Vous savez les journées ou tu te dis…*Tout va mal?* et bien moi c’était ça ma journée. Je ne m’étais pas réveillée du mauvais pied en ce samedi ensoleillé, mais disons que c’est les événements qui m’ont poussée à être un peu plus grognonne. Tout d’abord, mon cadran qui oublie de sonner «HAAAA il est 8h30, je dois être à l’hôtel à 9h!» Je m’étais levée en vitesse, enfilai une petite robe rose corail et un veston bleu royal. Je me précipitai dans la cuisine me versai du café dans une tasse et pris un toast que je fourrai dans ma bouche.  Je regardai la table de la cuisine en soupirant «Pourquoi autant de dossier de presse, ça doit être le travail d’une stagiaire, je suppose.»  Je remis tout en ordre dans mes dossiers rapidement et le pris dans mes bras. Je n’habitais pas loin de l’hôtel alors je décidai de marcher. En route vers mon lieu de travail, je sentis que je n’avais pas fait le bon choix de marcher.«Mais à quoi j’ai pensé? J’ai les bras plein, je risque de tout échapper! Un sac ne t’aurait pas tenté?» Néanmoins, je réussis à arriver à l’hôtel sans problème et sans dégât.  Je pris une grande respiration avant d’entrer. Je fis un bonjour à la réception m’efforçant de sourire et de faire comme si tout allait bien. Je souris au concierge en vitesse et me dirigeai vers mon bureau. Je ne regardais aucunement mes pieds ou les lieux et je sentis un choc contre mon corps. Tout tomba au sol, café, dossiers, mon égo. Je relevai la tête et vis un jeune homme *c’est bien ma veine*. «Je suis désolée, je ne regardais pas… Rien de cassé?»Je le regardais quand il me demanda si j’allais bien. Je n’avais pas réalisé que mon café était rendu sur moi ou que tous mes dossiers mélangés sur le sol. J’avais l’air d’une vraie idiote comme ça. Je lui souris un peu forcé en lui répondant : « À part le fait qu’au lieu de boire mon café, il fait partie de mes vêtements, je dirais que ça va! J’ai connu pire! » Je ramassai vite fait mes dossier qui inondaient le plancher. Je me relevai à la hâte consciente de ce à quoi je ressemblais. Je regardai le jeune homme, quoi qu’il était plus vieux que moi, j’étais incapable de détacher mon regard de lui et je ne savais pas pourquoi. Je remarquai mon téléphone au sol, et le pris. Tout était un peu malaisant, je ne savais pas trop quoi dire, je ne savais pas comment  agir. L’invité à dîner peut-être, il était si beau. Je lui souris de nouveau et lui proposai : «Pour me faire pardonner, je vous offre au nom de l’hôtel, le dîner. » Je savais que cela était insignifiant, mais si j’avais appris une chose en travaillant et en étudiant dans le journalisme, c’est bien de fixer les pots cassés en faisant diversion! C’était ma façon de faire diversion. Il pourrait au moins finir bien sa journée et oublié notre accident.

Après cette journée Affreuse, je rentrai enfin à la maison. Oui je chantais dans le bar de l'hôtel, Je faisais des études en journalisme et ces deux choses étaient extrêmement difficile à conjuguer, mais ce n'était rien comparé à ma journée d'aujourd'hui. Quand j'ouvris la porte de l'appartement, je criai le nom d'Isaac. Il ne semblait pas y avoir personne. C'est alors que je remarquai le petit mot qui me disait de le rejoindre à la plage. En avais-je vraiment envie? Pas vraiment, mais au moins cela permettrait de dédramatiser ma situation. J'enfilai donc un maillot, pris un sac et mis une serviette et repartie en direction de celle-ci. Pendant le trajet, je pensai à mille et une chose et surtout au pourquoi de cette soudaine soirée à la plage. Je m'inventai plusieurs scénario comme une demande en mariage, cela faisait quelques années que nous étions ensemble et on se connaissait depuis notre plus jeune âge, alors ça me semblait normal! En plus, ce que je ressentais pour lui était plus que de l'amour. Bref, je m'imaginais le mieux! En arrivant là-bas je le cherchai des yeux. Les lieux étaient grand et presque plus personne..."Isaac?"