Eba Rae-Ying

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Eba & Elizabeth

Cela faisait quelque temps, que Eba était de retour à Barcelone. Vivre avec la douleur, de la mort de Kyou, était très dur pour Eba. Elle ne pouvait et ne voulait pas l'oublier. Cela ne faisait pas encore longtemps, qu'il était mort, mais quand même, la douleur ne devenait pas moins. Une chose était pourtant certaine, elle pleurait moins. La peur, que Eli pouvait la détester, devenait de pire en pire, car elle avait peur d'être trop chiante. Eli était pourtant, la personne, qui lui était le plus proche, sauf Kyou.

Eba sortait un album de photo, d'un de ces coffres. Eli s'en rendait compte, que Eba ne les avait encore toujours pas rangé entièrement. On dirait, que Eba avait peur, qu'elle pouvait avoir, chaque moment, un appel, qu'elle devait retourner au Japon. Pourtant, tout le monde savait, qu'elle ne le voulait pas. Retourner là bas, allait lui faire trop mal. Surtout, lorsqu'elle allait voir la tombe de Kyou, allait la tuer.

Lorsque Eba venait de nouveau dans le salon, elle faisait signe à Eli, qu'elle voulait lui montrer quelque chose.

Doucement, Eba ouvrait la première page de l'album et la première photo, la faisait presque fondre en larmes. C'était une des dernière, photos, qui a été prise de Kyou. Ce sourire, un sourire, qui faisait toujours sourire Eba, même, si elle ne le voulait pas.

„C'est Kyou. Tu te rappelles? Je t'ai parlé de lui, je crois en tout cas."

Eba disait à Eli, en affichant un air triste. Doucement, elle continuait à tourner la page et elle tombe de nouveau, sur une photo de Kyou. Une photo, qui a été prise, lors de son premier départ, pour le Barcelone.

„Cette photo a été prise à l'aéroport, lorsque je suis venue ici pour la première fois. À vraie dire, j'aurais bien aimé le prendre avec moi.“

Pendant un instant, un sourire s'afficha sur le visage de Eba. Avant, qu'elle se mettait de nouveau, à tourner les pages de l'album. Dans l'album se trouvaient encore quelques photos de Kyou. Mais, ce sont des photos, que Eba ne voulait pas aller en détail, quand elles étaient prises.

Doucement, Eba continuait de tourner les pages de nouveau. L'air d'Eba changeait, lorsqu'elle tombait sur une photo de son père. Une photo dont elle est très contente de l'avoir encore. Vu que malheureusement, son père était mort, depuis bien longtemps. Doucement, Eba pointait avec son doigt sur la photo.

„C'est mon père. Malheureusement, je ne le connais pas, sauf par les photos.“

Sur le visage d'Eba, la tristesse se montrait très bien. Une tristesse, qui montrait, à quel point une personne, pouvait manquer à quelqu'un, sans connaitre cette personne. Doucement, Eba continuait de tourner les pages et elle tombait sur une photo de sa propre mère.

„C'est une photo de ma mère actuelle....“

Eba disait à Elizabeth avec un air d'enfant perdue. Eba tournait vite la page de nouveau. Peu avant, de fermer l'album.


„Je crois, tu as vu assez... je ne veux pas paraître méchante ... mais... je ne sais pas.“

Eba rangeait l'album, de nouveau dans sa valise avant de venir à nouveau s'asseoir à côté de Elizabeth.

„Je suis sûr que tu as encore des questions... Je sais, je ne suis pas trop, du genre à parler de ma famille, mais je crois, qu'il faut que je te raconte un peu plus sur eux... tu pourrais mieux comprendre mes réactions parfois."

Eba disait à Elizabeth avec une voix très calme et douce. On dirait, que Eba a peur de parler à voix haute. Ce qui était peut-être un peu vrai. Eba avait peur, que Elizabeth, allait la juger mal, vu qu'elle savait maintenant un peu plus sur la famille de Eba. Seul le père d'Eba était un homme bien. Un homme, pour qui, Eba aurait donné tout, si elle avait eu la chance de le connaître, mais la chance n'était pas de son côté. Dieu ne le voulait pas.

„Je vais essayer de te répondre le mieux possible et le plus honnête possible.“

Doucement, Eba se levait, pour aller chercher quelque chose à boire.

„Tu veux aussi boire quelque chose?“

Eba demandait à Elizabeth, en la regardant avec un sourire sur ses lèvres.

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Eba Rae-Ying

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Eba & Elizabeth

Lorsque Elizabeth demandait à Eba, si Kyou était son cousin, beaucoup, de différents, pensés lui passaient pas la tête. Kyou était la personne, qui faisait battre son coeur, qui lui faisait sentir des sentiments, qu'elle n'avait encore jamais resentie par avant. Eba n'avait aucune idée, comment elle pouvait vivre avec le vide, que la mort de Kyou, lui laissait dans son coeur.

„Oui... il était mon cousin est bien plus que simplement mon cousin... Je..."„

Eba ne savait pas trop, comment elle pouvait expliquer sa situation à Elizabeth. Comment les gens en Europe, pensaient de ce genre de rélations? C'était interdit ici? Est-ce que peut-être en Europe, cousin et cousine, avaient le droit d'être en couple et peut-être, même de se marier et d'avoir des enfants? Dans cet instant, Eba s'en rendait compte, qu'elle n'allait jamais avoir tout cela avec Kyou.

Lorsque Elizabeth demandait à Eba, si, elle n'aurait pas pu faire quelque chose. Celle-ci savait tout de suite, que Elizabeth voulait savoir, si Eba n'aurait pas eu un moyen, pour faire venir, Kyou, en Espagne. Eba l'aurait fait, si, elle aurait pu le faire. Depuis la première minute, qu'elle avait quitté le Japon, il lui manquait déjà.

„Il ne pouvait pas venir...“

Eba donnait qu'une courte réponse. On pouvait croire, qu'elle ne voulait, ou qu'elle ne pouvait pas dire plus. Puis, lorsque Elizabeth, lui, disait, qu'elle rassemblait à son père, le regard d'Eba devenait triste.

„Non... il est décédé avant ma naissance, malheureusement. J'aurais tellement aimé le rencontrer..."

Le visage de Eba prenait un air triste. D'habitude, elle essayait de le cacher, car au Japon, ce n'est pas bien vu, si on montre des sentiments.

„Je déteste ma mère... d'accord détester c'est un mot bien fort, mais qui le décrit le mieux. Dans mes yeux en tout cas, elle a gâché ma vie... c'est elle la raison, pour laquelle j'ai pris la fuite du Japon."

Un soupire échappait des lèvres de Eba.

„Mais...raconte-moi un peu, ce que j'ai manqué ici... je me rends bien compte, que tu ne m'avais pas tout raconté la dernière fois...“

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Eba Rae-Ying

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Eba & Elizabeth

Eba s'en rendait compte, que le regard d'Elizabeth, changeait, lorsque Eba, parlait de Kyou. Eba savait très bien, qu'on pouvait lire dans son visage, que ces sentiments pour Kyou étaient beaucoup plus fort, que ceux d'une simple amitié. Durant cet instant, Eba s'en rendait compte, qu'elle n'avait pas encore raconté l'histoire de Kyou à Elizabeth, une histoire, qui pourrait l'aider, à mieux comprendre, les réactions d'Eba.

„Enfaîte, je ne t'ai pas encore tout raconté sur Kyou... et moi."

Eba avait besoin de réfléchir pendant un instant, comment elle pourrait leur expliquer l'histoire, le plus simple possible.

„Enfaîte... Kyou n'était pas mon cousin biologique. Ce que je veux dire, il a été adoptée."

Lorsque Eba prononçait ces mots, elle espérait, qu'Elizabeth pouvait mieux comprendre, pourquoi, Eba ne pensait pas, que c'était immoral de tomber amoureuse de Kyou.

„Kyou... était mon premier vrai amour. Je sais, qu'on peut croire, que ça ne ce fait pas, d'avoir des sentiments pour son cousin, mais comme je t'ai expliqué, il était adopté. Donc, je ne pense pas, que c'est immoral... en tout cas dans mes yeux. C'est en lui, que j'ai eu le plus confiance. Je pouvais lui parler de tout..."

Pendant un instant, Eba devait s'arrêter de parler. La douleur de la perte de Kyou, remontait dans son esprit.

„C'est Kyou, qui m'a appris, ce que le mot amour veut dire. Pourtant, on a dû garder notre relation un secret. Mais, lorsque je suis venue à Barcelone, mes parents ont appris la vérité. Je ne sais pas comment, mais ils l'ont fait."

Quelques petites larmes se montraient dans les yeux et sur le visage d'Eba. Elle essayait tout pour les retenir, mais ce n'était pas très facile.

„C'est pour cette raison, que j'ai dû rentrer au Japon."

Plus, Eba, ne pouvait pas raconter sur l'histoire, ce qu'Elizabeth remarquait tout de suite. Ainsi, Eba changeait de sujet, tout en sachant, qu'Elizabeth allait surement lui poser encore des questions.

„Comment elle a gâché ma vie? En simplement existant... elle est une femme comment dire... très stricte et religieuse donc... oui..."

Prononcer ces mots, n'était pas facile pour Eba. Lorsque la mère d'Eba, apprenait pour la relation avec Kyou, elle appelait sa fille une trainée, car, elle aurait dû rester vierge, jusqu'au mariage. Sa mère lui a encore jeté des autres choses à la tête, mais elle ne voulait pas s'en rappeler, la douleur était encore bien trop présente.

„Je pense, que je ne dois pas dire plus..."

Pour se changer les idées, Eba se jetait, sur ce qu'Elizabeth venait de lui raconter, sur Milan et elle.

„Milan et toi? Arf... je suis désolée, que ça n'a pas bien fini... Une bombe???“

L'histoire de la bombe avait choqué Eba, ce qui se remarquait très bien sur son visage.

„Il y a eu beaucoup de blessés? Et tu vas comment?

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