❝ take it easy ❞

Relax, take it easy. For there is nothing that we can do. Relax, take it easy. Blame it on me or blame it on you. It's as if. I'm scared. It's as if I'm terrified. It's as if I scared. It's as if I'm playing with fire. Scared It's as if I'm terrified. Are you scared ? Are we playing with fire ?

Hmmmm . J’ouvris les yeux – aie – et les referma aussitôt. Un œil après l’autre. Doucement… Voilà, c’est ça. Je clignais des paupières et attendis jusqu'à que ce ne soit plus un supplice de garder les yeux ouvert, je me frottai les pupilles, décidément fallait que j’arrête de boire. Je m'assis sur le lit, et réfléchis cinq secondes. Mon prénom ? Ouais, je m’en souviens, Elizabeth ! La date ? Heu… Mercredi ou peut-être jeudi ? … Avril ?… Et merde ! Impossible de me souvenir de la date d’aujourd’hui. En plus j’avais un mal de tête, horrible ! J’aimais bien faire la fête, mais j’aimais beaucoup moins les lendemains de soirée. Histoire de me remettre d’aplomb, je descendis de mon lit et me dirigeai vers la cuisine. Un pied devant l’autre. Bravo !Une fois arrivé à destination, je me servis un verre d’eau et fis fondre un Aspirine. Le temps que le médicament fasse effet, je voulus me préparer un café. Sauf, que ma colocataire en avait décidé autrement, là où devait normalement se trouver la cafetière, il y a avait un petit mot : « J’ai fait tombé la machine, elle est cassé, je suis partit la faire réparer. Eba. » Ça eu le don de m’énervé, en général quand je n’ai pas mon café le matin ça me met de mauvaise humeur pour toute la journée et là j’avais la gueule de bois en plus. Bon, grâce à l’Aspirine ma tête ne me faisait plus mal, mais j’étais encore dans les vapes. Je repartis dans la chambre et m’habillais en vitesse, un t-shirt, un jean et j’étais prête. Je me fis une queue-de-cheval pour ne pas ressembler à un épouvantail et descendis au Chocothé. Une des avantages quant on habite dans cet immeuble c’est qu’il y a un café juste en dessous, même si c’est dur d’y aller alors qu’on vient juste de se lever c’est quand même vachement proche. En franchissant la porte, je sentis un liquide couler le long de ma poitrine. Non, sérieux ? Un boulet venait de me verser son café dessus. Ok, il n’y avait pas mort d’homme mais quand même… "Heu.. C'est pas grave... Je vais remonter me changer..." Lui dis-je en souriant.

Robin s’était levé tôt, trop pressé d’entamer cette journée de plus dans son cher quartier qu’il avait rejoint depuis peu. Sans se demander si son colocataire était réveillé lui aussi ou même déjà sorti, il fila sous la douche pour chanter à tue-tête. Comme ça, si finalement, il était encore sous les draps, ça n’allait pas durer. Puis il sortit de la cabine, s’essuya et s’habilla avant de se diriger vers le salon. Là, il chercha ce qui avait changé. Ah oui, le bocal de sable, il n’était plus sur la table. Bah, pas très important, il avait mieux à faire : acheter du café pour déjeuner. Ainsi, il descendit au café d’en bas, Chocothé. Il avait eu du mal à y aller au début, normal, Choco, chocolat, Thé, thé. Où était donc le café ? Finalement, poussé par Ruben, il entra dans la boutique et acheta pour la première fois le fameux café. Sinon, il en buvait non pas pour se réveiller mais pour mettre du lait dedans une fois chez lui. La caissière lui rendit la monnaie en souriant alors qu’il repartait pour remonter les mains pleines. Les ? Ah oui, il en avait pris deux sans savoir trop pourquoi. Sa pensée disparut lorsque qu’il entendit quelque chose qui avait capté son oreille : un pigeon. Il roucoulait non loin de lui, mangeant bêtement un bout de pain. Il était en admiration devant l’animal si près de lui. Jusqu’à ce qu’un chien déboule et aboie sur l’oiseau le faisant s’envoler. Le trouble-fête repartit et Robin leva la tête à la recherche du fugitif.
-Heu… C'est pas grave... Je vais remonter me changer
Le jeune homme tourna la tête, quelqu’un venait de lui parler, et vu le sourire qu’affichait la dame c’était à lui que ça s’adressait. Il s’inquiéta un peu de la raison de cette phrase qu’il n’avait pas comprise. En plus c’était un sourire fatigué et un peu blasé qu’affichait la jeune femme. Fidèle à lui-même et à sa bêtisite aigüe il prononça LA phrase qui avait le don d’énerver tout le monde.
-Hein ?
Puis il remarqua quelque chose. Le café avait disparu. Enfin pas les verres, non, juste le liquide. Ne comprenant pas exactement quoi, il sut qu’il avait encore fait quelque chose et que ça allait surement lui retomber dessus. Cependant, Ruben lui avait appris le mot magique dans ce genre de situation.
-Pardon !
Il baissa en même temps la tête comme un enfant que l’on vient de punir. Il attendait maintenant le jugement de la personne en face de lui et de découvrir qu’elle ânerie il avait encore faite bien qu'il était presque sûr que ça avait un rapport avec le café.

❝ take it easy ❞

Relax, take it easy. For there is nothing that we can do. Relax, take it easy. Blame it on me or blame it on you. It's as if. I'm scared. It's as if I'm terrified. It's as if I scared. It's as if I'm playing with fire. Scared It's as if I'm terrified. Are you scared ? Are we playing with fire ?

Mon t-shirt était bon à laver maintenant. Avec une grosse tache de café dessus, je ne poussais décemment pas continuer à le porter. J’aurais l’aire bien fine moi… Avec cette marque marron sur le devant... Je poussais un peti soupire, tant pis. J'allais devoir faire une machine plus tôt que prévu. L’homme qui venait de me le verser dessus avait l’air un peut tête en l’air. Un peu, beaucoup même car il regardait un pigeon depuis plusieurs secondes… On aurait presque dit qu’il n’avait pas remarqué qu’il m’avait renversé ses deux cafés dans mon décolleté. Quand il tourna la tête se fut avec un regard un peu perdu… À oui, il n’avait décidément pas compris ce qui se passait. « Vous venez de gaspiller deux cafés, ils sont sur mon t-shirt maintenant. » Lui expliquais-je. Il était marrant celui-là avec ses cheveux coiffés façon mouton et sa tête d’ahurie. Mon sourire s’élargit de plus bel, il était vraiment comique. Puis il s’excusa et baissa la tête. « Mais je vous ai dit que ce n’était pas grave ! » Après tout, ce n’était qu’une tache, elle partirait à la machine de toute façon. Et puis, je n’étais pas d’humeur à m’énerver, j’étais encore trop dans les vapes pour ça. « Moi c’est Elizabeth ! » Dis-je en lui tendant la main histoire de faire connaissance avec ce charmant boulet.

Ah oui tient, le tee-shirt de cette jeune dame semblait trempé et plus marron que de normal. Il essaya de se concentré sur la jeune femme qui ne s’énervait pas encore malgré sa maladresse. Elle était blonde, portait des vêtements qu’elle devait avoir pioché en haut de la pile de linge et s’était fait une queue de cheval, surement pour masquer qu’elle n’était pas coiffée. Enfin sur ce dernier point, Robin ne pouvait pas trop dire quoi que ce soit. Dans son aptitude, elle semblait ne pas avoir assez dormi. Par contre elle souriait, beaucoup. Il regarda à nouveau la tâche, sa période de concentration étant finie. Comment le café était-il arrivé là ? Robin soupçonna le vilain chien puis se dit que, comme toujours, ça devait être de sa faute. Quelle autre personne que lui pouvait renverser deux café en même temps sur quelqu’un parce que trop concentré sur un pigeon ?
-Mais je vous ai dit que ce n’était pas grave !
Peut-être bien, mais Ruben lui avait assez répété qu’il ne pouvait pas passer dix minutes sans faire une bourbe. Et il avait raison, comme souvent.
-Moi c’est Elizabeth !
« Oh mon dieu » pensa Robin. El… Il avait déjà oublié la suite. Il avait mis un an et demi à retenir le prénom de Ruben et avec, comme moyen mnémotechnique, se dire que la première, troisième et dernière lettre étaient la même. Bah, après tout, les personnes qui l’aimaient bien s’y faisaient vite et il ne changerait pas pour plaire. Il vit la main tendu de El-quelquechose et la saisit, reprenant son sourire idiot sans s’en rendre compte. On ne refait pas sa nature.
-Robin ! Du onzième.

❝ take it easy ❞

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« Robin ! Du onzième. » Alors comme ça il était de l’immeuble ? Intéressant... Mais c’était bizarre, je ne l’avais jamais vu auparavant. Peut-être venait-il juste d’arriver ? Oui, c’était sûrement ça, mais histoire d’être sûr je lui demandais : « Moi je suis du 8 B ! J’imagine que vous venez d’arriver ici, non ? » Oui, j’étais une petite curieuse, j’en avais parfaitement conscience, mais c’est que qui faisait mon charme. Non ? Enfin bref, je fis quelques pats en arrière et le laissais rentrer, nous nous trouvions encore devant la porte et nous bouchions l’entrée. Si quelqu’un arrivait, il pourrait se mettre à râler et je n’avais pas envie de recevoir des ondes négatives ce matin. En parlant d’ondes, mes mains se mirent à trembler. Je poussais un soupir… Fichue maladie… D’ailleurs ! « On est bien jeudi aujourd’hui ? » Je n’étais pas tout à fait sûr de la date actuelle, mais si je ne me trompais pas, j’avais rendez-vous chez le médecin vers quatorze heures. Et quelle heure était-il au juste ? À tous les coups, j’allais arriver en retard… Je n’avais pas la moindre idée de l’heure à laquelle je m’étais levé… Ni même à quelque heure je m’étais couché, mais ça c’était moins important. « Vous n’auriez pas l’heure par hasard ? » Demandais-je à Robin toujours en souriant.

Robin se rendit compte un peu tard, que peut-être, elle n’était pas de l’immeuble. Bah, au pire, elle comprendrait pas et passerait son chemin. Mais encore une fois, il semblait s’être trompé.
-Moi je suis du 8 B ! J’imagine que vous venez d’arriver ici, non ? On est bien Jeudi aujourd’hui ? Vous n’auriez pas l’heure par hasard ?
Les questions s’accumulaient. Les mots à retenir aussi. En plus il fallait suivre la dame à l’intérieur. C’en était trop.
-Je reviens de Paris mais j’ai habité là avant.
C’était la réponse à la première question. Quelle était la suivante ? Ah oui, quel jour étions-nous. Robin allait surement passer pour le pire des imbéciles mais il n’en savait rien lui-même, ce n’était pas un sujet passionnant pour lui que de savoir la date.
-Nous somme surement Jeudi, oui.
Au pire, elle irait vérifier. Et il passerait une fois de plus pour un abruti fini. Et enfin, l’heure. Heu… Si il avait une montre offerte par Ruben. Soit disant qu’il arrivait trop souvent en retard. Et miracle, il avait réussi à apprendre à lire les aiguilles. Il trouvait ça drôle. Il s’adonna alors à les regarder pour décoder leur secret.
-Euh… 13 heure et demi. Ah non, au temps pour moi 14.
Il réalisa alors qu’il s’était soit, levé très tard, soit rendormi sous la douche. Quelle importance, il espérait en ce moment ne pas louper un quelconque rendez-vous.

❝ take it easy ❞

Relax, take it easy. For there is nothing that we can do. Relax, take it easy. Blame it on me or blame it on you. It's as if. I'm scared. It's as if I'm terrified. It's as if I scared. It's as if I'm playing with fire. Scared It's as if I'm terrified. Are you scared ? Are we playing with fire ?

J'ai toujours beaucoup posé de questions. Quand j'étais petite, j'étais toujours derrière ma mère entrain de lui demander : « Maman ? C'est quoi ça ? Et ça ? Ça sert à quoi ? » Coller à ses pieds 24/24. Enfin, une vraie curieuse. Mais là ? Je lui demandais des renseignements utile pas des trucs qui servaient à rien. Par exemple : la date ? Je ne la connaissais vraiment pas. L’heure ? Non plus. J’avais encore la tête dans le chou et j’avais un peu de mal à me situer. Bref, j’appris qu'il revenait de Paris. « Je n'y suis jamais aller... » Répondis-je franchement avant de reporter mon attention sur autre chose. Sur lui en l’occurrence. Je commençais à l’apprécier, moi, ce type. Bon ok, je ne le connaissais que depuis une dizaine de minutes, mais il était trop marrant avec son air totalement paumé. Et là ? Il me dit que l'on était jeudi et qu'il était treize heure trente. Merde ! Je devais être à l’hôpital à quatorze ! Si je partais tout de suite peut-être que j'y serais à temps... Mais j'avais cette tache sur mon t-shirt... Tant pis ! Je me taperai la honte dans le métro… Je me retournais vers Robin. « Je suis désolé, mais je dois vraiment y aller. » Sans plus, je lui fis un bisou sur la joue et partis en direction de l’hôpital en marchant le plus vite possible sans courir. Pressé ? Moi ? Rien qu’un peu !

HRP : Fin du Rp ?