✔ JE SUIS NÉ(E) LE : 24 janvier 1986 ✔ METIER : En recherche ! ✔ HUMEUR : Fêtard !!! ✔ SURNOMS : Monsieur Pizza, Juan Pizza, Ju' d'orange Damon LaPizza, Juanito, ... ✔ CITATION : El tiempo es el nuevo tiempo.
Sujet: Re: En route vers l'enfer ϟ Topic de groupe (2) Dim 5 Mai - 18:31
Plus jamais de Taekwondo avant le bus, plus jamais !
Malgré la pression des mouchoirs sur ma jambe, je saignais vraiment beaucoup, sûrement que l'artère... Comment on dit déjà ? Fé... Fémorale je crois... Mais merde, on s'en fout non ? Bref, l'artère importante de la cuisse était sûrement touchée et je me vidais de mon sang. Je devais recevoir des soins, et vite sinon je serai mort dans la demi-heure qui suivrait, en plus de me faire un mal de chien.
Le ravisseur du fond appela l'homme avec sa voix si familière qui était dans mon dos. Quand il passa à côté de moi, je levait le nez afin de voir qui était cette personne si... Non... Ca ne pouvait pas être... Cette tête blonde... Ce nez pointu... " Ru... Ruben... " Tentais-je de murmurer, mais il ne semblait pas m'entendre, sûrement que ma voix était trop affaiblit pour qu'il l'entende...
Je continuais de maintenir une pression sur ma cuisse, suivant le déplacement du petit monde autour de moi, mais plus particulièrement celui de Ruben, mon ami avocat. Quand il arriva à la hauteur du ravisseur qui l'avait appeler, celui-ci le retourna et le mit devant lui afin de se protéger des tirs de mon distributeur de mouchoir/déglingeur de tête. A la vue de cette position critique, je rageais intérieurement... " Putain, enflure... Et je peux rien faire comme d'hab... ". L'histoire se répétait, après l'épisode Pearl, c'était une situation avec Ruben où j'étais impuissant et complètement nul, étant amoché. Je frappais du poing le sol, action stupide et inutile qui plutôt que de soulager ma rage, accentua ma douleur et me rida le visage.
Sujet: Re: En route vers l'enfer ϟ Topic de groupe (2) Dim 12 Mai - 3:58
« Relax, take it easy. Ou pas. »
Quand on est au beau milieu d'un événement de danger de mort, le cerveau se met dans une sorte de pause temporaire. Enfin, c'est ce qui devrait se passer, non ? Ne voyez-vous pas, souvent, des gens figer quand ils sont face à une arme, à un danger ? Et pourquoi ? La seule possibilité reste le blocage du cerveau, à qui trop de choses arrivent en même temps. Faut dire que dans ce genre de situation, plein de choses traversent notre esprit. Comment s'en sortir, qu'est-ce qu'il va se passer, que dire, comment agir, que va-t-il se passer si on meurt, et notre famille, et nos amis, et le rendez-vous auquel on était supposé aller, et le chien ? Tout le moindre détail de notre vie repasse à une vitesse fulgurante, si vite qu le cerveau s'arrête. Pendant un court instant, on part ailleurs, et c'est à ce moment-là qu'on est vulnérable. Il nous faut une seconde pour réagir avant de fuir. Une seconde qui peut se révéler fatale.
Et dans ce bus, là tout de suite, il y en avait bien la preuve. Pourtant, cela semblait un peu inversé. Comme si à la place de cette seconde il se trouvait une envie irrépressible de faire un acte stupide. Comme ce boloss qui s'était cru plus fort et qui s'était pris un tir dans la jambe. Comme ce pseudo Robin des Bois qui venait de tuer des ravisseurs pensant que tout irait merveilleusement mieux. Comme ce naïf qui venait de croire qu'il pourrait tout arranger avec la parole et qui se retrouvait avec un flingue à la tempe. Bref, la situation virait à l'hécatombe, tant les passagers paraissait attendre en file d'attendre que la mort vienne les chercher. Comme si les ravisseurs attendaient que chacun d'entre eux le fasse, leur acte de stupidité. Matteo reprit ses esprits, enfin plutôt sa respiration, qui restait saccadée depuis qu'il s'était étouffé avec son chewing-gum. Il porta une main à son front en soupirant, tentant de réfléchir afin d'avoir l'idée qui les ferait tous sortir de là.
Quand il fut brusquement balancé sur le côté, cognant sa tête contre celle de la blonde à sa droite. Grimaçant et tenant sa tête, il jeta un regard d'excuse à sa voisine tout en essayant de comprendre ce qui se passait. Puis au con qu'il entendit, il comprit. La police ! Son stratagème avait marché ! Il regarda la blonde avec un grand sourire, tout en essayant de faire en sorte qu'aucun des ravisseurs de le voie faire. Car sinon, il serait bien dans la merde. Le bus avait accéléré, et chaque trou ou bosse sur la route les faisait bondir sur leurs sièges, les trimbalant de droite à gauche sans aucune douceur, évidemment. Et ils allaient où comme ça, au Pôle Nord ?
Sujet: Re: En route vers l'enfer ϟ Topic de groupe (2) Dim 12 Mai - 8:25
« La vie, c'est comme un autobus ; quand tu te retournes, tu t'aperçois qu'il y en a déjà beaucoup qui sont descendus. »
Et merde, ma crainte qu'un autre passager se fasse prendre en otage se déroula sous mes yeux, l'avocat s'avança dans la gueule comme un novice! C'était sûre que le ravisseur n'aller pas discuter avec lui autour d'un thé, mais je n'ai pas pu le prévenir s'était trop tard. Je souffla bruyamment et roula des yeux, évidemment le ravisseur m'adressa la parole tout en maintenant son arme sur la tempe de l'avocat en menaçant de le tuer si je ne lâchais pas la mienne. Ne voulant en aucun cas qu'un autre passager soit blessé ou tué je m’exécuta en serrant la mâchoire, car ces branleurs me tapaient vraiment sur les nerfs. Mais soudain un son familier me vint aux oreilles, je m’empêcha de sourire quand je reconnu la sonnerie des gyrophares de police. « Voilà c'est bon t'as gagné, regarde je pose le flingue au sol. » dis-je tout en me baissant lentement, sans geste brusque pour déposer mon arme par terre et la poussa doucement du pied pour l'éloigner de moi. Je recula et remarqua que le pseudo héros qui s'était pris une balle dans la jambe perdait pas mal de sang et devenait assez pâle. Je m'abaissa à son niveau et lui chuchota « Tiens le coup, reste parmi nous, faut pas perdre connaissance. Les secours seront bientôt là, ça va aller. » Je jeta un œil à sa blessure et grimaça légèrement sans rien laisser paraître, c'était pas très jolie à voir mais je voulais pas le faire paniquer. Je reporta mon attention sur l'avocat et me retint de lui faire des remarques mais je pense que mon regard était flagrant, je lui en voulait et à mon avis il y avait des éclairs dans mes yeux en ce moment. Certes c'était pas de sa faute, et il a surement eu peur, ça expliquerait pourquoi il s'est dirigé tête baissé dans le piège du ravisseur mais bon ce qui est fait est fait. Le bus accéléra subitement et je manqua je tomber, cette prise de vitesse était surement dû au fait que le conducteur avait remarquer que la police était à ses trousses. Manquait plus qu'une course poursuite...
Sujet: Re: En route vers l'enfer ϟ Topic de groupe (2) Mer 15 Mai - 11:48
« Les opportunités, c'est comme les autobus, il y en a toujours un autre qui arrive. »
La naïveté de Ruben faisait pitié à voir. Comment avait-il pu croire que quelques jolies phrases enseignées à l'université suffiraient à calmer deux ravisseurs qui venaient de voir les cervelles de leurs acolytes exploser ? Il ne savait pas tout à fait, mais il y croyait dur comme fer. En réalité, il était peut-être le seul dans ce bus à avoir encore foi en ces inconnus armés, déjà meurtriers, fallait-il le rappeler. On lui intima devenir, et Ruben s'exécuta. Il enjamba comme il put sa voisine, sans lui adresser un seul regard, sentant soudain le piège se refermer sur lui. Trop tard ! On venait de le retourner face à l'avant du bus, et le canon du revolver glaçait sa tempe. Il déglutit pour le moins bruyamment, et dut se faire violence pour ne pas se laisser tomber au sol. Le mec qui le tenait en joue obligea l'autre, le soit disant gentil qui avait descendu deux des méchants, à se libérer de son arme. Ruben le supplia d'obéir, réalisant qu'un peu plus à quel point il avait pu être stupide. Heureusement pour lui, le brun (oh, Sebastian, il venait de le reconnaître!) s'abaissa pour poser son arme et la pousser du pied hors de sa portée. Ruben sentit un soulagement considérable emplir sa poitrine, et son cœur en tachycardie apprécia aussi le geste. Mais l'arme restait pointée sur ton crâne, et finalement, les battements ne se calmèrent absolument pas. Il n'osait même pas parler, et pourtant, il aurait pu, il avait des choses à dire. Des "ayez pitié", ou des "oh mon dieu" adressés à une entité à laquelle il ne croyait même pas. Mais non, bouche ouverte pour avaler le plus d'oxygène possible, comme si ces inspirations étaient les dernières, il se tut. Bien docile. Et lorsqu'au loin lui parvinrent les sirènes folles de quelques voitures de pompiers, le jeune stagiaire crut pleurer. Non pas parce qu'il était ravi de voir qu'enfin les autorités semblaient considérer la prise d'otage, mais plutôt parce que le conducteur du bus ne paraissait pas vouloir se rendre, à l'évidence. Un coup d'accélérateur manqua de faire tomber Ruben, mais il était retenu par le ravisseur derrière lui, histoire qu'il ne s'échappe pas. Ouf ! Les voitures de police rattrapèrent rapidement le bus, mais le véhicule n'était pas en reste. Finalement, rien n'était gagné, ni d'un côté, ni de l'autre. Ruben n'avait plus qu'à prier pour ne pas être un dommage collatéral inévitable, induit par une forte envie de redécoration de l'intérieur du car.
Dernière édition par Ruben Andueza-Cintas le Lun 17 Juin - 3:00, édité 1 fois
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Sujet: Re: En route vers l'enfer ϟ Topic de groupe (2) Lun 20 Mai - 5:56
En route vers l'enfer !
« L’homme descend du singe. Mais moi je l’ai plus
souvent vu descendre de l’autobus. »
A l'intérieur de ce bus, c'était de la folie. Il y avait maintenant trois morts, un blessé ainsi qu'un avocat en fâcheuse position. Il était grand temps que la police fasse son entré, non ? Les deux ravisseurs restant se réorganisèrent et monsieur le passager hors du commun et armé perdit vite son flingue suite à la menace qui pesait sur le gentil petit avocat.
RAVISSEUR #3 : C'est bien ! Maintenant retourne t’asseoir. Sagement.
Les preneurs d'otages reprenaient le contrôle, mais c'était sans compter sur les forces de l'ordre qui commençaient à les rattraper. Le conducteur entama une course poursuite avec les policiers, balançant les passagers de droit à gauche. Tellement que le n°3 fut déséquilibré et fut bien obligé de lâcher Ruben et son arme qui roula sur le sol et fini sa glissade dans la flaque de sang proche du pseudo héros. Cependant, ça n'arrêtait pas le chauffeur qui continuait à accélérer.
Malheureusement, devant le bus lancé à pleine vitesse se dressait un mur. Non pas un mur de béton, mais une de ces barrières infranchissables de voitures bleues et blanches que l'on ne voit que dans les films. Le reflex d'un fuyard dans ce genre de situation ? Tourner. Essayer d'éviter ce barrage même s'il sait pertinemment que ça ne passera pas. Déjà que personne n'a jamais réussi à le faire en voiture alors avec un bus ? C'était un geste de désespéré pourtant ? Le conducteur du 219 donna ce coup de volant, envoyant dans une suite de tonneaux des plus exceptionnels le bus et toutes les personnes à l’intérieur .
So stand in the rain, Stand your ground
Stand up when it's all crashing down You stand through the pain You won't drown
And one day, whats lost can be found
✔ JE SUIS NÉ(E) LE : 10.01.1986 ✔ METIER : Flic à la criminelle ✔ CUPIDON : Célibataire et pour elle... l'amour signifie catastrophe. Cela n'en a été que depuis sa naissance. ✔ HUMEUR : Lunatique ✔ SURNOMS : Loren, Rosy, Rose, Rosa, Lore, Lorena... un peu de tous mais Loren suffit. KITTY PATTES DE VELOURS... MIAOUUUUUUUUUUUUUU ✔ CHOSES A FAIRE : Manger un donuts ✔ CITATION : En fait tous les hommes sont des bêtes avant de trouver la femme parfaite au fond. Croquant alors à pleine dent la vie de célibataire en grognant de femmes en femmes… en dévorant certaines du regard pour en faire le diner dans une soupe chaude au lit pour ensuite les laisser rentrant et ne plus les revoir. Les hommes sont des bêtes et ensuite… ils rencontrent la belle… ils deviennent plus sérieux en ne grognant que sur une seule femme et ayant alors une soupe chaude dans leur lit toutes les nuits.
Sujet: Re: En route vers l'enfer ϟ Topic de groupe (2) Jeu 23 Mai - 15:00
« Le bus c'est comme le redbull, on le boit mais on l'aime pas. »
L’avantage était que j’arrivais à me faire oublier alors qu’ils semblaient dans un rapport de forces entre homme. Lequel à les plus grosses couilles et sauvera tout le monde. Les hommes, je vous jure. Je me demandais curieusement ce que ferait Edwardo dans ce bus. Il leur dirait surement qu’ils les aiment et ils se feraient tous des câlins en peace and love ? Même pas surprise cela ne m’étonnerait pas de lui. Oh non, moi ? Un peu négatif. Je riais un peu nerveusement alors que j’étais au milieu de l’allée sans savoir quoi faire alors que tout se dégradait et là… paf. Le bus se mit aussitôt à tourner, je n’avais rien vu venir, rien du tout. Il se prit dans un tonneau et je ne savais pas quoi faire pendant de longues secondes avant de finir par nettement perdre connaissance sous le choc. Le bus s’arrêtait de tourner. Cela fumait autour de moi. J’ouvrais doucement un œil sans savoir quoi faire. Je m’accrochais au fauteuil qui était un peu au-dessus de ma tête. Je me retrouvais coincée entre eux. Je soupirais doucement en passant une main ans mes cheveux en sang. Blessée au crâne alors que je m’étais cognée sur la vitre assez violement. Je tentais de me redresser mais ma tête me semblait tellement lourde que je tournais de l’œil en tâtant alors autour de moi pour attraper un truc ou même toucher quelqu’un mais personne ne semblait être autour de moi. J’entendais quelques gémissements et aussi un cri de douleur. Qui était là ? J’en oubliais même cette histoire de ravisseur sur le coup. J’inspirais doucement en me redressant à nouveau et criant de douleur. J’avais mal au dos, atrocement. Des morceaux de verre de cette vitre s’y étaient logés.
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Sujet: Re: En route vers l'enfer ϟ Topic de groupe (2) Ven 14 Juin - 10:23
Plus jamais de Taekwondo avant le bus, plus jamais !
Mes paupières étaient lourdes, voilant petit à petit mes yeux... Le sang me manquait cruellement et mon esprit avait du mal à rester éveillé... Alors que je me sentais partir, je sentis un déplacement d'air autour de moi, ainsi que mes membres affaiblis partant dans tout les sens... J'entrouvrais difficilement, observant le décor tournoyer devant mes yeux... Et voilà que mon cerveau était tellement perdu que j'hallucinais, constatant que le bus faisait à ce qui ressemblait à des tonneaux... Quoi que... Peut être que tout cela était vrai, je sentais quand même mon corps se cogner contre une paroi et rester scotché face à elle, maintenu par une pression invisible... Le mouvement me donnait vraiment mal au coeur, mes mains se resserrèrent sur quelque chose pendant que je fermais les yeux pour que la scène s'arrête...
Alors que je sentais que tout s'était arrêter autour de moi, toujours cramponné, je dévoilais à nouveau ma vue afin d'essayer de me repérer dans le bus... Ma jambe me faisait toujours un mal de chien, ma main toujours dessus afin de retenir le sang, par contre, je n'étais plus sur le sol du bus... J'essayais de me redresser, des miettes craquants sous mes coudes... Du moins, je pensais que s'en étaient, mais pas forcément qu'en fait, j'étais sur des morceaux de verres... Le bus était au loin, je n'étais plus du tout à l'intérieur... Je me laissais retomber en arrière, à bout de force, apercevant au loin des gyrophares rouges et bleus... Mon sang coulait encore de ma jambe, et il ne m'en restait plus énormément...
Sujet: Re: En route vers l'enfer ϟ Topic de groupe (2) Lun 17 Juin - 3:01
« Les opportunités, c'est comme les autobus, il y en a toujours un autre qui arrive. »
Lorsque l'autre lâcha son arme, le preneur d'otage parut s'en satisfaire. Mais il ne lâcha pas Ruben pour autant, qui sentait la caresse glaciale du revolver contre sa tempe. Se défaire de cette sensation était impossible, et le jeune homme crut que son cœur allait exploser dans sa poitrine, tant la panique l'envahissait. Mais il n'eut le temps de mourir si tranquillement, car la police venait à la rencontre du car, et d'autres mésaventures semblaient les attendre. La pression des sirènes obligea le conducteur du véhicule à écraser l'accélérateur, ce qui fit tressauter les passagers. Les voitures hurlantes le rattrapèrent cependant, et l'homme s'amusa à faire vaciller son volant de gauche à droite, et de droite à gauche. Un coup strict envoya Ruben à terre, qui réussit à se protéger, dernier réflexe de survie, en plaçant ses mains avant son corps tétanisé. Le jeune homme releva la tête pour voir passer à côté de lui une arme qui s'éloigna brusquement, pour se noyer dans une flaque de sang. Le pseudo-héros était si proche que l'avocat osa espérer une réappropriation du revolver pour voir enfin son cauchemar s'arrêter. Mais il n'eut pas le loisir d'épier un tel spectacle, car un nouveau coup de volant causa un choc plus fort encore. Et le ciel devint terre et la terre devint ciel. Le bus s'élança dans une série de tonneaux violents, et Ruben, non-attaché, laissé là au sol, vit sa mort arriver. Les quelques secondes d'horreur durèrent une éternité, et quand enfin le garçon se sentit reprendre contenance, il eut une pensée pour la clarté du paradis. Délicat instant où l'adrénaline s'était mêlée à ses globules pour l'anesthésier. Car quand la vision blanche des hauts-cieux s'estompa, Ruben perçut son corps démantelé, et la souffrance répondit en écho à la réalité. Il avait été éjecté, ni plus ni moins, du car. Etendu dans l'herbe, il sentait la fumée s'insinuer dans son nez, mais s'en fichait outre-mesure. Seule l'envie d'une overdose médicamenteuse à la morphine éclairait son esprit. Ruben avait mal, si mal, tellement mal. Et la douleur provenant de tous ses membres salis, rougis aussi, parvint à se préciser. Sa tête, sonnée. Son épaule, affublée de divers éclats de verre. Son pied, retourné au point qu'en l'observant, il eut envie de vomir. Il cracha un peu de sang et se redressa du mieux qu'il put, en s'appuyant sur son bras valide. Une vingtaine de mètres en contrebas, la carcasse du bus s'était immobilisée. La fumée en sortait ; et Ruben, la peur au corps, savait qu'il y avait tous ses proches là-bas, dans le car. Mais le cadavre ambulant qu'il était ne pouvait rien faire, strictement rien faire.
✔ JE SUIS NÉ(E) LE : Le 8 mars 1990 ✔ APPARTEMENT : 1b.2 ✔ METIER : Assistante directeur dans une chaine TV. ✔ CUPIDON : Si j'attrape ce petit bébé, je lui fais payer tous les sales coups qu'il m'a fait ! ✔ HUMEUR : Toujours souriante ! ✔ SURNOMS : Elie, Eliza, Elychou... ✔ CHOSES A FAIRE : ~ Travailler.
~ Devenir riche.
~ Trouver une idée géniale pour être célèbre.
~ Tomber amoureuse.
~ Faire les courses.
~ Etre heureuse et profité de la vie. ✔ CITATION : Et tout a cou tu te rends compte que tout et fini, pour de bon. Il n'y a pas de marche arrière tu le sens. Et puis tu essayes de te rappeler a qu'elle moment tout a commencer puis tu découvre que c'est plus vieux que se que tu pense, et c'est la seulement a se moment que tu réalise que les chose n'arrive qu'une fois. et quels que soient tes efforts tu ne ressentiras plus jamais la même chose tu n'auras plus jamais la sensation d'être a trois mètre au-dessus tu ciel.
Sujet: Re: En route vers l'enfer ϟ Topic de groupe (2) Mer 19 Juin - 6:54
« Les opportunités, c'est comme les autobus, il y en a toujours un autre qui arrive. »
Depuis un petit moment déjà, je ne disais plus rien, me contentant d’observer tours à tours les ravisseurs et le téléphone discrètement dissimulé sur le coté de siège. La communication était toujours en route, tant mieux, la police avait dû comprendre ce qui se passait. À l’intérieur de ce bus, c’était l’anarchie, il y avait de plus en plus de blessés et de morts. J’avais peur et ça ne s’arrangea pas quand le bus commença à accélérer. Balancer dans tous les sens, je me cognais la tête tantôt contre la vitre, tantôt contre la tête de mon voisin. Mais il lui prenait quoi à ce chauffeur ? Pourquoi conduisait-il aussi vite ? Je m’excusais auprès du brun sur le siège à côtés et lui servant un petit sourire. Puis des sirènes se firent entendre. Une bouffé de soulagement s’empara de moi. Génial ! Ce que nous avions fait avait marché ! Nous étions sauvé ! Enfin… C’est ce que je croyais. Car plutôt que de se rendre, le conducteur accéléra de plus belle, seulement, ce barrage le força à donner un coup de volant et nous voilà partie dans une suite de tonneaux. Les ceintures de sécurité des bus sont à la base conçue pour ce genre de situation, personnellement, je les trouvais inutiles. Elles n’empêchèrent en rien ma tête de percuter violement le siège de devant. Tellement violement d’ailleurs que je perdis connaissance. Quand j’ouvris à nouveau les yeux, j’étais pendu, là tête à l’envers, toujours de la faute à la ceinture noire qui me comprimait le ventre. Lentement, je me détachais et tombait la tête en avant. Quelque chose amortit ma chute, mais j’étais trop proche d’elle que je ne savais dire quoi. Je me redressais péniblement et découvris avec effrois qu’il s’agissait d’un des ravisseurs, ou plutôt, du corps d’un des ravisseurs. « Oh mon dieu ! » M’écriais-je avant de me mettre à hurler comme une folle. J'étais tombé sur un cadavre !
✔ JE SUIS NÉ(E) LE : un jour... comme un autre. ✔ APPARTEMENT : Ahah, ... vous n'en saurez rien. ✔ METIER : Concierge ✔ CUPIDON : Je suis le séducteur des cœurs. ✔ HUMEUR : Dragueur ✔ SURNOMS : Mon pote ✔ CITATION : ...
Sujet: Re: En route vers l'enfer ϟ Topic de groupe (2) Mer 26 Juin - 2:19
En route vers l'enfer !
« L’homme descend du singe. Mais moi je l’ai plus
souvent vu descendre de l’autobus. »
Après un long moment à souffrir dans ce chaos, une équipe de police réussit à faire sortir les survivants de ce bus et à s’occuper des gens qui s’étaient fait éjecter. Le choc fut grave lorsqu’ils tombèrent sur cette bande de gens affaiblis, mais un sourire de soulagement parvint chez chacun d’eux, sauvés, ils l'étaient enfin. Par contre, les deux criminels encore en vie qui avaient abandonné l’autobus à la sortie de la ville lors de l’accident, ne laissèrent aucun indice sur l’endroit où ils se cachaient. Beaucoup de morts et de blessés ont été découverts là-dedans, sans compter les survivants qui devront faire face au monde réel après cet événement des plus traumatisants. Ils furent tous conduits jusqu’à l’hôpital de Barcelone. Le sang, la chaleur, jamais cette journée ne quittera l’esprit des passagers du bus 219 qui devait à la base se rendre chez eux…