Sous un soleil de canicule

Congé, voilà ce que j'aimerais avoir une fois de temps en temps, mais il faut croire que je suis prédestiné à courir à droite et à gauche. Avec mon boulot à la boutique, ma fille que j'avais découvert depuis peu et ces petits travailles pour le concierge, je ne trouve presque plus le temps de respirer. Je me lève, fait mes petites affaires, travaille, reviens chez moi et en ce moment je me couche. À dieu les party... Quand je regarde ça ainsi, je trouves que je ressembles bien plus à Cendrillon qu'à Naite Duke. C'est déplorable et surtout pathétique de penser ainsi. Puisque au finale cet argent et ce temps sert à rendre ma fille heureuse. Ma vie a prit un tournant totalement différent, à trente ans j'avais maintenant une fille de sept ans et je le savais que depuis deux mois.. Maintenant, je me levais un peu plus tôt pour lui préparé un petit déjeuné copieux, ainsi que ses affaires. Quand elle n'est pas à l'école je vais la porter à Salena. Mais aujourd'hui, elle passe sa journée avec Guilia. Après tout même si cette dernière n,avait pas toujours le meilleur exemple pour ma fille, je conçois que d'être avec des femmes est la meilleure chose pour elle. Mais là n'est pas le sujet. Je me lève un peu plus tard ce matin, elle est une fois de plus près de moi étendu dans les draps. Je devrais vraiment lui acheter un lit, la pauvre. Je tire les draps pour lui déposer sur l'épaule et je quitte la chambre, direction la douche. Pendant que l'eau coule sur ma peau, je pense à mon horaire de la journée. Je dois faire un saut vite fait à la boutique, puis après j'ai tout le jardin à faire et la piscine. Grosse journée en perspective.

Les gouttes d'eau se forme sur mon corps, je les sens glissés le long de ma colonne, ce créant un chemin jusqu'à mes reins. J'aimerais mieux être dans l'eau au lieu d'être obligé de nettoyé les dégâts des autres. J'avais à peine mis un pied hors de mon appartement que le concierge m'avait trouvé pour me demander de nettoyer la piscine le plus vite possible. Il y avait encore des cons qui avaient foutu le bordel et qui devait nettoyer après eux, moi. Le soleil plombait sur la piscine et ses alentours, j'avais même prit la peine de retiré mon t-shirt que j'avais glissé dans ma poche arrière de mon jeans. Au début, je pensais être seul. Plongeant la perche j'allais chercher tout les trucs qui flottaient dans l'eau. Parfois je me demande vraiment ce qui peu passer par la tête des gens. Je sais je ne suis pas mieux qu'eux parfois, même souvent. Après tout combien de fois je me suis réveillé avec un blackout total. Qu'on m'avait montrer des vidéos où je faisais des choses que j'avais peine à croire. Je ne sais pas trop si c'est le soleil ou tout simplement le fait que je m'emmerde un tant soit peu, mais j'entre dans le beat qui envahit mon cerveau. La mélodie qui s'échappe de mes écouteurs donne vie à mon corps. J'utilise la perche comme micro et entrant dans ma bulle je fais extraction de tout ce qui m'entour. Ma tête suit le beat, puis le reste de mon corps ne tarde pas à suivre. Il vous est déjà arrivé de penser que personne vous entend lorsque vous chanter avec vos écouteur sur les oreilles? Vous pensez faire du lipstick, mais au finale vous chanter à voix haute. Vous êtes dans votre monde, vous en oublié le chihuahua de la voisine qui hurle à la mort depuis qu'il sait que vous chantez? Voilà un peu mon ressentit en ce moment. Je laisse ma voix prendre le dessus, s'écouler de ma gorge pour laisser entendre les paroles qui m'anime. Je fais quelque pirouettes sur moi-même, tel un pantin qui vie par magie. C'est une facette qu'on me connait, mais qu'on a pas souvent la chance de voir.

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Sous un soleil de canicule

Boulot, boulot et encore boulot. La vie que je tenais était justement insoutenable, je ne pouvais profiter pleinement de ma fiancée et de mes filles, le manque d'argent m'imposant de travailler à en tomber de fatigue. En plus, avec le mariage qui arrivais, le gosse qui était en cours de fermentation, la vie se compliquait un peu plus. Mais Ella et moi, on s'en sortirait, comme toujours. C'était une mauvaise passe à passer, cela irait mieux dans quelques années même si cela me pesait quand même beaucoup maintenant.

Début de journée comme les autres, je me réveillais tôt aux côtés d'Ella. Je la regardais avec des yeux tendres, lui caressant délicatement le ventre pour ne pas la réveillée. C'était mon petit moment à moi où je me disais que j'avais de la chance de l'avoir. Après ces quelques minutes de tendresse, je me levais difficilement, peinant à m'habiller alors que je sentais mon portable vibrer dans ma poche de pantalon nouvellement enfilé. Sortant de la chambre en décrochant, j'écoutais ce que la section téléphonique du commissariat avait à m'annoncer, d'ailleurs si c'était aussi tôt, cela signifiait que ça allait être très chiant... Une fête qui a mal tournée ? Non-respect de propriété ? Bon en fait, ce n'était pas si terrible, une petite enquête et un dépôt verbal puis tout serait finit. Par grande chance, du moins je trouvais, le lieu où j'étais appelé ne se trouvais pas si loin, juste à quelques mètres de chez moi d'ailleurs, la piscine de la résidence.

Habillé, café en main, carnet dans la poche, insigne à la poitrine, je sortais de chez moi, fermant la porte à clé. Apparemment, le concierge avait porté plainte contre X, mais pour bien faire les choses, je devais constater les dégâts et faire un rapport détaillé. Je descendais les escaliers en direction de la piscine, je m'occuperai du rapport en premier puis de la déposition du concierge plus tard. Cela me ravissait de travailler près de chez moi, peut être qu'à midi je pourrai rentrer à la maison, même si au final, l'histoire de la piscine était un peu moins joyeuse. Une fois en bas, j'avançais en direction de la scène de "crime", buvant une gorgée de mon café qui était quand même meilleur que ceux des machines au boulot. Alors que j'entrais dans l'endroit balisé de barrières, je me stoppais net en voyant du coin de l'oeil quelque chose bougé. En effet, un gars nettoyait la cuve d'eau, mais ce qui me troublait, c'est qu'il me semblait le connaître. Je m'approchais de lui afin de mettre au clair ma vue. C'était Naite, le meilleur ami d'Ella et parrain de ma fille, évidemment que je le connaissais ! Ce n'était pas un mauvais bougre même si il peinait pour trouver un boulot stable et rémunérant bien, c'était un bon gars et j'avais totalement confiance en lui. Allant à sa rencontre avec ma tasse de café, je rangeais mon insigne dans ma poche, cela ne servait à rien de montrer aux voisins qu'un policier parlait à ce pauvre Naite. " Hey, salut Naite ! Je vois qu'il y a eu pas mal de grabuge ici ! " lui disais-je avec un grand sourire. Arrivant à sa hauteur, je lui tendais ma main pour le saluer, puis j'examinais les alentours rapidement d'un coup d'oeil. J'avais beaucoup de choses à écrire...

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Des idées eaux

La perche balayant l’eau pour en retirer tout ce qui s’y trouvait, je ne portais pas plus d’attention que cela à ceux qui se baladaient autour de moi. Vu l’heure quelque personnes commençaient à arriver donnant un peu plus de vie à l’endroit. Mais comme toujours, je ne cherchais pas à me faire discret et encore moins à arrêter de chanter où danser devant ces personnes qui s’étendaient sur les chaises longues pour ce faire grillé au soleil ou bien pour papoter comme toute personnes qui se sent bien devant une piscine. Seulement, cette fois je n’allais pas laisser quelqu’un descendre à l’eau tant et aussi longtemps que l’eau ou l’endroit ne soit pas complètement net. Ce qui veut dire, plus de canard en plastique, de bouteille ou même de poire... Quoi une poire vaginal...! Mais c’était quoi ce party, même moi je ne suis pas aussi déluré que cela pendant mes party. Poussant un soupire tout en vidant le contenu de la perche près de la piscine je ne peux qu’être découragé par tout ceci j’en ai encore pour un moment à passer la cerpière derrière ces personnes qui n’ont aucun respect des autres. Ma musique à fond dans les oreilles, je me surprends à chanter Come want may. Je me demande bien où j’ai pu avoir cette idée de chanter cela sachant que la musique qui s’échappe de mes écouter n’est autre que It’s my live. Enfin bref, je ne suis pas normal alors pourquoi je changerais maintenant? Ma musique m’empêche de porter toute mon attention autour de moi, je ne vois donc pas Aidrian arriver tout près de moi. Ce n’est que lorsque j’entends une faible voix, rien de vraiment fort pour me tiré de mes idées de chant et de musique. Mais comme je suis entrain de travailler, je ne pense qu’à l’hypothèse que c’est quelqu’un qui vient me poser une question. Je ne cache pas mon étonnement en le voyant se tenir là près de moi. Je lui sers la main en maudissant mon non verbale. Je ne le déteste pas, mais je ne peux m’empêcher d’avoir une certaine haine envers lui. Après tout c’est lui qui a conquit le cœur d’Ella et non moi.. Si seulement.. Mais ça ne change rien, elle ne me verra sûrement jamais comme étant plus que le meilleur ami sur qui elle peut compter. Je dois mis faire et lui laisser la fille. Mais je n’ai pas envie! Voilà une penser de gamin à deux balles, mais je m’en fou! Je suis jaloux point à la ligne. J’aimerais la voir me sourire comme elle lui sourit à lui.. ❝ Aidrian. Ouais disons que ça fait un bail que je n’ai pas vu la piscine en si mauvais état. ❞ Je la regarde et j’en ai presque pitié. Avoir pitié d’une piscine me voilà bien bas dans la chaîne de la compassion. ❝ Que viens-tu faire ici? ❞

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