[b]When your secret heart
Cannot speak so easily Come here baby, from a whisper start To have a little faith in me When the road gets dark
And you can no longer see Let my love throw a spark
[/b]
✔ JE SUIS NÉ(E) LE : 10 janvier 1987 ✔ APPARTEMENT : 5E ✔ METIER : Proprio du Chocothé et patronne ✔ CUPIDON : En couple avec ses peurs... et ça la monopolise sentimentalement. ✔ HUMEUR : solitaire ✔ SURNOMS : Pearl, Pearly... perle et tout ce que vous voulez. ✔ CHOSES A FAIRE : ✗ s'occuper de chocothé ✗ faire la compta du café
❑ prendre rendez-vous chez le dentiste
❑ aller faire du shopping
❑ passer à la salle de sport
❑ s'occuper d'engager un cuistot ✔ CITATION : Quels sont les bons pansements pour une peine de cœur ? Les fabricants de sparadraps n’y ont pas encore pensés et pourtant cela serait réellement une bonne idée. Cela rapporterait beaucoup. Les plus blessées sont souvent les cœurs brisés.
Sujet: + ready 2 go feat Elizabeth Mar 20 Aoû - 2:40
⊱ GO TO VEGAS Le temps à des preuves à faire. L’on ne peut jamais savoir de quoi seront dessinés nos demains. Un jour, nous nous montrons sous notre meilleur jour. Un beau sourire, un regard vers l’avenir mais l’autre jour, nous nous décomposons sous un air triste d’une chanson culte qui aura souvent bercée notre enfance. Le temps n’a jamais raison de nos pensées. Il nous emporte dans des routines que nous voudrions tellement éviter. La vie est pleine de surprise et pourtant je ne savais réellement pas comment en prendre soin. Il faut avouer qu’un jour, je suis tombée et bien que je me sois toujours relevée, ce n’était jamais pareil. Les gens vous donneront toujours les meilleurs conseils du monde. Il faut tomber pour se relever et l’on en sortira toujours plus fort mais ce n’était pas le cas pour moi. Trop jeune pour entendre les absurdités que je ne comprenais pas à 5 ans. C’était surement pourquoi j’avais du mal à être proche avec les adultes quand j’étais plus jeune. Je voulais tellement les comprendre et même en grandissant, j’avais du mal. L’on ne sait jamais d’où proviendra le bien comme le mal. Il faut juste ouvrir les yeux pour l’éviter. Se défendre contre la vie qui peut parfois être tellement diabolique avec nous. Je ne savais pas comment éviter les malheurs. Dans le fond, on peut les éviter ou on doit vivre avec ? Je ne saurais réellement pas quoi conseiller à une personne dans ma situation et même si je le conseillerais… prendrais-je mes conseils ? Et là, mon conseil serait de fuir au plus vite. Dans quoi m’étais-je embarquée ? Mon père m’avait « suggéré » à sa manière de faire un passage express à Las Vegas. Merci papa pour m’avoir un peu trop forcé la main. Je n’étais clairement pas motivée et pas du tout même. Mes mains tremblaient comme si je m’apprêtais à aller vivre un enfer à peine dans le jet qu’il m’avait envoyé. Bien sûr, je ne voulais pas déranger William pour ce petit voyage d’un weekend et pourquoi ? La situation pour moi était étrange en ce moment. Cet homme me donnait des frissons rien que d’un regard mais merde, c’est mon meilleur ami, je n’ai pas le droit. Je ne pouvais pas, non. Pour cela que j’avais proposée à Elizabeth de m’accompagner. Une des rares qui connaissait mon secret et méritait de venir avec moi dans cette ville magnifique. Je ne promettais pas que le voyage soit sans accroches. Vegas et moi… nous avions un drôle d’histoire. Retourner dans cette ville que je voulais tellement oublier me déchirait le cœur. Montée dans le jet, je ne voulais déjà plus qu’en redescendre mais loin de cette ville de l’enfer. Loin, aussi loin que possible. Je ne voulais même pas imaginer que le jet y pose ses routes sur l’asphalte. Je soupirais doucement en posant mes fesses sur la banquette libre, regardant l’écran géant du plasma et tapotant sur le bord du fauteuil en inspirant. « Je pourrais peut-être changer la destination ! », soufflais-je alors que j’étais tellement anxieuse que j’en avais des nœuds dans le ventre. Avant d’arriver, voilà le nombre de fois où j’avais envie de reculer. Je l’avais, une fois, peut-être deux. Tourner violement le volant pour rentrer illico vers nos appartements. J’aurais dû peut-être ? Vegas était une ville tellement révolue pour moi, tellement et surement de trop. Je ne savais pas du tout comment allait se dérouler ce voyage mais il devait se dérouler. Pas de retour sur la comète, on va de l’avant et il faut vaincre ses peurs. Voilà les conseils que l’on me donnait mais je ne voulais pas les mettre en application. J’inspirais et en avant pour 12 heures interminables de trajet en avion. Deux heures ou l’on dormait, pianotait sur nos portables, jouaient aux cartes et j’en passe. Rien de bien fruitif. Je soufflais doucement alors qu’il était le moment de descendre de l’avion. Un peu de courage petite quiche lorraine à sa Elizabeth qui péte. Tu peux le faire. Je prenais alors mon sac sur mon épaule et hop, on marche vers la sortie pour découvrir le monde… que merde, tu connais déjà mais dont tu as tellement horreur. A l’arrivé, une longue limousine garée devant le jet attendait, je sortais en marchant à la rencontre du conducteur, lui faisant alors un câlin. C’était mon chauffeur, je pensais ne jamais le revoir, vraiment. Je souriais doucement. « Cael, je te présente Elizabeth… Elizabeth, je te présente Cael ! Ce sera notre chauffeur (mdr) ! », soufflais-je doucement alors qu’il ouvrait la portière en laissant un beau sourire charmeur à la belle blonde qui m’accompagnait. Je souriais doucement. « Interdiction de draguer ma protégée, chéri ! », lâchais-je alors avec mon ton protectrice. Cael était un amour mais aussi un briseur de cœur.
✔ JE SUIS NÉ(E) LE : Le 8 mars 1990 ✔ APPARTEMENT : 1b.2 ✔ METIER : Assistante directeur dans une chaine TV. ✔ CUPIDON : Si j'attrape ce petit bébé, je lui fais payer tous les sales coups qu'il m'a fait ! ✔ HUMEUR : Toujours souriante ! ✔ SURNOMS : Elie, Eliza, Elychou... ✔ CHOSES A FAIRE : ~ Travailler.
~ Devenir riche.
~ Trouver une idée géniale pour être célèbre.
~ Tomber amoureuse.
~ Faire les courses.
~ Etre heureuse et profité de la vie. ✔ CITATION : Et tout a cou tu te rends compte que tout et fini, pour de bon. Il n'y a pas de marche arrière tu le sens. Et puis tu essayes de te rappeler a qu'elle moment tout a commencer puis tu découvre que c'est plus vieux que se que tu pense, et c'est la seulement a se moment que tu réalise que les chose n'arrive qu'une fois. et quels que soient tes efforts tu ne ressentiras plus jamais la même chose tu n'auras plus jamais la sensation d'être a trois mètre au-dessus tu ciel.
Sujet: Re: + ready 2 go feat Elizabeth Sam 31 Aoû - 7:33
⊱ Ce qui se passe à Vegas, reste à Vegas...
« Même pas en rêve, chérie ! » Dis-je en m’asseyant sur la banquette à côté de Pearl alors qu’elle me proposait de changer la destination du jet. Oui, moi, Elizabeth Connor, dans un jet privée. Pour un changement, c’était du sacré changement. Je passais de la classe éco, dans laquelle je faisais parfois le trajet pour aller rendre une petite visite à mon père, à un avion avec écran plasma et tout le ce qui allait avec pour seulement deux personnes. Étais-je la seule à ne pas y croire ? Est-ce que si je lui demandais de me pincer, je me réveillerais dans mon lit ? Je m’étendais même à apercevoir Batman par l’espèce de fenêtre… Ok, en voyant la tête de Pearl la théorie du rêve partait en fumée, elle était tellement angoissée de se rendre là-bas, n’empêche, je ne comprenais pas : pourquoi moi ? La brunette m’avait appelé pour que je l’accompagne à Las Vegas. Je n’en croyais pas mes yeux. Franchement ? Qu’est-ce que je faisais là ? Moi j’étais bien à ruminer ma misérable vie dans mon lit en mangeant des gâteaux, tellement que j’allais finir par ressembler à un hippopotame d’ailleurs. Et le pire, c’est que ça ne m’aurait pas dérangé. Mais qu’est-ce que je ne ferais pas pour une amie ? De toute façon c’était la seule chose que je pouvais encore faire. Aider les autres puisqu’on ne pouvait pas m’aider moi ? Ouais, c’était un peu ça. J’avais donc quitté ma couette et mes délicieux moelleux au chocolat pour faire ma valise direction la plus grande ville du Nevada. J’espérais seulement ne pas avoir à lui expliquer pourquoi je me mettais à trembler comme si mes membres étaient possédés. De tout mon cœur, je priais pour ne pas avoir une crise devant elle. Je ne voulais pas que l’histoire se répète. Pas comme avec Milan quelques semaines plutôt. J’avais déjà du mal à m’en remettre alors… Non en réalité, je n’avais pas du mal, je n’y arrivais pas, tout simplement. Comment pourrais-je de toute façon ? Comme pourrais-je me relever alors que mon petit ami m’avait quitté comme une vielle chaussette parce qu’il m’avait vu dans un des pires moments de ma maladie ? Maladie qui était incurable, d’ailleurs. Croyez-moi j’étais très loin de remettre les pieds dans un stade de foot. Plus loin encore d’aller un jour à un match du Real Madrid. J’étais tellement mal… Au point où je doutais de ce que j’aurais fait si je n’avais pas croisé Kayla sur ce toit. Sauté peut-être ? Au point où je doutais de parvenir à faire semblant que tout allait bien devant Pearl. Comme si c’était simple de feindre le bonheur alors que j’étais… Comme détruite de l’intérieur. Mais pour le moment, je pensais bien m’en sortir. Je souriais, je riais… Pendant les douze petites heures de vole, j’eue simplement à cacher une main, une jambe de temps en temps, mais rien de bien grave, juste une légère tremblote intempestive. Le long du trajet dans cet avion particulièrement luxueux, nous jouâmes aux cartes, nous parlâmes de tout et de rien, je réussis même à dormir un peu. Géniale, non ? Puis arriva enfin le moment descendre de l’avion. Nous sortîmes et je posais pour la première fois les pieds sur le sol de Las Vegas. Je fus de nouveau surprise lorsque j’aperçus la limousine qui nous attendait sagement devant le jet. J’écarquillais les yeux. Pearl, ou du moins son père, était vraiment et indiscutablement la personne la plus riche que je n’avais jamais côtoyé, en oubliant mon cher joueur de foot bien sûr. En même, j’aurais dû m’y attendre, être le patron d’un casino dans LA ville du jeu ça devait rapporter et pas qu’un peu… C’était loin, pour ne pas dire à des années lumières, de mon monde. Je jetais un coup d’œil à mon amie. Avait-elle vraiment vécu dans tout ça depuis ses cinq ans ? Dans un sens, je l’enviais, cette richesse, ce luxe, mais dans un autre, je la plaignais parce que son histoire n’avait vraiment rien d’enviable. Puis, elle se jeta carrément dans les bras du chauffeur… « Ok… » Sortis-je pour moi toute seule. Marchant calmement sur mes talons hauts, mon petit sac à main sur l’épaule, je les rejoignis. « Enchantée ! » Dis-je en souriant quand elle eu fini de faire les présentations. Caël… Un prénom que je n’avais pas entendu depuis que j’avais débarqué en Espagne, un prénom tellement américain… Dans un sens, j’étais de retour au pays, mais pourtant si loin de chez moi… C’était quand même drôle le ton protecteur que prenait la brunette, elle ne pouvait pas me protégé. La preuve…. Je ris légèrement en entrant dans la voiture et fis quand même un petit clin d’œil au beau brun qui me tenait la portière. Bah quoi ? Quitte à faire semblant d’aller bien autant le faire à fond, non ? Puis, merde ! J’étais à Las Vegas quand même ! Il fallait bien que j’en profite, ce n’était pas tous les jours qua ça m’arrivait. J’admirais l’intérieur de l’auto et ça me fit le même effet que quand j’étais rentré dans le jet. Un gros changement, mais cette fois-ci, je passais d’une pauvre peugeot à une limousine… Nous démarrâmes et je souris à Pearl. « Alors ? On va où ? » Demandais-je parce que j’étais un peu mal alaise dans ce silence et qu’elle ne semblait pas aller très bien. Alors que nous commençâmes à déambuler dans les rues, je me penchais un peu à la vitre, admirant ce décor, que je n’avais jamais vu qu’au cinéma. C’était magnifique, vraiment. Nous finîmes par nous arrêter, une dizaine de minutes plus tard. « Merci bien. » Je rendis de nouveau son sourire au charmant conducteur alors que je sortais. Il faisait nuit, pourtant avec toutes ces lumières, on se serait cru en pleine après-midi. Et ces fontaines… Mon dieu ! Mais j’étais vraiment très très très très loin de mon monde. J’attendis, les yeux écarquillés, mon amie avant de me diriger vers l’entrée de ce somptueux bâtiment. Parce que je sentais que j’en avais presque autant besoin qu’elle, je lui pris la main. Ouais, je sais, c’était complètement idiot, mais question réconfort, je n’étais pas très doué.
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Sujet: Re: + ready 2 go feat Elizabeth Lun 9 Sep - 3:59
⊱ GO TO VEGAS Parfois il faut s’éloigner de l’endroit où l’on vit. Il faut courir ou s’en aller en jet privé mais c’est souvent puérile de filer à l’endroit où l’on avait pourtant déjà fuis. J’avais quittée Las Vegas et pourtant j’étais là… au pied du jet avec le chauffeur et prête à grimper dans cette limousine et merde. En fait, je jouais un peu à la balle en me renvoyant ici et là mais techniquement, je ne fuyais pas vraiment. Pas du tout en fait, je cédais à la pulsion bien chiante de mon foutu paternel. Lui alors, qu’est-ce qu’il peut me harceler en ce moment mais revenir était réellement comme une obligation pour moi. Vraiment. Je ne me sentais pas du tout à l’aise et j’avais peur. La dernière fois… j’étais comme un joujou de la presse qui imposait un procès à son kidnappeur. Ils adoraient me suivre partout. Enfin donc elle me demandait ou on allait, je riais nerveusement. « Au Bellagio, voyons ! », c’était tellement normal de mes lèvres mais cet hôtel enfin ce casino était tellement célèbre que je ne savais même pas si elle connaissait qui en était le propriétaire mais cela sortait d’une simple logique comme je pourrais dire… on mange quoi le matin ? Et bien le petit-déjeuner. Je n’étais pas vraiment à l’aise et je sentais qu’elle m’y aidait vraiment même si elle n’avait pas l’air bien non plus. Et alors que nous sortions de la voiture, je ne pouvais pas m’empêcher de rire alors qu’elle disait merci avec ce ton charmeur au chauffeur. « Dragueuse ! », soufflais-je tandis qu’elle me prenait la main et sans hésiter, je me laissais faire car sincèrement, j’avais besoin de la sécurité qu’il me fallait. Elle ne me la donnait surement pas consciemment en plus mais c’était bien loin de celle de William. Et merde, pourquoi je pense encore à lui ? Il allait que j’arrête mais depuis son anniversaire, je ne pouvais pas faire autrement. Je l’imaginais dans les bras d’une femme en ce moment-même. C’était… Oh non mais il fallait que j’arrête. J’entrais dans le Bellagio en souriant à l’homme à l’entrée alors qu’il paraissait me regarder comme s’il avait simplement vu un fantôme. « Roh ça va Peter, je ne suis pas un spectre ! », disais-je sur un ton un peu amusée mais même si cela me gênait. Je riais nerveusement en regardant autour de moi. C’était bizarre mais beaucoup pourrait se sentir aussi petit qu’une coccinelle dans ce monde mais moi, non. C’était chez moi. Je me sentais à l’aise. J’étais… dans ce casino dont je connaissais les recoins. Je souriais à la jeune femme en allant vers les entrées du personnel. Sortant mon badge que j’avais intelligemment pris avec moi et lui souriant. « On va aller chercher la clé de ma suite cependant, elle est dans mon bureau normalement… », je grimaçais aussitôt. « Enfin l’ancien… », oui, c’était tellement compliqué pour moi de me dire qu’il devait être à un autre. Vraiment. Je ne voulais tellement pas ça car c’était mon bureau et le mien uniquement. Je l’avais depuis 3 ans mais j’avais aussi grandie dedans avec l’ancien chef de la sécurité qui avait un peu été mon mentor. J’avançais dans le couloir, tenant toujours sa main car il fallait avouer que je stressais même si j’étais à l’aise surtout que cela faisait 6 mois que je n’avais plus remis les pieds dans le coin. Nous descendions alors un escalier, un truc comme 15 marches avant de tomber dans un couloir, encore. J’avançais vers le fond pour entrer dans une pièce aussi grande qu’un de nos appartements sans les murs. Il y avait des ordinateurs, des écrans, des hommes en costard avec l’allure geek et baraqués. Un vrai mélange des deux en fait. La sécurité quoi. Ils me regardaient aussi tout aussi bizarrement certains par ce qu’ils étaient nouveaux et d’autres par ce qu’ils se demandaient si je vivais encore. Je souriais, un peu gênée en soupirant et chuchotant. « Je crois que je vais me qualifier de Casper, je fais peur. », je levais les yeux pour regardant alors la porte en verre devant moi et sourire. C’était mon bureau, il y avait toujours mon nom « Pearl Hartley » sur la porte. Surprise, je prenais mon badge pour le passer sur l’identifiant et hop. J’entrais dans le bureau. J’avais l’impression soudaine que le temps s’était comment dire : arrêté. Je la regardais en souriant et allant allumer un des écrans de sécurité qui montrait 6 images des ascenseurs. « Mon favoris… toutes les heures, tu as au moins… un porno en direct ! », lâchais-je en allant vers mon bureau et remarquant que mon gel pour les mains propres étaient encore là, il n’avait pas bougé et toujours celui à l’abricot. C’était réellement comme si mon père espérait que j’allais encore arriver et reprendre ma place. Je voyais même cette montre contreplaqué que j’avais achetée en pensant que c’était de l’or. Je riais un peu nerveusement en la planquant aussitôt dans un tiroir, honteuse. C’était comme si je n’étais jamais partie. J’ouvrais le deuxième tiroir pour prendre la clé magnétique de ma suite et lui souriant. « Je crois que mon père regarde trop de Disney car rien n’a bougé… même pas d’un poil. Il se met le doigt dans l’œil s’il pense que je vais revenir. », lâchais-je en souriant. Bon, il pouvait toujours faire déplacer le Bellagio. Cela ne me dérangerait pas. Là, peut-être que je reprendrais mon job car même si je le cache bien. Il me manque. Je souriais doucement à la jeune femme. « Prête ? », demandais-je alors que j’allais faire la porte derrière nous. « On va juste prendre un raccourci… », lâchais-je en souriant tandis que je l’ouvrais. Ce couloir était petit mais menait vers un ascenseur seulement pour le personnel qui menait directement à l’étage de ma suite. Enfin la suite du chef de la sécurité pour être plus précise. « Je savais qu’ils n’avaient pas encore désignés un nouveau chef… comme William devait l’être et que je suis là pour ça mais quand même… on dirait qu’ils m’attendaient ! », je souriais en allant vers l’ascenseur et l’appelant.
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Sujet: Re: + ready 2 go feat Elizabeth Mer 2 Oct - 3:46
⊱ Ce qui se passe à Vegas, reste à Vegas...
Je souriais alors que Pearl me traitait de dragueuse. « Moi ? Mais jamais de la vie ! » Répondis-je en riant doucement. Non, je n’essayais pas de charmer le chauffeur, pas du tout. Et puis de toute façon mon attention fut très vite reportée sur l’immense casino devant lequel notre voiture s’était arrêtée. Le Bellagio avait-elle dit ? Ouais… Rien que ça ? Je me croyais dans un film, vraiment, je n’en croyais pas mes yeux. Et elle ? On aurait dit qu’elle rentrait chez elle après un voyage à Hawaï. Non mais c’est vrai, elle semblait totalement dans son élément, comme un poison dans l’eau. Et moi j’étais la pauvre vache qui n’avait rien à faire là. Tout, ce luxe, les jets, les limousines, les hôtels prestigieux, c’était tellement loin de mon quotidien ! Moi, je vivais avec une colocataire japonaise dans un petit appartement, je conduisais une pauvre peugot, je travaillais comme assistante et mon papa était assureur ! Vous voyez la grande différence entre les deux ? Et bien je mis encore plus de temps à me faire à l’idée que c’était vraiment réel tout ça. De quoi me coller une sacrée migraine, mais je n’étais pas ici en touriste, j’accompagnais mon amie voir son père. Ça ne devait pas être bien difficile ? Si ? Je préférais lui prendre la main histoire de me rassurer et de la rassurer. Elle avait l’aire d’en avoir besoin comme si renter dans le casino faisait remonter des souvenirs en elle, ce qui était sûrement le cas d’ailleurs… Je n’étais pas très douée pour rassurer les gens et un contact c’était déjà mieux que rien… L’homme à l’entré nous regardait bizarrement. Non en fait, il regardait Pearl. Elle semblait le remarquer aussi car elle expliqua à ce Peter qu’elle n’était pas un fantôme. Il est vrai que le type avait l’aire d’avoir croiser un revenant. Ça me fit sourire, le pauvre. En passant devant lui je le saluais d’un simple mouvement de tête et continuais de suivre mon amie qui brandissait son badge pour qu’on nous laisse passer par l’entrée du personnel. « D’accords. » Répondis-je en souriant. Son bureau… Sa suite… Ouais, j’enregistrais ces informations, mais quand même. Elle avait une suite ! Pour elle toute seul alors qu’elle ne vivait plus ici… Pour elle c’était comme la chambre qui restais toujours libre chez papa sauf qu’elle était considérablement plus grande. Bref, logique quoi. Nous pénétrâmes dans un couloir, les mains toujours l’une dans l’autre. Pourquoi se lâcher alors que nous avions besoin de ce soutien toute les deux. Elle, parce qu’elle allait retourner dans l’endroit où elle avait passé la plus grande partie de sa vie et moi, parce que je me sentais pas à ma place et toute petite dans ce casino. Puis nous descendîmes un escalier et enfin nous entrâmes dans une pièce remplie d’homme en costume. Oulala… J’aime que les hommes en costume me regardent passer mais pas à ce point. Quand elle ouvrit la porte, presque toutes les têtes se tournèrent vers nous… « Ok… » Murmurais-je. J’avais l’impression d’être un espadon au milieu d’un groupe de sardine, c’est-à-dire, pas à ma place du tout et un peu beaucoup gênée. Je levais la main et fis une espèce de coucou. Genre : salut, faites comme si on n’était pas là et retournez à vos écrans gentils hommes baraqués de la sécurité. « Casper ou pas, c’est eux qui font peurs, on dirait qu’on a les cheveux roses ou une coloration bizarre tellement ils nous regardent… » Dis-je doucement à mon amie. Puis j’aperçus la porte en verre, sur celle-ci était écrit le nom de Pearl. Mais ? Quelqu’un n’aurait pas dû reprendre sa place depuis le temps ? Je le demandais bien… Mais ne lui posais pas la question, ce n’était pas le moment et puis peut-être qu’il n’avait juste pas changé la plaque. N’empêche, grâce à son badge qu’elle introduisit dans la fente nous entrâmes rapidement dans le bureau. Là encore, il y avait un beau paquet d’écran. Pearl en alluma un. Les ascenseurs. J’y jetais un rapide coup d’œil alors qu’elle parlait. « Génial ! » M’exclamais-je. Oui, effectivement, un couple était d’ailleurs bien parti dans l’un des six ascenseurs. Je reportais mon attention sur la brunette qui attrapait la clé de la suite. Je haussais les épaules, ne sachant pas trop quoi ajouter. Son père devait vraiment croire qu’elle reviendrait pour garder son bureau aussi intact qu’elle le disait… Mon dieu, le pauvre. Je souris à la jeune femme. « Toujours. » Fis-je avec un petit clin d’œil. Un raccourci ? Ok… Je la suivis jusqu'à l’ascenseur. « Tu penses qu’il va essayer de te convaincre de rester quand tu vas le voire ? » Ça me paraissait logique en même temps. Dans un petit « ding », les portes s’ouvrirent et j’entrais dans l’ascenseur. « Je te préviens, si on me séquestre dans ce casino, tu me devras au moins un rendez-vous avec le chauffeur ! » Lâchais en riant dans un essai d’humour pathétique. Comme pour me faire signe d’arrêter mes conneries nous atteignîmes notre étage. Je suivis Pearl à l’extérieure, dans un beau couloir aux lumières automatiques qui s’allumaient sur notre passage et jusqu'à la porte de la suite. Un petit coup de clé magnétique et nous entrâmes. Déjà que j’avais été choqué par le jet et la limousine. Là c’était la cerise sur le gâteau, mais alors… Une énorme cerise, vraiment, tellement qu’on pourrait carrément mettre le cerisier sur ce fichu gâteau. La suite avait l’air au moins aussi grande que mon appartement sinon plus et tellement mieux décoré. « Waw ! » Ne puis-je m’empêchais de dire. Je posais mon sac dans l’entrée et avançais un peu plus profondément dans ce qui avait été le chez-soi de Pearl. Je regardais autour de moi comme une petite fille dans un magasin de jouet. J’allais jusqu’au canapé et me laissais tomber dessus.Oui, je faisais comme chez moi, mais j’étais trop ébahi pour faire attention à mes bonnes manières. Je tournais la tête vers mon amie. « C’est magnifique ! Vraiment. » Je souris. « Et dire que tu as vécu ici… Ça change du Chocothé quand même... » Il fallait que j’arrête d’être en totalement admiration des lieux. Oui bonne idée… Ressaisis-toi Elizabeth. Je me relevais et me rapprochais de ma Pearly grâce à laquelle j’étais ici. « Alors le programme ? On est censé faire quoi ? » Oui parce qu’on n’était pas venu pour rien non plus. Je lissais doucement ma robe attendant sa réponse sans montrer mon impatience, j’avais vraiment envie de voir plus de ce charmant casino.
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Sujet: Re: + ready 2 go feat Elizabeth Ven 4 Oct - 18:56
Pearl ♥ Elizabeth
❝ ready 2 go ❞
Hummmm… Casper, cheveux roses ? Fortement possible de ma part. Ou pas. Ils s’attendaient peut-être aussi à ce que je sois un peu moins vêtue. Ils me voyaient rarement dans un vulgaire jeans mais dans mes robes de luxe trop courtes pour pouvoir courir à mon aise. L’image que les hommes devaient avoir de Pearl Hartley ne devait surement pas toujours être des plus positives à mon avis. Je me doutais un peu de la situation avec eux mais il fallait avouer que je m’en fichais. Ils étaient choqués de me voir ? Mais au fond, je ne serais pas plus touchée enfin si mais chut. Bon, on allait au bureau, je riais nerveusement en l’entendant dire que c’était génial et me disant qu’ils n’en étaient pas encore à l’acte si elle trouvait toujours ça génial mais le pire étant que j’en avais vue de toutes les couleurs dans cet écran mine de rien cependant cela m’amusait toujours autant. Je laissais un regard rapide s’y pointer en souriant. Nous quittions alors le bureau par derrière en allant vers un couloir assez petit pour rejoindre un ascenseur privé. La classe, non ? J’y allais en l’appelant et éclatant de rire à ce qu’elle me disait à propos de mon père. « Possible ! », soufflais-je doucement. « Mais c’est peine perdue ! », rajoutais-je avant le ding de l’ascenseur et entrant après la jolie blonde alors que je souriais en l’écoutant. Elle voulait un rendez-vous avec le chauffeur ? Dans le fond, pourquoi pas. Je riais légèrement en la regardant du coin de l’œil. « Il est mignon, hein ? », soufflais-je en lui souriant. « Je connais l’hôtel, si l’on nous séquestre, je peux sortir par l’aération avec toi ! », c’était vrai en plus. Rien qu’en passant par le dessus de cet ascenseur, je pouvais en sortir mais ça, je n’allais surement pas lui dire car l’on peut en sortir comme en rentrer sauf que deux personnes connaissent les chemins. Moi et William. Alors que l’ascenseur arrivait à quai, nous arrivions dans le couloir qui nous en séparait. Une seule porte. Et j’allais l’ouvrir aussitôt avec ma clé. J’entrais alors dans la suite en souriant à la jeune femme et surtout son waw alors que je refermais derrière elle avant de regarder à mon tour. Rien n’avait changé à ma grande surprise. Ou pas vraiment. Mon père est un de ces cas quand même. Je souriais doucement en la regardant. Je levais le regard en l’entendant alors. Magnifique ? Vraiment. « Je n’ai pas faites la décoration… et je t’assure je ne vivais pas dans cette suite, je ne venais que m’y reposer ou enfin quand William ne vivait pas encore avec moi dans un studio, j’y vivais à une époque… mais… », je ne m’y sentais jamais en sécurité car même le chef de la sécurité peut avoir peur quand elle est seule. C’était mal ? Non pas vraiment. Je la laissais prendre ses aises en approchant du buffet et prenant le cadre de moi et William quand nous étions adolescent qui trainait, posé là comme un vulgaire oubli. Je souriais doucement alors qu’elle me réveillait légèrement de mes pensées en me demandant qu’elle était le programme. « Une bonne douche ? Car je trouve qu’on pu ! », soufflais-je doucement en haussant aussitôt es épaules. « Et on se fait belle ? », demandais-je à la jeune femme qui n’avait pas encore vue la chambre. Je prenais alors nos sacs comme une brave femme. « On va aller faire un petit tour de la ville avec une des décapotables du chef en plus, tu pourras même la choisir. Je t’assure que c’est juste awesome de voir les lumières de la ville en pleine nuit enfin soirée ensuite si tu veux, je te propose que l’on aille dans un club de striptease d’hommes rien que pour nos yeux de femmes tellement chaste avant de revenir ? Bien sûr, je mangerais bien un menu complet et miam je dois aussi te faire gouter mon gâteau favoris au chocolat… je t’assure qu’il est délicieux puis je te propose qu’on rentre car il se fera tard ou tôt mais je te rassure qu’à Las Vegas on se lève vers midi en général enfin quand on ne va pas au lycée. Demain après notre réveil, nous irons nous balader en ville. Je te programme même un peu de boulot au casino si ça te tente de coincer un tricheur ou deux ensuite je t’abandonnerais le temps d’aller voir mon père avec une hôtesse qui t’apprendra à jouer à tous les jeux du casino. C’est une amie, elle saura te mettre en confiance. », je souriais doucement. « Et je te rejoindrait. Nous irons surement finir la soirée à jouer au poker, du vrai dans une chambre d’hôtel secret de la sécurité contre les malabars aux cheveux roses qui nous ont regardés tout à l’heure ! », je riais en lui souriant. « Oh et une balade en hélicoptère te tente ? Montgolfière aussi comme mon cuistot, tien. Un mongol assez fière ! », oui beh j’ignorais qu’elle connaissait mon cuistot mais su le coup je réagissais. « Celui avec lequel tu parlais au bal ! », oui, cela me revenait mais la pauvre, je m’étais faite un vrai monologue. Je pris alors la carte du menu en souriant, des plats qui coutaient la peau des fesses mais on s'en fiche, c'est gratuit. Je la laissais donc choisir à son aise en allant poser les sacs dans la chambre et regardant si j'avais encore mes robes dans la penderie. Bingo. Elles étaient toutes là.
✔ JE SUIS NÉ(E) LE : Le 8 mars 1990 ✔ APPARTEMENT : 1b.2 ✔ METIER : Assistante directeur dans une chaine TV. ✔ CUPIDON : Si j'attrape ce petit bébé, je lui fais payer tous les sales coups qu'il m'a fait ! ✔ HUMEUR : Toujours souriante ! ✔ SURNOMS : Elie, Eliza, Elychou... ✔ CHOSES A FAIRE : ~ Travailler.
~ Devenir riche.
~ Trouver une idée géniale pour être célèbre.
~ Tomber amoureuse.
~ Faire les courses.
~ Etre heureuse et profité de la vie. ✔ CITATION : Et tout a cou tu te rends compte que tout et fini, pour de bon. Il n'y a pas de marche arrière tu le sens. Et puis tu essayes de te rappeler a qu'elle moment tout a commencer puis tu découvre que c'est plus vieux que se que tu pense, et c'est la seulement a se moment que tu réalise que les chose n'arrive qu'une fois. et quels que soient tes efforts tu ne ressentiras plus jamais la même chose tu n'auras plus jamais la sensation d'être a trois mètre au-dessus tu ciel.
Sujet: Re: + ready 2 go feat Elizabeth Dim 24 Nov - 18:51
⊱ Ce qui se passe à Vegas, reste à Vegas...
Une fois dans l’ascenseur, je lâchais cette phrase au sujet d’être séquestré dans le casino. Je rigolais doucement. J’avais sorti ça sur le chauffeur alors que je m’en fichais un peu c’était juste pour plaisanter, car je n’étais pas vraiment venue pour ça… Même si c’est vrai qu’il était canon quand même. « Ouais, il est mignon. » Je lui souris. « Chouette ! Je l’ai encore jamais fait. » Je riais un peu. Bah quoi ? Ce n’est pas tout le monde qui se balade dans les aérations. Quoi que… Dans les films, ils le font beaucoup… Trop même. Ça devait lassant à force, mais si jamais l’occasion se présentait, j’aimerais bien essayer. Puis de toute façon je savais que tout était possible avec Pearl, on avait déjà eu droit à un voleur de banque et à ses amis… Il faut dire que sur ce coup-là, on s’en était pas mal sorti quand même. Bref, après être passé dans le couloir, nous arrivâmes dans la chambre. J’étais émerveillé par cette chambre, non en fait ce n’était pas une chambre… Par cette suite. Non, mais… C’était quand même plus grand que mon appartement ! Je fis par de mes impressions à mon amie, ajoutant aussi que ça changeait du Chocothé. À sa réponse, je la regardais, en souriant. Je pensais qu’elle vivait là… Elle ne m’avait pas encore parlé de tout, et je n’étais pas au courant pour l’histoire du studio avec William donc… Je hochais la tête. « Ah ! D’accord. » À mon avis, j’allais apprendre pas mal de chose sur elle pendant ce séjour. Là, j’étais chez elle, là où elle avait grandi, où vivait son père, pas dans un immeuble Barcelonais où personne ne connaissait vraiment son histoire, moi en premier. Ça promettait d’être intéressant. Je me baladais un peu dans la suite, regardant par-ce par-là… Puis je me rapprochais d’elle et lui demandais quel était le programme. En m’approchant, je la surpris entrain de regarder une photo d’elle, plus jeune et d’un adolescent… Je mis un petit moment avant de reconnaître Will… Je ne posais aucune question à ce sujet et l’écoutais m’expliquer… « Et bah ! Ça promet d’être chargé tout ça ! » Ouais… C’était un sacré programme… « Et parle pour toi… Je ne pus pas moi ! « Ajoutais-je en riant. « Ton cuistot ? » J’haussais les épaules, je ne gardais pas un très bon souvenir de ce bal. Mon dos non plus d’ailleurs, mais son cuisinier ? Oui, je me souvenais parfaitement de son visage, mais je n’allais sûrement pas en parler à mon amie. « M’en souviens pas… » Ensuite, j’attrapais le menu et y jetais un coup d’œil. Les prix étaient astronomiques… Mais pour la fille du patron tout est gratuit, non ? Je l’espérais vraiment, car le contraire m’aurait beaucoup gêné… Déjà que je l’étais un peu… Je repérais quelques trucs dont le nom me mettait l’eau à la bouche puis tendit la carte à la brunette que j’avais distraitement suivi dans la chambre. En levant les yeux, je ne fus presque pas surprise par la magnifique déco, mais la penderie… Comme toute femme qui se respecte, je tombais en admiration devant ses robes. « Waw… Rassure-moi… On fait la même taille, non ? » Je l’espérais, car toutes les tenues que j’avais emmenées allaient paraître vraiment hideuses à côté de ça… J’en attrapais une noire qui me plaisait particulièrement. « Je peux ? » Demandais-je en lui faisant des yeux de chien battu.
C’est dans cette même robe, que je rentrais dans la suite, des heures plus tard, complètement crevée. J’avais eu le droit à mon petit tour en décapotable dans toute la ville, au club de striptease, ainsi qu’au gâteau au chocolat qui m’avait fait péter le ventre. J’en avais pris pleins les yeux, entre les magnifiques quartiers et leurs superbes lumières et les beaux corps des hommes du club, j’en avais vu de toutes les couleurs et ça avait été génial. Je ne regrettais pas d’avoir accepté de l’accompagner, même si à certain moment mon gros nuage de malheur me rattrapait et mes mains tremblaient, le jeu en valait la chandelle. Là, j’étais complètement morte. Je tenais mes chaussures à talons dans une main alors que j’allumais la lumière de l’autre. Oui, j’avais chopé quelques petites ampoules et m’étais empressé de les retirer dès que nous nous étions retrouvés toutes les deux dans l’ascenseur. Je lâchais mon sac dans l’entré de la suite et me tournais vers Pearl. « C’était GE-NI-AL. » Lâchais en accentuant sur l’adjectif. Oui, j’avais un peu bu, mais juste un petit peu… Ou pas. En tout cas, tous mes soucis avaient enfin décidés de laisser mon cerveau en paix et ça c’était juste trop-méga-super. J’avais profité de la soirée comme une personne normal et ça aussi c’était trop-méga-super. J’étais fière de moi dans un sens. HRP : Désolé pour le retard