✔ JE SUIS NÉ(E) LE : 05/07/1985 ✔ METIER : Responsable de la sécurité ✔ CUPIDON : Célibataire ✔ HUMEUR : Entre le bonheur et l'anxiété ✔ SURNOMS : Will ; Willy ✔ CITATION : U.C
Sujet: Re: ◗ oh my god, pris la main dans le boxer - wearl Dim 13 Oct - 7:16
Réveillé en sursaut et ne sachant pas depuis combien de temps je dormais j'avais du mal à comprendre ce qu'il se passait. C'était assez étrange en vérité, j'avais cru à une nouvelle attaque de Pearl, si on peut appeler ça comme ça et c'était logique après la tournure qu'avait pris ce dîner entre amis... J'étais un peu de mauvaise humeur suite à ce réveil imprévu même si je savais qu'elle ne devait probablement pas feindre de se sentir mal, ma meilleure amie ne jouait jamais la comédie avec ses cauchemars et je le savais. Mais l'ensemble du contexte m'avait rendu bien moins capable de l'accueillir avec bienveillance et ce côté protecteur que j'avais toujours à son égard. Je lui tournais le dos et ce geste lui donnait l'impression que je n'étais pas là malgré que j'affirmais le contraire. Plus distant mais présent quand même je pensais que cela suffirait et je tentais déjà de me rendormir après cet imprévu. Sauf que Pearl reste Pearl avec ses peurs, ses angoisses et son besoin de réconfort que je ne lui offrais pas vraiment. Elle s'excusait pour m'avoir réveillé avant de se lever, mais qu'allait-elle faire ? Dormir seule ? On savait tous les deux que c'était une longue nuit d'insomnie qui l'attendait. Car se débrouiller comme elle le disait c'était une chose qu'elle n'arrivait pas à faire dans cette situation, du moins pas souvent. « Tu vas faire quoi ? Tourner en rond ? » demandais-je un peu blasé sous l'effet de la fatigue.
Je me redressais et la regardais avec compassion « Je sais que tu pensais pas à mal, c'est juste que tout le reste à fait que... J'ai été très surpris c'est tout. » je haussais les épaules « C'est pas grave. ». Je n'avais pas les idées assez claires pour dire quoi que se soit de plus, je tapotais simplement la place qu'elle avait prise avant de se relever pour l'inviter à revenir se coucher. « Je vais pas te courir après alors viens dormir. » disais-je finalement en me recouchant. Elle avait toujours le choix mais j'espérais qu'elle ne se fasse pas prier et accepte mon offre sans s'excuser encore vingt fois de m'avoir réveillé. J'étais même prêt à passer outre son attitude de ce soir et la laisser dormir dans mes bras comme elle en avait l'habitude dans ce genre de circonstance, j'ouvrais les bras et riais légèrement « Viens faire un câlin à Willy, ça va passer. », au moins quelque chose qui ne changeait pas.
[b]When your secret heart
Cannot speak so easily Come here baby, from a whisper start To have a little faith in me When the road gets dark
And you can no longer see Let my love throw a spark
[/b]
✔ JE SUIS NÉ(E) LE : 10 janvier 1987 ✔ APPARTEMENT : 5E ✔ METIER : Proprio du Chocothé et patronne ✔ CUPIDON : En couple avec ses peurs... et ça la monopolise sentimentalement. ✔ HUMEUR : solitaire ✔ SURNOMS : Pearl, Pearly... perle et tout ce que vous voulez. ✔ CHOSES A FAIRE : ✗ s'occuper de chocothé ✗ faire la compta du café
❑ prendre rendez-vous chez le dentiste
❑ aller faire du shopping
❑ passer à la salle de sport
❑ s'occuper d'engager un cuistot ✔ CITATION : Quels sont les bons pansements pour une peine de cœur ? Les fabricants de sparadraps n’y ont pas encore pensés et pourtant cela serait réellement une bonne idée. Cela rapporterait beaucoup. Les plus blessées sont souvent les cœurs brisés.
Sujet: Re: ◗ oh my god, pris la main dans le boxer - wearl Lun 14 Oct - 3:49
Pearl ♥ William
❝ Oh my god, pris la main dans le boxer ❞
Qu’allais-je faire donc pendant toute la nuit ? Me tourner les pouces ? Regarder la télévision. Il avait raison et me rappelait que je n’aurais rien à faire à part cirer le planché pour la troisième fois de la semaine. Dans le fond, il me connaissait un peu trop car il m’était impossible de fuir avec une bonne raison. Je n’allais pas lui dire que j’allais aller dormir dans mon lit, il ne me croirait simplement pas. Que devais-je faire ? Son regard ne m’aidait pas alors que je m’étais retournée légèrement pendant qu’il parlait. Il s’excusait en quelques sortes enfin c’est ainsi que je le traduisais alors qu’il s’expliquait sur sa panique mais dans le fond, je ne doutais pas vraiment de ses raisons, je m’en voulais juste de tout ça, tout ce cirque. Le fait qu’il soit surpris à ce point ou s’éloigne. Cela m’effrayait mais au fond, c’était ma faute, non ? J’inspirais doucement, il tapotait. Je comprenais l’invitation mais je me montrais encore hésitante, tellement, peut-être même de trop. Ce n’était pas comme s’il allait me manger car c’était plus probable que l’inverse ne se produise mais je n’étais pas à l’aise, paniquée qu’il s’éloigne de moi. Fatiguée, pas la tête à me mettre à réfléchir non plus. Je ne savais pas quoi faire et les heures passaient. Je devais bosser dans 4 grosses heures. Autant dire que j’en avais du chemin à faire vers le sommeil en plus. Je riais nerveusement quand il disait ne pas me courir après, oui, c’était un fait surtout que nous risquerons de réveiller les voisins à courir comme des imbéciles pour me faire aller dormir à côté de lui. On devait éviter ça, oui. Il avait raison de ne pas le vouloir. J’inspirais en levant le regard quand il ouvrait les bras, il faisait tout pour que je vienne le salopiot. Il fallait avouer qu’il était mignon en disant ça et me retirait un petit rire de fille endormi. Celui qui est un peu étouffé dans un bâillement bien ridicule. Bâillement, ah oui, fatigue et dodo. Cela me revient un peu à l’esprit. Je le regardant attentivement. « T’es complétement siphonné ! », disais-je alors en avançant doucement avant d’aller répondre à l’invitation et me blottissant dans ses bras en mode gros bébé. Fini la séductrice, bonjour à la pauvre petite fille triste. Je fermais les yeux en ne rajoutant rien et pourquoi ? Je ne m’en sentais bêtement pas le droit. Je culpabilisais de l’avoir rendu ainsi, apeuré à mon simple contact. J’avais eue du mal à m’endormir, beaucoup car c’était toujours ainsi, long, très long. Mais il fallut peu de temps pour que ça arrive une fois qu’il m’avait semblé endormi. Son souffle plus lent n’avait pas vraiment été inutile car il m’avait calmé comme une berceuse. Bien sûr, je devais me réveiller avant lui et j’avais profité de ce réveil lent en le regardant dormir avant de quitter son lit comme une voleuse.