C’était amusant… bien que j’étais encore dans cette esprit de lionne sortie de cage, je me retenais pas du tout d’en rire mais discrètement en le regardant pour tenter de le faire rire mais il semblait plus sérieux que moi. C’était impossible pour moi. Je ne pouvais pas m’empêcher. Quand on sorti de l’ascenseur, je saluais la jeune femme. « Désolée… et bonne nuit ! », disais-je en me disant qu’il devait cruellement se faire tard. J’en oubliais même mon petit couvre-feu et là, j’avais nettement tout oublié. Je n’étais sûrement même plus sur terre. Je riais en l’entendant et hochant la tête. « Oui, combien de fois… j’ai fait exprès de redémarrer l’ascenseur et me planter devant… », j’étais dans le cas contraire. Clairement, c’était dingue. J’étais juste morte décrire en attendant que la porte ne s’ouvre. « Ou nos heures à regarder les écrans… », une fois… je m’étais même endormie devant et j’avais fait ce rêve érotique que c’était juste lui et moi… dans un ascenseur… ça m’avait chamboulé et je l’avais regardé bizarrement pendant plus d’une semaine. Bien sûr, il faudrait qu’il le mérite pour savoir mon secret, ce secret.

Une fois dans l’appartement, je ne m’attendais pas spécialement à ce qu’il soit aussi rapide, je n’avais même pas le temps de profiter de son t-shirt qu’il retirait et la vue que je répondais déjà au baiser en lui mordillant les lèvres et reculant en souriant et gardant ce baiser mais avec un brin de recul pendant que je retirais mon haut. « On en était à peu près là ! », je détachais les boutons de mon slim en reculant et le retirant aussitôt après avoir laissé sur la route mes chaussures. Je souriais avant de revenir me coller à lui en reprenant ses lèvres avec une passion indéfinissable qui dépassait même le mot en lui-même. Approfondissant ce baiser au fur et à mesure. Je jouais de mes jambes contre les siennes pour intensifier le jeu et souriant contre ses lèvres en le regardant dans les yeux. « J’aurais quand même mon chocolat chaud ? », demandais-je pour le taquiner un peu même si là, je n’avais qu’envie de lui par d’une boisson chaude mais aussitôt sans vouloir les quitter, je reprenais le baiser rapidement pour reculer aussi vite qu’arrivée vers sa chambre.

L'envie était plus forte que tout, je la voulais là maintenant tout de suite sur le tapis de l'entrée s'il le fallait mais j'avais trop envie d'elle, de sentir son corps parfaitement en harmonie avec le mien et ressentir ce plaisir intense d'un instant torride en sa compagnie. C'est comme ça ça ne s'explique pas, c'est presque chimique cette attirance et en fait c'est un peu comme si nous étions deux amants devant se cacher ce qui rajoutait un petit truc en plus. Je hochais la tête à sa question "Oui tu l'auras..." mais pour le moment ça allait attendre et je crois que Pearl était vraiment du même avis que moi. S'était très fort en émotion et sensations, je ne sais pas si c'est le manque qui provoquait cela mais en tout cas s'était vraiment fort. Nous allions dans ma chambre poursuivre ce que nous avions entamé et cette fois personne ne pourrait nous interrompre. Passionné mais à la fois tendre l'instant était comme suspendu dans le temps, les montre s'étaient arrêtés et il n'y avait que nous qui comptait. Je lui prouvais à quel point elle m'avait manqué et comme j'étais heureux de la retrouver dans chacun de mes gestes.
Finalement nous quittions le commun des mortels pour atteindre des sommets que seul les gens qui s'aiment peuvent connaitre. Essoufflé mais apaisé nous redescendions de notre nuage progressivement dans une torpeur agréable. "Tu me laisse cinq minute avant d'aller faire le chocolat?" je caressais son dos doucement. Après un silence je lui souriais "Le rôle d'amant nous va plutôt bien on dirait..." je l'embrassais avec tendresse s'était tout naturel pour moi d'agir ainsi tellement je me sentais bien.

Il y a des situations qui vous dépassent. L’amour dépasse. L’envie. Là, mes sens me semblaient décuplés. Ces frissons qu’il me provoquait ou même les soupires que je laissais échapper était mêlés à une chaleur torride. C’était de l’amour en état pure. Une connexion de deux âmes, deux cœurs. Je profitais de la traction et les sensations provoquée de ce rapprochement. Plus de barrières, plus du tout même. L’envie avait détruit toutes les clôtures. Alors que j’étais allée avec lui aussi haut, au pays des envies bien malicieux. J’y restais encore, les yeux fermés et la tête sur cet oreiller. Je reprenais mon souffle, totalement essoufflée, béate aussi. Les yeux encore fermés, je refusais de les ouvrir. Revenir à la réalité ? Non, aucunes envies. Je voulais rester sur ce nuage et ne pas en descendre, c’est bête, non ? Je souriais en l’entendant et profitant aussitôt des caresses pour m’apaiser encore plus que je ne l’étais. Je pourrais même m’endormir tellement j’étais bien. Dormir, une chose tellement difficile pour moi en ces temps si difficile. J’hochais doucement la tête. « Hum hum… », disais-je pour le chocolat et ouvrant légèrement les yeux en voyant aussitôt son sourire et l’écoutant alors mais répondant aussitôt au baissant en souriant contre ses lèvres. « Ce n’est pas la voisine du 10 iéme qui dirait le contraire ou encore son chien ! », disais-je d’un souffle presque murmure, j’étais tellement bien que je voulais rester sur mon nuage. Je déposais alors plusieurs baisers sur ses lèvres avant de le regarder avec tendresse et aller chercher sa main pour lier mes doigts avec les siens. J’en avais tout simplement envie. « Tu veux un secret ? », demandais-je en souriant. « Quand on était à Las Vegas… un soir… on venait tout juste d’assister à ce genre de séance torride dans l’ascenseur et je m’étais endormie… », je riais aussitôt nerveusement. « Je me suis imaginée que c’était nous… quand je m’étais réveillée, je peux te dire que c’est pour ça que j’ai filée aussi rapide que j’avais rouvert les yeux sinon… », je grimaçais en souriant. « Je t’aurais sûrement violé sur place… J'ai dû me tenir éloignée quelques jours. Cette envie était persistante. », je riais légèrement en posant la tête sur son épaule, à moitié sur lui, les jambes croisées avec les siennes.

La voisine du 10ème allait se souvenir de nous ça s'était certains et je trouvais ça drôle. Si le temps pouvait s'arrêter comme j'en avais eu l'impression pendant notre étreinte ça serait l'idéal, j'étais bien et je voulais rester comme ça tout le reste du temps. Je répondais à chacun de ses baisers, j'aurais même voulu continuer de l'embrasser mais je me contentais de lui sourire alors que Pearl liait ses doigts aux miens. Elle évoqua un secret et j'arquais un sourcil, intéressé par la révélation qu'elle s'apprêtait à faire. Je l'écoutais me raconter cette anecdote et je me souvenais de ce soir là où elle s'était endormie devant les écrans, quand elle était partie vite je pensais que s'était à cause de son réveil en sursaut et le fait qu'elle était juste au radar mais maintenant que j'avais la vraie explication, je riais "Sérieusement? T'as fait un rêve érotique de nous deux ce soir là?" j'étais mort de rire, je comprenais mieux son attitude bizarre qu'elle avait eu les jours suivant cette soirée "J'ai failli me faire sauter dessus pas une collègue de travail...". Je calais ma tête contre la sienne quand elle se blottie contre moi, nos jambes emmêlées et nos corps entièrement nus. "Tu sais que je vais devoir me lever pour aller faire le chocolat chaud?" de ma main libre je caressais ses cheveux encore mouillés par l'eau de l'averse que nous avions traversé et qui continuait dehors "J'aime bien regardé la pluie tomber quand je suis au lit... Tu te souviens de cette journée sans électricité à Vegas, avec ce gros orage? Où on était resté au lit à se raconter des histoires drôles en mangeant des bonbons et du chocolat?" je ne sais pas pourquoi mais je trouvais ça bien de pouvoir parler de nos souvenirs comme ça, juste comme si on se retrouvait après un long moment sans se voir comme avant... Sauf qu'avant on ne couchait pas ensemble.

Parler de ce souvenir avec lui était pour moi : amusant. Lui raconter en quelques sortes les nombres de fois où j’avais envie de lui sauter dessus et pas seulement au boulot mais même dans notre appartement mais là, c’était encore pire car ce rêve n’était même pas le seul mais le seul à s’être déroulé en plein milieu de la journée. Je riais en le regardant et hochant la tête. « Sérieusement… », je souriais en lui tirant la langue. « Bah… maintenant je me demande si ça t’aurait pas plu que je le fasse. J’aurais peut-être du ! », je le taquinais un peu mais je le pensais. J‘aurais peut-être dû, il se serait passé quoi si je l’avais fait à l’époque ? « Pire… ton chef en plus ! T’aurais été te plaindre au patron… », rajoutais-je aussitôt en m’en rendant compte que c’était même de le harcèlement sexuel. Mais j’imaginais William aller se plaindre à mon père par ce que je lui avais sauter dessus. Mais j’étais bien installée, je ne voulais même pas bouger. Je ne pus m’empêcher de sourire en l’entendant parler des chocolats chauds et fronçant doucement le nez. « Je veux pas ! », soufflais-je légèrement en fermant à nouveau les yeux pour profiter des caresses sur mes cheveux. J’adorais ça. J’étais bien et reposée encore plus que je ne l’avais été dans le passé. Je l’écoutais en hochant doucement la tête et le regardant avec tendresse. « Je m’en souviens, oui ! J’avais tellement peur du noir que j’en avais fait une crise. Tu m’as rassuré… », je m’en souvenais comme si c’était hier. Ce moment où la lumière avait fait pouf et qu’il était venu en quelques sortes à mon secours. Je n’arrivais à me sentir bien dans le noir complet que quand il était là. C’était encore vrai même si je gérais un peu mieux. La nuit, c’était le plus difficile. Je souriais doucement. « Et le jour où je suis rentrée dans la salle de bain alors que tu étais à nu… ouh ça c’était un bon jour… j’ai pensée à toi… toute la journée ! », je souriais en le regardant. « Bien sûr, tu ne m’as pas vu… je suis restée discrète, promis… mais la vie était sublime ! », ce genre de secret que j’avais, j’en avais des millions. « Je me suis aussi souvent éclipsée au petit matin en me réveillant dans ton lit par ce que vraiment ? Tu crois que j’ai fait un seul rêve érotique avec toi ? », je souriais en allant chuchoter à son oreille. « Tu surpasses tous mes rêves ! », soufflais-je donc dans son oreille.

Est-ce que je me serais plains qu'elle me saute dessus à ce moment là? Je ne pense pas, j'aurais sans doute été surpris mais sans la repousser ça c'est sûr. "Hum bah je sais pas..." je pris un air perplexe "Me plaindre au grand patron, j'imagine ce que ça aurait pu donner quand je lui aurais dit que sa fille, ma supérieure hiérarchique m'avait sauté dessus." je fis une moue et me mis à rire.
L'un comme l'autre n'avions pas franchement envie de bouger, ça se voyait mais ce petit moment à se raconter des anecdotes s'était plutôt sympa. Sa peur du noir, un vrai problème pour Pearl et pourtant une des choses qui nous avaient rapproché. "Ouais, le noir ça n'a jamais vraiment été ce que tu préfère.".
J'arquais un sourcil à cette nouvelle révélation "Petite voyeuse!" j'éclatais de rire et haussais les épaules "Mais je t'ai déjà surprise une fois sous la douche... J'ai rien vue ou presque parce que je suis sorti très vite.". Nouvel aveu, il n'y avait pas eu qu'un rêve érotique et je devais avouer que le matin avait parfois était aussi été un moment gênant pour moi "Maintenant je sais qu'il n'y en a pas eu qu'un seul... Tout s'expliquer!" ce qu'elle chuchota à mon oreille me fit sourire, clairement elle flattait mon égo mais s'était très appréciable "Tant mieux, le contraire n'aurait pas été flatteur pour moi." je la serrais un peu plus contre moi "Bon je vais le faire se chocolat?".

Je crois que mon père aurait sûrement pété un plomb et l’aurait même viré avant de me chambrer comme un petit père protecteur. Il avait l’art de toujours me prendre comme une ado. Enfin c’était fini depuis que j’étais partie. Je crois qu’il fallait juste que je sorte les griffes pour lui montrer de quel bois je me chauffais et je riais doucement en le regardant alors que nous parlions de souvenirs et là, de ma peur du noir. « Non, pas vraiment… mais c’est surement une chose que j’aime dans le noir… l’utiliser à l’époque comme raison pour venir me blottir dans tes bras ! », astucieux, je dois dire. Je souriais doucement en parlant alors encore de mes souvenirs et riant alors qu’il me disait que j’étais une voyeuse. Je secouais vivement la tête. « Non mais si j’ai des yeux, c’est pour les utiliser ! », oh… disais-je en souriant alors que j’entendais l’annonce ou son aveu. J’éclatais aussitôt de rire. « T’aurais dû profiter, je me gênais pas moi ! », lâchais-je alors d’une simplicité comme si c’était normal de mater notre meilleur ami nu ou sous la douche mais je devais avouer que je m’étais bien rincée l’œil. J’éclatais de rire en levant les yeux quand il me disait que tout s’expliquait. « Que veux-tu, je suis une coquine… Je suis sûre que t'en faisais aussi... ou alors tu l'imaginais. », parfois… ils étaient vraiment torrides et d’autres fois loufoques. Mais après mon chuchotement, je savais que ça allait le flatter, je ne pus m’empêcher de rire. « Et pourtant la barre était très haute ! », rajoutais-je aussitôt en me souvenant de certains rêves que j’avais fait… finissant par me sentir serrée et bien, encore mieux. Je secouais doucement la tête en l’entendant. « Je ne veux pas ! », je ne voulais pas qu’il bouge. Me redressant un peu pour aller à ses lèvres et l’embrasser avec tendresse et une pointe de passion. Laissant durer ce baiser avant de sourire contre ses lèvres. « Dans mes rêves, tu m’as déjà fait l’amour déguisé en irlandais… », j’avais effectivement regardée : P.S. I Love You avant de m’endormir ce soir, là ! « En fait… Il n’y avait que toi dans mes rêves… pendant que tu étais à l’armée… je rêvais qu’après notre premier baiser… je te retenais… je crois que j’ai rêvé que je te retenais de toutes les façons possibles et impossibles. Je t’avais attaché à un arbre ! », C’est alors que j’éclatais de rire en le regardant dans les yeux. « Ou alors je m’imaginais que tu ne revenais pas en vie… », je fis alors une moue aussitôt. Combien de fois… j’entendais à la radio qu’il s’était passé une attaque et que je paniquais à l’idée que cela se passe mal mais ma moue redevenait un sourire aussitôt tandis que je me redressais en souriant pour ainsi le laisser aller préparer les chocolats chauds !

"J'en apprends beaucoup aujourd'hui. Même si je me doutais que parfois tu en profitais un peu." mais c'était un truc entre nous, ce qui nous liais autant. Je la protégeais et j'avais en retour une amie dévouée en qui je pouvais avoir confiance, on s'offrait un soutien mutuel dont nous avions tout deux besoin. Pearl ne s'était pas gênée pour me regarder nu sous la douche et pour ma part j'avais éviter de me laisser tenter sûrement pour ne pas risquer de déraper. Je ne suis pas sûr que j'aurais pu me retenir de la rejoindre sous la douche et même si elle m'avait avouer y avoir pensé, sur l'instant je ne sais pas si ça n'aurait pas créé un malaise entre nous. "S'était pas raisonnable je crois...".
Pour ce qui est des rêves érotiques je levais les yeux et faisais un petit sourire en coin "Je ne sais pas peut-être!" je n'en avais pas fait mais j'avoue que j'avais essayé d'imaginé ce que serait une nuit en sa compagnie mais là encore je m'étais arrêté. "J'ai réussi à me dépasser moi-même dans tes rêves, c'est bien.". Je la regardais avec un air plus qu'étonné "En irlandais?" je riais, amusé par cette révélation pour le moins surprenante. Je secouais doucement la tête en entendant ce qu'elle racontait ensuite "T'es dingue... Mais j'ai toujours adoré ça." Pearl ne serait pas elle si elle n'avait pas ce petit côté fou et parfois excessif. Je l'embrassais avec tendresse puis reculais doucement de ses lèvres "Comme tu le vois j'ai survécu à toutes ces épreuves.". Je me levais pour aller préparer deux tasses de chocolat chaud comme promis, cela après avoir enfilé un boxer sec. Quelques minutes plus tard je ramenais deux tasses sur un plateau ainsi que quelques cookies "Je savais pas si tu avais une petite faim, je m'asseyais sur le lit et posais le plateau avec le sentiment étrange qu'après avoir bu le contenu de cette tasse Pearl repartirait de son côté du palier pour une nouvelle semaine loin l'un de l'autre. Ok j'avais voulu ce recul mais c'est elle qui avait fixé ces barrières qui nous maintenaient très loin l'un de l'autre, je pris ma tasse et soufflais un peu sur le chocolat avant d'en boire une gorgée "Est-ce que... Enfin... On pourrait ce voir un soir par semaine pour... Juste parler ou laisser nos envies s'exprimer et rendre les choses moins difficiles?" je haussais les épaules "Comme des amants qui se retrouveraient en cachette..." je riais un peu "J'ai trouvé ça assez excitant et je pense que ça aurait été comme ça nos débuts à Vegas, on se serait caché pour pas que ton père mette son grain de sel.". Je ne savais pas comme elle allait accueillir l'idée mais je crois que nous avions besoin d'avoir un semblant d'ordre logique dans nos vies parce que des étapes avaient été balayé et on savait tout les deux que ça n'avait pas franchement été positif.

Je souriais doucement, apprendre que ce n’était pas raisonnable était sans aucuns doutes une bonne chose à mes yeux, c’est qu’il n’aurait pas résisté mais dans le fond, ça nous aurait aidés. Je souriais légèrement en le regardant et parlant alors de mes rêves, lui demandant même s’il en faisait mais faisant une moue au mystère et la réponse évasive. « Mais… ce n’est pas une réponse ! », disais-je en souriant doucement avant de le regarder avec tendresse et blaguer sur l’irlandais qu’il était. Un vrai petit clown dans mes rêves. Je riais doucement en hochant la tête. « Ouep… en vert avec tes petits grêlons et ta chemise bien étrange ! T’étais tout mignon… », je disais surtout ça pour le taquiner même si c’était vrai mais la tenue n’était pas aussi étrange dans mes souvenirs. Sérieusement, se dépasser dans mes rêves, c’était bien facile, je l’idéalisais mais sans être déçue… même pas un peu de la réalité. « Avec tes abdos de bétons, tu as vaincue. », disais-je en souriant et le regardant se lever et même enfiler son boxer en jouant avec un coin du drap et restant pensive légèrement enfin plus vite dans la lune.

J’attendais sagement dans le lit, n’enfilant rien car je n’avais rien de sec et maniaque comme je l’étais, je gardais toujours tout à la maison. Il y avait peu de choses que je laissais en général chez lui, toujours dans mon armoire, là où ça devait l’être. C’était étrange. Je ne pus m’empêcher de sourire quand il revenait et secouant doucement la tête avec un petit froncement de nez. « Pas trop faim mais je vais le manger quand même ! », disais-je en le regardant et prenant alors le chocolat chaud. Cette ambiance avait créé une sorte de déni, je ne voulais plus penser à cette histoire et j’en oubliais même que je devrais retourner dans mon appartement, loin de lui. Quand j’entendais qu’il se perdait dans ses mots, je ne m’attendais pas vraiment à ça. « Oh… », disais-je silencieusement en me redressant un peu avant de le regarder, redescendant les étages que j’avais montée pour oublier ça. Peut-être montés inconsciemment. Je regardais ma tasse en la prenant et le laissant terminer sans vraiment y répondre tout de suite et finissant par boire une gorgée du chocolat chaud. J’approchais doucement pour lui voler un baiser. « Je ne suis pas sûre que ça soit plus facile… », disais-je alors en le regardant. Pourtant j’en avais envie mais j’avais peur que cela ne fonctionne pas, c’était étrange. « Tu as raison, c’est sans aucuns doutes ce qui se serait passés… mais… », je baissais le regard en inspirant. « C’est encore plus difficile de sortir de cette chambre maintenant ou même de retourner à cette situation… c’est encore plus dur de m’éloigner de toi ! », je le regardais simplement, mêlant tendresse et tristesse dans mon regard, des petites étoiles sur les yeux un brin humide.

Je prenais un cookie, je n'avais rien avalé depuis ce matin et la faim me tiraillait l'estomac. J'étais le seul à avoir de l'appétit mais Pearl allait quand même manger son cookie "Gourmande!" lâchais-je en souriant, il faudrait que j'aille fouiller dans ses placards je suis sûr qu'elle a refait des cachettes avec du chocolat comme elle le faisait à Vegas. Nous devions être franc l'un envers l'autre, c'est pour ça que malgré mon hésitation je lui faisais part de mon idée de se voir un peu plus que ces trois dernières semaines. Je pensais réellement que ça simplifierait les choses ou du moins ferait une soupape au manque pour pas que ça devienne trop difficile à gérer et je ne parlais pas de sexe spécialement, juste de la voir et que l'on puisse parler au minimum. L'idée je sembla pas la convaincre et je me demandais si je n'avais pas fait une connerie en disant cela preuve que nous avions encore un peu de boulot avant de retrouver un climat plus serein.
Elle m'expliqua que ce moment que nous avions passé lui rendait la tâche encore plus difficile pour repartir et devoir s'éloigner à nouveau, moi non plus au fond je ne voulais pas qu'elle parte parce que nous étions dans une bulle confortable, comme coupé de tout le reste et même de notre devoir de parents. Mais d'un autre côté je sais qu'à peine la porte franchie j'attendrais avec impatience le moment où nous aurions prévu de nous revoir... "Je sais et c'est dur pour moi aussi de me dire que je vais dormir seul alors qu'il y a quelques instants tu étais dans mes bras." je haussais les épaules "C'est juste que je pensais que ça nous ferait un point de repère, une visite à laquelle on pourrait s'accrocher. On compterait les jours sur le calendrier et le jour du rendez-vous on serait comme deux ados." au fond ça pouvait paraître stupide que l'on s'inflige cet éloignement alors que l'on vivait sur le même palier et qu'on s'aime, mais je sentais que nous n'étions pas encore prêt à reprendre les choses comme avant. De toute façon il était hors de question pour moi que cette situation de tension recommence, je crois que je ne le supporterais pas. Je suis toujours attendri quand elle me regarde comme ça et je lâchais un soupire en détournant mon regard du sien "Me regarde pas comme ça, c'est encore plus dur." je buvais une nouvelle gorgée de chocolat avant de croquer dans mon cookie que je mâchais lentement avant de répondre une fois la bouchée avalée "On fera comme tu veux.... Je ne sais pas vraiment quoi proposer ou dire là...".

La vie peut bien paraitre difficile mine de rien. Là, j’étais sereine… quelques minutes avant. Non pas que sa question ne me gêne mais l’idée me faisait peur. Oublier pendant un court moment tout le reste était tellement bon et d’un côté, ce n’était qu’un pur déni. J’inspirais doucement en le regardant alors avec ce regard et l’écoutant attentivement. J’avais l’impression de le décevoir de ma réponse… enfin c’était étrange mais je baissais le regard en secouant doucement la tête et le regardant. « J’y peux rien, William… », je relevais le regard vers lui en prenant une gorgée de cacao mais en fait, je ne savais plus vraiment si c’était du cacao qu’il me fallait. Je posais alors la tasse en allant plus près de lui et le regardant attentivement. « Tu n’es pas obligé de t’endormir seul… j’en ai pas envie non plus… », je lui souriais doucement en penchant la tête vers la droite. « Je te promets d’y réfléchir… de toute manière… je ne peux pas te résister bien longtemps… tu le sais bien… », Pourquoi j’évitais son regard au fond… c’était l’une des raisons. « En attendant, on peut juste retourner dans notre bulle. On était tellement bien… Plus on en parle, plus j’ai l’impression que je vais devoir quitter encore plus vite cette chambre et ça, j’en ai pas envie… », je riais nerveusement. « On partage mon oreiller ? », disais-je en souriant. « Et au réveil… je te donne ma réponse ? On a le droit d'être heureux pour un court instant. On le mérite en fait... », je n’étais pas prête d’aller au bout de cette conversation, maintenant. Je voulais encore rester dans notre bulle. Je sentais que ça serait même préférable que j’y réfléchisse.

Elle ne m'avait pas déçue, je comprenais son point de vue mais je crois qu'elle devait surtout réfléchir à tout ça. Je hochais la tête à sa réponse "Oui réfléchis et puis on verra..." je lui souriais "Sinon je te ferais craquer comme aujourd'hui." quoi que je ne sais pas qui de Pearl ou moi avait réellement craqué le premier. Je finissais mon chocolat et posais la tasse vide sur le plateau que je mettais par terre à côté du lit. "Ok on partage ton oreiller." je ne me posais même pas la question de savoir s'il s'agissait de son oreiller ici ou chez elle mais je m'installais confortablement en la prenant dans mes bras "Tu as raison, profitons de notre bulle. On a le droit à une trêve." s'était notre façon à nous de mettre le temps sur pause pour profiter de la présence de l'autre. Caressant son dos nu je me demandais si elle ne risquait pas d'avoir froid "Est-ce que tu veux un t-shirt?" je me redressais m'apprêtant à aller en chercher un.

Je ne pus m’empêcher de rire en l’entendant me dire qu’il me ferait craquer et d’ailleurs, je savais qu’il pouvait y arriver. Le recul que je prenais en était pour beaucoup dans cette histoire mais cette attraction entre nous était bien plus forte. Je n’étais même pas sûre de moi, sûre que l’idée soit idéale. En ce moment, j’étais partagée entre son idée et ce dont on avait besoin. « Ce n’est pas bien, ça ! », disais-je sur un ton amusé en hochant la tête quand il acceptait qu’on partage l’oreiller. Je fermais les yeux un bref instant en souriant en me blottissant dans ses bras. Je tentais de faire abstraction de notre discussion et retourner là où nous en étions. Hochant la tête quand il dit que nous y avions droit et souriant à ses caresses en secouant la tête avant de rire et le regarder. « Au pire… tu me feras encore l’amour tellement tu ne résisteras pas à la tentation ! », disais-je en riant. « Je peux te faire craquer… encore… tu crois ? », disais-je surtout et avant tout pour le taquiner en allant à ses lèvres et l’embrassant avec tendresse en souriant contre ses lèvres. « Et si j’accepte d’être ton amante… quels sont les termes du contrat ? », je m’amusais un peu autant s’en amuser. Je devais y réfléchir mais ne pas m’interdire d’en parler, c’était bête. Parfois faut en parler. Lui faisant un peu du pied pour l’ennuyer et ainsi trouver qui était le plus facile à faire craquer. Un petit défi personnel. J’allais alors à son cou pour l’y embrasser avec tendresse et souriant contre sa peau.

J'arquais un sourcil et me mis à rire à sa remarque "Hum... Tentatrice." je savais qu'elle allai tenter de me faire craquer et de toute façon elle allait réussir s'était presque certain même si j'aurais cherché à avoir la volonté de résister. Très franchement ça n'était pas le cas "Je sais pas, à voir." je répondais à son baiser et haussais les épaules "Il faut qu'on en discute" je reprenais ses lèvres brièvement. Je sentais ses pieds caresser ma jambe, ça y est elle commençait son petit numéro pour que je craque et les baisers qu'elle déposait dans mon cou étaient très efficaces.
Je continuais mes caresses en descendant les mains jusqu'au bas de son dos "Je crois que t'es bien partie pour que je craque là." je soulevais le drap et la regardais avec attention "T'as des bons arguments en plus!" j'allais l'embrasser avec passion, passant au dessus d'elle "En fait t'as gagné...". Deuxième round.

Mon sourire s’agrandissant alors qu’il me disait être une tentatrice n’était que plus tentant. Lui demandant alors les termes du contrat, je souriais doucement alors qu’il disait qu’on devrait en discuter, hochant la tête. « Discutons-en alors… », laissais-je échapper de mes lèvres durant le brève baiser qu’il venait de m’offrir et le tentant de mes plus petites cartes car j’avais bien mieux en réserve. Mes baisers dans son cou, à la fois tendres et passionnés devenaient de plus en plus sensuel au rythme de sa main descendant dans mon dos. Je ne pus m’empêcher de sourire en l’entendant et hochant doucement la tête. « Hum hum.. », mais éclatant de rire en le voyant regarder sous les draps. « Voyeur… », lâchais-je en riant et répondant au baiser avec autant de passion alors que la situation s’inversait légèrement. Je riais toujours en l’entendant. « Hum hum… je suis trop forte ! », disais-je en éclatant de rire avant de laisser le deuxième round se lancer et répondre à ses baisers comme s’ils étaient les derniers. Laissant la passion s’emparer de nous et la sensation de chaleur de nos deux sœurs s’intensifier. Même si j’étais fatiguée, je me sentais bien et vivante. Je ne me sentais vivante qu’avec lui. Répondant à ce besoin de l’autre sans me soucier de quoique ce soit et nous laissant guider par l’envie que j’avais réveillée à nouveau ou pas ? On n’en savait rien. Tout se passait incroyablement bien, je planais en contribuant à l’échange de caresses et de baisers. Des regards lui disant tellement de choses. Jusqu’à l’arrive à l’apogée.

Accro l'un à l'autre voilà ce que nous étions... Depuis longtemps l'attirance était présente entre nous, plus ou moins bien nous avions réussi à la tenir à l'écart et faire comme si de rien était pendant longtemps. Mais depuis cette nuit là avant qu'elle ne parte il nous était impossible de résister l'un à l'autre, je ne pouvais pas résister à l'appel de ses lèvres, de sa peau, de son corps, Pearl toute entière m'attirait. Le manque nous mettait à rude épreuve parce que finalement chaque étreinte était sécurisante pour l'un et l'autre, deux âmes blessées qui s'étaient trouvées pour s'entraider mais surtout s'aimer. La passion dévorante qui nous anime n'est pas sans conséquence, la preuve nos dernières disputes avaient pris des proportions un peu trop importante.
Mais là dans ce lit avec elle j'oubliais tout, me sentir vivant suffisait et le plaisir se chargeait de me rappeler que j'étais bel et bien en vie. Le froid sous la pluie redevenait un lointain souvenir et nos corps étaient à présent brûlants.
Départ vers le septième ciel pour la deuxième fois depuis notre rencontre imprévue, puis le retour au calme apaisant de notre petite bulle confortable. Seule ombre au tableau je savais qu'elle n'allait plus tarder à partir pour aller chercher Liam, j'avais envie de lui dire de revenir pour dormir mais ça n'était pas raisonnable. Je lui souriais "Tu vois... Tu me rends toujours fou." je crois qu'elle commençait à comprendre à quel point, blottie l'un contre l'autre je fermais les yeux "On devait parler d'être amants avant que tu me tente... Est-ce que tu as des conditions à donner?".

Parfois l’on oublie le reste, on ferme les yeux et on déguste. On s’enferme dans une bulle et l’on oublie tout le reste. Là, j’oubliais. Je n’étais plus que moi, dans mon monde. Les yeux éblouis à chacun de ses regards. Je me fermais du monde sauf de lui pendant un échangé de passions et un élan torride. Profitant du summum. L’atteinte du sommet, je fermais les yeux, restant là pendant un moment en le regardant et souriant. « Non, tu l’es déjà ! », disais-je en souriant et lui caressant le torse en le regardant fermer les yeux. Je fis une petite moue en l’entendant et allant caresser son cou, machinalement et regardant mes doigts caresser sa peau. « Hummm… pas chez nous… ailleurs… c’est plus pratique. On n’aura pas cette angoisse de nous séparer… », je souriais doucement. « Puis ça peut être sympathique. Partout et ailleurs ! », je souriais doucement même si c’était pas encore le moment pour moi de rentrer, je n’avais pas le choix. « Endors-toi, on en reparlera… je te le promets. », mon plan était de partir dès qu’il dormait pour aller chercher Liam et ainsi que lui au moins ne me voit pas partir. C’était con mais encore une fois, je pensais à lui avant de penser à moi. Je me redressais pour déposer un baiser sur ses lèvres en allant blottir ma tête dans son cou et chuchotant à son oreille. « Je t’aime, William… », disais-je en déposant de fins baisers dans son cou et repensant à cette nuit en me disant que je devrais partir d’une minute à l’autre. Profitant en me blottissant amplement contre lui et caressant son torse en ne bougeant plus d’un pouce. « Tu crois qu’un jour, tout ira mieux ? … », disais-je d’un fin murmure en fermant les yeux.

Je profitais au maximum de ses caresses et à vrai dire ça ne me donnait pas envie du tout qu'elle parte, encore moins à chaque geste. Pearl n'avait pas tord en disant que j'étais déjà fou, je suis dingue d'elle ce n'est plus un secret. Elle proposait que nous nous voyions en dehors de nos appartements respectifs ce qui était plutôt une bonne idée, ça ferait un petit truc en plus "Ok ailleurs qu'ici ça me va." je lui souriais"Je pense que ça peut nous donner des idées.".
En restant ainsi s'était certain que j'allais finir par m'endormir, il faut dire que nos petites folies facilitaient l'arrivée du sommeil. Je rouvrais les yeux à ce qu'elle venait de dire "Je sais que tu dois aller chercher Liam..." elle pensait que j'avais oublié? Je fis une moue, contrarié qu'elle essaye ainsi de m'amadouer même si je sais qu'elle ne pensait pas à mal "C'est ton truc de me laisser quand je dors. Je préfère pas, ça va réveiller des souvenirs pas cool." j'attendrais qu'elle s'en aille avant d'aller dormir. Pour lui montrer que je ne l'avait pas mal pris je lui souriais "Mais je sais que tu voulais faire ça pour faciliter ton départ." je la serrais contre moi, s'était les derniers instants on devait en profiter à fond surtout que pour le moment on ne savait pas vraiment quand nous allions nous revoir "Moi aussi je t'aime" je ne l'avais toujours pas lâché et elle ne semblait pas être décidée non plus, pour mon plus grand plaisir. Je caressais son épaule doucement, sa question était légitime mais je ne pouvais pas lui répondre précisément bien que je sois sûr que tout allait s'arranger. Je hochais doucement la tête "Bien sûr que oui, ça ira." je dépose sais un baiser sur le haut de sa tête "Je vais tout faire pour que ça aille mieux et qu'on puisse être une vraie famille.". Je soupirais et la lâchais en déserrant doucement les bras autour d'elle "Y'a notre petit bonhomme qui attend sa maman. Je l'ai demain après midi c'est ça?" la nounou l'amènerait et je l'emmènerais un peu au parc ça nous ferait prendre l'air. Laisser Pearl partir s'était difficile mais nécessaire et une fois la porte refermer j'irais dormir seul...

Cette condition pourrait paraitre étrange mais pourtant c’était logique pour moi. Des amants ne pourraient pas l’être dans le lit de leur conjoint. Oui, bon suivez ma logique. J’hochais la tête en confirmant que ça donnait des idées. « N’en profites pas trop ! », marmonnais-je simplement pour le taquiner surtout. Continuant les caresses en faisant une moue alors qu’il me disait qu’il ne voulait pas que je parte quand il dormait. Je le regardais avec tendresse. « Désolée… », soufflais-je sans rien ajouter, me sentant un peu bête sur le coup et oui, je voulais simplifier la tâche de toute façon. Je me laissais serrer contre lui en profitant de l’étreinte et sentant son parfum en souriant à sa réponse à mon Je t’aime ! Posant la tête dans son coup et fermant les yeux avec beaucoup de choses dans la tête, surtout cette question. Je fermais les yeux en souriant timidement et profitant de sa tendresse et ses baisers par ce qu’ils n’étaient pas de courte durée. « D’accord… », mais là, je ne voulais pas bouger dans pouce et il se faisait tard, Léo allait surement m’en vouloir et Liam devait surement dormir comme un gros bébé. J’inspirais doucement en l’entendant, me redressant pour revenir à la réalité. « C’est vrai ! », j’attrapais alors mes sous-vêtements parsemés avant de me rhabiller rapidement et retourner vers lui pour l’embrasser avec tendresse. « C’est bien demain après-midi ! », je lui volais aussitôt plusieurs baisers en souriant tristement avant de me relever et rattraper ma veste à l’entrée du salon. « Bonne nuit ! », disais-je d’un murmure en m’apprêtant à sortir et fermant la porte. J’étais partie rapidement pour éviter de changer d’avis, allant directement rechercher Liam avant de le remettre au lit et aller prendre une douche pour bien dormir. J’ai même hésité à aller le retrouver mais me contentant de lui dire par sms que j’en avais envie. Cruellement envie.