Mathéa ▽ Hum... je crois que je me suis gourée d'appartement non?

Vendredi matin 8h39 Barcelone, des cris de bébé se font entendre… et la mère de l’enfant ouvre les yeux…en grand. Et un pied devant l’autre la jeune femme les posa au sol avant d’avancer vers la chambre de son fils…

« -Théo mon chéri… qu’est-ce qui t’arrive encore ? T’es propre, ta manger y’a deux heures, je t’es amener avec moi dans mon lit… ta eu des câlins ta tout eu. Alors qu’est-ce qui t’arrive ? »

Son fils la regarda avec des grands yeux et gazouilla en faisant signe à sa mère, tout heureux avec un grand sourire… Matt’ regarda son fils et s’accroupie, devant le berceau :

« -toi tu vas rejoindre ton père dès que j’aurai trouvé le courage de m’habiller, et de t’habiller aussi… »

Elle poussa un long soupir avant de poser son regard sur lui à nouveau, pour le prendre dans ses bras et lui embrassa le front.

« -Ta de la chance que je t’aime mon fils… » Mathéa lui sourit de nouveau avant de prendre son courage à deux mains et prendre une douche, suivie d’un habillement rapide… Pour prendre son fils dans les bras, l’habiller et filer le poser chez son père deux étages en dessous… qui encore une fois réagit en lui demandant de rester un petit peu. Pour parler… levant les yeux au ciel la demoiselle, en lui disant :

« -Fou moi la paix… t’es pas mon mari et puis occupe-toi du petit… »

« -Mathéa… reste s’il te plait. »

Elle resta aussi zen, avant de partir prendre l’ascenseur de nouveau et lui répondre :

« -Quand je serais de meilleure humeur, comme ton fils qui grogne depuis 3h du matin et donc je n’ai pas dormie. Qui dit pas de dodo, dit mauvais caractère… »

Filant dans l’ascenseur elle salua son ex de la main avant la fermeture des portes… Andreas de son côté regarda son fils qui continuer de gazouiller en disant : « -Pa…pa. » prenant un air désemparer, il lui répondit :

« -Oui c’est papa, qui commence à se demander si ta mère va pas me donner des cheveux blancs avant l’âge… »

Il finit par rentrer dans son appartement, et Matt’ de son côté se dirigea vers sa voiture mais ce fut finalement à pieds qu’elle quitta l’immeuble, besoin de prendre l’air mais surtout d’oublier sa nuit… ne bossant pas pour une fois, la demoiselle était tranquille. Ce fut en passant devant un bar ou elle s’arrêta durant un instant pour finalement entrer dans le bar et prendre une bière puis une autre, finissant par une vodka orange… état lamentable.

Ce fut le patron qui la déposa devant son immeuble ou avec difficulté elle tapa sur le 7ème étage, en sortant de l’ascenseur la jeune femme… se dirigea vers sa porte ou tout du moins. Matt’ le croyait… elle poussa la porte de l’appartement, avant de se poser sur le canapé sans même remarquer que ce n’était pas son appartement, Matt’ s’endormie.

Plus que deux… Il ne me restait plus que deux copies à corriger et j’aurais fini… Aller courage Dieg tu peux y arriver, plus que huit pages… J’aimais bien faire faire des dissertations à mes élèves mais j’avais horreur de les corriger. Mon moral devenait déclinatif quand je voyais toutes leurs fautes. C’est horripilant quand on voit qu’ils ne sont même pas fichus d’écrire déguisement ou carnaval sans fautes alors qu’ils font littérature française depuis un plus d’un an et du Français depuis le collège ! Ralala ce n’est pas possible ! J’étais entrain de m’énerver tout seul quand je finis enfin mon travail. Ouf ! Je regardais l’heure sur mon téléphone. Quoi !? Trois heures du matin ? Déjà ? C’est pas juste, tout ça m’avait pris la moitié de la nuit et ils ne faisaient toujours pas de progrès. Je ne suis pas d’une nature violente, mais lundi, dès leurs premières heures avec moi, ces ados allaient voir ce qu’ils allaient voir. Pour le moment j’étais trop fatigué pour réfléchir et je quittais mon bureau pour aller m’étaler sur mon lit. J’étais tellement crevé que j’oubliais de fermer la porte de mon appartement à clef.

Dring-dring… Le réveil sonna. Je fis un bond. Quoi déjà ? Et oui, je n’avais dormi que quatre heures. J’étais de mauvais poils et ça ne s’arrangeait pas quand, en sortant de ma chambre, je découvris une inconnue roupillant sur mon canapé.

« C’est quoi ce bordel !? »

M’exclamais-je d’une vois étouffée par le manque de sommeil. Je pressais mes paumes sur mes yeux. Etait-ce une hallucination ou une brune était vraiment endormie dans mon salon. ? Lentement je relevais les paupières. A non, non, je ne rêvais pas… Doucement, histoire de ne pas lui faire un choc, je la réveillais.

«Heu… Mademoiselle… Pourquoi êtes-vous sur mon canapé ?»

Mathéa ▽ Hum... je crois que je me suis gourée d'appartement non?

Matt’ avait vraiment besoin de se poser, de faire le tri dans sa tête… pour arrêter de penser à cette nuit non pas horrible mais fatiguant. Parce que la nuit horrible elle l’avait eu y’a maintenant des mois, le soir ou sa mère avait était tuer…devant elle. Enfin elle y penser depuis un bon moment trop sans doute et son gout prononcer pour l’alcool et la drogue, depuis ce fameux soir… elle voulait bousiller sa vie. Bousiller tout… la demoiselle avait donc but encore et encore dans ce fameux bar, pour finalement perdre la notion du temps, et même oublier son prénom durant un temps…

Le patron du bar avait ramené la jeune femme jusqu’à son hall d’immeuble pour finalement, rejoindre son appartement qui s’avéra ne pas être le sien. Bah oui parce qu’en fait le canapé était bien trop confortable pour être le sien d’ailleurs, elle s’endormie dans un rêve étrange et pleins de truc qui flottait autour d’elle… Mathéa finalement se fit réveiller par quelqu’un. Par une voix masculine en l’occurrence, ouvrant les yeux surprise elle manqua de crier… avant de regarder l’homme en lui disant :

« -hein ? Quoi pardon ? Ce n’est pas mon appartement ?...euh. »

La jeune femme se releva à demi en voyant l’homme devant elle, apparemment trop bourrée cette nuit Math ‘ c’était donc trompée d’appartement… déjà comment avait-elle pu ouvrir la porte et ensuite ne rien capter cette nuit. Elle regarda l’homme de nouveau en lui disant :

« -Hum ouai… euh. Qu’est-ce que je fais ici ? Bonne question, enfin déjà je sais même pas à quel étage de l’immeuble je suis donc… à partir de là je pourrais le dire. Et euh… je crois que je vais être malade… »

Elle mit une main devant sa bouche décolla du canapé et prit la première poubelle qui passer dans le coin, et vomit une fois la tête dedans… Matt’ avait honte de ce qui venait de se passer, n’étant pas fière d’être la devant un inconnu et vomir ses tripes. Se remettant doucement… elle s’assit parterre en reprenant :

« -je suis désolée… »

PJ’imaginais que ça devait être choquant pour elle de se faire réveillé par un inconnu, mais je n’avais pas le choix, j’étais obligé. Quoi que non, je n’étais pas vraiment obligé de la sortir de son sommeil mais ça me dérangeait un peu de laisser une brunette que je ne connaissais pas du tout, seule dans mon appartement alors que je devais aller bosser. Ça peu se comprendre non ?

« Non, je suis désolé, mais ce n’est pas votre appart’. Vous êtes au 7B d’un immeuble avec un Chocothé à l’entré. Vous voyez ? »

Je commençais à penser qu’elle était un peu folle cette jeune femme quand elle se leva tout à coup et vomie dans ma poubelle.

« Ok… » Soupirais-je.

C’est fou comme ma journée commençait bien ! Je me retrouvais avec une inconnue qui souffrait visiblement d’une gueule de bois carabiné et je n’avais même pas encore bu mon café. Génial, vraiment magnifique ! Je m’assis devant elle part terre en repoussant le plus loin possible la dite poubelle et lui dis :

« Écoutez, ce n’est pas grave. Dites-moi juste comment vous vous appelez, où vous habitez, racontez moi pourquoi vous avez bus jusqu'à avoir une gueule de bois comme celle-là et laissez moi vingt minutes pour prendre une douche, boire un café et après je vous ramène chez vous. Ok ?»

Mathéa ▽ Hum... je crois que je me suis gourée d'appartement non?

La jeune femme dormait tellement bien que se faire réveiller par un inconnu était plutôt désagréable… surtout en sachant qu’elle n’était pas chez elle. Elle n’avait pas crier parce que c’est pas son genre même en étant réveillée brutalement mais son ventre avait fait des siennes du coup… à peine avait elle parlait. Enfin plutôt fait un discours à sa manière que la jeune femme, avait pris possession de la poubelle du jeune inconnu et avait vomi ses tripes… sympa la rencontre, n’est-ce pas ?

Ah ça elle s’en souviendrait c’est sur… remettant ses cheveux en arrière elle ne capta même pas, qu’il venait de parler du 7B à l’immeuble avec le Chocothé. Elle le regarda dans les yeux avant de poser sa tête contre un pied de table ou un truc dans le genre, et manquer de s’assommer violement… mais Matt’ revint à elle petit à petit. Pour finalement se souvenir de sa soirée, ouvrir les yeux en grand pour répondre :

« -Oh ? Je crois que oui je me souviens de tout ou presque… Euh… vous m’avez dit 7B ? Oh la honte… »

Elle se frappa le front du plat de sa main, pour finalement soufflé doucement…en se reprenant calmement :

« -Je euh… Je me prénomme Mathéa, bah euh… j’habite à côté de vous. L’appartement 7A… oh la honte sérieux… »

Matt’ se retapa le front aussitôt en se maudissant intérieurement…. Elle écouta attentivement ou essaya tout du moins de le faire, le plus possible. Hein quoi !? Prendre une douche… boire café ? oula elle avait perdu un point important de l’histoire elle secoua ses neurones…

« -Euh non… ça ira je pense pouvoir aller à côté. Enfin si j’arrive à prendre appuis sur mes jambes et que j’arrive à aller vers la porte. Je suis désoler… vraiment désoler, je ne voulais pas vous ennuyez je penser être chez moi ce matin en arrivant. Tellement que j’étais… pas bien. »

Mathéa essaya de se lever mais ni arriva pas… retombant sur ses fesses, en retenant un « aïe » qui voulait tout dire. Okay elle aller peut-être attendre qu’il prenne sa douche… et boire son café pour réussir à bouger, la demoiselle le regarda elle était vraiment honteuse d’avoir un aussi beau jeune homme devant elle mais surtout gentil…et paraître aussi bah destructive. Avec la gueule de bois… dans son short froissée et son débardeur bleu, en plus Matt’ devait ressembler à une adolescente avec ses cheveux en arrière attacher à ce qui a un moment hier soir était une tresse.

« -Je crois que je vais patienter… et attendre que vous ayez pris votre douche et votre café…Désoler, vraiment désoler… »

C’est vrai elle l’était… tellement honteuse d’elle-même. De causé des soucis à une personne… comme le gars de l’appartement qu’elle squatté à l’instant présent…

« On se calme ! » Ordonnais-je pour qu‘elle arrête de se taper la tête de part tout. En se cognant sur la table basse elle était en train de faire tomber les portes bougies en émaux que m’avait offerts Saphira. Et cette dernière allait se mettre en rogne si elle apprenait la disparition d’un de ses cadeaux. Je préférais limiter les dégâts.

Mathéa était ma voisine la plus proche et je ne l’avais jamais vu avant ce matin. C’est quand même bizarre… Quelle étrange rencontre ! Berf, elle essaya de se relever, mais retomba malheureusement pour elle sur les fesses dans une petit «Aie!»

« Ne vous inquiétez pas, ce n’est absolument pas grave. Reposez vous je reviens dans quelques minutes. »

Sur ce je me dirigeais dans la salle de bain en jetant un dernier coup d’oeil à la brunette. C’est bizarre cette manie qu’elle avait de se taper la tête. Oui, je n’étais pas ravis d’avoir une inconnue malade dans mon salon, mais ça ne m’empêchait pas de me faire du souci pour elle. Le fait qu’elle se frappe n’arrangeait pas son cas.

Je rentrais dans la baignoire pour prendre une douche rapide, tout en continuant de réfléchir. Pourquoi s’était-elle mise dans un état pareil ? Elle était bien jeune pour sombrer dans l’alcoolisme… Quoi que, je ne connaissais pas vraiment son age, mais je ne lui donnais pas plus de vingt-deux ans.

Une fois propre et habillé, je filais dans la cuisine et préparais deux cafés. Un pour moi et un pour elle. Un bon café au lait n’a jamais fait de mal à personne. Si.. ? Histoire d’être sûr je fis fondre un Doliprane dans un verre d’eau et lui apportais avec la tasse encore fumante.

« Tenez, ça vous fera du bien. »

Oui, j’étais bien calme pour un mec qui viens de se lever en tombant sur une intruse dans son appart’, mais m’énerver ne servirais à rien donc… A quoi bon ?

Mathéa ▽ Hum... je crois que je me suis gourée d'appartement non?

Avant ce matin elle n’avait jamais rencontré son voisin qui se trouver au 7B pourtant y’avais qu’une porte qui les séparer mais non. Faut dire ce n’est pas elle qui regarde qui et là ou non… Matt’ vérifie juste si Andreas et la et après tout lui passe au-dessus de la tête. Son état ne s’améliorer pas pour le moment, et comme elle se taper le front… le jeune homme lui dit de se calmer… Mathéa le regarda toute boudeuse comme une petite fille.

« -d’accord. »

Fut d’ailleurs sa seule réponse, avant d’essayer de se lever et retomber sur ses fesses… l’homme la regarda en lui disant simplement de ne pas s’inquiéter, et de se reposer pendant qu’il revenait dans quelques petites minutes. Matt’ baissa son regard c’était vraiment une honte, elle sentit venir un haut le cœur… et finis par vomir de nouveau dans la poubelle. Se remettant sur ses fesses la demoiselle, leva les yeux…hier soir Mathéa n’avait pas hésité à boire beaucoup trop d’alcool que prévue.

Matt’ voulut se relever de nouveau mais n’y arriva pas le moindre, elle se remit juste correctement sur ses fesses avant de voir le jeune homme revenir dans le salon… En sentant l’odeur du café la demoiselle, sourit un peu surtout quand le jeune homme lui tendit en disant que sa lui ferait du bien…

« -merci je suis désoler pour votre poubelle…je vous en repayerais une si besoin et… ? »

Ouai elle était désoler mais voulait aussi connaitre le prénom de son voisin, maintenant qu’ils étaient plus intimes façon de parler bien entendu. Quoi que ça ne la gênerait pas, en fait mais bon… soit…Matt’ rebaissa la tête pour boire son vers avec le Doliprane.

Alors que je partais direction la salle de bains, je l’entendis faire une nouvelle tentative pour se lever, puis elle vomie une nouvelle fois. Pourvu que ça ne déborde pas de la poubelle… Me disais-je… Oui, je ne suis pas un fan du manége en plus j’ai horreur de l’odeur de la javel. Bon c’est vrai c’est toujours mieux que celle du vomie, mais quand même… Je n’avais pas du tout envie de nettoyer les cochonneries de Mathéa. Et ça peu se comprendre… Non ?

Je passais un jean et une chemise en vitesse puis j’allais préparer du café pour nous deux et un Doliprane rien que pour elle. C’est très affichasse contre les gueules de bois m’a-t-on dit. Quand je revins la voire, elle me sourit. Je supposais donc que ça lui faisait plaisir et que ça allait un peu mieux.

« Ce n’est pas grave pour la poubelle. Ce n’est qu’une poubelle après tout, je m’en occuperais… Et sinon ? Vous n’avez toujours pas répondu à ma question : Pourquoi vous avez bu autant… ? » Demandais-je en lui faisant un petit clin d’œil.

Je ne suis pas un saint, mais dans des circonstances comme celle-là alors qu’une personne normal aurait perdu son calme et lui aurait gueulé dessus, moi je restais gentil et compatissant. Mon caractère est comme ça, je suis comme ça, et je n’y peux rien. Je ne peux pas rester fâché très longtemps, et même quand je le suis, je me la ferme et j’essaie d’arranger les choses, calmement.

Mathéa ▽ Hum... je crois que je me suis gourée d'appartement non?

Mathéa de son côté elle regarder partout pour essayer de se calmer et surtout arrêter de se taper la tête contre la table ainsi que simplement se haïr tout simplement… prenant une inspiration.

La jeune femme se décida à ne rien dire quand il partit pour la salle de bain pourtant, Matt’ le regarda en souriant… C’est sans compter sur une envie de vomir qui se fit sentir… et elle se mit à vomir de nouveau, ayant honte de ce qu’elle était devenue ce matin même…

Pourtant d’habitude Mathéa ne s’en soucier guère mais le fait d’être chez quelqu’un et vomir, lui faisait un tilt dans son cerveau…

Elle remercia le jeune homme qui c’était occupé d’elle, en lui donnant un Doliprane et un café par un sourire suivit d’un :

« -Merci… »

Elle baissa la tête un instant, avant de lui répondre :

« -C’est euh… c’est une longue histoire, et aussi une blessure qui ne se refermera jamais… j’ai trouvé l’alcool pour me calmer. Mais bizarrement ça n’a pas eu mon effet escompté… enfin je ne vais pas vous ennuyez, je suis pas ici pour vous parler de moi. Ahem… »

Ce n’était pas la première fois et encore moins la dernière fois qu’elle se mettrait dans un tel état en fait, mais ça le jeune homme ne devait pas être au courant de tout cela… et puis surement n’aller-t-elle pas raconter toute sa vie à son voisin. Matt’ pourrait certes mais non…

Je demandais à Mathéa, pourquoi elle s’ était mise dans un état pareil. Sans aucune péjoration, je m’attendais plus à une histoire de cœur brisé ou de mauvaise rupture avec son petit ami ou un truc dans le genre. Quoi que… Une rupture peut-elle être bonne ? Mouais… En tout cas je pensais qu’elle n’allait pas se retenir et qu’elle me raconterait tout. Et bah non ! Elle se contenta de me dire que c’était une longue histoire et une blessure qui ne se refermera jamais. J’étais un peu intrigué… Mais je ne posais pas d’autre question et dis :

« Je ne sais pas ce que vous traversez, mais l’alcool, ça ne calme que pour un petit moment. Juste : demandez-vous si ce petit moment vaux la peine de vous retrouver dans l’appartement de votre voisin, de vomir de partout et d’être malade au point de ne plus arrive à vous relever. Ok ? »

Je voulais juste qu’elle y réfléchisse. Parce que moi, j’avais un jour était dans le même état qu’elle, quand ma petite amie était parti avec mon enfant dans le ventre. Et je m’étais relevé en continuant de penser à elle et a mon gosse, sans passer à autre chose, juste en affrontant ce que je m’étais pris en pleine face quant, elle m’avait fui, sans me cacher derrière des verres de vodka pour oublier. Et j’avais réussi, j’avais gagné la guerre contre sa perte, en y lésant, certes, une partie de moi au passage, mais j’avais survécu. Et je n’étais pas devenu un alcoolique non plus.

« A oui ! Que je suis mal polie ! Je m’appelle Diego Vicente. » Ajoutais-je pour changer de sujet.

Mathéa ▽ Hum... je crois que je me suis gourée d'appartement non?

Mathéa avait un mal de crâne carabiné qui s’installer lentement, et qui du coup la faisait souffrir à moins que le pire ne soit la honte de vomir devant un jeune homme fort charmant. Bonne question va-t-on dire, mais la demoiselle bu son Doliprane avec beaucoup de mal… c’est pas bon les médocs…Elle regarda le jeune homme avant de répondre :

« -Hum certes… mais c’est mon seul truc que j’ai trouvé pour bien me détruire comme il faut enfin…Non en général je me retrouve chez moi complètement péter sans personne pour me voir, j’avais jamais réussie cependant à me tromper d’appartement et tomber sur mon char… enfin gentil voisin… Toute façon fait un moment que je suis dans cet état alors… »

Elle posa de nouveau son regard sur lui en souriant, avant de finalement pousser un soupir elle lui aurait bien dit d’un coup comme ça : « -Oh mon gars moi me suis faite violée, y’a trois mois… ma mère à était tuer sous mes yeux… alors pardon mais la si je me détruis c’est normal » sauf que tout ça Matt’ n’en dira point bien trop honteuse et voudrait le cacher à tout le monde même si un jour elle l’avouera. Mais sans doute pas pour le moment… Le jeune homme se présenta à elle comme étant Diego Vicente… très jolie prénom. La demoiselle lui serra la main pour finalement dire :

« -Enchantée Diego…. Même si la rencontre n’es pas des meilleures, je vous prie de me pardonner…encore une fois de tout cela. »

Je devais avoir l’air d’un mercenaire avec toutes mes questions et mes petits sermons à deux balles. Je plongeais mon regard dans les yeux noisette de Mathéa et lui répondis :

« Excusez-moi, ça ne me regarde pas. Je suis désolé, je n’aurai pas dû poser autant de question… »

Un jour, ma curiosité mal placée me perdra. J’en étais convaincu. Ce n’est pas la première fois que je pose des questions à des gens, que je ne connais que depuis quelques minutes, sur leurs vies privées. Mais je ne pouvais pas m’en empêcher, j’aime comprendre les autres. Comprendre leurs problèmes, leurs vies, leurs malheurs, leurs bonheurs, ce qu’ils aiment, ce qu’ils n’aiment pas… Et Mathéa m’intrigué beaucoup. On voyait bien que cette jeune femme avait traversé pas mal d’épreuves douloureuses et je me demandais bien lesquelles.

« Vous alliez dire charmant ? Merci du compliment. » Plaisantais-je ensuite.

Je lui serrai la main en souriant.

« Non, pas des meilleures, mais on se rattrapera une autre fois. Je vous l’ai dis, ce n’est pas grave, c’est tout pardonné. »

Je me relevais pour poser ma tasse de café vide sur la table basse et jetais un coup d’œil a ma montre. Aie, j’avais cours dans trois quarts d’heure et il fallait encore que j’aille à l’université.

« Ce n’est pas que je veux vous mettre dehors, mais je vais devoir aller travailler. Es-ce que vous arrivez à vous relever ? »

Mathéa ▽ Hum... je crois que je me suis gourée d'appartement non?

Mathéa sourit en regardant Diego il était gentil avec elle, ce dernier plongea son regard dans le sien et la jeune femme se sentit mal à l’aise… pour lui répondre :

« -C’est pas grave, oui enfin ça vous regarde jusqu’au moment où je m’endors chez vous bien entendu… »

Elle fit une grimace avant de baisser le regard, la demoiselle lui aurait bien parler de nouveau pour aussi bien se détendre qu’autre chose mais bon. Matt’ se gratta la jambe de la main en reprenant son café des deux mains. Effectivement elle avait manqué de lui dire qu’il était charmant, et Diego l’avait remarqué :

« -Ahem… effectivement c’est bien le cas, je suis désoler c’est sorti tout seule. Mais heureuse que vous l’ayez bien pris… »

Une autre moue s’afficha sur son visage avant de reprendre à nouveau :

« -j’espère bien oui… parce que je ne voudrais pas, que vous ayez gardé un aussi mauvais souvenir. Je suis vraiment désoler… je sais que je les déjà dis mais soit. »

Matt’ se retapa la tête contre la table par inadvertance avant de poser sa tasse à terre, en finissant par le voir regarder sa montre. Diego avait l’air presser, et les paroles de ce dernier le confirma d’ailleurs… puisqu’il lui sorti comme quoi il devait aller travailler oh tiens une pensée la traversa… matt’ aussi devait y aller… quoi que la non ça serais pas possible. Elle hocha la tête avant de répondre :

« -Non non… je comprends très bien, oui je pense pouvoir. Enfin si vous me donnez votre main, je pense pouvoir tout à fait le faire… »

C’est donc en tendant une main et un joli sourire qu’elle demanda de l’aide…la question étant tiendrait elle sur ses jambes. Ahem c'était une autre histoire...

« Oui, c’est vrai, ça me regarde un peu… »

Mathéa avait commencé à dire que j’étais un charmant voisin puis s’était repris pour ne dire que gentil. Histoire de plaisanter un peu, je lui fis remarqué. Elle s’en excusa.

« Pourquoi je l’aurai mal pris ? C’est un compliment. Merci. »

Je lui fis un grand sourire et lui promis qu’on rattraperait cette rencontre catastrophique plus tard. Il faut bien avouer qu’il y a mieux quand même… Parce que retrouver ma voisine avec la gueule de bois dans mon salon, ce n’était pas terrible du tout.

« D’accord. »

Je lui pris la main et la hissais sur ses jambes. Elle vacilla et failli retomber. Je passais mon bras autour de ses hanches et la serrai contre moi pour le maintenir debout.

« Ça va ? »

Mon geste aurait pu paraître un peu déplacé et je ne voulais pas qu’elle s’imagine des choses.

Mathéa ▽ Hum... je crois que je me suis gourée d'appartement non?

Elle sourit doucement à Diego en lui disant que oui de toute façon ça le concerner un petit peu, parce que pour tout dire découvrir sa voisine chez soit ça le concerne oui… Il répondit d’ailleurs que oui effectivement c’était un peu le cas…

« -Oui… un petit peu d’ailleurs. »

Matt’ avait commencé à dire un mot comme charmant, mais c’était repris pas assez tôt puisque le jeune homme l’avait bien compris… Souriant un peu gêné la jeune femme finit par reprendre :

« -Bah je ne sais pas… juste que bon. Et bien euh… de rien, heureuse que vous l’ayez bien pris… »

Mathéa sourit de nouveau avant de l’entendre parler de partir au boulot bientôt… et que bien sûr il fallait qu’elle se lève mais avec l’aide de Diego bien entendu. La demoiselle finis par essayer de se lever pour finalement se tenir debout pendant deux secondes, avant de manquer de tomber… mais rattraper de justesse par Diego. Un bras autour de ses hanches, elle sentit le rouge montée à ses joues en répondant :

« -Comme vous m’avez rattrapé oui je vais bien merci. »

Elle se remit debout correctement se décollant ainsi de Diego, avant de sourire… ébouriffant de sa main une partie de ses cheveux qui retomber dans ses yeux. Mathéa le regarda dans les yeux avant de finalement loucher, secouer la tête et lui dire :

« -hum pardon… »

Je la rattrapais de justesse et la serrais peut-être un peu trop contre moi. Mais je ne savais pas comment m’y prendre pour la maintenir debout en faisant autrement. Je n’ai jamais beaucoup été confronté à ce genre de situation. Le même genre m’était arrivé une seule fois avec ma petite sœur adoptive quant elle avait commencé à sortir mais c’était ma sœur et l’on n’avait pas ce problème de contact. Ce n’était pas ma voisine, ni une presque inconnue. Donc moi aussi j’étais un peu gêné. Dès qu’elle tenu pas trop mal toute seule je la lâchais et le regardais en souriant.

« Ce n’est pas grave. »

Je secouais faiblement la tête, détachais mon regard du sien et reculais un peu plus. Je me dirigeais doucement vers la porte d’entrée en faisant bien attention à Mathea pour être sûr qu’elle ne se faisait pas mal en retombant par terre.

« Vous avez vos clefs ? »

Mathéa ▽ Hum... je crois que je me suis gourée d'appartement non?

Mathéa sourit de nouveau, pour finalement se remettre plus ou moins debout avec l’aide de Diego la jeune femme était maintenant contente de pouvoir se mettre debout. Même si une fois dans son appartement elle irait se noyer dans sa douche… pour ne plus oser en sortir, ainsi que décuver doucement.

Comme il avait mis ses mains autour de ses hanches elle avait était gênée, mais apparemment Diego l’était aussi…elle baissa la tête doucement, avant de finalement la relever et répondre de nouveau :

« -ça m’arrive souvent de loucher sans le vouloir… j’avais déjà l’air d’une espèce de folle mais là je suis déjà. Dans la catégorie des bonnes à enfermer… et je continue de parler, alors que je ne devrais pas. »

Matt’ fit une moue avant de regarder ses pieds nues, tiens ou était donc ses chaussures… tout en regardant parterre elle chercher du regard sa paire de basket. Qui était tranquillement à l’entrée en bataille certes mais elles étaient là-bas, Mathéa releva sa tête pour suivre Diego jusqu’à l’entrée marchant comme elle pouvait. Quand il lui demanda si elle avait ses clefs, Matt’ buga avant de répondre :

« -Sans doute dans mon sac… »

Après une recherche fructueuse dans son sac qui lui était resté sur le canapé, elle prôna ses clefs de maison accompagnée d’un porte bonheur et d’une photo de son fils. Elle grimaça avant de répondre :

« -tadam voilà mes clefs. Je suis vraiment encore désoler pour tout à l’heure… et je vais finir par vous mettre en retard… »

« Si vous parlez autant, ça que vous allez déjà un peu mieux, vous n’êtes pas folle. D’après ce que j’ai compris, vous avez traversé pas mal de chose et même si je ne sais pas de quoi il s’agit, je vois que vous en soufrez pas mal. Donc c’est normal que vous soyez ainsi. Vous êtes loin d’être bonne a enfermer, croyez moi. » Lui dis-je toujours souriant.

Mathea récupéra toutes ses affaires puis me tendit ses clefs. Je les pris et observais le porte-bonheur et la photo qui était accrochés avec. Sur la photo, on pouvait voir un mignon petit bébé dans son landau qui souriait. Je levai la tête vers Math et lui demandait :

« C’est le vôtre ? »

Après tout qui se promènerait avec la photo d’un bébé qui n’était pas le sien ? Et voilà.. Je recommençais à poser des questions idiotes… Bref, nous sortîmes de mon appartement et nous nous dirigeâmes vers la porte voisine.

« Ce n’est pas grave pour tout à l’heure. Et ce n’est pas grave non plus si je suis un peu en retard. Ça ne dérangera pas beaucoup mes élèves, au contraire. »

Je jetai un rapide coup d’œil à ma montre, j’avais encore plus d’une demi-heure pour aller au travail. Cela suffirait amplement.

Mathéa ▽ Hum... je crois que je me suis gourée d'appartement non?

Elle mit une main derrière la tête un peu gênée avant de répondre à Diego :

« -Je crois qu’on peut dire ça ainsi effectivement, c’est que j’ai du bien décuver de ma gueule de bois enfin euh… c’est exact. Mais je ne préfère pas en parler…et euh… merci. »

Mathéa regarda Diego un instant dans les yeux avant de lui dire :

« -Oui enfin je m’excuse. »

Mathéa se retrouva sur ses jambes pour finalement manquer de se casser la figure, mais fut rattraper par Diego heureusement qu’il était là d’ailleurs. Il posa la question du « avez-vous vos clefs ? » Elle retrouva ses clefs après une recherche fructueuse dans son sac, la demoiselle les trouva en les montrant à Diego qui regarda le porte bonheur accompagné d’une photo de son fils, le jeune homme demanda si le bébé était le sien. Aussitôt elle rougit aussi bien de honte pour répondre :

« -C’est exact c’est mon fils… Théo. Enfin euh… »

Elle le suivit sans poser la moindre question, pour s’excuser de nouveau et s’empourpra aussitôt…Mathéa ne savais ni quoi dire ni quoi faire. La demoiselle finit par rire à sa dernière phrase et reprit :

« -Quand vous rentrerais se soir… n’hésitez pas à venir frapper, je vous offrirais des chocolats. Pour me faire pardonnez… Enfin je ne vais pas vous retenir plus longtemps… et milles pardon encore une fois. »

Je regardais la photo du bébé qui était bel et bien celui de Mathéa. C’est vrai que quand on les regardait tout les deux, on découvrait un air de famille. Je lui souris.

« Il vous ressemble. »

Nous sortîmes de l’appartement et atteignîmes sa porte.

« Bon, bah c’est ici que je vous laisse. »

Je déverrouillais la porte de son appartement et lui rendis ses clefs. Elle s’excusa une nouvelle fois et me proposa de m’offrir un chocolat le soir, pour se faire pardonnée. Je trouvais l’idée séduisante et accepté :

« C’est avec plaisir, je viendrai. »

Je lui fis un clin d’œil et repartis vers mon appart’.

« A ce soir. »

Une fois à l’intérieur, je récupérais toutes mes affaires et parti travailler, aussi vite que possible. Au passage, je jetai la poubelle dans le vide à ordures du Chocothé. Résulta, j’arrivais avec seulement cinq minutes de retard. Plutôt fier de moi, je commençais mon cours.