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| + IN YOUR BRIGHT BLUE EYES (wearl) | |
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Auteur | Message |
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William A. Brighton
LES INFOS I've got the power !
✔ JE SUIS NÉ(E) LE : 05/07/1985 ✔ METIER : Responsable de la sécurité ✔ CUPIDON : Célibataire ✔ HUMEUR : Entre le bonheur et l'anxiété ✔ SURNOMS : Will ; Willy ✔ CITATION : U.C © CRÉDITS : Lapin fou ★ AVATAR : Ian Somerhalder ✔ PSEUDO : PoM € EUROS : 22743 ✔ MESSAGES : 633 ✔ ANNIVERSAIRE : 11/05/1988 ✔ AGE : 36 ✔ INSCRIPTION : 19/04/2012 ✔ PAYS : France AND MOREMy lifeMon carnet d'adresses: | Sujet: Re: + IN YOUR BRIGHT BLUE EYES (wearl) Mar 10 Sep - 11:03 | |
| Malgré ce que pouvait laisser penser ma première réaction je ne voulais pas couper les ponts avec Pearl. Je ne comptais pas lui tourner le dos sous prétexte que ses sentiments dépassaient l'amitié que nous avions toujours partagé. Et pourtant je savais que ça n'allait pas être simple, ça m'effrayait même un peu de savoir que notre relation serait moins spontanée du fait que je devais garder en tête de ne pas la blesser. Mais je commençais mal, très mal... Voir ses larmes m'était insupportable, ses mots résonnaient dans ma tête et j'avais pris conscience qu'elle avait raison. Me comporter comme un lâche n'allait pas arranger les choses bien au contraire, c'est pour ça qu'au lieu d'aller dormir ou du moins m'enfermer dans ma chambre, j'étais là derrière ma meilleure amie pour lui offrir le réconfort dont elle avait besoin. Être à la fois la solution et la cause du problème, c'était paradoxal. La réaction de Pearl ne me surpris pas, elle se débattit sans force, aucune, trop affaiblie par le poids de ses aveux qui l'avait quitté. Sonnée tout comme je pouvais l'être, ses forces l'avaient délaissées et j'étais là pour la soutenir. Me dire de dégager n'allait rien changer, j'avais mon rôle à tenir et me comporter comme un con n'était pas la solution.
Ma meilleure amie craquait sans plus aucune retenue, elle pleurait dans mes bras comme ça avait été le cas déjà de nombreuses fois. Accrochée à moi comme si sa vie en dépendait elle me chuchotait encore de dégager mais au lieu de ça je la serrais un peu plus fort « Ouais... Je sais... » disais-je pour toute réponse. Je sentais ses larmes dans mon cou, mon t-shirt était déjà bien mouillé, autant dire que je n'en avais rien à foutre à cet instant. Caressant doucement le dos de Pearl je restais le meilleur ami dont elle avait besoin, luttant contre cette boule qui nouait mon estomac depuis qu'elle m'avait révélé ses sentiments pour moi. Nous restions comme ça assis en pleins milieu du salon pendant un long moment, silencieux, faisant face à l'émotion dans tout sa brutalité. Et puis les sanglots de Pearl se calmèrent doucement, elle retrouvait un rythme de respiration plus normal et je desserrais légèrement mon étreinte. Je n'étais pas moins perdu pour autant, j'avais encore plus peur d'être à nouveau maladroit alors je ne disais rien et je ne bougeais plus en attendant que ce soit elle qui esquisse le premier mouvement ou dise les premiers mots.
Lentement elle se détachait de moi, sa colère ne semblait pas tout à fait retomber et il y avait même comme une certaine froideur dans son attitude. Si elle n'y avait pas touché je n'aurais sans doute pas remarqué que sa robe avait remonté, en fait habituellement je ne prêtais aucune attention à ce genre de détails la concernant alors qu'il est vrai que sur une autre femme je l'aurais vu. Pearl avait raison je ne la regardais pas... Mais c'était ça aussi la clé de la réussite de notre amitié, aucune ambiguïté. Sauf que ça venait de voler en éclat et que sous chacun de ses gestes à présent je saurais ce qui peut se cacher. Sans même un regard elle se levait et ses mots me contrarièrent... Donc elle pensait que je me forçais ? J'étais trop stupide à ses yeux pour pouvoir simplement compris ce que elle même m'avait expliqué ? Et pris ouvert les yeux sur le ridicule de mon comportement ? Apparemment oui ! Certes elle avait ses raisons de m'en vouloir mais elle me connaissait mieux que ça pour savoir que je ne me forçais jamais ou presque. Toujours assis par terre je ruminais un peu cette réaction avant de me lever. Elle ne voulait pas croiser mon regard et bien pourtant je comptais bien lui dire clairement ce que je ressentais face à cette situation. Immobile je la regardais en sachant qu'à un moment où à un autre elle sentirait mon regard sur elle et finirait par le croiser. Et quand cela arrivait je prenais la parole « Est-ce que tu peux au moins comprendre que j'ai besoin d'encaisser ce que tu m'as dit ? Je suis juste humain Pearl et en plus de ça pas très doué pour tout ce qui est sentiment. » je soupirais en haussant les épaules « T'es la première personne à me dire qu'elle m'aime... A me faire une... Une déclaration. Désolé que ça me fasse un choc. Comme tu l'as dis je voyais rien et je me sens encore plus con. » je reculais, cette fois j'allais aller dans ma chambre pour de bon. Il fallait que je me pose et que j'essaye de dormir, j'y verrais plus clair demain, peut-être. « Je vais allez dormir, ça aide il paraît. Si ça va pas, que tu dors mal, ma porte n'est pas fermée. » je voulais qu'elle l'entende à défaut de le croire. |
| | | Pearl B. Angeles-Hartley
LES INFOS
[b]When your secret heart
Cannot speak so easily
Come here baby, from a whisper start
To have a little faith in me
When the road gets dark
And you can no longer see
Let my love throw a spark
[/b] ✔ JE SUIS NÉ(E) LE : 10 janvier 1987 ✔ APPARTEMENT : 5E ✔ METIER : Proprio du Chocothé et patronne ✔ CUPIDON : En couple avec ses peurs... et ça la monopolise sentimentalement. ✔ HUMEUR : solitaire ✔ SURNOMS : Pearl, Pearly... perle et tout ce que vous voulez. ✔ CHOSES A FAIRE : ✗ s'occuper de chocothé
✗ faire la compta du café
❑ prendre rendez-vous chez le dentiste
❑ aller faire du shopping
❑ passer à la salle de sport
❑ s'occuper d'engager un cuistot ✔ CITATION : Quels sont les bons pansements pour une peine de cœur ? Les fabricants de sparadraps n’y ont pas encore pensés et pourtant cela serait réellement une bonne idée. Cela rapporterait beaucoup. Les plus blessées sont souvent les cœurs brisés. © CRÉDITS : Saraplapla et tumblr ★ AVATAR : NINA DOBREV alias Nikolina Constantinova Dobreva, je fais genre je peux l'écrire, je suis à la pointe de la mode. ✔ PSEUDO : Crazy B. € EUROS : 24410 ✔ MESSAGES : 2873 ✔ ANNIVERSAIRE : 10/01/1989 ✔ AGE : 35 ✔ INSCRIPTION : 20/12/2011 ✔ PAYS : Belgique AND MOREMy lifeMon carnet d'adresses: | Sujet: Re: + IN YOUR BRIGHT BLUE EYES (wearl) Mar 10 Sep - 13:47 | |
| Cette situation était des plus invraisemblable et pourquoi ? Dans ma tête… c’était comme si l’on me torturait avec des poinçons. Et pique et pique… que je te torture alors que je voulais juste le laisser tranquille. J’avais cette étrange sensation de n’être que le boulet qu’il devait se trimballer pour lui. Je me sentais tellement mal que je voulais juste le lâcher. La pitié. C’était tout ce que j’avais toujours détestée depuis ma plus « tendre » enfance. Ou pas. Noirceur, oui. Maman n’aimait pas ça non plus, je m’en souvenais encore quand elle refusait que la voisine lui prête un peu d’argent ou lui donner quoique ce soit. Elle ne voulait pas de la pitié des gens car ils ne sont en fait que là pour vous faire envier. Là, je n’enviais même pas William. Comment vouloir être à sa place ? Je savais que cela ne devait pas être simple mais je me sentais tellement mal à la fois. J’avais cette culpabilité qui me rongeais mais aussi ce besoin d’être contre lui tout en étant amoureuse ou son amie. C’était l’enfer dans ma tête mais dans mon corps aussi, ce cœur, cette peau. Tous mes sens. C’était l’horreur à chaque fois que j’étais proche de lui depuis quelques temps sans même qu’il ne le sache. L’on dit souvent que le cauchemar c’est la tentation… et quand l’on ne peut aussi pas y céder. Je peux vous avouer que ne pas pouvoir céder, c’est un cauchemar. C’est comme si j’étais trisomique et que je voyais les gens normaux et heureux mais que je savais que je ne pourrais jamais être normale. C’était… une maladie qui me bouffait simplement. Je ne voulais pas le regarder, non. Ce regard qui allait me faire éprouver tellement de choses en allant de la compassion à la tendresse mais aussi à cette foutue sensation d’amour et ce besoin d’être dans ses bras alors que c’était aussi tout autant amicale. Je soupirais en l’entendant. Il avait raison mais j’étais tellement perdue aussi que je ne savais pas ou voir le vrai du faux ou même… s’il n’allait pas me laisser comme une vieille chaussette. Je soupirais doucement. « Je comprends ! », soufflais-je doucement en le regardant. « Je suis humaine aussi… » et en proie de doutes, tellement de doutes. Vraiment. Je soupirais doucement en regardant le jeune homme qui reculait en disant se sentir con mais punaise, je me sentais aussi conne avec ça. J’étais comme… en bug devant lui. « Je… », soufflais-je simplement mais je n’arrivais bêtement plus à trouver des mots et pourquoi ? J’étais tout autant fatiguée mais surtout calmée. Je refusais de me remettre dans tous mes états ou même comme il le proposait si besoin d’aller le rejoindre dans sa chambre. Je ne voulais pas ça, je voulais lui montrer que j’étais forte et que je lui laissais de l’espace. Je le laissais aller à sa porte sans savoir que dire et sur le coup, je me rendis compte au dernier moment que j’avais un truc à dire. « Bonn… nuit ! », soufflais-je légèrement mais assez fort pour qu’il l’entende en restant penaude debout devant le meuble de la cuisine et regardant sa porte se refermer alors que je soupirais doucement avant d’attraper ma bouteille d’eau en allant vers ma chambre. J’inspirais doucement en regardant ce salon ou plus vite le canapé car je savais que je le regardais totalement différemment surtout l’endroit où l’on avait fini pendant un bon moment l’un contre l’autre. Je venais de tout changer dans notre amitié et je ne savais pas du tout qu’en serait la suite. Je devais juste aller dormir. J’allais dans ma chambre en refermant la porte, me posant contre en inspirant, passant alors le long de mon mur en allant vers ma commode pour attraper une nuisette dans le premier tiroir ouvert. Je retirais alors ma robe pour enfiler celle-ci. Je retirais alors mon collier pour le poser sur la commode avant de me laisser tomber comme une loque dans mon lit et paf. Pouf. Badaboum. Je soupirais de bien-être mais pourtant je n’étais pas bien. Une larme fugitive s’échappait alors à nouveau. La dernière alors que je fermais les yeux pour faire de… beaux rêves. |
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