prénom ◗ Mes parents ne s’attendaient surement pas à ce que Disney décide de nommer une de leur petite gitane par Esmeralda . Parfois quand j’étais petite, je m’imaginais être celle-ci. Oui, l’inspiration. Ou pas par ce que déjà, je suis blonde. Mince. Gaya pour mon deuxième prénom. Merci papa d’avoir une mamie qui a ce nom étrange.noms ◗ Cruz née ◗ 10 janvier (27 ans) à ◗ San Sebastián nationalité ◗ Espagnole avec des origines russes. sexualité ◗ Hétérosexuelle même si je me fais passer pour gay pour éloigner les hommes parfois, ça m'amuse mais je n'embrasse pas. cupidon ◗ Disons que lui et moi, on a des griefs en ce moment. Ce bambin en culote courte ne m’aime pas réellement voir pas du tout. Il a l’art de me faire vraiment chier à toujours briser mon cœur. Ce crétin mérite une correction mais j’ai tendance à croire que mieux vaut être seule. métier(s) ◗ Vétérinaire et elle gère une association pour le soutien des personnes suicidaire depuis 5 mois. études(s) ◗ Médecine animale caractère ◗ Le monde n’a pas deux directions. L’ange et le démon ? De la foutaise. Je suis comme je suis et en général ? Si vous n’êtes pas d’accord et bien passez votre chemin. Les propos des autres m’insupportent. Tu dois être maigre, grosse, élégante, sexy et puis quoi encore ? Je m’en fiche de comment vous voulez que je sois. Je resterais qui je suis. D’humour un peu sarcastique par moment, je ne me retiendrais jamais de donner mon avis. Mon passé m’a forgé et m’a rendu forte. J’ai peur de m’engager aussi par ce que je n’aime pas du tout être l’objet d’une personne. Pourtant quand je tombe amoureuse, je peux être tellement attachée qu’il faut un pied de pige pour me rendre ma liberté. Je suis une femme généreuse pourtant et très douce. L’on peut vraiment m’attendrir d’un sourire ou même d’une bonne blague mais ma carapace parfois est longue à percer. Je peux me montrer vraiment méchante si je me sens agressée ou en danger. Parano à mes heures, cela arrive souvent. Torturée, je peux parfois avoir de longues périodes sombres. Des périodes ou tout ce que j’avale sur une journée serait une pomme et ou je ne commande que mon esprit et mes pensées mais mon corps ne fait que suivre le rythme. Quand je suis triste ou en colère, je refoule mais quand je craque cela peut faire très mal que ce soit pour moi ou pour une personne qui m’est proche. Pourquoi ? Je contiens tellement de choses sans jamais oser en parler que parfois : PAF ! Je suis une pile électrique. Je cours partout tel un grand cheval au galop. Je ne tiens jamais en place plus d’une minute par ce qu’on n’a pas le temps sur une journée pour faire notre vie. Je suis parfois lunatique et même contradictoire. Je peux aussi faire preuve d’autodérision mais c’est parfois : effrayant car je n’ai aucune hontes de me traiter d’idiote devant un large public. Je peux être une vraiment veuve noire quand on me pique. La vengeance n’est pas un terrain à emprunter avec moi. Elle est toujours froide, salée est glacée. Je peux parfois faire des mauvais coups mais d’autres fois : vous câlinez juste par ce que je me sens triste pour vous. Parfois je peux même vous effrayer car l’on ne lit que rarement ce que je pense dans mon regard, il est souvent bien rigide mais c’est pour protéger ce que je ressens. Vous allez dire par là que je suis juste une femme ? Mais non, je suis une fille qui ne s’aimera jamais vraiment même si je dis le contraire. Je n’aurais jamais confiance en moi. J’ai rarement confiance en les gens qui m’entoure et j’ai parfois bien plus de peines que de sourires. J’ai du mal à accorder rapidement ma confiance en général et pourtant je m’attache rapidement mais jamais assez pour me livrer. Il faut au moins quelques mois avant que je m’ouvre sauve à de rares occasions. love ◗ Marcher sur la plage et oublier ce qui nous éloigne. Qu’on me raconte des histoires de conte de fées. Des trucs qui finissent avec un bon happy end. J’aime beaucoup danser, je vous préviens que je suis le genre de filles qui pratique les danses de salons à la perfection depuis son plus jeune âge. J’aime qu’on me borde parfois, je suis encore une grande enfant. J’aime les animaux. Ils ont une place importante dans ma vie et je n’ai rien sans eux. J’aime tout ce qui est bio et je suis aussi végétarienne. Je ne mange plus de viandes depuis mes 14 ans. J’aime ça. Je ne me nourris exclusivement de légumes. J’aime assez le chocolat mais à petites doses car j’ai trop peur d’en devenir accrocs ce qui pourrait arriver. J’aime la bonne musique et la photographie cependant je n’en pratique pas en professionnel ou amateur, je regarde seulement même si j’ai un bon appareil et que j’adore capturer le moment pour mon propre plaisir. Je sais apprécier le bon vin, en fait, j’adore ça. Un verre devant une cheminée me remet d’aplomb. J’aime Charlie, mon labrador. hate ◗ Je n’aime pas du tout le ballet en fait, j’en ai fait mais je me suis foulée la cheville et gamellée en public alors que mes fesses étaient à l’air. J’ai eu le surnom de « popotin en tutu » pendant toute mon enfance et la fin de mon adolescence. Je peux vous dire que maintenant : je hais ça. J’ai une horreur noire de la viande. Je ne pourrais jamais en manger, je vous assure. J’en ai mangée mais plus jamais. Vous ne me verrez jamais manger des plats préparés, c’est tout sauf bon pour la santé. J’ai horreur des hôpitaux, je ne supporte pas ça et pourtant je suis vétérinaire mais ce n’est pas pareil. J’ai beau adorer les animaux mais j’ai une trouille bleue des souris. C’est comique car j’ai dû en disséquer plusieurs pendant mes cours sauf que je rêvais le soir venu qu’elles m’attaquaient. Je n’aime pas la drague à deux balles en fait, j’aime la vraie drague qui vous fais rougir en un clin d’œil. Je suis peut-être dingue mais c’est ainsi. Je n’aime pas les crétins qui me sautent dessus en me prenant pour de la viande de supermarché. Oh hé… attention, je suis humaine pas juste votre objet sexuel. Je n’aime pas que l’on prononce le prénom de maman ou même le mot : maman. Cela me donne des frissons dans le dos.

▷ qu'aimes-tu faire chez toi ◗ Chez moi, je passe mon temps calme avec mon chien. Je me mets souvent au balcon pour regarder les gens passer. Je regarde quelques documentaires sur internet, je range, je m’amuse. En fait en journée, je suis une personne comme tout le monde. Je mets un peu de musique aussi parfois fort quand j’ai besoin de ne plus entendre mes propres pensés. Je peux passer des heures à regarder des vieux films. Le plus dur est la nuit, des démons viennent me hanter. Je dois avouer que cela me stresse énormément par moment.
▷ toi et la colocation ◗ La colocation ? J’y suis habituée et je dois dire que j’en ai même besoin. Je n’aime pas vivre seule. Je ferme toujours la porte à clé de ma chambre cependant car j’ai sans cesse la peur qu’elle ne s’ouvre. A côté de ça, je suis parfaite pour la colocation, vraiment. Je n’ai jamais été habituée à ne faire à manger que pour moi. Jamais. Tout le contraire. Cela dit, j’aime laisser trainer mes affaires. Je ne vis jamais seule sauf en ce moment alors que Matteo a quitté la ville. Je suis seule dans un appartement vide. Il parait que ma nièce, Elena pourrait venir vivre chez moi pour s’éloigner du reste. Je doute, j’ai peur car elle est tellement plus fragile que moi. Comment pourrais-je la protéger ?
▷ aimes-tu tes voisins en général ◗ Je me méfie souvent des hommes surtout des nouveaux. Il m’arrive par moment de les dévisager comme la peste. Je n’aime pas vraiment me rappeler qu’ils existent. Je suis une femme assez sympathique pourtant froide aux premiers abords, je ne parle pas nécessairement avec eux. Je suis même parfois maladroite pour le faire. Il n’y a qu’aux clients du cabinet que j’arrive réellement à parler. Dans mon boulot, je suis totalement différente et souriant. Etant donné qu’il est dans la résidence d’en face, je n’ai pas de mal avec une partie du voisinage qui possède des animaux. Donc je pense que oui même si je ne suis pas confiante.
▷ es-tu le voisin idéal ◗ Je pense que je peux dire l’être cependant comment le savoir ? Je suis du genre super sympathique, souriante et toujours là pour donner du lait. J’en ai toujours surtout car je fais des courses pour 10. Je peux aussi aider à porter les sacs de commissions par moment. Je suis le genre de voisine qui prendra 50 minutes pour vous aider à chercher votre chat alors qu’elle ignore que vous n’en avez pas. Je peux aussi perdre mon temps à ouvrir la porte des farceurs qui se trompent de sonnette ou le font exprès pour faire chier les habitants. En fait, je suis cool et le genre à tomber dans le panneau.
▷ que penses-tu de l'absence d'ascenseur ⊱ Eh bien, je m’en fiche car ça muscle les mollets. Un peu de sport ne fait de mal à personne, non ? Puis voilà, je n’en ai simplement pas besoin. A quoi bon ? Je suis heureuse ainsi sans devoir faire du sport en plus car les escaliers me suffisent. J’aime marcher et je me trouverais clairement fainéante si je ne me bougeais pas le cul.
▷ tu vis ici depuis combien de temps ◗ Je vis dans la résidence depuis mes 21 ans environs. En fait, c’était avec mon ancien colocataire que nous avions emménagé pendant notre université. J’y vis depuis donc 6 ans à peu prés. J’y suis attachée car je connais les moindres recoins de mon appartement. Il a changé depuis, je peux vous l’assurer tout comme le voisinage qui va et vient. Celui d’à côté a changé une bonne vingtaine de fois en fait. Je m’en fiche bien car je suis bien là.

pseudo sur le net ◗ Strawberry Insane prénom ◗ Lily parles un peu de toi ◗ allez voir la présentation dans le staff. tu viens d’où ◗ Belgique ton âge ◗ 24 ans comment tu nous as trouvés ◗ sous une frite groupe ◗ boulets tu es flood, jeux ou cb ◗ de tout ta fourchette rp ◗ 500 à 2500 mots aimes-tu les fous ◗ Non que penses-tu des bananes ◗ C'est bon quand c'est encore vert. ton pêché mignon ◗ Les ouftis si je te dis pika, tu dis ? ◗ Pikassiette xD

Il était une fois ? Un conte commence toujours par ces quatre mots. Ceci n’est pas vraiment un fait mais ne général… c’est ainsi. Ces mots furent-ils écrits à ma naissance ? Parfois je me le demande. Ma vie peut sembler écrire d’une plume… d’un grand homme surement qui n’avait jamais réellement été une femme et n’avait pas l’impression qu’une femme peut avoir. Me levant de mon fauteuil en osier dans ma chambre remplie décorée élégamment. Une chambre de femme mélangée entre l’impression d’avoir grandie trop vite et l’impression d’être grande. Des meubles modernes, des décorations plus anciennes. Un miroir donc les cadres étaient en bois, un vieux bois légèrement dépend. C’était fait exprès. Les murs d’une couleur pâles pouvant satisfaire une journée tranquille. Une bibliothèque assortie au miroir, donnant une variété impressionnante de bouquins. Ma main frêle frôlant les étagères en passant les doigts sur les couvertures parfois usées de ces livres. Mon doigt se laissant alors arrêter sur un des bouquins assez gros : Les frères Grimm ! Les contes de fées, c’est tellement mon domaine. Non pas que je pense que le prince charmant de toutes les femmes existent. Je ne suis point aussi naïve mais j’aime rêver par moment même si c’est notre petit secret. Je retournais au creux de mon fauteuil, me recouvrant de ce plaid polaire que j’affectionnais temps. Laissant alors Charlie venir se blottie à nouveau à mes pieds. Son soupire de toutou heureux qu’il se laissait échapper en fermant les yeux tandis que j’ouvris ce bouquin à la page indexée. La lecture, un domaine tellement convoité par toutes les personnes intellectuelle. J’adorais lire. Je tenais surement ça de Gabriel enfin… vous me comprenez bien sûr que je ne tiens pas ça comme l’on tiendrait l’art d’un père mais cette habitude d’aimer me plonger dans un bouquin comme quand il me parlait de ses milliers de voyages que pouvaient faire Gulliver. Les photos de nos jadis robes, les longs cheveux de cette image se dévoilant alors à moi. Ce visage tellement heureux de s’échapper de sa tour. Raiponce était la réponse à tellement de questions pour moi. Cette princesse captive en quelques sortes de l’impression de sa mère. Ces mots écrits sur les pages que je m’apprêtais à lire en prenant ma tasse de thé et dégustant alors une gorgée qui me réchauffait aussitôt la gorgée. « Une femme et son mari désirent plus que tout avoir un enfant. Ils vivent près d'un somptueux jardin, protégé par un grand mur, appartenant à une sorcière. La femme est prise d'une très forte envie de manger de la raiponce, et son mari s'introduit dans le jardin, qui en contient beaucoup, pour lui en cueillir. Après lui avoir apporté plusieurs fois de cette plante qu'elle adore, l'homme se retrouve face à la sorcière qui règne sur le jardin. Comme la sorcière veut le punir, il lui explique la situation. Elle se montre compréhensive, lui permet de prendre autant de raiponce qu'il le peut, mais à la condition qu'il accepte de lui apporter plus tard l'enfant que sa femme lui aura donné. La sorcière promet au futur père qu'elle s'occupera bien de l'enfant. Il est forcé d'accepter. » Ces mots ne m’étant pas familier, c’était une histoire commune d’un homme et d’une femme qui s’aiment. Une sorcière certes mais il y a toujours une sorcière. Ce n’était pas vraiment la même histoire pour moi. Pas du tout même car cette tour, je me l’étais construite toute seule. Comment ça me diriez-vous ? J’étais une jeune fille solitaire. Mon seul ami c’était au bas à sable. Ce petit garçon, Mattia à qui j’avais laissé tellement de promesses. Je n’étais pas fille unique contrairement à Raiponce, j’avais 2 grand-frères d’un précédent mariage à papa et un petit frère ainsi que deux petites sœurs. C’est bien loin de Raiponce et pourtant je me sentais captive tout de même. Je n’étais pas l’enfant qui livrait son cœur. « La femme accouche d'une fille, et la sorcière apparaît pour l'emporter, lui donnant le nom de « Raiponce ». Raiponce grandit et devient une fille d'une très grande beauté, dont les longs cheveux dorés sont réunis en deux tresses longues et soyeuses. Un jour, un prince qui passe par là entend Raiponce chanter et est envoûté par le son de sa voix. Ne pouvant pénétrer dans la tour, il s'en approche cependant chaque jour pour l'écouter. », la seule sorcière, c’était moi. Je retirais l’enfant qui vivait en moi sans m’en rendre compte. J’agissais comme une adulte en évitant de rester jeune depuis toute petite et pourtant j’avais toujours ce brin de folie enfantin mais que m’est-il arrivé me diriez-vous ? Papa est parti lorsque j’avais 6 ans pour aller faire le tour du monde, me laissant avec mes frères et mes sœurs comme une chaussette. J’étais fusionnelle avec lui tout comme avec maman mais l’abandon de papa me laissait une sorte de vide dans le cœur. Je me retrouvais abandonnée, lâchée. Je m’efforçais pourtant d’être celle qui se montrait forte. Maman était tellement jeune et se retrouvait seule avec des enfants qui n’étaient même pas tous les siens. C’était l’enfer, totalement. Rafael, mon grand frère avait même quitté la maison alors qu’il en avait l’âge. Je n’étais plus que moi et le reste du monde. C’est là qu’Aeden entra dans notre vie. Un ami à maman d’après ce qu’elle disait mais je n’étais pas dupe, il était plus qu’un ami.  C’est quelques mois après notre rencontre que je me devais obligée de m’enfermer dans ma tour. Rester moi-même. Pourquoi ? Comment ? Cela arriva la première fois un jour d’été, la nuit. Il avait bu ce soir-là et j’étais endormie quand il s’était glissé dans ma chambre. Je n’avais pas osée dire un mot. Et pourtant une larme ruisselait sur ma joue, j’avais 9 ans seulement. Je n’avais personne à qui en parler, pas même Mattia, il n’était plus en ville. Je ne pouvais pas non plus en parler à mes frères car ils voyaient tous cet homme comme un dieu. Il se déroula 5 mois avant qu’il ne recommence en me menaçant de tuer ma mère si je disais quoique ce soit. Je ne voulais pas ça. L’image de la sorcière pour moi n’était pas vraiment une femme mais un homme, cet homme, je le voyais en ce beau-père qui était la mienne : une horreur. Maman, elle était si belle et ses cheveux me donnaient envie de ne jamais laisser les miens à la merci des idiots cependant je ne voulais pas qu’on l’abime. Je me sentais souillée, réellement. Tout comme Raiponce, j’avais les cheveux longs d’un blond soyeux tombant en bas de mon dos que je tressais souvent à l’époque. Les années passaient et tout me semblait tellement simple mais j’étais capitonnée ou presque. Capitonnée dans ce que j’appelais : ma tête. Tout ça me donnait simplement le cafard. C’était une image seulement. Je n’avais pas vraiment le droit de voir souvent mon père. Il voyageait certes mais je recevais une fois sur 5 ses lettres. Je devais les intercepter. Aeden lisait tout ce qui passait et sortait. « Lorsque Raiponce atteint l'âge de douze ans, la sorcière l'enferme au sommet d'une haute tour, qui n'a ni escalier ni porte, rien qu'une petite fenêtre. Lorsque la sorcière veut entrer, elle dit à Raiponce : « Raiponce, Raiponce, lance-moi ta chevelure » Raiponce défait alors ses nattes, les déroule à travers la fenêtre et les laisse tomber le long du mur, pour que la sorcière puisse grimper en s'y suspendant. » ., bien sûr pour moi, je n’avais pas douze ans ou l’occasion de dérouler mes longs cheveux. Aucuns princes ne venaient à ma rescousse. Comme toujours j’étais une Raiponce qui refusait d’appeler secours. Je n’avais jamais vraiment voulue être une princesse en détresse. J’aurais tellement aimée qu’un prince me demande de dérouler mes longs cheveux et comme ma chambre était au rez-de-chaussée, je crois qu’il n’aurait même pas eu besoin d’y grimper mais l’image en elle-même aurait tellement été séduisante. Un héros, j’en avais grandement besoin.

Le prince charmant ? Il n’existait pas mais pourtant j’avais cette lueur d’espoir d’une fin heureuse. Surement pour cette raison que je me raccrochais tellement à ce conte. Cette histoire d’une princesse qui comme moi : rêvait. Les rêves ne sont qu’illusions, je n’étais pas stupide. Rêver me permettait seulement de retrouver un gout à la vie. A cette époque : ce gout se dissipait. Laissant un gout amer sur mes lèvres, le gout amer des larmes à flots chaque matin aux réveils et chaque soir avant de fermer les yeux en sachant que demain : elles seront encore là ! La peur constante que ma porte ne s’ouvre en pleine nuit avec la silhouette de cet homme. Je bus alors une gorgée supplémentaire de mon thé, tellement favorable à la lecture de ce texte. Cela me détendait. J’en finis même d’une traite la boisson chaude. Reposant la tasse sur cette tablette de verre. Je me levais alors en gênant à nouveau Charlie, prenant dans ma commode ma tablette de chocolat blanc au riz soufflé et mon libre avant d’aller m’allonger sur mon ventre dans mes draps de soie. Tapotant sur le lit pour ainsi appeler Charlie qui suivait. A l’époque déjà, les animaux avaient tellement d’importance. C’était un peu tout ce que je me permettais d’aimer sans qu’elle ne s’en mêle. J’adorais les animaux. J’avais un chat, Hubert. Un chat blanc au poil aussi long que mon doigt. Il était sublime et surtout : une machine à ronron. On ne pouvait jamais passer une journée sans qu’il ne fasse ronronner son moteur. C’était toujours tellement agréable de l’entendre. Réconfortant. Bien sûr, j’avais juste cette trouille bleue pour les souris. Je me souvenais encore du cri de terreur que j’avais fait au lycée tandis qu’une d’elle s’était échappée du bureau de science. L’horreur. Cela m’avait tellement marquée et pourquoi ? Elle m’avait mangée mon lunch. Un sandwich que je m’étais préparé après avoir faite les tâches quotidiennes. Bien sûr les femmes de ménages étaient là mais j’aimais les aider. Et là ? Vous allez reconnaitre Cendrillon qui parle à ses oiseaux mais aussi ses souris. Je vous rassure, je préfère être Raiponce que parler à ses horribles petites choses. « Voyant un jour, caché, comment la sorcière parvient à entrer dans la tour, il décide de tenter sa chance la nuit. Lorsqu'il entre enfin dans la tour, Raiponce est effrayé par l'apparition de cet inconnu, mais le prince parvient à la rassurer et lui dit qu'il est amoureux d'elle. Confiante en son amour et prête à quitter cet endroit, elle décide de partir avec lui. Elle lui demande alors d'apporter de la soie, comptant s'en servir pour pouvoir elle aussi descendre au pied de la tour. », L’exil n’a-t-il pas de terre sainte ? Une chose devenait de plus en plus simple pour moi à l’aube de mes 14 ans. Garder un contact avec mes frères. Gabriel à l’université de Barcelone, Rafael en Russie à faire je ne sais quoi. Des lettres simplement réceptionnée à la peste même tandis que j’y allais bien avant la levée des courriers pour ainsi sécuriser leur arrivé. J’avais appris cette technique au fil des années. C’était rusé.  Des lettres répondues cachant cette misérable vie que je menais et les regrets qui allait de pair. Des appréhensions de l’avenir. En avais-je un à l’époque ? Étaient-ils mes princes me rassurant sans le savoir à force de lettres me rendant du baume au cœur ? Rafael de ses mots parfois direct, une plume pas spécialement aiguisées.  Les lettres de Gabriel qui me donnait tellement l’envie de m’enfuir et découvrir le monde mais cependant la fuite était-elle un cadeau ? Avais-je une place dans leur monde de voyage ? Pourrais-je trouver ma place entre deux bagages ? Je n’en savais rien et je me sentais tellement exilée de cette vie qu’était la leur. Enfermée avec ma sorcière qui n’est qu’un homme tellement violent par moment. Comment pourrais-je avoir pire sort ? « Mais un jour, Raiponce parle accidentellement à la sorcière des visites du prince. Furieuse, la sorcière la punit en lui coupant les cheveux et en l'abandonnant dans le désert. Elle attache ensuite les cheveux coupés à la fenêtre pour tromper le prince lorsqu'il appellera Raiponce. Lorsque ce dernier escalade la tour, la sorcière lui annonce qu'il ne reverra jamais la jeune fille, puis sectionne la corde de cheveux. Le prince dégringole dans un buisson de ronces et y perd la vue. Il se met à errer aveugle pendant des années, pleurant sa bien-aimée. Il finit par arriver dans le désert où vit désormais Raiponce. », vous allez vous demander ce que j’avais fais-moi aussi pour que la vilaine sorcière ne me condamne ? Enfin mon vilain bourreau plus vite, cet homme qui me prenait pour une poupée gonflable qui n’avait pas encore ses formes de femmes. Il avait trouvé les lettres de mes frères et furax ? Il n’avait pas été de main morte. Je m’en souviens encore comme si c’était hier, le moment où elle m’avait attrapé les poignets contre le matelas. C’était alors que maman était à la maternité après avoir accouchée. Cela marque réellement même si je connaissais cette douleur. L’acte n’était pas une chose fantastique pour moi. Cela laisse une telle empreinte sur une personne tellement fragile qu’une adolescente sans même un repère. J’étais fragile. Lessivée de cette vie.

La princesse que j’étais n’était que triste et morose. Le regarde tellement vide et sans couleur. Quand l’on regardait dans les yeux de cette tendre jeune fille, l’on ne lisait qu’une profonde tristesse. Au grand désarroi, paniqué. Maya, ma meilleure amie ne voyait rien, je ne montrais rien. J’avais peur pour ma mère, j’avais peur pour tout le monde. Elle voulait seulement se défaire de la vie. Des jours d’envies d’y mettre fin. Une lettre finement envoyée d’une profonde détresse. Elle confiait rarement voir jamais ce qu’elle ressentait vraiment et ce que son cœur contenait. Elle gardait tellement pour elle. Fermant tout cela dans la boite de son cœur. Elle n’était pas le genre de filles à se plaindre. Que du contraire. Si son talon lui faisait mal, elle se disait : il faut souffrir pour être sexy. Mais là, elle voulait se faire mal. Peu de jour après la lettre envoyée à son frère, elle se retrouvait sans défense face à une lame coupante qu’elle laissait volontairement glisser sur les veines de son poignet. Regardant au début l’effet de la coulée de sang. La délivrance de cette vie qui s’en allait de son corps. Laissant le rideau de ses paupières se fermée en me laissant aller sous ce vide qui s’installait autour de moi mais peu de temps alors qu’une main venait se serrer à la mienne. Une voix familière et tellement différente qui se laissait parvenir à mes oreilles. La princesse était-elle en compagnie d’un prince ? Un sauveur ? C’était ce que je m’étais dit : mon prince existe alors ? C’était court ce moment où j’étais encore consciente car à peine avoir serrée sa main pour lui dire que j’étais encore là ou si peu, j’étais déjà repartie. C’est dans un lit d’hôpital à ses chevets que mes yeux retrouvèrent sa compagnie. Il avait tellement changé en quelques années, tellement. C’était pourtant toujours lui, les mêmes yeux, le même regard. C’était mon frère. Mon héro ! « Il reconnaît sa voix et s'approche d'elle. Raiponce le reconnaît aussi et vient pleurer, suspendue à son cou. Ses larmes coulent dans les yeux du prince qui recouvre aussitôt la vue. Le prince amène Raiponce dans son royaume et ils y vivent heureux, avec plus ou moins d'enfants. », comme dans un conte de fée, j’étais donc allée au château avec lui, loin de tout. A l’hôpital, l’on découvrit que j’étais enceinte, je fus la seule avec Gabriel au courant. J’étais apparemment enceinte de 6 mois, j’avais fait un déni. Du jour au lendemain, mon ventre grossi. Accompagnée de mon frère, j’allais vivre à Barcelone pour finir ma grossesse. J’avais tellement de mal à me voir maman même si j’avais tenu ce rôle. Après l’accouchement dans le plus grand des secrets, Gabriel accepta mon ordre car je ne voulais pas en discuter du tout. Cet enfant allait être abandonné mais je ne voulais pas que l’on soit au courant. Il la déposa sur le seuil d’une maison, une maison qui semblait grande, riche et tout ce que l’on veut, il semblait heureux. Je n’avais pas oubliée mon beau-père et mes petites sœurs qui étaient encore avec lui. La princesse en moi déployant une haine vorace en lui. Je n’avais rien dis en partant, rien. Contrairement à Raiponce tellement gentille qui pardonne tout enfin bon. Je ne suis pas Raiponce, je ne serais jamais aussi courageuse. Je n’ai jamais oubliée mon acte, cet acte qui me vaut des cicatrices encore visible après 11 années sur mes poignets, des marques que je dis souvent causées par les brulures du fer à repasser. C’est tellement simple d’accuser la pauvre machine. Je retrouvais un semblant de vie et même un chien à l’aube de mon départ pour Barcelone dans cette belle université qui me permettrait de devenir une grande femme, une vétérinaire. Je n’oubliais pas mon enfant pour autant, cet enfant donc j’ignorais le sexy alors qu’il devait avoir 7 ans, je trouvais une annonce à l’université. L’on cherchait une baby sitter. Je décidais d’accepter mais devant la porte, je me rendis compte que cet enfant, c’était (lui/elle). Dans ma famille, ils ne voulaient pas que je sois seule dans une grande ville mais pourtant Gabriel la quittait pour aller à Madrid. Il n’était pas vraiment d’accord que j’entre dans la vie de cet enfant, le fruit d’un viol. Ils me couvaient surement parfois de trop. La petite sœur fragile mais tellement forte parfois. J’avais grandement pris en endurance comme Raiponce, oui. Aucunes sorcières ne me marcheraient sur les doigts, plus maintenant. J’avais développé une grande insécurité avec les hommes, tellement que je n’avais pas réellement couchée avec un homme pendant longtemps. Ma première vraie relation arriva lors de mes 22 ans. Cela fut horrible. J’avais grandie assez vite bien sûr, je n’avais pas eue beaucoup d’enfant avec mon frère, erk. Il était cependant temps pour une nouvelle vie, un nouveau conte.

Je reposais le bouquin pendant un petit instant, caressant alors le pelage de Charlie en souriant et allant me blottir un peu contre lui. Ce chien était pour moi bien plus qu’une bête à poil mais un ami. Je l’avais gardé avec moi depuis le départ de Gabriel. J’avais seulement 18 ans et toutes mes dents alors que j’entrais à l’université pour devenir vétérinaire ave Charlie en compagnon. Ce toutou m’avait été allié depuis. Une fois la bête touffue câlinée, je me levais en allant sortir de ma chambre, voyant alors la veste de Matteo sur le fauteuil et cherchant avec lui d’un œil détective en faisant alors de petits pas. Je l’évitais un peu en ce moment. J’allais alors chercher une boite de biscuits pour ensuite retourner à ma chambre en petite souris toute discrète. Me reposant ainsi sur le lit pour prendre un biscuit et le grignoter. Le chocolat, c’est bon mais ça rend accroc. Je coupais toujours avec des biscuits. Je reprenais alors le bouquin en tournant les pages aux hasards, tombant alors sur un autre conte, l’un de mes favoris mais que je lisais seulement rarement. Je souriais fébrilement sous l’image de cette sublime sirène. Je passais ma main sur le papier finement relief par l’encre bien sèche. « La petite sirène vit sous la mer auprès de son père, le roi de la mer, de sa grand-mère et de ses cinq sœurs. Lorsqu’une sirène atteint l’âge de quinze ans, elle est autorisée à nager jusqu’à la surface pour contempler le monde extérieur. », Arielle était une sirène totalement rebelle. Je ne l’étais pas vraiment sauf que je voulais faire mes études et m’envoler de mon côté. Je voulais me découvrir et je voulais savoir qui j’étais. Je voulais contempler ma force et ma vie d’un nouvel œil. Je voulais devenir une femme et pas la dernière-née, la protégée qui fut suicidaire, violée et qui avait abandonné un bébé. Je voulais découvrir le monde d’une femme libre et j’étais partie pour le découvrir comme Ariel. Jusqu’à ce que ce jour puisse être. « Lorsque la petite sirène atteignit enfin cet âge, elle se rendit à son tour à la surface où elle aperçut un navire avec un beau prince de son âge. Une tempête se déclencha, le navire chavira et le prince tomba à l’eau. Elle le sauva en le ramenant, inconscient, au rivage. Mais une jeune femme surgit, la sirène s’éclipsa. Le prince, à son réveil, aperçut la jeune femme et pensa qu’elle l’avait sauvé. La petite sirène s’en alla. Surprise d’avoir découvert que les hommes ne respirent pas sous l’eau et meurent très vite, elle questionna sa grand-mère. Celle-ci lui apprend que les hommes vivent bien moins longtemps que les sirènes mais qu’ils ont une âme éternelle. La petite sirène veut, elle aussi, avoir une âme éternelle. Pour cela, lui dit sa grand-mère, elle doit se faire aimer et épouser d’un homme. », c’était mon jour, mon heure. Je m’en souviens, je l’ai croisée ce prince. De ses beaux yeux et son regard posé sur moi alors que l’on était nommé équipe par le professeur de biologie pour nos charmants animaux. Ainsi, nous allions découvrir les souris à découper ensemble. Je me souviendrais toujours de mon cœur battant alors qu’il avait posé une main sur mon épaule quelques jours après notre rencontre. C’était nouveau pour moi, cette fissure de l’ouverture de mon cœur. Refermée depuis tellement d’année, je ne laissais personne y entrer. Il ignorait surement même y être car je ne voulais pas me montrer faiblesse. Je ne voulais plus risquer de donner mon cœur. Me résignant alors de juste le regarder et être à ses côtes. Pour vivre heureuse, je le savais, je devais être amoureuse et me lâcher mais non. La chute état souvent trop douloureuse. Je m’étais faite une raison depuis mon départ de chez ma mère. Depuis que j’avais eue l’envie d’en finir avec la vie et pourtant ? Je ne voulais qu’une chose : m’ouvrir à lui sauf que cette petite voix me disait bien que l’idée était affreuse. Je me résignais à juste vivre à ses côtés. La carapace de mon cœur en béton armée pendant les années de nos études. Les 6 années à seulement lui tourner autour et être une amie. Cachant mes cicatrices du passé sous de vrais mensonges. Nous ouvrions un cabinet ensemble et cela fait un an que nous le menons parfaitement bien. Une année tout juste après l’obtention de notre brevet. Je ne pouvais pas assumer une ouverte toute seule, je n’étais pas riche, attention donc à deux, nous y arrivions. Pour modérer nos loyers, nous prenions même la décision de vivre ensemble. C’était certes depuis un peu plus longtemps que l’ouverture du cabinet mais bon, avant ?

Les choses n’étaient pas vouée à être ainsi longtemps quand elle débarque dans nos vies, cette femme qui devient sa fiancée, pourquoi j’y reviens ? « Elle finit par aller trouver la sorcière des mers, qui lui fournit une potion permettant d’avoir des jambes à la place de sa queue de poisson, afin de séduire le prince. La petite sirène paye cela en offrant sa voix magnifique à la sorcière, en lui coupant la langue. Lors de sa transformation, la douleur fut terrible. Si elle échoue et que le prince en épouse une autre, à l’aube, elle se dissoudra dans l’eau. », ces queues que me donnait une simple d’une lettre venant de ma mère. Un stock de mot qui me prouvait qu’elle était réellement heureuse. Même si je le haïssais, je lui trouvais parfois des excuses bien crétinnes de ma part. Pourquoi ? Cette petite lueur d’espoir qui me disait que je rêvais seulement et qu’elle était peut-être bien libre et heureuse. A d’autres mais elle m’avait enfin aidée, il m’avait ouvert les yeux. Elle ne pouvait pas être heureuse. Il m’avait donnée des jambes pour courir. Je n’avais cependant pas perdue ma langue mais la langue de mon cœur en fait. Il ne pouvait même pas parler de ce qu’il ressentait. Cette chose battant parfois encore quand il me touchait. Discrètement sûrement mais d’une intensité à m’en faire parfois rougir. Cette peur me possédant à chaque fois. Cependant il faut s’avouer que cela ne sera jamais simple, je devais me l’avouer. « Le prince la découvrit sur la plage, frappé par sa beauté. Il s’attache à elle, mais il pensa toujours à la jeune femme de la plage qui l’aurait sauvé, et qu’il avait perdue de vue. Malheureusement, la pauvre sirène ne pouvait plus parler ni expliquer que c’est elle qui l’a sauvé. Un jour, le prince est contraint par son père de naviguer jusqu’au royaume d’un roi voisin pour épouser sa fille. Le prince prétendait alors qu’il préfère épouser la sirène. Mais arrivé sur place, il découvrit que la fille de ce roi est celle qui l’avait retrouvé sur le rivage. Le prince tomba amoureux de cette princesse et annonça leur mariage. », mais rien n’était couru d’avance, il en aimait une autre alors que mon cœur commençait à s’ouvrir. Il l’aimait, elle. Sa fiancé qu’on l’obligeait à épouser. Elle le méritait aussi, je ne voulais pas me battre mais je devais avouer que mon cœur en pleurait mais comment pouvait-il en pleurer ? Je regrettais tellement d’être arrivée en retard, et oui. J’avais regardé cette belle bague à son doigt, muette comme la sirène, je n’avais pu dire mots en l’ignorant depuis ce jour discrètement. N’étant que partiellement là. Bien sûr, c’était sans attendre la nouvelle qui suivie : mon frère était mort. Le chagrin d’amour prenait rapidement le pas sur le chagrin total. Je n’étais plus vraiment moi-même en ce moment, cachant une profonde détresse : encore. J’avais une sorte de période sombre… et là, on arrête de parler au passé. J’ai une sorte de période sombre. Je ne parle presque plus, encore moins qu’avant en tout cas de ce que je ressens sachant que je n’en parlais jamais ça laisse peu de possibilité de me voir m’ouvrir. Je m’excile un peu pour éviter de montrer que je suis humaine. J’avais beau être en désaccord avec Rafael et ne pas me montrer peinée depuis des années et pourtant maintenant ? Il n’était même plus là pour me prouver que j’étais capable de bien mieux, encore mieux. Il était tellement sage parfois et il m’aidait aussi mais là, cependant... j’étais anéantie. « La petite sirène eut le cœur brisé, mais ses sœurs vinrent à elle avec un couteau magique. Si la petite sirène frappe au cœur le prince avec ce couteau, elle redeviendra sirène à nouveau et pourra continuer sa vie sous-marine. Mais la petite sirène ne put pas se résoudre à tuer le prince, lorsqu’il fut endormi auprès de sa compagne. Elle se jeta donc à la mer et se transforma en écume de mer. », je ne voulais rien faire à Matteo pour être sirène mais parfois peut-être que me repassait l’idée de ce couteau aiguisés ou même l’idée de me rejeter à la mère et faire le tour du monde pour éviter mes malheurs cependant je dois me secouer, je le sais mais quand je le vois : mon cœur se met toujours à battre et quand je vois Gabriel ? Mon cœur se met toujours à pleurer. Je n’étais dans le fond qu’une enfant. J’avais fini par craquer et tout dévoiler à Matteo et après 5 mois à n’être qu’une maitresse à ses yeux, il me lâchait d’une lettre. Encore une fois, un homme m’avait détruit mais le souci est que j’en avais envoyé un dans le coma. Il se réveille, je panique, je fais quoi ?