∝  Spécial Halloween ◗ groupe 2
Le métro, cette chose malpropre avec la sueur sur les bars et les chanteurs pots de colles qui demandent de la monnaie. On connait tous ça. La ligne L2 se retrouve malheureusement bloquée alors qu'elle passait dans un tunnel qui n'est pas éclairé, un coup de feu retenti dans le wagon. La lumière revient et une femme est allongée sur le sol dans une marre de sang. L'arme est au centre de la pièce mais personne tout prêt. L'assassin est là mais qui est-il ? Pourquoi ? C'est peut-être vous ? Mais néanmoins, une chose est sûre, le métro n'avancera plus avant l'arrivé de la police. Toutes les lignes le rencontrant sont bloquées et vous n'avez pas réseau.

Personnage non-joués : Un homme de la trentaine, blond aux yeux verts avec une carrure un peu "frigo", bazané. Une jeune femme de la vingtaine, elle s'appelle Sophia, elle a une casquette et un style de rappeuse avec sa musique à fond les oreilles. On entend tout. Un adolescent, Trevor, il est noir avec un sac à dos. Un écolier surement qui rentre des cours. Il doit avoir 15 ans à peu prés. Et pour terminer, un SDF avec une barbe de 6 kilomètres qui sent la bière.

Le blessé/mort : Une femme de 22 ans à peu prés, brune aux yeux bleus. Elle porte un médaillon où il est écrit "Je t'aimerais pour toujours". Elle est aussi habitante à la résidence. Elle promène souvent son chien. Elle est danseuse professionnel et a avec elle un sac avec ses ballerines et son tutu. Elle s'appelle Carmen, son portefeuille est là avec son âge et tout ainsi que son adresse. Elle a le portefeuille plein d'argent. Elle porte dans une de ses mains une barbe à papa qu'elle a prise sur la fête foraine en venant. La balle est au niveau du cœur. Elle est encore vivante mais pas vraiment lucide. A vous de la jouer et elle doit mourir dans un de vos rp's avant l'intervention de la police.

◗ Les personnages non-joués sont à jouer donc à vous de les faire interagir en sachant que c’est l’un des assassins mais vous l’ignorez et j’ignore aussi qui est l’assassin.

Choses à faire : Mener votre enquête avant l’arrivée de la police et fouiller le corps, paniquer à savoir qui est le coupable et prendre les identités de chacun.

◗ Après 25 rp’s, la police arrive enfin le policier.

◗ Tout le monde ira à la police et pas possible de passer à travers.

◗ Interrogatoires ensuite et chaque interrogatoire ne devra pas dépasser les 3 rp’s, pendant ce temps, les autres suspects (donc tout le monde) attendront tous dans les mêmes pièces.

◗ Nous vous rappelons qu'il vous est demander de faire des rp qui n’excéderont pas 500 mots. Pour la simple et bonne raison que nous désirons faire avancer l'intrigue.

∝ MEMBRE PARTICIPANT À CETTE INTRIGUE :
◗ juan
◗ elizabeth
◗ aleksey
◗ esmeralda
◗ laura
◗ david (marines)
◗ Sara-Lynn E. Stevens
◗ Satiana

◗ Pour participer à cette intrigue veuillez contacter Pearl par mp.

∝  Esmeralda Cruz ◗ groupe 2
Une femme regarde la vie avec des yeux différents d’une autre. Un jour ici, l’autre jour-là. Cette journée prenait faim alors que les boutiques nous avaient fermées les portes. Je ne connaissais pas la jeune femme qui m’accompagnait depuis longtemps. Sara. Je l’avais rencontrée dans la boutique de lingerie de la résidence. Nous avions papotées mine de rien pour finir par remettre le couvert en cette douce journée. Après une gaufre Belge, un petit restaurant et des boutiques faites, nous avions retrouvées le métro. Il était dans les alentours de 21 heures alors que nous rentrions dans le transport. Il y avait le sdf qui me regardait bizarrement. Je n’étais clairement pas à l’aise avec les hommes. Il m’effrayait tellement avec son sourire presque pervers que j’en sentais des frissons dans le dos. Ma main tremblant légèrement alors qu’elle s’accrochait fermement à la barre en haut. Et là, le noir. Puis un bruit d’arme à feu. Le Pan que l’on imagine en général est tellement différent quand on l’entend en vrai. J’avais souvent imaginée ce pan alors que j’étais adolescente mais il n’est jamais pareil. Paniquée sur le coup, j’avais sursautée sur moi-même comme une petite sauterelle dont on avait mis un ressort sous les pieds. Et là, je paniquais toujours mais encore plus alors que la lumière revenait. Je vis alors le corps de cette jeune femme qui se trouvait pourtant seulement à un mètre de moi. Sa main bougeait légèrement. Elle me regardait les yeux mis clos en tentant sa main vers nous. Je ne savais pas quoi faire sur le coup. Je jetais un regard vers tout le monde alors que le métro s’arrêtait subitement quand fut sonnée l’alarme. Je regardais la jeune femme avant de me laisser tomber sur le sol et lui prendre la main. Quelqu’un devait bien le faire. Le sans-abris faisait de même enfin en approchant et venant à ses côtés mais ne lui prenait pas la main. Le fait qu’il se rapproche et pourrait aussi être un suspect me donnait la chair de poule. Je prenais alors mes doigts en cherchant son pouls. « Un manteau, vite… en guise d’oreiller ou un sac, n’importe quoi ! », m’écriais-je alors à l’intention d’un volontaire. Je regardais alors Sara en grimaçant doucement. « Son pouls est faible… », soufflais-je doucement comme pour annoncer qu’elle n’allait pas bien et ça, c’était un fait. Je n’avais pas prise la peine de regarder tout le monde, peut-être que je connaissais quelqu’un mais même cette femme dont je tenais la main me semblait être familière. « Je… », Tentait-elle de dire. Le sans-abri la regardait attentivement. « Savez-vous qui a tiré ? », demandait-il à la jeune femme. Bon, on sait qu’il n’est pas le tireur ou du moins qu’il peut bien cacher son jeu.

∝  Juan D. Pepperoni ◗ groupe 2
Ce jour là, je sortais du dojo après mon entraînement mensuel au Taijutsu, complètement crevé, allant en direction du métro qui se trouve au milieu de la place marchande. J'avoue que cette pratique est vraiment fatigante, mais dans un sens, j'adore ça. Non pas que je sois maso, mais j'aime surpasser mes limites, me permettant de me prouver que je ne suis pas forcément un moins que rien et qu'un simple cuistot de petit café. Je marchais toujours alors que j'arrivais dans le quartier commerçant, remplit de boutiques toutes plus extraordinaires que les autres. J'étais vraiment impressionner de voir que tout ces commerces marchaient toujours bien et à toutes les périodes de l'année. Jouets, mobiliers, chocolats... J'y pense, je devrai peut être remercier ma patronne de me laisser ma journée alors que normalement, ce n'était pas prévu. Pearl n'était pas méchante dans le fond mais elle m'avait causé pas mal de soucis avec Eli... Eli... Pfff, elle me manquait... Son visage, son sourire, sa voix... Non, je devais pas devenir niais comme ça ! D'un mouvement de tête, je chassais ces pensées, entrant dans la boutique de chocolat et ressortant avec une boite pleine de petit fourrés sucrés. J'espérais qu'elle aimerait ma petite attention et me pardonnerait de ce qui s'était passé avec notre blonde commune alors que je descendais dans la bouche de métro. Je n'eu pas à attendre trop longtemps, le métro arriva rapidement. D'un pas nonchalant, je montais à l'intérieur, il restait qu'une place assise... Je jetais un oeil furtif autour de moi, regardant si il n'y avait pas de vieux pour me piquer ma place. Sauf que quand mes yeux revinrent sur le siège, un barbu paraissant SDF y était installé. Je soupirais un peu blasé, mais bon, il en avait plus besoin que moi. J'allais m'installer contre la porte fermée du wagon, faisant attention à la boite entre mes mains. Je levais les yeux au plafond, m'autorisant une petite pensée pour Eli qui me trouverait sûrement un peu bête avec mes petits chocolats pour remercier une patronne qui a une dent contre moi. C'est alors que la lumière s'est éteint, suivit d'un coup de feu qui retentit non loin de moi. D'un geste d'auto-protection, je me baissais. Ce tir me rappelait le jour où je mettais fais tiré dessus... Mais je n'eu pas le temps de m'en rappeler, la lumière revint, découvrant une femme au sol qui appelait à l'aide silencieusement en levant la main. Une blonde se jeta à ses côtés, et je cru reconnaître Eli. Mais merde, pourquoi une blonde me fait penser à elle ? Puis elle n'avait pas la même voix... La femme accroupi à ses côtés demanda que quelqu'un l'aide, ce que je fis instinctivement. Je ne pouvais pas voir cette personne en détresse, sous mes yeux et ne rien faire. Faisant de grand geste de bras, j'écartais la foule afin d'agrandir l'espace, déjà étroit dans le wagon, autour de la victime. " Poussez-vous ! Laissez la respirer ! " disais-je. Je me mettais ensuite à genou aux niveau de la tête de la femme au sol, enlevant ma veste en jean afin d'en faire un coussin et de le placer sous ses cheveux. J'étais un peu paniqué au fond de moi, mais j'attendais la réponse à la question que le SDF avait posé, ma gorge séchant doucement à l'idée qu'un passager soit forcément le meutrier...

∝  David Marines ◗ un temps d'attente
La journée m’avait parut sans fin,  jusqu’au moment où Carmen ma patronne m’avait offert d’aller prendre un verre dans le quartier marchand non loin du bureau. Pourquoi pas? Je n’ai rien de mieux à faire dans ma soirée et puis ça me ferait oublié les mémoires d’une femme qui venait tout juste de quitté mon bureau. Après deux bouteilles de rouges et quelque hors-d’œuvre, je la laissais en lui hélant un taxi, pendant que je préférais de loin prendre le métro. Non pas que je sois gratteux, mais il m’arrive de le prendre pour le plaisir. Ma montre à mon poignet indiquait vingt-et-une heures passer lorsque je m’arrêtais sur le rebord du quai. Mon attaché caisse dans la main, mes écouteurs dans mes oreilles, j’entrais aussitôt que la porte s’ouvrait devant moi. C’était bondé, mais tolérable. Tolérable étant cette odeur de sueur que l’on perçoit parfois dans les métros, une odeur qui me fait froid dans le dos. Et sans réel chance la porte que je choisis pour m’engouffrer dans ce moyen de transport, m’offrait un lieu beaucoup trop surchargé pour trouver une seule et unique place libre pour m’asseoir. Une jeune femme assise créait une interférence avec ma musique tellement la sienne était forte. De quoi devenir sourde! Un vieux morceau des années 90’, I swear. Y’a des moments comme ça où on a un coté kitch et en ce moment je le vis pleinement avec le son presque au plus bas. Inutile que les autres qui m’entourent m’entend. Sans prévenir la lumière s’éteint. Merde une panne de courant... Aussitôt que je pense à cette éventuelle option un coup de feu retentit. Ça n’a rien à voir comme dans les films, le bruit est dix fois plus puissant qu’on l’imagine, mon cœur saute un battement. À croire que le taxi aurait été plus sécuritaire. La lumière se rallume et quelque personnes autour de moi on reculé, d’autre se son cacher et je réalise que je n’ai pas bougé. Une femme est étendue sur le sol, elle tend la main. Mon regard se porte sur le sang qui s’écoule de sa plaie. Y fallait qu’il y aille du sang! Bon c’est peu étonnant, mais quand même. Une femme se précipite vers cette personne en détresse suivit de deux hommes. Je suis là me tenant non loin d’eux et je sais que je devrais interagir, mais... Mon regard croise celui d’une brunette que j’ai déjà vu quelque fois, enfin deux fois tout du moins. Sara, il me semble. Retirant mes écouteurs de mes oreilles, je me frais un passage entre les passagers, jusqu’au personne autour de la jeune femme. ❝ Je suis médecin. ❞ Bon c’est pas tout à fait vrai, mais j’ai plutôt bonne mémoire généralement. Donc ça devrait aller. J’en oublis mon veston à 5000 pièces que je retire et roule mes manches. ❝ Il vous est inutiles de parler madame, gardez vos forces. ❞ Je croise le regards de la blondinette et de l’homme qui se tien à la tête de la femme. Me plaçant à coté du sdf, je tente d’observé les dégâts. Je fouilles dans sa poche et en sort un porte feuille, je lis vite ses cartes. ❝ Vous vous appelez Carmen? Moi c'est David. Tout va bien aller les ambulanciers ne devraient pas tarder. ❞ J'essai tant bien que de mal de la convaincre tout comme moi d'ailleurs. Il ne faut pas avoir un doctorat en médecine pour voir qu'elle a peu de chance de s'en sortir. Mais si au moins quelqu'un savait pourquoi tout ceci!

∝  Satiana L. Cruz ◗ Groupe 2
Aujourd’hui ce n’était vraiment pas ma journée. J’avais donné un rendez-vous à une copine en centre-ville pour qu’on aille faire du shopping. Elle était arrivée mais avec une demi-heure de retard. On a tenté d’aller au cinéma dans l’après-midi mais il n’y avait plus de place pour le film qu’on voulait voir. Et pour couronner le tout, j’avais perdu cette maudite carte de transport en commun. On avait finis par rentré chez elle pour regarder des DVD. Lorsque je quittais son appartement, il était presque 20h45. J’avais de la chance de prendre le métro à son terminus, j’aurais au moins de la place assise. Allumant mon Ipod et mettant mes écouteurs, je commençais à écouter de la musique. Mon baladeur s’éteignit quelques minutes plus tard par manque de batterie. Génial ! Et comme si ce n’était pas assez, le métro s’arrêta et devint tout noir. Je lançais un juron en russe avant d’entendre un coup de feu. Assise sur une des banquettes du métro, je ne compris pas vraiment ce qui se passait sur le coup. Je vis quelques personnes s’attrouper autour de quelqu’un. Au début, je ne voulais pas aller voir mais par curiosité, j’arrivais me frayer un chemin parmi les gens. En voyant le corps de la femme, je poussais un cri. Du haut de mes 16 ans, c’était la première fois que je voyais ça. Je ne serais certainement d’une grande aide, puisque je n’avais pas mon brevet de secourisme et je n’étais pas le genre de fille à vouloir devenir médecin. Continuant de regarder la femme, je lançais : « Oh mon Dieu ! » Tétanisée, j’étais incapable de bouger. Incapable de faire quoi que ce soit. Je ne faisais pas vraiment attention aux gens qui autour de moi. Je me sentis blêmir. J’étais vraiment incapable de bouger ne serait-ce que pour aller à l’autre bout du métro pour ne pas voir ça. Sur un ton tremblant, je demandais : « Qu’est-ce qu’on peut faire ? Elle va s’en sortir ? » J’étais réellement paniquée. Surtout que quelque chose d’autre vint me traverser l’esprit : le tueur était dans le métro. En plus, le pire dans tout ça, c’est que je n’avais jamais réellement supporté la vue du sang. Surtout quand il y en avait autant comme ça. J’attendais une réponse de quelqu’un en espérant qu’on ne me demande pas d’appuyer sur la plaie pour essayer d’arrêter l’hémorragie ou je ne sais quoi, comme on le voyait si bien dans les films.

∝  Elizabeth O. Connor ◗ Groupe 2
Sortant du travail assez tard, mon sac remplit de papier à la main, je me dirigeais vers le métro alors que le soleil disparaissait au loin. J’étais crevée, je n’avais pas eu une minute à moi de toute la journée. En même temps, c’est pour cette raison que j’avais repris le boulot, pour m’occuper l’esprit… Arrêter de penser à tout et à rien… Mais surtout à lui… Juan. Je soupirais tristement en allant dans la bouche de métro alors qu’il arrivait tout juste. Oui, j’avais délaissé le bus suite à une prise d’otage par vraiment sympa. Je rentrais donc dedans et parti en quête d’une place assise. Miracle, il en restait encore quelques-unes. Choisissant un siège, à côté d’un type, aux cheveux blonds dont les épaules étaient incroyablement larges, je m’y installais. Je jetais un coup d’œil discret à mon voisin. Il devait avoir environ trente ans, il avait les yeux verts… Tiens… Comme l’homme qui me faisait perdre la tête et qui me manquait énormément… Flute ! Moi qui ne voulais pas penser à lui… Je me mis une claque mentalement et forçais mes pensé à dériver vers un autre sujet… Bien entendu, le sort s’acharnait encore contre moi car à l’arrêt suivant, devinez qui entra dans ce fichu wagon ? Juan ! Je me tassais sur mon siège et priais pour qu’il passe sans me voire. Malgré le fait que je l’évitais mon cœur s’était mit à faire des bons dans ma poitrine. Heureusement, il ne semblait pas me remarquer. Le métro reprit sa route pendant une minute ou deux puis ce fut l’anarchie. Alors que nous étions tous plongés dans le noir complet, il y eu une coup de feu. De quoi vous glacer le sang. Je ne pus m’empêcher de lâcher un petit cri étouffé. Décidément… Moi et les transports en commun, ça faisait deux. Je n’avais vraiment pas de chance, il se passait toujours quelque chose d’horrible alors que j’étais à l’intérieur. Là, je songeais à Juan et espérais de tout cœur, que le tir n’ait touché personne, encore moins lui. La lumière revint alors que l’alarme ordonnait au métro de s’arrêter. J’aperçus aussi cette jeune femme par terre avant que son amie ne se jette sur elle pour attraper la main qu’elle lui tendait. Super ! Nous étions coincé là, avec un ou une malade mental qui venait de tirer sur cette personne. Vraiment géniale, déjà que je ne dormais plus très bien la nuit, l’image de cette brunette agonisant allait me hanter… Je commençais à panique un peu regardant tout autour de moi à la recherche de quoi que ce soit pouvant m’aider à identifier le tireur, mais ne me laissais pas gagner par l’hystérie. Rien, juste des gens à l’apparence tout à fait normale, de plus en plus flippant… Me levant, je me joignis au groupe qui s’était rapproché de la victime, cherchant à me rendre utile. Je m’accroupis en face de Juan de l’autre côté de la tête de la jeune femme, lui lançant seulement un petit hochement de tête. Ce n’était pas le moment pour nos histoires de cœur catastrophique. Un médecin s’approcha. Lui laissant de la place, je reculais pour aller me poser dans un coin. Je ne pouvais pas faire grand chose de toute manière. Sauf que je repérais cette adolescente au milieu de la mêlé (Satiana), elle avait l’aire terrorisée et complètement chamboulée, la pauvre. Et je la comprenais, je peinais moi-même à garder mon calme alors elle… Dans un élan de bonté, je posais ma main sur son épaule en souriant. « Vous feriez mieux de vous écarter. » Lui dis-je en l’emmenant dans mon petit coin où un autre jeune, noir, s’était installé. J’allais jouer les baby-sitter, mais je m’en fichais, il valait mieux ça que de me retrouver près du sang et tout… Beurk. Me tournant vers les ados, je demandais : « Vous avez vu quelque chose, vous ? » Oui, ça me turlupinais de ne pas connaître l’identité du tireur, normal non ?

∝ Sara-Lynn E. Stevens ◗ Groupe 2
Une journée assez banale, dans le fond, m'attendait. Une petite journée shopping avec l'une des rares personnes que je connaissais à Barcelone. Esmeralda. Une femme qui semblait bien sympathique et que le hasard avait mise sur mon chemin. Nous avions décidé de retourner faire du shopping ensemble. Elle avait d'excellents goûts et comme je venais d'arriver, ce serait l'occasion pour moi de dénicher, grâce à elle, les meilleures boutiques. Vous allez penser que je prenais une journée de repos au lieu de travailler mais pas vraiment, au fond. J'allais repérer de super boutiques en même temps pour mon travail, que je pourrais conseiller à mes clients et tout. Après avoir fait des petites découvertes et la soirée tombée, il était temps pour nous de rentrer. Pour ça, nous avions décidé de prendre le métro, bien qu'il soit bondé. On reste debout, c'était pas si loin que ça au final donc ce n'était pas dramatique de rester debout. Même si je n'avais qu'une hâte: pouvoir enfin enlever mes chaussures. Il semblerait que ce ne soit pas possible avant encore un bon moment... Il n'y avait pas vraiment moyen de beaucoup discuter dans le wagon alors je laissai mes pensées divaguer un peu. Cette journée m'avait fait beaucoup de bien. Loin de toutes pensées négatives concernant mon passé et mes peurs... Ce fut en pensant à Tony que le noir vint frapper le wagon. Mais que se passait-il? Je sursautai déjà à ce moment-là. J'étais tellement perdue dans mes pensées que je n'avais nullement imaginé que la lumière allait s'éteindre et ça me surprit. PAN! Un coup de feu?! Je sursautai une nouvelle fois et manquai de tomber en arrière mais je me retins à une barre qui se trouvait par chance non loin de ma main. Heureusement qu'elle était là et que j'eus la chance de l'attraper malgré le noir. Attendez... Un coup de feu?! Mais... J'espérai que personne n'était touché... La lumière revint et je fermai un peu les yeux, légèrement aveuglée. Je les rouvris complètement et vis alors le corps par terre. Esmeralda ne tarda pas à aller la rejoindre au sol. Elle releva alors les yeux vers moi pour me dire que son pouls était faible. Oh non... Je mis mes cheveux nerveusement en arrière en regardant autour de moi. Le meurtrier était-il encore parmi nous? Etait-ce une femme ou un homme d'ailleurs? Un ado? Un adulte? Et pourquoi? Que s'était-il passé? Qu'est-ce-que cette femme avait fait pour mériter ça?! Nous fûmes rapidement rejoints par plusieurs personnes. Alors que je regardais toujours autour de nous, je croisai le regard d'un homme que je connaissais, plus ou moins. David. Je reposai mon regard sur les personnes qui venaient de nous rejoindre et je m'accroupis à côté d'Esmeralda, au niveau des jambes de la victime. Ainsi, elle s'appelait Carmen. Aucune des personnes ne semblaient avoir la tête d'un meurtrier mais... Les apparences étaient trompeuses. Je posai ma main sur la jambe de la jeune femme, pour lui signifier qu'elle n'était pas seule. Je sortis mon portable dans le même et murmurai: « Pas de réseau, bien sûr... » L'alarme avait été sonnée, les secours n'allaient donc pas tarder. Du moins l'espérais-je. « Pour appuyer sur sa plaie, limiter la perte de sang comme possible... Non? » Je leur tendais mon petit gilet, nous n'avions rien d'autre pour tenter de limiter les dégâts. Espérons qu'elle tienne le temps que les secours n'arrivent...

∝  Aleksey Morales ◗ groupe 2
Après les cours j’aimais bien passer par le centre-ville histoire de finir mes rudes journées par un petit remontant pour me convaincre que ces longues heures de torture touchaient réellement à leur fin. Mais aujourd’hui je n’avais pas vraiment le temps de m’adonner à ma petite routine étant donnée que j’avais un devoir à rendre pour le lendemain et que j’avais pris pas mal de retard dessus. D’habitude je prenais mon vélo, je trouvais ça pratique pour rentrer et faire de l’exercice en même temps. Puis honnêtement je n’aimais pas vraiment prendre les transports en communs, plus particulièrement le métro. J’aime bien être entouré de monde mais pendant des fêtes où je m’amuse et non dans un wagon plein de gens aigris. Mais bon, j’avais pas le choix pour cette fois car hier j’ai crevé un pneu et que j’avais pas de chambre à air de rechange puis j’ai pas eu le temps d’aller en acheter une. Bref, me voilà obligé de prendre cette boîte de conserve puante. Pour rentrer à la résidence je devais prendre la ligne L2, une ligne très fréquenté, je m’attendais donc à voir des wagons bondés. Ce qui fut le cas. Je lâcha un soupir en me frayant un passage dans une des rames du métro. Une odeur nauséabonde m’attaqua les narines ce qui m’a automatiquement soulevé le coeur et m’a immédiatement donné envie de recracher mon déjeuner. Je trouva assez rapidement la source de l’odeur, un SDF avec une barbe plus longue que celle du père Noël. Je leva les yeux au ciel, en me demandant pourquoi il a fallu que je tombe dans ce wagon, j’avais pas de chance. Je me laissa distraire par le son d’une musique qui passait souvent sur ma chaîne préféré de clip musicaux, je balaya la rame du regard pour finalement trouver la source du son, une jeune femme au style particulièrement street qui à mon avis finira sourde à 35 ans ans vue le volume de sa musique, elle est pas au courant qu’avec des écouteurs faut se la jouer discret? La lumière s’est éteint subitement suivi d’un bruit sourd, coupant court à mes pensées. Un freinage violent me projeta au sol, étant donné que je n’avais pas eu de prise pour me tenir, puis surtout que je n’aimais pas toucher ces barres pleines de sueurs et autres microbes. Je pensa automatiquement à mon père, à la Russie et au fait que des personnes malveillantes pourrait s’en prendre à moi. Lorsque le wagon fut éclairé à nouveau je remarqua un attroupement autour d’une personne allongé. Visiblement ce n’était pas moi la cible. Mon coeur battait rapidement. Je me suis levé et me suis approché du corps. Une jeune femme. Il y avait déjà une petite équipe de passagers près à aider la femme prénommé Carmen apparemment. J’hésita donc à me joindre à eux, ils avaient l’air de s’en sortir et de gérer ça plutôt bien puis il y avait un médecin parmi eux. Mais deux mains de plus peuvent peut-être utile. « Je peux aider? » demandais-je d’une voix hésitante. Le fait que le tueur était obligatoirement parmi nous me donna des frissons. Il y a vraiment des fous sur Terre. Dans mon dos j’entendis une jeune fille demander « Qu’est-ce qu’on peut faire ? Elle va s’en sortir ? », je me retourna rapidement pour être sûr de ne pas rêver, car cette voix je l’ai immédiatement reconnu, elle me rappelait la Russie. Quand je posa le regard sur le visage de Satiana je me suis sentit un peu moins angoissé. La petite Cruz, la soeur d’Elena et Elisa. Elle avait grandit depuis la dernière fois que je l’avais vu. Je me demandais si elle allait me reconnaitre, faut dire que j'étais un peu moins proche d'elle que de ses soeurs.