Prologue« Si tu veux pouvoir supporter la vie, sois prêt à accepter la mort ! » Freud, voilà un personnage qui parfois peut donner sens à quelque chose. La vie qu'est-ce que sait? On se pose tous ses questions qui nous sembles existentiel à un moment ou à un autre. Pourquoi vient-on? À quoi servons-nous? Quel est notre but précis sur Terre? Je me suis souvent poser ces questions, mais les réponses ne sont jamais venu jusqu'à moi et cela tout au long de ma vie, enfin tout du moins jusqu'à présent. Sûrement qu'un jour j'en aurai les réponses, enfin je l'espère tout du moins. Mais peut-être les trouverez vous dans l'histoire de ma vie et vous saurez me répondre. Car bien que Freud puise guider certain pas, la plus grande partie c'est à nous de le faire soi-même. Et seulement apprendre qui l'on est et cela avant de mourir.
⊱ CHAPITRE 1 : toute les vies ont un commencement et se sont les cinq premières années qui cèle quel personne nous serons aujourd'hui.On naît tous un jour, tout du moins ceux qui peuvent dire avoir prit une bouffé d'air en sortant du ventre de leur mère. Seulement, on ne fait pas le choix de notre famille. On ignore qui sera nos parents et comment ils seront avec nous. C'est quelque chose qu'on ignore pendant un temps puis on finit par en prendre conscience. Soit on les aimes ou bien on les détestes. Tout dépends de comment ils agissent envers nous, leur enfant. On peut être heureux sans un sous ou malheureux avec tout ce qu'ils nous donnent croyant nous rendre heureux. J'étais un enfant très attendu, même si tout n'évolua pas comme on aurait voulu. Mais laissons cette partie de l'histoire pour plus tard. Je suis né dans une famille qui sut m’accueillir comme un petit prince. Je n'étais pas attendu, mais je fus un petit trésor aussitôt qu'ils croisèrent mon regard pâle et ce sourire qui n'en était pas vraiment un vu mon jeune âge. Mais c'est ce qui ressemblait le plus à sourire pour le nouveau né que j'étais. Ma mère, Carole, m'a toujours dit que j'étais un petit garçon, enfin de petite taille. Elle me trouvait si délicat que le simple fait de voir mon père, Guillaume, me prenne dans ses bras la faisait paniquée. Elle avait peur qu'il me brise les os par cette simple tentative d'affection. Elle tournait autour de lui comme un félin surveillant son petit, prête à bondir et lui, il l'a regardait avec un large sourire. Mes parents ont toujours été des personnes simples, ils n'ont jamais chercher à êtres quelqu'uns d'autre. Bien au contraire. J'ai eu cette chance, être entouré de personnes qui m'aiment et qui me firent aimé la vie comme on aime la glace. Dès mon plus jeune âge, je commençais déjà a apprendre, j'étais un enfant avide de savoir. Je m'entêtais à vouloir découvrir les choses qui m'entourais. Je courais bien avant de marcher, je pointais des choses bien avant de savoir comment les appeler. Le soir j'exigeais des histoires, non pas ces livres remplis d'images, mais plutôt ceux qui en étaient dépourvus. On me parlait en français, mais aussi en anglais et vers un an et demi je dis mon premier mot : Dada. Un vulgaire mélange de papa et dad. C'était pas parfait, mais on était heureux de me voir faire cet effort.
C'est vers mes trois ans que je fis la rencontre d'une jeune fille d'environs deux ans, Ella. Je n'avais pas la moindre idée de qui elle était. Seul ses bouclettes brunes qui entouraient son visage joufflu d'enfant reste en ma mémoire de gamin. On marchait tout les deux, mais nos envies étaient loin d'être les même. Il faut nous comprendre nous étions jeunes. Pourtant si j'avais un jouet, elle le voulait et vis et versa. Nous étions jaloux l'un envers l'autre, mais nous ne comprenions pas ce sentiment. Trop jeune, trop innocent. Ce n'est que plus tard qu'on apprécia réellement la compagnie l'un de l'autre. Ma cousine et moi avons toujours été très proche, malgré ses faibles souvenirs de gamin savant à peine marcher et parler. Elle fut même la première femme que je demandais en mariage, trop naïf pour savoir le réel sens de ces paroles que j'avais vu dans un feuilleton mal doubler que notre grand-mère regardait vers le milieu de l'après-midi lorsqu'elle nous gardait et que je m'étais rebeller ne voulant pas faire la sieste. Je me souviens encore de cette image, un peu floue, d'un homme avec une immense moustache qui regardait une femme dont le toupet était digne du mont Everest. De gros moment où le silence était le roi, je ne comprenais pas pourquoi il y avait de si gros plan de leur visage. C'était tellement illogique pour moi. Ils se regardaient et au bout d'un interminable moment ils échangèrent des mots avant que leur lèvres se touchent. C'était rien pour moi, mais j'avais imité la scène avec Ella. Ce qui avait fait bien rire mon père et exaspérer nos mères. Notre union était impossible, mais à un âge où les couches sont encore maître de notre vie, il est dure de comprendre le sens de nos gestes et de nos paroles. Je laissais donc le jeu d'acteur merdique au américain de Top model et je décidais d'être David un jeune garçon qui apprendrait à vivre à son rythme sans suivre les idées un peu loufoque de la boîte à image.
⊱ CHAPITRE 2 : de gamin solitaire tu conquis la montagne du sable avec l'aide de la guilde du quartier.Je suis l’aîné d’une fratrie de trois enfants, à peine dix mois avec mon frère et quelques années distance ma sœur et moi. J’ai donc souvent eu l’habitude d’être le leader comme tout homme qui se respect! Non je plaisante, mais j’avais gagné ce titre sans démocratie. J’étais celui qui était toujours en tête de file, mais je ne m’en plaignais pas. On était toujours fourré les trois ensembles et je prenais souvent leur défense, mais aussi celle des autres. J’étais ainsi lorsque j’étais plus jeune confiant et sans peur. Je me voyais comme le nouveau super-héro de Marvel, vêtu d’une combinaison moulante et cachant de super pouvoir, je me retrouvais à avoir la force d’affronter les terreurs du quartier. J’avais la possibilité de faire ceci tout les jours, puisque dans mon enfance les portables, les ordinateurs et autres babioles électroniques n’étaient pas aussi fréquent qu’aujourd’hui. Donc j’ai passé mon enfance à jouer dehors. C’est fou ce que l’on peut apprendre quand on ne connait pas l’immensité de l’électronique. Bon wiki c’est quand même un bon ami...
Ilva de soit que j’ai fais quelque folies, mais aussi des moments plutôt chevaleresque. Je me souviens de cette journée d’été quand je jouais dans le bac à sable. J’essayais tant bien que de mal de faire un vaisseau intergalactique en sable avec pour seul outil une cuillère en plastique blanc et une petite voiture de course d’un rouge incandescent. Je ne sais pas trop à quoi je pensais en utilisant ces deux objets en faisant ma sculpture de sable, mais à cet âge là il nous arrive de faire des choses sans en comprendre le but. Mon frère s’amusait lui à se balancer, désirant aller de plus en plus haut. Ma sœur elle, elle était assise dans une position qu’on ne peut déchiffrer. Nous étions jeunes, mais je ne saurais dire l’âge exactement que nous avions à ce moment là. Mais il arriva un groupe d’enfant plus vieux que la plus part des enfants qui se trouvaient au parc d’enfant. Le nuage de poussière que leur arrivé créa avec leur bicycle décoré d’autocollant autre que des fleurs colorées et de smiley joyeux. Si je n’avais pas été aussi aventureux et brave, j’aurais sûrement fuis. Mais il m’en fallait plus pour fuir. Je n’étais pas un poltron! Oh non! Loin de là. Le sable volait au moindre de leur pas. Les nanies et, ou mères ne portaient pas pleinement leur attention vers leur enfant. Sûrement bien trop occupé à parler bébé. Le petit groupe de cinq passèrent près de moi, mais je ne sentis que leur regard sur mon vaisseau. Mais rien. Plus loin une petite fille aux boucles brunes jouait avec des jouets qu’elle devait sûrement avoir amener au parc. Je n’ai pas la moindre idée pourquoi ce fut elle et pas un autre enfant qu’ils prirent pour cible. Mais je n’allais pas laisser faire cela. Enfilant l’étoile de la justice, tout du moins l’idée de ce pouvoir qu’elle peut prodiguée en un instant. Je me levais en voyant le colosse aux boucles rousses et aux tâches de rousseurs qui peinturaient son visage blafard prendre cette chose qu’elle tenait soigneusement entre ses mains. Tout ce passa très vite, mais j’étais en un instant derrière lui. Je ne me souviens pas avoir eu la moindre crainte, bien au contraire l’adrénaline que me donnait cette simple image de l’étoile en or, tout du moins du plastique doré, que portent les justiciers des vieux Far West. Ce simple mot, shérif, me faisait rêver. Je me tenais derrière lui et sans un mot je lui avais donné un coup de pied sur sa cheville qui avait le triple de la mienne. Il m’avait regardé d’une façon que je ne pourrais décrire. Maintenant je me dis que j’aurais mieux fait de fuir. Mais, il y a toujours un mais, je soutenais son regard. Un duel en plein heure de midi, j’avais laissé mes pistolets chez moi, mais mon regard suffisait. ❝
Lâche tout de suit’. Rend’lui son jouet! ❞ ❝
T’es qui toi? ❞ Ses lèvres bougeaient, mais c’est son visage horrible, crispé par la rage. Être furieux pour si peu... S’en est quelque peu pathétique. ❝
Tu es trop vieux pour être ici! Alors va-t-en! ❞ Il laissa le jouet tomber au sol et je vis son poing se dresser. ❝
MAMAN!!!!! ❞ Voilà, je sortais ma carte ultime et bien plus utile que n’importe quel autre carte! Ma mère arriva suivit au trot par mon frère prêt à se battre à son tour. Il ne pouvait faire autrement, copier mes gestes. Les gamins se firent gronder par les parents qui se trouvaient non loin de nous. Et moi j’en étais fier. Ô oui, très fier! J’avais ce petit sourire en coin de satisfaction qui plombait sur mes lèvres. Me balançant sur mes chaussures, je me souviens avoir porté mon regard sur la jeune fille près de moi. ❝
Tu veux venir jouer avec moi? ❞ J’avais donc jouer avec la jeune fille en question. La facilité qu’on est les enfants de jouer ensemble sans se poser mille et une question. C’est quelque chose d’enviable. J’ignore comment elle s’appelle cette petite fille aux boucles brunes. Mais elle est une de mes nombreuses aventures que shérif du bac à sable.
⊱ CHAPITRE 3 : de simple enfant tu passes le cap de la maturité pour devenir adulte.Tout jeune on ne pense pas que l’amour peut être différent de celui que nous prodigue une mère ou bien un père. On voit ce sentiment qu’au premier sens du terme, ni plus ni moins. Après tout pendant une longue période, on joue au lego, puis on voit ces vieux films où Harrison Ford joue un personnage qui marque votre enfance avec Mark Hamill à ses cotés. Votre but ultime entre six et dix ans, devenir Jedi et affronté l’Étoile noir pour être ce héro tant espéré. Et je ne vous raconte pas la déception que vous renvoi ce premier épisode. En fait tout au long de votre enfance vous ignorez simplement ce qu’est la passion entre un homme et une femme. Je n’avais que quinze ans lorsque je l’ai vu pour la première fois. J’étais un jeune homme brillant et cela est dit en toute modestie. Je ne peux le nier, mais je travaillais dure pour réussir dans certain domaine, tandis que d’autre me semblait impossible à comprendre. Suffit de me mettre un crayon entre les mains pour comprendre mon talent médiocre en art. En contre partie j’adorais les maths, ces calcules qui avec logique avaient un sens pour moi. Et ce fut une passion grandissante en découvrant Aurélie, ma professeure de mathématique. Je me souviens encore de ses cheveux châtain qui ondulaient autour de son visage dans des boucles inégales. Ce petit sourire qu’elle abordait à la commissure de ses lèvres, ce léger pincement lorsqu’elle n’était pas certaine d’avoir la bonne réponse à nos questionnements. Touts les garçons ne parlaient que d’elle et moi, je semblais de glace. Ne passant aucun commentaire à leur propos, je préférais les garder pour moi. Elle était gentille avec tout le monde et prenait une grosse partie de son temps personnel pour nous aider. Je faisais partie de ses gens qui utilisaient sa gentillesse. Comment? Eh bien, il m’arrivait quelque soir de rester pour qu’elle me montre des formules bien plus complexe que ce que l’on apprenait en classe. Certaines n’avaient déjà plus aucun secret pour moi, mais j’aimais entendre sa voix. L’avoir pour moi tout seul pendant un temps qui n’était rien qu’en j’y repense.
Vous ne serez pas étonnez si je vous dis qu’elle et moi avons vécu un petit quelque chose de magique. Une étincelle qui pouvait s’éteindre en un instant ou déclencher un feu ardant. Je ne me souviens plus tellement comment tout cela commença. Après tout il va peut-être mieux pas que cela me revienne en tête, un professeur et son élève. Un interdit que bien des personnes désirs vivre un jour. Je l’ai vécu, mais cela reste un secret. Cela faisait des mois que je restais certains soirs pour travailler au près d’elle. Nous parlions de tout et de rien, elle me parlait d’elle de ses passions et de sa vie. Et moi je faisais de même quelque clin d’œil à mes parents, mon frère et ma sœur. Nous n’avions aucun secret, tout du moins c’est l’idée que je me faisais. Puis un soir que nous étions seuls, elle m’expliqua une formule qui je dois l’admettre resta floue dans ma mémoire. Ce sont plutôt ses lèvres qui m’ont captivé, intrigué, subjugué. Nous étions Roméo et Juliette, deux âmes qui ne pouvaient que s’interdire de s’aimer. Pourtant nous prîmes goût l’un à l’autre. Peut-être que tout aurait été différent si nous nous étions rencontrés avant cette année là, que j’avais été plus vieux ou elle plus jeune. Pendant quelque mois, nous nous en tenions à la première phase. Je n’étais pas presser d’arrivé à la seconde, mais cette passion qui nous animait, devenait de plus en plus dure à porter. Et nous nous laissions tomber dans ce monde de luxure, coller l’un à l’autre nous oublions l’univers qui nous entourait pour ne former qu’un tout. Elle me disait des paroles qui me faisait rêver, moi le gamin que j'étais à cette époque. Nous nous appelions par nos nom de famille, gardant un peu cette distance professeur et élève. Et pourtant elle me sortit une fois lorsque nous étions enlacé ces mots qui me firent sourire ; ❝
Tu sais il existe une formule magique qui permet à l'amour de deux personnes d'être éternel. Il suffit de dire son prénom. ❞ J'étais assez bonasse pour y croire. Je grandis tout de même cette année là, en maturité surtout. J’avais connu l’amour, celui qu’une femme peut offrir réellement à un homme, mais aussi l’abandon que cet amour peut créer. Car eh oui, à la fin de cette année là elle fut mutée dans une autre école, mettant fin à notre relation. Elle ne m’a jamais dit la raison de son départ et je crains que se soit ma faute. J’étais déterminé et surtout très confiant, trop peut-être. Ma quinzième année touchait à sa fin et j’étais prêt à faire ma vie avec elle. M’émancipé de mes parents, me trouver un petit travail et surtout avoir un petit appartement rien qu’à nous. Vivre comme un couple heureux, mais je crois qu’elle ne voyait pas la chose ainsi. Nos formules avaient pris le large, laissant notre histoire dérivé sur les flots. Je n’appris que bien plus tard, qu’elle avait quelqu’un dans sa vie et qu’à mon plus grand regret elle allait se marier. Le pire c’est cette germe qui grandissait en elle et dont aucun de nous deux savaient la suite des choses avenir...
J’étais jeune et j’étais loin de me douter que tout ceci allait changer ma façon d’être auprès des femmes. Non pas que j’ai une mauvaise opinions d’elles, mais j’ai perdu cette facilité que j’avais autre fois. Lorsqu’on est jeune on a parfois une facilité enfantine à faire des choses et moi je la possédais depuis mon tout jeune âge. Mais avec cette histoire, qui n’a rien de réellement romantique ni même enviable, j’ai mis un frein à mes sentiments. Et peu à peu la timidité s’installa dans ma façon d’agir avec elles. C’est dur d’affronter tout ceci surtout en sachant que vous vous êtes fait duper...
⊱ CHAPITRE 4 : un secret dure à porté, qui te fait douter et surtout te freine dans tes pensées.Dix-huit ans, l’année où toute les folies restent à l’entré de vos pensées. Fini les conneries d’adolescent, il faut maintenant faire face au monde adulte. Pourtant, beaucoup de personne ont déjà mis un pied dans ce monde et cela bien avant ses dix-huit ans. C’est seulement qu’aucun papier prouve l’entré dans ce monde avant cet âge fatidique. Car qui a prit sa première bière à sa majorité? Qui n’a jamais eu de fausse carte pour rentré dans les clubs avant l’âge? Qui a réellement attendu un mariage ou d’être majeur pour avoir sa première relation sexuel? Je n’étais pas différent des autres adolescents, j’avais eu ma première bière avec mon oncle du coté de mon père. Nous étions en camping, je devais avoir environs seize ans lorsqu’il me tendit une bière qu’il avait tiré de la glacière. J’en ai détesté le goût, c’était immonde et lui ça le faisait rire. Mais quand tu es entouré d’amis qui veulent jouer les fins et avoir l’air cool, tu finis vite par oublier ce goût qui reste dans le fond de la gorge la première fois. Après tout lorsque que tu en bois une demi-douzaine en une soirée, la première se fait difficile, mais les autres sont de plus en plus simples. Même qu’elles sont trop facile et c’est ainsi que tu prends ta première brosse. Tu dis que se sera la dernière fois, chaque matin où tu te réveille avec un chantier de construction à la place du cerveau. Et pourtant c’est loin d’être la dernière fois, bien au contraire. Je n’étais pas une exception à la règle bien au contraire. Avec mes amis j’allais dans des boîtes de nuits veillé jusqu’au petit matin sachant pertinemment que ma mère serait là assise dans le salon lorsque je rentrerai à la maison, mais à chaque fois j’étais trop saoul pour dire une phrase intelligente et même parfois pour aligné deux mots un à la suite de l’autre. Comme beaucoup d’amis j’ai perdu ma virginité jeune et je ne m’en plains pas. J’ai seulement bien vécu mon adolescence, j’ai des regrets tout comme des souvenirs que je ne pourrais oublier. Pourtant c’est à ma majorité que le choc me frappa. Non pas l’âge, après tout on doit tous passer par là à un moment ou à un autre. Non c’était une lettre, une enveloppe blanche au parfum qui me rappelait mon enfance. L’écriture était soignée, une calligraphie délicate écrit avec l’aide d’une plume et de l’encre. On voyait les soins apporté à cette lettre. Tout les mots avaient été choisit avec soin, pourtant ce qui était dit me faisait un pincement au cœur.
Cher David,
Aujourd’hui tu es âgé de dix-huit ans, tu es en droit de savoir qui je suis. Je n’ai jamais eu le courage de te le dire car ton simple regard me rappel des moments trop douloureux. J’ai donc chercher un moyen de te dire la vérité et l’idée de t’écrire une lettre pour te dire qui sont tes vrais parents m’est venu un soir où je t’ai bordé. Tu n’avais que cinq ans ce soir là, Ella ne voulait pas te laisser et vous avez dormi ensemble. Je ne sais pas pourquoi, mais j’ai longuement pleuré cette nuit là. Je regrette sincèrement de t’avoir donné à ma sœur au lieu de t’avoir élevé moi-même. Mais les circonstances ont fait que je ne pouvais pas te garder à ce moment-là. J’avais arrêté de lire la lettre en comprenant les propos qui s’y trouvait. Je n’ai que de bref souvenir de cette femme, seul son parfum hante encore un peu mes pensé, mais son visage ne me dit rien. Et je découvrais qu’elle était ma mère biologique, alors qui était mon père! Vous ne pouvez pas connaître la colère avant d’avoir vécu une histoire pareille. C’est d’ailleurs la première fois que j’ai démontré de la violence envers quelqu’un. J’ai vu la peur dans le regard de la femme qui m’avait élevé. Elle avait peur de moi et moi tout ce que j’ai trouvé de mieux à faire c’est d’augmenté sa peur envers moi. Et le lendemain je partais pour Paris. Je me trouvais un logement à Evry non loin de la capitale. C’était moins cher sachant mon budget qui n’était pas très élevé. Je n’avais pas donné d’explication à mon frère et ma sœur. J’étais seulement partit, bien que je savais que ma mère et mon père s’avait pertinemment la raison de mon départ.
C’est lors de ma première année à Paris que je fis la rencontre pour la seconde fois de la petite fille au bac à sable. Je n’avais pas la moindre idée que c’était elle. Mais mes idées étaient noirs, beaucoup trop noir. J’avais une rancœur envers ma cousine, qui était maintenant ma sœur. Enfin je ne sais même pas si on a le même père... Et puis depuis qu’elle a rencontré son Aidrian je ne suis plus rien à ses yeux. C’est découragement, j’étais perdu. Je ne pouvais pas croire à ce scénario de roman. C’était impossible, totalement absurde! Tout ceci me glaçait le sang, mais je n’avais pas la moindre idée de ce que je devais penser de tout cela. Rire ou pleurer? Mais une chose était sur c’est que ces démons me hantaient et j’allais même jusqu’à fuir. J’étais hanté, dévasté et même si je trouvais une échappatoire dans mes études, le soir je me retrouvais seul avec moi-même. C’était une nuit d’hiver, mon manteau me semblait généralement chaud, mais ce soir là le vent me glaçait le sang. J’avais enroulé mon échappe autour de mon cou en un nombre indéfini de tour, mes gants tenaient mes doigts au chaud. Je pensais encore à cette lettre que j’avais finalement lu jusqu’à la fin. Cela ne m’apprenait pas qui était mon père, elle disait l’avoir aimé, mais rien de plus. Je ne savais pas qui il était, même pas son nom et maintenant je pourrai sans doute jamais savoir toute l’histoire. C’est dure d’apprendre que vos véritables parents vous ont abandonné, que votre mère biologique est morte il y a quelque années déjà et que tout ce que vous savez c’est que votre regard est celui de votre père. À cette pensée, je trébuchais sur quelque chose sur le trottoir. M’étalant dans la neige qui pavait le sol je soupirais. Qu’est-ce qui m’arrivait? Une voix résonna dans mes oreilles et je relevais mon regard vers cette personne assez charitable pour venir à mon aide. Comme deux inconnus, elle m’aida et je finis par la remercier et nos chemins se quittèrent une fois de plus. C’était une banale rencontre comme on en fait souvent et je ne pensais jamais la revoir. J’avais été son sauveur et elle venait de me rendre l’appareille de mon propre geste. C’est un moment anodin de ma vie, mais il m’a tout de même marqué surtout en sachant à quoi je pensais à ce moment précis. J’ai toujours cette lettre avec moi et elle a été tellement lue que les coins sont retournés ou même déchiré. Le papier à jauni avec le temps. Pourtant j’en ai jamais parlé à personne, même pas à ma mère... ma tante, enfin la femme qui a fait de moi qui je suis désormais.
⊱ CHAPITRE 5 : au lieu de comprendre le corps humain tu fais le choix de comprendre l'esprit de l'homme.Comme bien des personnes ont ce fait dicter le chemin qu’on doit prendre et cela depuis notre plus jeune âge jusqu’au moment où on peut prendre nos propres décisions. Mes parents ont été un peu comme ça avec moi, jusqu’au moment où ils ont compris que je voulais tracer ma propre voie. Choisir mon propre chemin, vivre mes embuches seul. Pourtant, il me voyait médecin et moi je me voyais pathologiste. Je sais c’est un peu hors du commun, mais je me disais que le corps humain peut avoir tant à nous apprendre. Pourquoi cette personne est morte de cette manière et non pas de telle façon? Se sont des choses à laquelle on ne prend jamais le temps de pensé et pourtant ça fait partit de nous. On meurt tous un jour. J’étais un bon élève, j’aurais pu facilement faire médecine et cela les deux doigts dans le nez ou les yeux fermés. J’étais le genre d’élève studieux que les filles aiment bien, non pas parce que j’ai l’air d’un nerds, mais plutôt parce que j’étais sérieux et que je devais dégager un peu quelque chose qu’elles aimaient bien. Mais depuis mon histoire avec ma professeur, disons que j’avais toute mes raisons de me concentré sur mes livres au lieu de porté mon attention sur les filles. J’avais fini ma première année sans aucun mal. Mes relations avec ma famille se décroissaient de jour en jour, j’ignorais et j’ignore toujours les appels de mon père et de ma mère. Je garde tout de même contact avec mon frère et ma sœur. Surtout ma sœur, je sais qu’elle a subit un choc en sachant mon départ. C’est d’ailleurs elle qui m’a trouvé le soir de mon départ entrain de faire mes valises. ❝
Qu’est-ce que tu fais David! ❞ Je me rappel son visage horrifier en me voyant faire mes valises. Elle s’entêtait à sortir mes vêtements aussitôt que je les mettais dans la valise. Je savais que notre mère pleurait dans sa chambre, et pourtant rien ne m’empêchais de partir, je n’avais plus de point d’attache. La jeune fille qui se tenait devant moi n’était pas ma sœur, même pas ma demi-sœur. Car si on me disait la vérité elle était ma cousine. Tout ce monde que j’avais prit pour ma famille proche n’était en fait que des substitues et puis je me sentais terriblement rejeter. Je ne pensais qu’à fuir. Oublier toute cette histoire, devenir un homme et changer de vie. J’avais donc prit mes valises et j’avais fuis sous les pleures de ce que j’avais toujours prit pour ma sœur. Tout ceci était sûrement excessif, mais je crois que c’est le meilleur choix que j’ai fais. Quelques semaines plus tard, j’étudiais en médecine dans une ville différente surpeuplée et qui faisait de moi un homme nouveau. Ça me prit un certain temps pour répondre à Sophie. Maintenant, elle vient me voir lorsqu’elle le peut dans mon petit appartement.
Je n’avais pas un sous, je travaillais comme je pouvais comme serveur dans un restaurant qui arrangeait ses horaires de travailles avec mon horaire d’école. En gros je ne dormais que quelques heures à peine et parfois je faisais bien plus de nuits blanches qu’autre chose. Je roulais sur le café et c’est de là qu’est devenue ma dépendance au café. Je suis sur que si cela avait été possible, j’aurais eu du café à la place de mon sang. Je n’aurais pas été un très bon repas pour les vampires...! À moins que j’en sois un, une nouvelle race qui se nourrit de café au lieu de sang. Se serait quelque chose d’innovateur et qui serait pas moins farfelue que les vampires dans Twilight. C’est lors de ma seconde année que j’ai découvert que ce monde, le monde du corps humain n’était peut-être fait pour moi. Tout c’est produit lors d’une « sortie », enfin mon professeur d’anatomie nous amena dans une morgue pour nous montrer la dissection d’un cadavre. Il m’arrive encore parfois de percevoir l’odeur que le corps dégageait lorsque le scalpel traversait la chair. Ce n’est pas le sang qui me dégouta, mais disons qu’il n’aida. Après avoir couru jusqu’au toilette pour vomir mon café, je pris la décision d’arrêter mes études. En un instant, je ne savais plus où j’en étais si je devais vraiment poursuivre cette idée. Et si je ne m’habituais pas à l’odeur? Non je n’arrivais pas à me faire à l’idée de devenir pathologiste. Et est-ce que je me voyais réellement travailler dans le domaine de la médecine?
⊱ CHAPITRE 6 : une année pour réfléchir à qui tu es.Quand on est dégoutté par ce qu’on fait on se demande souvent où on en est. Je ne fais pas exception à la règle, bien que je doive bien admettre que j’aurais bien aimé être différent. Ne pas me poser plus de question, vivre comme je l’espérais et surtout être sure le bon chemin. Mais je devais garder ma tête sur mes épaules et aller de l’avant. J’avais à peine fini ma dix-neuvième année que je prenais tout mon argent et je me décidais à quitter le continent. Je me devais de trouvé des réponses, trouver la solution pour mon avenir. Je me donnais donc un an pour trouver cette réponse. Muni que d’un sac, je pris l’avion vers une destination qui était nouvelle. Je savais que je ne parlais pas leur langue et que je serais sûrement perdu. Mais seul, il n’y a rien de mieux pour pensé sur soi. Je pris donc l’avion direction Péquin. Un avion qui était luxueux, deux étages, et je fus même surclasser. Pour un nouveau départ ce n’est pas si mal que cela. Vingt ans et seul dans un monde inconnu, quand j’arrivais à l’aéroport je regrettais néanmoins mon choix de destination. Je ne comprenais rien de tout ce qui était écrit. Il n’y avait que des symboles, des choses munis que de lignes et cela sans aucune lettre de l’alphabet. Étonnamment je finis par trouver mon chemin essayant de m’expliquer, mais ce n’est pas plus facile surtout lorsqu’ils ne parlent pas anglais. Je me retrouvais donc le plus clair de mon temps entrain de mimer des choses. J’avais l’air d’un vrai touriste et pourtant c’est ce que j’étais. Ça me prit un certain temps pour m’adapté et surtout parler le mandarin. Par chance, je fis la rencontre de personnes qui surent m’aider. Je m’étais trouver un petit appartement pas très cher en plein centre-ville. J’avais payé d’avance mes quatre mois de loyer sachant que je ne pourrais rester plus longtemps. Et ce fut un matin où j’essayais tant bien que de mal de me commander un thé dans un McDo que je fis la rencontre d’un jeune chinois qui comprit que je n’étais pas très doué dans cette langue. Il était clair que je n’étais pas originaire de la Chine, mais j’avais vu beaucoup de personnes qui ne semblaient pas elles non plus venir d’ici. Touriste ou résident, qui sait? Mais il était évident que mes mimes attiraient l’attention. Il se présenta à moi comme étant Cho, un étudiant en traduction. Il m’aida donc à apprendre la langue de son pays. Lors de mon apprentissage, ses amis et lui s’amusaient de mes phrases. Je tentais d’apprendre, mais au lieu de le dire correctement je disais des choses qui n’avaient pas vraiment de sens ou bien qui ne voulait aucunement dire ce que j’avais en tête. Et moi je les aidais en français et en anglais. Je m’étais donc fait des amis, chose qui me ravissait. Lorsqu’ils étaient en cours, moi j’en profitais pour visité et plus les jours passèrent et plus je me faisais comprendre par les gens de la région. J’ai aussi adoré visité des temples, je ne pensais pas que l’endroit pouvait être si apaisant. Mon moment le plus marquant, je crois que c’était la mère de Cho qui fut conquis par moi, enfin c’est ce que je crois. Elle voulait me présenter à tout le monde et je ne sais plus combien de fois elle essaya de me marier aux cousines de Cho. C’était flatteur je dois bien l’admettre, mais j’avais toujours pas trouvé la réponse à mes questions.
J’étais resté quatre mois dans cette ville qui m’apprit bien plus du monde que ma petite vie à Florence ou bien à Paris. Je revenais finalement sur mon continent, mais j’étais loin d’être prêt à revenir en France. Je fis donc escale en Russie. Tout cela dut à une erreur, je ne pensais pas finir dans ce pays, mais au final je restais deux mois là-bas. Ça changeait du climat de la Chine et surtout que je n’étais pas aussi bien couvert que j’aurais du en arrivant là-bas. Par chance je trouvais vite fais une famille qui voulu bien m’hébergé chez eux. J’en reviens toujours pas que certaine personnes sont si généreuse, j’avais besoin d’un logis et j’en trouvais un en moins de deux. J’ai eu de la chance de ne pas tomber sur des fous! Mon séjour ne dura pas longtemps, ayant de la famille en Autriche, ils m’invitèrent à les suivre. Je n’appris pas vraiment plus sur moi-même dans ce voyage. C’était plutôt comme des vacances en famille. J’ai tout de même adoré le coté architectural. Peut-être que j’aurais pu devenir architecte... Mais ça ne m’emballais pas plus que cela, après tout je savais que je ne pourrais pas faire mieux qu’eux. Je devais vraiment me trouver, je ne voulais pas finir comme un pauvre mec qui ne sait pas quoi faire de sa vie! Non, je voulais un bon avenir. Je ne finirai pas comme vendeur ou caissier dans un endroit qui me donne seulement envie de me suicider! Il me restait que quatre mois dans ce petit défi personnel que je m’étais donné pour trouver ma voie.
Je partis donc pour une destination qui j’en étais sure me permettrais de trouvé quelqu’un qui pourrait m’éclairer. Une claque en plein visage. Quelqu’un pour me secouer et guider mes pas vers cet avenir incertain que je percevais. Je finis donc cette quête à Bali. Mon portefeuille devenait de plus en plus vide, donc de plus en plus dure de vivre. Le paysage était à couper le souffle, ça me rappelais un peu la Chine, tout du moins le peu de champagne que j’avais visité. C’était un lieu où je me sentais bien étant en quête de moi-même, Bali se trouva à être le bon endroit. Contrairement à certaine personne je ne cherchai pas un gourou, mais seulement une essence à ma vie. C’est donc dans un petit village que quelqu’un me parla d’une sorte de chamane qui lit dans les lignes de la main. Louant un vélo, je suivis les directives qu’on me donna pour finalement arrivé dans un endroit discret, un ashram. Le lieu était étonnant, cela me resta sans voix. Une femme m’accueillit et je disais qu’on m’avait référer ici pour voir Ketut. On me présenta un homme pas plus haut que trois pommes dont teint basané et son sourire édenté me fit sourire. Je n’étais pas vraiment prêt à tout cela, je ne m’en rendais compte que maintenant. S’il me disait quelque chose qui ne me plaisait pas? Ou si au contraire tout ceci m’effrayait? Il me prit la main tapotant le dessus en me guidant vers une hutte. Des enfants courraient autour de nous, il s’adressa à moi dans un anglais un peu rustre, mais tout de même compréhensible. Prenant place sur un coussin je le regardais en silence. Vingt ans et voilà que je faisais déjà une recherche spirituel sur soi. Ses doigts glissèrent sur la paume de ma main, parcourant les lignes plus prononcé. Son silence m’inquiétait. ❝
Un avenir important est sur votre chemin. Vous êtes indécis sur votre avenir, mais vous possédez déjà la réponse. ❞ Chaque mot était dit avec lenteur, une pause entre chaque mot dit. Mais au final je ne savais pas plus où aller. Je ne savais pas plus où aller, j’étais déçu de cette rencontre, mais en sortant une jeune fille d’environs six ans s’agrippait à mon bermuda, tirant le tissu vers elle. Je la regardais, elle pleurait. Je n’ai jamais vraiment aimé les enfants, je ne sais pas trop pourquoi, mais je préfère me tenir loin d’eux. Elle me parla, mais je ne comprenais pas un traitre mot de ce qu’elle me disait. Une femme vint la chercher et semblait s’excuser envers ma personne. En regardant la petite fille s’éloigner dans les bras de ce qui devait être sa mère, je me dis que ce devait être bien important pour qu’elle vienne me voir. Pourquoi moi et non sa mère? La curiosité venait d’être piquée. Et l’idée de cette réponse grandit en moi comme une idée nouvelle que je n’avais jamais envisagé.
⊱ CHAPITRE 7 : tu te conforme finalement au droit chemin, pourtant il y a toujours autant d’embûche.Mon voyage avait fini par prendre fin, après quatre mois à Bali, dans un lieu où la pauvreté me faisait mal au cœur, je finis par revenir tout de même en France. J’étais un peu un homme nouveau, mais comme on le dit si bien le naturel revient toujours au galop. Mes amis furent étonnés de me voir autant bronzé, une peau brune avec un sourire Colgate. J’étais visiblement quelqu’un de différent autant en apparence qu’en penser. Et puis j’avais trouvé ma voie, au lieu de me préoccuper du corps de l’être humain, j’allais soigner des têtes malades comme l’aurait dit l’enfant en moi. Je ne sais plus combien de fois j’ai raconté le périple de mes aventures. Je pensais avoir changé et ce fut le cas pendant un temps. Seulement ce que j’avais laissé de coté revint vite dans ma vie. Pendant cette année là je n’avais pas pensé à mes origines, j’avais eu que des pensés pour moi-même et bien entendu ce chemin qui me restait à parcourir. Maintenant, je commençais des études en psychologie. J’étais bien plus dans mon élément et le garçon studieux revint plonger son nez dans ses bouquins. J’allais que très peu faire le party contrairement à mes amis qui passaient leur soirée à boire et dragué les filles. Certains étaient près d’avoir fini leur étude tandis que je recommençais à zéro, me faisant de nouveaux amis. Tout ce passa comme sur des roulettes et en quelque temps je devins psychologue.
Se sont surement les années de ma vie où je pensais être le plus apaisé. Je n’avais pas reprit contact avec mes parents d’adoption depuis mon retour de cette année sabbatique. J’admets que c’était dure, mais je ne pouvais pas imaginer leur parler normalement, c’était inconcevable. Je ne saurais quoi leur dire après tout cette histoire est digne du cinéma hollywoodien, seulement personne me donne la réplique. Je suis nul pour exprimé ce que je ressens et je suis toujours en colère contre eux pour m’avoir joué ce mauvais tour, ne pas m’avoir dit la vérité plutôt. Je ne veux pas revenir sur cela, je me dois de continuer. Pourtant c’est dure, je ne sais pas trop comment m’y prendre. Je n’ai pas non plus parler à ma cousine depuis cette nouvelle, enfin par cousine je parle d’Ella. Tout ceci est flou et je crois que ça commence à ce percevoir. En finissant mes études, j’ai fais un stage pour une boîte de psychologue assez réputé. J’avais selon eux un charisme et un petit quelque chose de plus qui pouvait attirer les clients. Et pourtant je me retrouvais à servir le café et répondre au téléphone. Je fis la rencontre de Marie, une patiente quelque peu plus vieille que moi. Elle semblait attachante et c’est toujours sur mon horaire que ses rendez-vous adonnaient. J’essayais de ne pas trop doubler mes employeurs, mais elle me disait souvent que tout ceci ne servait à rien. Puis sans tenir compte des règles à suivre, j’entamais une petite relation avec elle. Elle venait d’une famille riche et ses parents la forçaient à se faire suivre. Tout du moins c’est ce qu’elle me disait au tout début, mais contrairement aux personnes que j’avais rencontré pendant mon année de cherche de soi, elle, elle était dangereuse. Je ne l’ai découvert que six mois après le début de notre relation. Je n’en parlais à personne, valait mieux pour moi comme pour elle. Cette histoire pouvait nous attiré que des ennuis, enfin surtout pour moi. Je ne voulais pas perdre ce travail, je voulais monter les échelons et avoir finalement mes propres patients. Une nouvelle arriva au bureau, une jeune étudiante qui venait de finir ses études, environs un an après que j’aie obtenu mon diplôme. Nous travaillons ensemble et pour une fois je me montrais beaucoup plus confient avec les femmes, sûrement grâce à Marie. Et c’est cette alchimie qui rendit cette dernière folle, elle m’appelait sans arrêt après m’avoir vu avec ma collègue. Elle me laissait des messages étranges, elle arrivait des heures à l’avance à ses rendez-vous et ne repartait que bien plus tard. Elle me traitait de gougea et moi bien trop aveugle, je ne comprenais aucunement où elle voulait en venir. Notre histoire prit fin lorsqu’elle agressa Camille, la nouvelle stagiaire, lui lacérant le visage à coup de coupe papier. Le lendemain, je donnais ma démission, sans explication. Je ne tenais pas à rester dans ce lieu, mettre la vie en danger de personne qui ne le méritait pas. Non pas que quelqu’un le mérite, mais j’avais commis une erreur. Tomber sous le charme d’une patiente. Je restais quelque mois sans emploi, cherchant un travail dans un bureau qui me plairait. Et c’est là qu’une femme vint me trouver. Elle avait lu mes diverses thèses que j’avais écrit durant mes années d’études et même après. Elle aimait ma façon de voir les choses et même mes penser. Elle m’offrait un bureau en tant que psychologue dans sa clinique privé à Lyon. J’y travaillais un certain temps avant qu’elle me propose un transfert dans un tout nouveau bureau à Barcelone.
⊱ CHAPITRE 8 : affrontez ses démons pour faire un pas vers l'avenir.Un passé, un avenir, une histoire ou bien même une rencontre, on ne peut jamais prévoir notre vie. Et je m’en suis rendu compte lorsque je faisais mes baguages pour partir en Espagne. Je savais que je n’allais pas être seul, mon petit frère y vivait depuis un moment déjà et puis il y avait aussi Ella et sa sœur Emilie. Bon je n’étais pas prêt pour les affronter. Loin de là. La simple idée de me retrouver face à elles, me fait reculer, mais je dois avancer au lieu de danser le bunny up. Je n’ai qu’à faire comme si de rien n’était, de toute façon cette histoire n’est qu’un leur. Je pliais donc baguage une seconde fois dans ma vie, mais cette fois je ne pensais pas rester au pays. J’immigrais donc en Espagne avec un simple visa de travaille, sachant pertinemment que je devrais faire mes papiers tôt ou tard, mais pour l’instant je n’avais pas vraiment le choix. N’ayant pas d’autre solution si je voulais commencer mon travaille au plus tôt. Mon espagnole était un peu rouiller, surtout que je le pratiquais le plus souvent avec Ella étant plus jeune. Je l’avais revu quelque fois depuis la lettre, mais ce n’était jamais comme avant. Avec son copain et ses enfants, elle avait une véritable famille et son cousin finissait aux oubliettes.
Je suis donc arrivé à Barcelone il y a environs six mois, comme l’appartement qu’on m’avait trouvé avait eu problème sur problème depuis mon arrivé, j’avais décidé de loger à l’hôtel. La moitié du tarif était payé par la société et l’autre de ma poche, ce qui faisait plutôt mal sachant que j’aurais pu investir cet argent à d’autre utilité. Seulement je ne m’en plaignais pas, j’avais autre chose en tête. Comme créer ma clientèle, quelque chose qui n’est pas toujours facile. Partir avec rien et cela dans un nouveau pays, au moins je pouvais compter sur les personnes qui travaillaient avec moi. Des références c’est toujours mieux que rien, enfin c’est ce que je crois. J’ai donc commencé les premiers jours sans vraiment de personnes pour venir me demander conseil, alors je déambulais dans la clinique. Les bureaux sentaient le neuf, tous vitré on pouvait voir ce qui se passait dans chacun d’eux. Je saluais quelque fois en passant des collègues, mais certains d’entre eux venaient d’Espagne, nous n’étions que très peu de Français dans ces locaux. Je sympathisais tout de même avec eux, étant tous dans des domaines différents c’était fascinant de les entendre parler. Et puis de vous à moi le café n’était pas si mauvais que cela.
Et c’est il y a trois mois que je la vis arrivé dans mon bureau. J’avais quelque patient régulier, mais certain n’était que de passage affirmant le plus souvent qu’ils n’avaient aucun problème. Je me souviens de ce jour où elle passa le port de ma porte. Je me sentais faible, c’est toujours ainsi quand je prends mon insuline, je dois me donner un peu de temps pour reprendre le dessus sur moi-même. Je vis très bien avec mon diabète, mais parfois j’aimerais être comme tous ceux qui n’ont aucun problème de santé. Mais quand on regarde ça de plus près j’ai eu une très belle jusqu’à présent et je n’ai très certainement pas à me plaindre. J’étais donc assis à mon bureau, un grand verre d’eau sur mon bureau laissait s’égoutter les gouttes de fraîcheur de le verre avant d’imbibé la serviette de papier que j’avais glissé en dessous de ce dernier. Ma main massait mes tempes pendant que je regardais un dossier complexe. Un homme qui avait abusé de ses enfants et je devais le traiter comme une personne comme les autres. Seulement, même si je ne raffole pas des enfants, j’ai tout de même de la misère avec cette idée. Et le plus dure c’était qu’il n’en avait parlé à personne, sauf moi. Je savais que je devais contacter la police pour cela, mais lorsque j’allais prendre le combiner pour la contacter et toqua à ma porte. Extirpé de mes pensées, j’avais porté mon regard vers cette personne qui avait affronté le contact de ma porte. J’avais laissé mon air renfrogné de coté et mon sourire inconditionnel avait prit immédiatement place sur mon visage. Je me souviens de son visage comme si c’était hier, de sa façon d’être habillé. Elle s’était présentée à moi comme étant mon rendez-vous de neuf heure. Réalisant l’heure je m’étais levé d’un bon bousculant mon bureau et renversant mon verre d’eau sur le dossier de mon patient pédophile et incestueux. Je ne dois pas avoir fait une très bonne impression ce jour là. Mais elle continue de venir me voir assez régulièrement. Je dois bien admettre que Pearl, car oui ceci est bel et bien son prénom, ne me laisse pas indifférent, mais il est hors de question que je recommence mes folies. Je ne dois pas répondre à mes envies et puis elle a tant de problème déjà que si je me rajoute à tout ceci je crains le pire. Mais je veux véritablement l’aider, peut-être un peu trop même.
Il y a même quelque mois, j’ai commencé à aller la voir à son travail. J’aime beaucoup la saveur du café où elle travaille, mais tout cela est un peu plus. Je l’invite sans vraiment voir les limites à ne pas franchir. Je sais pertinemment que je risque de me mettre les deux pieds dans les plats. Elle me parle continuellement de son meilleur ami, je devrais voir les signes, ils sont pourtant si évident. Mais je veux seulement être le chevalier sur sa monture blanche qui sauve cette princesse torturé dans la tour. Je ne suis pas ce Flynn dans Tangled, mais j’aimerais bien sachant que je ne finirai pas avec la douce Rapunzel. Je dois garder cette distance qu’il y a entre un patient et son psychologue. Pourtant je m’entête à l’invité à boire un verre ou bien à faire une quelconque activité en ma compagnie. Je sens quand même qu’on se rapproche, car bien que pendant nos séances je ne parle jamais de moi et je l’écoute plutôt parler d’elle. En dehors du bureau elle en apprend de plus en plus sur moi et allant jusqu’à découvrir des choses que je ne parle que très peu avec les personnes qui m’entoure. Je ne suis pas un très grand parleur de moi-même. Mais tout cela vient peut-être que de moi...
C’est il y a environs deux mois qu’elle m’a parlé des résidences. Après tout après quatre mois, je commençais un peu en avoir marre de vivre à l’hôtel. C’est peut-être vu comme la belle vie pour certaine personne, mais à la longue je me disais que j’aimerais bien un petit chez moi. J’ai donc été voir les logements dont elle m’avait vaguement glisser un mot. Au début j’étais incertain, puis petit à petit j’ai découvert le charme de l’endroit, j’ai donc trouvé un appartement qui convient parfaitement à mes besoins. Je ne pourrais sûrement jamais la remercier assez. Bon je le fais un peu à ma manière en achetant un café tout les matins dans son coffee shop. Je me demande comment notre histoire aurait pu être si je l’avais rencontré à Paris? Je sais c’est inutile de me poser cette question, mais parfois elle me hante et je n’y peux rien... Peut-être que si je me trouve quelqu’un qui me fais oublier ce questionnement j’arrêterai de penser à elle!
⊱ CHAPITRE 9 : mille pieds dans les airs et qu'une envie.. que tout s'arrête.Il y a parfois des gens qui sont place sur votre chemin sans que vous sachiez pourquoi... Je ne peux pas dire que je me souviens vraiment d’elle, je sais que je vous ai parlé d’elle à deux reprises. Cependant, lors de cette rencontre mon souvenir de nos rencontres précédentes était loin de me venir à l’esprit. Carmen m’avait envoyé en France, plus précisément à Paris pour suivre et donner une conférence sur mes approches face à la psychologie. Je partais donc pour une duré d’une semaine, je n’avais jamais pensé gravir autant d’échelon et être aussi bien vu dans le domaine médicale aussi jeune. Après à vingt-huit ans il est rare que les personnes ont un parcours comme le mien et surtout qu’ils sont conférencier pour un emploi qui n’a rien d’hors du commun. On m’avait offert de me payer l’hôtel, mais comme cette fois c’était dans une ville qui m’était familière j’avais préféré loger chez un ami. Un des rares qui me restait assez proche pour que je me permettre d’aller chez lui. J'aurais pu opter pour mes parents qui avaient déménagé dans la capital, mais comme je ne leur ai toujours pas reparlé depuis mon départ, je ne priorise pas leur hospitalité. De plus ma sœur est partie pour l’Espagne dans l’idée de finir ses études non loin de ses frères. Je n’avais donc que cet ami pour vivre en dehors d’un hôtel. J’avais donc visité la capital dans quelque jours, quelques fois je me rendais à la clinique de la ville pour voir comment ça ce passais maintenant. Puis les conférences se passèrent à une vitesse folle, comme j’étais seulement invité je n’avais qu’à parler de mon sujet présélectionné et réponse aux questions. Questions qui revenaient souvent à me rappeler mon jeune âge, mes études, mes dissertations et mes études sur le sujet. Seulement ma dernière conférence, me laissa avec une amertume au fond de la gorge. J’avais ramassé mes feuilles mémoires que j’avais misent dans mon cartable avant de quitter la salle. Mais je n’avais pas pu mettre un pied en dehors de cette dernière qu’une femme s’approcha de moi. Je n’allais pas la repousser, alors je répondais à toutes ses questions et entretenu une conversation. Ce n’est que lorsqu’elle me remercia et partie que je relevais le regard sur un homme qui semblait plus vieux que dans mes souvenirs, mais je le reconnaissais très bien et cela malgré ses cheveux poivre et sel. Il me sourit tout en s’approchant de moi. Je dois bien admettre que je n’avais aucune envie de le voir, mais on n’a pas toujours tout ce qu’on désir dans la vie. ❝
Bonjour David. ❞ ❝
Qu’est-ce que tu viens faire ici? ❞ Mon ton avait été glacial, même si j’avais tenté de me contrôler c’était plus fort que moi. ❝
Je suis venu voir mon fils. ❞ ❝
Je ne suis pas ton fils et tu le sais! ❞ J’avais haussé le ton, mais rien ne cachait ma voix qui tremblait. ❝
Justement nous devrions en parler. Ta mère ce fait du souci pour toi, tu ne réponds jamais à nos appels. Nous avons seulement quelque nouvelle de Frédéric et Sophie. ❞ ❝
Je n’ai rien à vous dire de plus. ❞ Puis sans rien ajouter j’étais partie en laissant mon père sur place. Je sais que ce n’est peut-être pas la meilleure des solutions surtout la fuite, mais à ce moment là je n’avais rien à lui comme toute ces autres fois où j’avais regardé le téléphone qui sonnait dans mon appartement ou bien mon portable. Il me venait même l’idée qu’à un moment ils comprendraient que je ne voulais rien savoir d’eux.
Le lendemain matin j’avais un vole pour retourné à Barcelone, seulement la veille au soir j’avais fini avec mon ami dans un bar. Pourquoi penser à tout ce qui venait de ce passé. Je voulais oublier ce moment où mon « père » était venu me parler. Je n’avais donc pas gardé de limite. Inutile de précisé que ce n’était pas des bières qu’on enfilait l’une à la suite de l’autre. Je ne me souviens même plus comment je suis retourné dans le lit que je scouatais pendant mon séjour. Le réveille fut disons le très ardu. Je ne sais même plus combien de fois j’ai appuyé sur le snooz. Tout ce que je sais c’est que je me suis réveillé un peu tard, même beaucoup, je ne suis pas du genre à arrivé en retard. Au contraire j’arrive généralement deux à trois heures d’avances dans l’aéroport. Cette fois j’arrivais juste à temps, enfin légèrement en retard. Puisque lorsque j’arrivais au détecteur, la sécurité m’arrêta alors que j’avais à peine remis ma ceinture autour de mon pantalon, qu’ils m’escortèrent jusqu’à la porte d’embarquement. Pendant un instant je me demandais vraiment ce que j’avais fait. J’avais eu la chance que Carmen prévienne de mon retard. Courant dans le couloir j’arrivais un peu essoufflé aux portes de l’avion. Une agente de bord me sourit en m’appelant par mon nom complet. J’acquiesçai d’un signe de la tête. Elle me montra mon siège sous le regard des passagers quelque peu furieux. Un faible sourire était venu prendre place sur mes lèvres. Je pris place près d’une brunette qui me regardait avec un regard noir. Ses paroles furent sanglantes et je ne pus m’empêcher de penser que le voyage serait long et pénible tout près d’elle. En effet le trajet fut long et pénible. Je la sentais près de moi toujours entrain de bouger. J’avais pour ma part mis les écouteurs sur mes oreilles et je tentais de garder les yeux fermé tout au long du trajet. En arrivant à bon port, j’avais prit mon sac en bandoulière et j’étais allé rejoindre Carmen dans la section affaire. Elle me sourit et je soupirais. Tout ceci c’est passer il y a deux semaines environs, depuis je suis retourné au bureau sans pensé que j’allais revoir la jeune femme près du hublot.
ÉpilogueToutes les vies sont au bout de la ligne que des romans qu’on a de la misère à vivre. On se plaint le ventre plein, on n’arrive pas à voir ce qu’on a déjà. Certain arrive à vivre leur vie tant espérer, d’autre y arrive en travaillant d’arrache cœur et certain ne feront rien pour y arriver. Je ne sais pas si vous avez trouvé la raison de ma venue dans cette vie, mais j’espère bien la découvrir avant mon dernier souffle. Les chapitres sont loin d’être fini, ils ne font que commencer, mais il faudra sûrement plus qu’un volume pour raconter mon épopée.