La belle blonde passa sa main sur ma nuque et approcha dangereusement ses belles lèvre pulpeuses vers mon visage. Ma main gauche était posée sur le bas de son dos et ma main droite jouait avec ses belles boucles. Elle me plaqua contre le mur et m’embrassa avec fougue. Elle me poussa sur le lit et se positionna à califourchon sur moi puis cria « ALEEEEEEEEKSEYYYYYYY OU EST MON PETIT DEJEUNEEEEER !!!!????? ». Je sursauta et tomba de mon lit. Mon coeur battait à la chamade et mon front me faisait souffrir. Putain de merde, pourquoi avais-je accepté d’avoir une colocataire? Je maudissais Zara de m’avoir sorti d’un rêve très agréable. Je me releva et porta ma main à ma tête. Comme si ma gueule de bois d’hier soir ne me suffisait pas il a fallut cette chute matinale pour accroitre mon mal de crane. Je remarqua que le petit rêve érotique m’avait laissé un souvenir comment dire… physique.  Je me concentra sur autre chose et voilà, heureusement que j’arrivais à contrôler ce souci technique de mec parce que cohabiter avec une fille, voilà quoi, c’est pas toujours simple. Je gloussa rien qu’à l’idée de sortir de ma chambre avec la gaule et de voir la tête de Zara. Faudrait que je fasse ça un jour. J’enfila un jogging et resta torse nu. C’était pas comme si j’étais pudique puis Zara et moi on s’entend plutôt bien, sur plein de points. C’est un peu moi, mais au féminin en fait. J’avais pas oublié qu’à cause d’elle je vais peut être avoir une bosse sur le front et qu’elle a faillit me perdre d’une crise cardiaque. Je claqua la porte de ma chambre et fonça dans la cuisine, car elle ne peut être que dans cette pièce, grosse mangeuse qu’elle est. Bingo. « Merci beaucoup pour ce tendre réveil! J’ai juste faillit faire une crise cardiaque à cause de ton cri strident de harpie! Puis je vais surement avoir une bosse sur mon magnifique visage par ta faute. J’étais au pays des merveilles avec une créature féminine sublime mais non, toi tu dois tout gâcher! Tu vas me le payer Renault Mercedes! » dis-je en la fixant d’un regard noir. Je remarqua qu’elle portais mon Tshirt. Je leva les yeux au ciel.  « Tu dirais quoi si je te prenais ton string rouge favoris sans ta permission et que je me pavane avec sous tes yeux!? » demandais-je en essayant d’étouffer un rire, car rien que d’imaginer la scène c’était hilarant. Elle avait fait sa reserve de provision à ce que je pouvais voir, et bien ça n’allais pas ce passer comme ça. D’un geste rapide, j’attrapa les bonbons et la bouteille de coca. Les bonbons car j’en voulais et la bouteille car je sais que le coca c’est l’addiction de Zara et que je tenais ma revanche.

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Je suis rarement ami avec des filles, pour la simple et bonne raison que la plus part de celles à qui je parle, sont venu m’accoster et veulent plus qu’une relation amicale. Ça peut paraitre incroyable mais c’est vrai, quand j’étais en Russie c’était vraiment plus constant qu’ici en Espagne. Chaque semaine, je me tapais une nouvelle fille, romantique n’est ce pas? C’est pas ma faute si je veux profiter à fond de ma jeunesse puis la stabilité m’effraie. Mais mon côté boy toy ne me manque pas plus que ça à vrai dire, il est toujours présent mais juste moins constamment. Souvent on me prend pour un mec superficiel, prétentieux et vantard, mais quand on me connait bien, on peut découvrir un tout autre Aleksey. C’est juste que je me donne un genre et que je laisse paraitre l’image d’un mec populaire et cool. Ce que je suis aussi (oui ça va les chevilles,merci). Mais ma relation avec Zara est vraiment différente, c’est autre chose, c’est spéciale. Certes elle est belle, sexy et carrément envisageable. Mais je la considère comme une soeur, c’est ma meilleure amie. C’est mon alter ego cette fille, elle est déjanté, drôle, fêtarde, original et unique quoi. Et en aucun cas je voudrais la perdre ou la blesser donc jamais je tenterais quelque chose avec elle. Bon après même éméché en rentrant de boite je pense avoir le contrôle. Ça nous est déjà arrivé de rentrer déchiré et de s’endormir ensemble mais jamais ô grand jamais il ne s’est passé de chose entre nous. Ça serait limite de l’inceste!
Je l’écoutais me dire que son cri était sexy et que bosse ou non, j’étais moche. Puis elle me tira la langue, oui on est plutôt des gamins quand on se taquine tout les deux. Elle me colla un baiser baveux digne d’une grenouille et je me nettoya d’un geste de bras. « Mais oui laisse moi rire, moi moche? Je sais que tu m’aime et que tu trouves mon corps d’Apollon vraiment irresistible, mais tu ne veux juste pas te l’avouer car ça te tuerais de me donner raison. » répliquais-je en lui faisant un clin d’oeil. « Tout de suite les grands mots! C’était érotique ouais et pas qu’un peu, mais ça te regardes pas. Puis je sais que t’es déçu que je ne sois pas sorti en boxer, mais je veux justement que t’évites de fantasmer sur, comme tu l’appel, ''paupaul’’. » dis-je en faisant des guillemets avec mes doigts.Zara éclata de rire en m’imaginant dans ses sous vêtement, je rigola à mon tour car son rire était  du genre communicatif. « J’avoue, ma chérie. Jé souis une transexouel. Lé samedis soir, jé mé fais appeler Aleksia. » lançais-je en prenant un accent brésilien avec une voix féminine tout en faisant des mimiques de femme. Moi fou? Non du tout. Une fois ses biens dérobés je me suis mis à courir mais comme Zara s’appel aussi Mercedes, bah elle est rapide… Non, c’est pas pour ça? Ah ok.
Plus sérieusement cette malade mental m’a sauté dessus et s’est agrippé à moi telle un paresseux à sa branche. Elle était sur mon dos et malgré tout mes efforts pour essayer de la faire tomber et bien elle ne bougea pas . Puis en plus elle me criait dans les oreilles de lui rendre sa bouteille, j’allais finir sourd si elle n’arrêtait pas de hurler comme une sirène de pompier.
J’allais lui ordonner de la fermer quand quelqu'un sonna à la porte. « Putain Zara, t’as du attirer les flics ici tellement t’as crié! Les voisins ont du penser que j’étais en train de t’assassiner et ont prévenu la police. » dis-je en me débarrassant de son emprise avec une technique infaillible que mon père m’avais appris en cas d’agression par derrière. Je la laissa à terre en secouant la bouteille de coca devant elle pour la provoquer et alla ouvrir la porte. Personne. Je jeta un coup d’oeil à gauche, rien. Et à droite, je vis une ombre s’enfuir en courant. « Très drôle, hahahahahahaaa, c’est hilarant. Sale mioche va. » lançais-je en riant faussement. Je leva les yeux au ciel et ferma la porte.

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