regarde comme elle est mignonne ! Je pense que je vais l'adopter pour la soirée.

Car de plus, son maître était déjà loin, sûrement habitué aux petites escapades du singe.

- Tu sais comment elle s'appelle ? demanda-t-il alors à son amie.Il avait cru comprendre que c'était ce singe là dont elle s'était occupée un peu plus tôt.

Toujours avec singette sur les épaules, Matteo décida donc d'aller le chercher, ce fameux buffet avec la nourriture surprise pour Esme. La table était tellement immense que le Vétérinaire décida de prendre la première chose originale qu'il trouva. Et ce fut des sortes de loukoums turquoise. Il ne souhaitait pas empoisonner Esme non plus, aussi tendit-il une petite part au singe qui le renifla et l'avala avec un petit bruit de satisfaction. Bon, si elle le mangeait c'était que c'était bon. Matteo récupéra alors deux soi-disant loukoums sur une petite serviette, continuant à regarder un peu ce qu'il se présentait sur la table. Singette émit alors des petits cris en tenant un feutre dans sa main. Mais où l'avait-elle dégoté ? Avec un sourire il tourna la tête vers la bête qui lui dessina sur le bas du masque. Ah bah merci ! fit-il en rigolant, tout de même admiratif devant l'intelligence de ces petites bêtes. Ceci dit, il ne voulait pas se trimbaler toute la soirée avec du feutre -indélébile de ce qui plus est- sur le visage, aussi se dirigea-t-il vers un des grands et somptueux miroirs. Matteo prit le feutre les mains du singe et décida de se faire une moustache sur le masque pour couvrir les dégâts du petit chou, qui le regardait comme en rigolant. Bon, ça ne rendait pas si mal après tout.

Finalement, il revint vers la blonde tout en ayant attrapé un verre, voyant qu'elle en avait déjà un dans les mains. Matteo lui tendit le gâteau -et les autres petits amuse-gueule originaux qu'il avait trouvé- avec un sourire, espérant qu'elle ne serait pas surprise dans le mauvais sens.

- Et voilà pour Madame !

En souriant, il trinqua avec elle et but une gorgée de son verre, ne remarquant pas la grimace que singette faisait à ses côtés...

« Qui masque ses fautes se voit, en fin de compte, démasquer par sa conscience. »

On ne pouvait pas vraiment dire que je m’éclatais à cette soirée. À vrai dire, je m’ennuyais un peu. Beaucoup même. Je reconnus quelques personnes ici et là, comme Pearl par exemple, mais rien de plus. Je me contentais de déambuler au milieu des autres gens. Enfin, j’étais au calme jusqu'à que ce singe débarque de nulle part et me fasse trébucher. Alors, je renversais tout mon champagne sur la magnifique chemise d’un jeune homme, lui aussi magnifique d’ailleurs. Mais bref, passons, je m’excusais en lui faisant un petit sourire pitoyable. Le malchanceux fut tellement surpris qu’il rajouta sa boisson à la mienne et sa chemise fut doublement arrosée. Il avait l’air énervé le pauvre. Enfin, jusqu’au moment où il fit vraiment attention à moi. Je ne sais pas pourquoi mais il se radoucit. Je ne m’en plaignais pas, je n’avais pas vraiment envie d’attirer l’attention sur nous et une dispute ne serai pas vraiment très discret. « Non, non… Je n’ai rien. » Répondis-je quand me demanda si je m’étais fait mal. Un serveur passa près de nous et cet inconnu me tendit un verre. Je le pris et levais mon verre aussi. « À notre rencontre ! » Je souris, il l’avait bien pris finalement. Ce n’est pas tout le monde qui aurait aussi bien réagi dans une situation pareille. Je portais mon champagne à mes lèvres et en buts une gorgé. Puis je réalisais que je ne savais pas le nom de ce beau gosses. Oui, même si j’étais en couple je pouvais trouver beau un autre mec, non ? Enfin bref, je me présentais : « Moi c’est Elizabeth ! Et vous ? »

danser avec un mal au pied... merci seigneur. C'est génial, vraiment.

Jazz… Qui ? Il me prenait pour qui encore ? J’arquais un sourcil qu’on pouvait voir dépasser de mon masque. Sérieusement. Il me prenait pour une greluche de ce nom à dormir debout ? Non mais oh. Sur le coup et bien, il recevait un grand sourire sarcastique. « Oui, bien sûr ! », lâchais-je alors persuadée qu’il était du genre à me reconnaitre et faire semblant juste pour m’énerver. Je soupirais doucement alors que nous allions danser. Prendre sur moi. Accepter la douleur. Pas compliqué. Je souriais en entendant qu’il ne ferait pas de rock acrobatique. Heureusement, merci seigneur. Je m’accrochais presque pendue à son cou pour ne pas me faire de mal à la cheville. C’était bien plus fort que moi. Je soupirais doucement en l’entendant s’inquiéter. « Tu t’en fais pour moi ? Ton ex que tu as platement abandonnée devant un arbuste avant de quitter Barcelone ? », je le regardais faussement fâchée en me mettant dans une peau inventée de Jazzlynn ou je ne sais plus qui. Je voulais juste le faire chier un peu avec ça. J’approchais mes lèvres des siennes. « Oh mais t’es mignon, mon petit ! », et sur ce coup, je faisais un truc des plus surprenant… je l’embrassais. Tiens voilà que ça allait lui remettre les idées en place et me venger de sa stupidité humaine. Je reculais presque aussitôt. Embrasser un frère de cœur ? Erk. Je me mis alors à cracher un peu. « Rappelles-moi de ne plus jamais, ö grand jamais t’embrasser. Je vais garer ce souvenir pour la vie en tête ! », écœurée, réellement. Je ne m’en remettais pas d’avoir embrassé une sorte de frère de cœur. C’était pire que tout. J’en étais choquée. Mais je voulais juste jouée le jeu. « Je vais me désinfecter la bouche ! », j’attrapais au vol un verre de champagne en le buvant d’une traite. Il sortait tout juste des cuisines donc j’étais persuadée qu’il n’y aurait aucunes saloperies devant. On m’a déjà drogué mon verre, donc je prends les devants. Je souriais aussitôt en m’essuyant la bouche. « Ah là, c’est mieux ! », soufflais-je en éclatant de rire. Je reprenais aussitôt un autre verre en regardant un peu autour de moi. Je reconnaissais sans me trompe la chevelure de ma jolie Elizabeth. Levant mon faire pour dire un peu : santé ma poulette. Il semblait aussi que je reconnaissais le visage du gars avec qui elle parlait. Je riais doucement en regardant alors Thomas. « Ce type, si tu savais ce que je lui ai fais subir pour avoir fait du bruit dans les couloirs. Tu te souviens de ce que tu avais subis pour m’avoir réveillée en me balançant un verre d’eau à la tête ? », et bien c’était pire sauf que j’en avais voulue à Thomas car je n’aimais pas ça. J’avais assez été torturée de la sorte quand j’étais enfant que pour supporter ce genre de blague.

Quand la malédiction frappa... Hijo de la puta !

L'alcool avait dans mon gosier après avoir trinquer avec cette jolie demoiselle, mais ce goût bizarre restait dans ma bouche. Qu'est ce que cela pouvait être... Un colorant ? Du dépot ? M'enfin... Tant pis ! La jeune femme se présenta, Elizabeth, je trouvais ce prénom tellement jolie, tellement original ! " C'est un très jolie prénom que vous avez là mademoiselle ! Surtout si il s'écrit avec un Z, c'est la meilleure écriture à mon avis ". Je lui fis un clin d'oeil avec un sourire en coin, faut dire que c'était pas tellement faux, j'adorais vraiment son prénom. " Je me prénomme Juan, pour vous servir ! " Mon jeu princier m'emporta à lui baiser la main, c'était vraiment impossible pour moi de m'en empêcher, j'aimais faire sourire les femmes.

Un autre serveur passa et je repris un autre verre, fallait bien que j'éponge ce mauvais goût qui persistait au fond de la gorge maintenant. Mon ventre se mit à gargouiller étrangement, comme si je digérait déjà le peu que j'avais manger avant de venir à la soirée. C'est la première fois que ça me faisait ça, mais je me disait que c'était sûrement le fait d'avoir bu la coupe de champagne trop vite. Mes pensées retournèrent sur cette jolie Elizabeth qui avait l'air d'apprécié ma compagnie, je tentais donc le tout pour le tout. " Vous m'avez l'air très charmante, mais suite à cet accident..." Je montrais ma pauvre chemise ruinée, j'allais vraiment galéré pour la rattraper n'empêche... " Je risque de vous faire défaut si vous cherchez un quelconque cavalier pour danser en votre aimable compagnie. Je vais donc vous laissez et aller voir si l'organisation aurait une chemise de rechange à me prêté. A moins que vous voudriez m'accompagner ! " Je tendis mon bras pour que la jeune femme puisse le prendre et venir avec moi me changer.

Mais mon ventre refaisait des siennes, il gargouillait tel un monstre, heureusement que la musique le cachait, sinon j'aurai eu une honte monumental. Du gaz remonta dans ma bouche, je commençait à avoir envie de roter... Mais que m'arrivait-il ?

une danse n'est qu'un bref instant à partager mais plusieurs danses ?

Non mais où va le monde ? Il se retrouvait à avoir pour cavalière, un singe. Je le regardais avec le brave bête sur l’épaule ou presque sur la tête. Elle était mignonne ? Je riais un peu nerveusement. Il fallait avouer qu’il était cocasse qu’un homme se retrouve avec un singe pour cavalière, non ? Je la regardant alors, il était cinglé, Matteo. Je roulais des yeux. « Mais fais-donc ! », soufflais-je doucement en haussant les épaules, un peu attendrie par la scène mais voulant le cacher au possible. Je souriais quand il me demandait son nom en la regardant attentivement, cette petite singette qui osait me piquer mon cavalier. Moi ? Jalouse ? Mais non, juste amusée. « Singette ! », disais-je bêtement en haussant les épaules. Un nom super original. Je le laissais alors aller vers le buffet tandis que je regardais autour de moi, me baladant même dans la salle. Je regardais les funambules papoter et faire des tours de magies. Émerveille ? Je regardais la seule chose qui importait à mon regard ce soir. Le seul avec un singe sur l’épaule qui portait un masque. Je riais un peu amusée par la scène qui s’offrant à moi. Il s’amusait bien avec sa singette. Il semblait même heureux. Une moustache ? Mais n’importe quoi. C’est ce petit regard d’une femme amoureuse que j’affichais alors qu’il revenait. Cela qui rend ridicule. Un peu fou même. Celui que je me refusais clairement de poster sur lui. Celui qui me fit rougir quand il me dit alors « madame » en me tendant donc des petits fours. J’en prenais un en souriant. « Merci, monsieur ! », lui disais-je quand je le mettais en bouche délicatement en lui lançant un petit regard finement séducteur. J’avais une irrésistible envie de profiter de ces masques pour ne pas me montrer comme la meilleure amie sympathique qui se refusait bêtement d’être en quelques sortes : la maitresse du type marié à une femme qu’il n’aimait pas. Qui serais-je ? Si ce n’est une catin comme une autre. C’était la sensation que j’avais. « C’est ta fiancé en fait, t’aurais pu me le dire, je me sentirais moins… », en fait, je ne savais que dire : bête ? Mal ? Je n’ne savais rien. je souriais légèrement en le regardant et posant ainsi le verre que je tenais en main sans en boire une gorgée pour lui tendre la main. « M’accorderiez-vous une danse ? », demandais-je alors en penchant la tête. Je riais un peu nerveusement en regardant le jeune homme. « Et plus si affinités ? Nous sommes masqués, non ? », disais-je alors sans vraiment savoir si c’était une bonne idée. « Pourquoi ne pas être deux inconnus ? », je disais ça la voix un peu fébrile sans vraiment être sûre de ce que je disais. Etais-je vraiment sérieuse de ce que je racontais ? Faire comme si nous n’étions pas qui nous étions et comme si il n’était pas fiancé ? Au fond ? Je ne reconnaissais personne, là. Je regardais singette qui ne semblait pas vouloir décoller. « Enfin votre singe n’est pas invité ! », disais-je en lui offrant un grand sourire. « Sauf s’il sait danser ! », c’est alors que passait un plateau plein de brownies que j’en chopais un en l’engouffrant dans ma bouche. Bon dieu, j’adorais cette gourmandise. C’était mal ? Pas réellement. J’adorais en réclamer encore et encore.

Hay milonga de amor. Hay temblor de gotán. Este tango es para vos.

Lentement mais surement, ce bal avançait. Peu de monde dansait à ce que je voyais. Non mais ai-je invité un orchestre pour rien ? Oui enfin presque. Il fallait avouer que je ne voulais pas réellement vous faire passer une soirée des plus tendres. Je m’occupais alors tranquillement dans mon coin, vous ne pouvez pas savoir qui je suis. Suis-je une femme ou un homme déjà ? Eh bien, vous ne le saurez jamais, mes petits loups. Je peux peut-être être un fantôme aussi. Ouais, non. Peut-être pas. Je suis peut-être une rousse. Tiens celle dans le coin à droite avec son masque d’éléphant ou je suis peut-être la blonde dans sa robe blanche très sexy, ouverte à la cuisse ? Tellement de possibilités et ne jouez pas à découvrir mon identité. Vous ne pourrez jamais le découvrir. Je m’en foutais un peu à vrai dire que vous sachiez qui je suis mais cela serait moins drôles, non ? Sous cette douce humeur, je donnais le relais à une brune assez sexy. Une amie. Elle se pointait alors sur la scène en attrapant le micro. « Bonjour… 1, 2, 3 test ! », faisait la jeune femme en riant. « J’ai toujours voulue faire ça en public. Enfin bref. Bienvenue à la deuxième édition du bal masqué annuel ! », disait-elle en souriant. « Voilà la suite du programme. Vous ne pourrez pas danser mes légumes car nous lançons les festivités. Dans les enveloppes de ce panier sont stockés des capables ou pas de… », elle montrait alors le panier remplie d’une vingtaine de lettres. « Le but est d’en réaliser le plus possible et par lettre nous versons 500 euro en anonymat à une association de votre choix. », disait-elle en souriant avant d’hausser les épaules. « Je vous laisse donc le choix. », elle prit le panier en descendant de l’estrade et le tendant à la première personne face à elle. « Alors que prenez-vous ? », elle laissait donc celui-ci prendre la lettre avant de la poser sur une table. « C’est chacun son tour. », soufflait-elle au micro avant de le poser.

Attention mes amis, c’est un capable ou pas par poste pour ne bloquer personne. Votre réaction au capable de l’autre personne ne doit pas être trop longue. Ceci dit ? Vous avez le droit de refuser un capable ou pas si vous voulez mais il faudra poster tout de même pour ne bloquer personne.

~~Au choix~~
- Réaliser un monologue sur scène pendant plus de dix minutes !
- Faire un striptease des plus contemporains devant la foule !
- Inviter une femme pour un tango des plus sexy !
- Faire une déclaration d’amour à une personne ou à n’importe quoi ou n’importe qui !
- Monter les 40 marches de l’escalier sur une seule jambe.
- Embrasser une femme langoureusement ou un homme de votre choix.
- Grimper aux rideaux et ceci n’est pas une métaphore pour vous inviter à un show porno.
- Embrasser le singe ou un des autres animaux de spectacle. (il peut en avoir plusieurs)
- Monter sur scène et imiter 20 bruits d’animaux ou bruits vocales en tout genre.
- Faire un show à la Justin Bieber sur scène.
- Scène libre mais vous êtes filmés et finirez sur you tube.
- Arriver à avaler 10 parts de brownies pour battre le record de l’organisateur qui est en 5 minutes 46 secondes.
- Danser un slow avec l’homme de votre choix.

Ce soir, les chiennes mènent la danse

Hello mes poussins. Vous doutiez encore de ma capacité à vous amuser ? Pour cela, j’ai généreusement infiltrée les cuisines pour mettre dans les brownies une douce petite mixture. Il se trouve que dans les brownies et certains petits canapés préparés au four ? Il y a de l’herbe. Et pas celle de vos jardins. Qui aurait cru que je pourrais être aussi peste ? Attention à tous ceux qui ont mangés ou vont manger car vous êtes des petits drogués. Les résultats ne devraient pas tarder. Vous n’êtes que des petites natures. Cela devrait m’amuser, dis donc. Alors toujours personne dans les toilettes ? Oh zut. A tous ceux qui veulent consommer la mixture à l’herbe ? Il vous faudra faire une chose importante qui est : obtenir 15% dans le loading laughin mais n’oubliez pas aussi d’aller réclamer les autres points.

Le lapin blanc d'Alice aux pays des merveilles, sans Alice...

C'est bien souvent quand vous avez un truc prévu dans votre vie perso que au boulot ça ne se passe pas comme vous le voudriez. Ça avait été le bordel au casino depuis la fin d'après midi, certains ont parfois vraiment du mal à faire le boulot un peu correctement. J'avais finalement réussi à me libérer mais j'étais très en retard pour ce bal masqué annuel organiser par je ne sais même pas qui dans un hôtel que je ne connais que de nom. Douche rapide, smoking enfilé, nœud papillon bien ajusté j'étais prêt en dix minutes top chrono et heureusement l'hôtel n'est pas trop loin.
J'arrivais alors que la soirée était déjà entamée, je mis le masque que l'on me donnait à l'entrée et attrapait une coupe de champagne tout en essayant de suivre ce qui se passait sur scène. Une jeune femme expliqua le principe de ce qui était mis en place durant la soirée, des défis lancés aux invités qui leur permettraient de donner pour des associations. Je buvais alors une gorgée de champagne tout en scrutant rapidement du regard la salle, avec les masques il était bien évidant que reconnaître quelqu'un n'était pas chose facile. Mon estomac m'avertit qu'il serait peut-être temps de manger, il faut dire que je n'avais pas réellement pris le temps de prendre un vrai repas depuis mon petit déj ce matin. Sur les tables du buffet des petits fours me semblaient forts appétissants, j'allais m'y rendre en passant à côté de la scène quand je fus intercepté par la jeune femme qui parlait au micro me tendant un panier. J'arquais un sourcil et pris une enveloppe que j'ouvris, lisant alors le défi qui m'étais lancé « Capable ou pas d'embrasser langoureusement une femme ou un homme de votre choix. » sérieusement ? Je devais embrasser une inconnue ? Après tout c'était pour une bonne cause, je me retournais, contournant un groupe d'hommes a priori pressés d'avoir un défi à réaliser, et m'approchais de la première jeune femme sur lequel mon regard se posa. La lettre toujours en main je posais celle que j'avais de libre sur la hanche de l'inconnue, réduisant l'écart entre nous je l'embrassais alors langoureusement en espérant qu'elle n'allait pas me coller la baffe du siècle. Les défis venaient d'être lancés, si proche de la scène elle n'avait pas pu passer à côté de la règle de ce jeu, qu'elle joua d'ailleurs. Je mis fin à cet échange lui montrant la lettre rapidement avant de me diriger vers la table où j'allais obtenir ma récompense, j'en profitais au passage pour attraper quelques petits fours que je mangeais rapidement.

La vie est un bal masqué: une chouannerie espagnole

Ce petit jeu de monsieur-madame amusait bien les deux amis, quoi qu'ils étaient peut-être plus que ça à présent. Après l'épisode de l'autre soir, tout semblait aller mieux, mais Matteo avait l'impression de vivre dans une réalité parallèle. Très bizarre. Esmeralda lui lança alors que c'était le singe qui était en fait sa fiancée. Le De Los Rios sourit puis s'exclama.

- Hé non, mais elles se ressemblent drôlement n'est-ce pas ? fit-il en souriant d'un air malicieux.

Il ne se gênait pas vraiment pour critiquer sa fiancée. C'est pas comme si il l'aimait de toute façon, et plus elle saurait qu'il ne l'aimait pas, plus elle pourrait aller voir ailleurs. La blonde lui proposa alors une danse et Matteo termina son verre -qui avait décidément un goût très bizarre- avant d'accepter la danse en tendant galamment la main à la Cruz.

- Deux inconnus masqués ? Ouh, ne me donne pas d'idées tordues voyons.. répondit-t-il en rigolant.

Matteo avait toujours eu ce côté plaisantin, et puis une manière de tourner tout ce qu'il entendait en paroles perverses. C'était inconscient, disait-il toujours. Mais oui, on savait tous que c'était vrai.. Il mena alors Esme au milieu de la piste, et s'apprêta à danser au rythme de la musique, mais une voix l'en empêcha. Apparemment une série de cap ou pas cap allaient animer la soirée.. Trouvant cela amusant, il partit piocher dans le bol, et trouva son action à réaliser. Oh, rien de plus simple ! Avec un sourire, il prit Singette dans ses mains et l'embrassa sur le museau. Et il se retourna vers Esme en rigolant.

- Tu vois, je crois que t'avais raison, c'est ma fiancée après tout !

Il déposa ensuite Singette sur une des épaules qui passait pas là, malgré elle qui s'agrippait à ses doigts. Il fallait qu'il soit libre pour pouvoir danser au mieux avec sa partenaire..

Belle demoiselle, m'accorderiez vous cette danse?

Mon ancienne colocataire affirma qu'elle était bien cette Jazzlyn tout droit sorti de mon imagination. Pour répondre à ma question à propos de sa douleur au pied elle me demanda depuis quand je m'inquiétais pour mon ex grossièrement abandonné. Je cacha mon envie de rire en faisant semblant de tousser. Mais en voulant troubler Pearl en la faisant croire que je la prenait pour une autre ce fut moi qui fut troubler. J'étais l'arroseur arrosé en quelque sorte car en bonne joueuse elle continua encore la petite comédie. Elle poussa même cette mascarade un peu trop loin à mon goût... Rapidement ses lèvres s'approchèrent dangereusement des miennes mais je ne bougea pas d'un cil car j'étais persuadé qu'elle bluffait. Mais je fus surpris quand elle plaqua sa bouche contre la mienne pour m'embrasser, regrettant d'avoir voulu la défier en n'ayant pas bouger lorsqu'elle s'était avancé trop près. En ne lui rendant pas son baiser je me recula au même moment qu'elle, en m'essuyant la bouche immédiatement avec ma main. Je répéta ce geste frénétiquement et lâcha enfin quelque chose. « Mais putain Pearl! Tu savais très bien que c'était moi et tu m'a quand même embrassé? J'y crois pas! » C'était pas qu'elle était horrible et repoussante mais c'est Pearl, c'est comme une sœur pour moi, rien de plus! Elle aussi regretta son geste car elle me demanda de lui rappeler de ne plus jamais m'embrasser et qu'elle voulait se désinfecter la bouche. « Oh t'en fais pas pour ça. Je te laisserais plus jamais autant m'approcher! Je vais devoir consulter un psychiatre pour ôter ce moment traumatisant de ma mémoire. » disais-je affolé. Elle bu une coupe de champagne d'une traite et en reprit une pour trinquer de loin avec une blonde, qui n'était autre qu'Elizabeth, je pouvais la reconnaître à sa longue et belle chevelure blonde, je lui lança un clin d’œil suivit sourire, ne sachant pas si elle allait me reconnaître à cause de mon masque. Pearl n'étant pas décidé à me filer du champagne je récupéra une coupe sur le plateau d'un serveur qui passait et me rinça machinalement la bouche avec. Reportant son attention sur moi, Pearl me montra un gars en me racontant implicitement qu'elle lui avait fait des misères juste parce qu'il avait fait du bruits dans les couloirs et me demandant si je me rappelais de ce qu'elle m'avait fait quand je l'ai réveillé un fois à Paris. Un rire nerveux s’échappa de ma bouche et j'hocha la tête. « Oh oui je m'en souviens, pas la peine de me remémorer ce moment humiliant de ma vie. » Si j'ai bien retenu une chose de ma coloc avec elle, c'est qu'il ne fallait pas la mettre en rogne. Une fois ma coupe de champagne terminé je me senti un peu patraque. Une femme annonça que pour animer la soirée, des défis peuvent être réaliser en piochant une enveloppe dans un coffre et qu'en le réalisant une belle somme serait versée à une association. « Alors Madame j'aime jouer, ça te dit de le faire pour la bonne cause? » demandais-je à Pearl en désignant le coffre du menton.

danser avec un mal au pied... merci seigneur. C'est génial, vraiment.

Embrasser Thomas était une sorte de petite vengeance. Il avait fait semblant de ne pas me reconnaitre et ça m’ennuyait dans le sens où je n’aimais pas jouer à ce jeu. Oui, je suis une fille et je n’ai pas mes règles, non mais oh. J’ai le droit de ne pas vouloir faire semblant de ne pas le connaitre alors que l’on ne s’était plus vu depuis 4 mois ? Enfin bref, il pouvait bien être traumatisé, je l’espérais bien tout de même. J’étais aussi traumatisée que lui en fait. Et c’est alors que je n’avais pas le temps de réagir à ce qu’il venait de me dire que les caps ou pas caps étaient lancés. Le panier circulait quand il me demandait. « Bah o… », et c’est alors qu’un homme arrivait tout droit pile sur moi et m’embrassait. Non mais c’était une Kiss Party ou quoi ? Je me retrouvais donc embrassée langoureusement par un inconnu. Je me laissais faire tout de même, c’était surement cet histoire de cap ou pas. Mais j’avais cette impression que j’en avais marre de ces baisers. Les hommes m’embrassaient mais punaise, ça ne va pas la tête ? Je n’étais pas une femme à homme mais un seul homme et pourquoi ne le trouvais-je pas. J’en avais une petite idée au fond de moi et j’y pensais bien souvent mais là, je n’avais pas le temps de penser qu’il montrait le papier avant de s’enfuir. Un inconnu masqué. Je n’avais même pas pris le temps de regarder le papier ou même enfin n’importe. J’étais choquée. Et puis ? Je ne pouvais même pas le réaliser qu’une femme me pointait un panier pile devant la face. Génial. J’arquais un sourcil en prenant une enveloppe. Et je l’ouvris aussitôt en arquant un sourcil, ils étaient sérieux. Un monologue ? Je ne savais pas vraiment comment faire ça mais en bonne bavarde. Pendant 10 minutes ? Le temps allait être long, punaise. Enfin bref, je prenais l’enveloppe et grimpant en faisant attention que l’on ne voit pas mon shorty pendant la montée des marches. L'on me tendit même le plateau de brownies et j'en prenais un bie sûr. Intéressée, voyons. J'avais la dalle. J'en prenais une bouchée ou deux. Je soupirais doucement en passant une main dans mes cheveux et prenant le micro avant d’entendre un bruit de batterie qui annonçait que j’allais parler. « Un jour, un crétin m’a dit que je ne savais pas parler en public par ce que j’avais trop les jetons et bah paf dans ses dents. », je riais doucement. « Enfin bref… vous savez… ce soir, c’est le soir ou l’on m’aura le plus embrassé… je crois que ma bouche… elle est authentifiée de : self service. Les mecs, ils viennent et paf, ils m’embrasent. Really ? Y en a qui ne m’embrasse pas, malheureusement mais mon dieu, j’en rêve ! Enfin… vous aimez Toto ? », demandais-je sas attendre la réponse. « Roh et puis je m’en fiche que vous aimiez ou non. », j’enchainais aussitôt. « C'est Toto qui va à l'école, mais ce jour-là, il a une tête au carré avec des bosses partout. Donc, quand il arrive à l'école, tous les autres enfants vont le voir: Ben dis donc, qu'est-ce qui t'es arrivé Toto? t'en a une tête aujourd'hui! Toto répond : Ben c'est hier, j'étais dans mon jardin, et il y avait une guêpe. Les autres gosses: Oh l'autre hé, c'est pas une guêpe qui t'as fait une tête pareille ! Ben non, c'est mon père, il avait une pelle... », et là, j’entendais le babam des batteries à nouveau ce qui me fit légèrement rire. « Oh et une fois, j’ai rencontré un type. Je vous jure le type que vous trouverez vraiment sorti du bout du monde. Il était assis à une table d blackjack, tranquillement et il regardait ses cartes du style : ouais personne ne voit que je compte ce que sort le croupier, personne alors que j’étais là : tricheur, je t’ai capté. Alors maline dans une minirobe, je viens m’assoir à côté de lui et je lui caresse la cuisse. Le mec, il sursaute comme un cinglé et paf, la banana était prête à split. Les hommes, vous êtes en manque à ce point ? Sérieusement, vous me faites peur. Comme ce voisin que j’ai. Un vrai cas. Il a cru qu’on allait coucher alors qu’il m’avait réveillé avec sa valise pourrie et puis… bien sûr, je sais jouer des hommes, effeuillage et banana puis… plus rien. Maline, je l’avais attaché et j’avais vidé sa crème dessert au chocolat. », je souriais. « Exquise ! En passant. », je fronçais les sourcils. « Enfin, je ne vous parle pas de ce type qui a trouvé malin d’entrer dans mon café pour récupérer un sac de mamie avec du pognon à Gogo. Lui aussi, il avait la banana. Vous manquez de fruits, non ? », je levais les yeux. « Non mais sérieusement ce soir, j’ai mal au pied à cause de ce fichu Toto qui a marché dessus. Ces gamins quand même, ils font des blagues à la con et en plus… ils vous marchent sur le pied. Toto, ce n’est pas bien, pas bien. Je ne suis pas sexy en unijambiste donc désolée, sortez pas la banane ! », disais-je en haussant les épaules avec une moue de désolément. « Le père en colère: - Non mais, tu as vu tes notes, Toto ! C’est lamentable. Je voudrais bien savoir si ton copain Ernest rentre chez lui avec de 0 et des 5 sur 20 sur son carnet… Toto répond: - Non, mais lui c’est différent, ses parents sont intelligents… », rajoutais-je en haussant les épaules. « Et voilà, ça fait 10 minutes, à moi la récompense. Merci de m’avoir écoutée même si c’était lamentable. », soufflais-je au micro avant de descendre pour aussitôt me poser sur une chaise.

Sujet: Re: INTRIGUE • venez vous remuer sur un air latino

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INTRIGUE • venez vous remuer sur un air latino

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