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| par ce qu'il faut avouer que le destin aime bien faire les choses - WEARL | |
| Auteur | Message |
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Pearl B. Angeles-Hartley
LES INFOS
[b]When your secret heart
Cannot speak so easily
Come here baby, from a whisper start
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[/b] ✔ JE SUIS NÉ(E) LE : 10 janvier 1987 ✔ APPARTEMENT : 5E ✔ METIER : Proprio du Chocothé et patronne ✔ CUPIDON : En couple avec ses peurs... et ça la monopolise sentimentalement. ✔ HUMEUR : solitaire ✔ SURNOMS : Pearl, Pearly... perle et tout ce que vous voulez. ✔ CHOSES A FAIRE : ✗ s'occuper de chocothé
✗ faire la compta du café
❑ prendre rendez-vous chez le dentiste
❑ aller faire du shopping
❑ passer à la salle de sport
❑ s'occuper d'engager un cuistot ✔ CITATION : Quels sont les bons pansements pour une peine de cœur ? Les fabricants de sparadraps n’y ont pas encore pensés et pourtant cela serait réellement une bonne idée. Cela rapporterait beaucoup. Les plus blessées sont souvent les cœurs brisés. © CRÉDITS : Saraplapla et tumblr ★ AVATAR : NINA DOBREV alias Nikolina Constantinova Dobreva, je fais genre je peux l'écrire, je suis à la pointe de la mode. ✔ PSEUDO : Crazy B. € EUROS : 24430 ✔ MESSAGES : 2873 ✔ ANNIVERSAIRE : 10/01/1989 ✔ AGE : 35 ✔ INSCRIPTION : 20/12/2011 ✔ PAYS : Belgique AND MOREMy lifeMon carnet d'adresses: | Sujet: par ce qu'il faut avouer que le destin aime bien faire les choses - WEARL Lun 18 Mar - 16:35 | |
| Oups... c'était pas le bon métro.Il était tôt, le réveil matin sonnait comme une poule. On n’a pas vraiment de fermes dans le coin mais j’avais l’impression d’y vivre. Oui car quand ce n’est pas la musique du voisin qui fonctionne à fond ou alors les tudums de sa fenêtre msn sur son portable… qui bien sûr se trouve trop proche du mur de ma chambre… la nuit et la matinée est longue. Je savais que je pouvais annuler les grasses matinées pour le mardi. Oui, allez savoir mais c’était le matin ou il commençait très tôt et qu’il se levait très tôt pour chatter, très tôt. Avec qui ? Surement les blondasses qu’il ramène tous les mardis soirs. C’est assez étrange. Je pensais même qu’il était une sorte de gigolos à un moment mais on s’en fiche. Je me levais, réveillée à même pas 7 heure du matin. Mais bon dieu, qu’avais-je fais ? Pour une fois que la nuit était pour l’instant sympathique. J’allais vers la cuisine après avoir franchie la porte. Attrapant une bouteille d’eau en regardant autour de moi. Je voyais le tableau avec le papier accroché. Il était là depuis 1 bon mois. Il fallait cependant que je fasse un million de chose. L’appartement n’était pas encore assez personnalisé à mon gout. Hormis ma chambre ? Je ne me sentais pas encore chez moi. J’avais encore deux ou trois cartons par ici et par là. Je manquais d’ustensiles de cuisines et d’autres petits besoins importants. Je soupirais doucement en levant les yeux. La liste était longue en fait, je n’avais même pas besoin de la lire mais seulement à penser de devoir la « délester de quelques mots » me rendait déjà folle. Mais motivée, il le fallait. Je devais m’en occuper et profiter ainsi de mon jour de congé. C’est naturellement que j’allais m’apprêter. Une bonne douche, on s’habille et tout avance naturellement. L’on s’apprête. Un slim, des bottons à talons, un débardeur et un blazer. J’étais bien prête pour sortir en extérieur. Bon… oh oui, les gargouillements dans mon ventre me ramenaient à l’ordre. Manger. Oui, ne pas oublier. J’inspirais doucement en attrapant une pomme sur le comptoir au centre de la cuisine et sortant avec celle-ci en attrapant mon sac et mes lunettes de soleils. Il ne faisait pas vraiment ensoleillé. En fait ? La météo était assez triste pour cette semaine. Voir déprimante. Je savais pertinemment que c’était prévu qu’il pleuve. Enfin je m’en fiche de la météo. Je partais à pieds vers le centre. Je devais aller dans le quartier de Tarragona. On m’avait parlé d’une joli boutique avec des linges de maisons sublimes mais aussi faits mains ainsi que beaucoup d’autres délices. Je ne voulais pas rater ça. J’adorais tellement tout ce qui était fait main et pas par des petits chinois au fin fond de la chine ou en Afrique pour les petits africains. La poisse quand même. J’y allais à pieds en me baladant sagement. J’aimais marcher et même si la route était longue ? Je m’en fichais. Je faisais quelques arrêts dans une ou deux boutiques. Réalisant des achats par la même occasion. Deux ou trois objets sans importances, des salières aussi en forme de chaton. Pourquoi ? Ils étaient juste mignons. Est-ce qu’on m’a demandé pourquoi ? Non mais je pressens. Enfin, bref. Je marchais sagement, une fois arrivée là-bas, je faisais mes achats à nouveau. Deux ou trois sacs. Assez gros, certes mais bon. Quand il faut, il faut. C’est alors que je sortis de la boutique d’une pluie s’abattait sur moi enfin non, sur Barcelone. Et merde. Je me mettais sous le petit préau de la boutique en regardant autour de moi. La station de métro. Ligne 11. Pour tout vous avouer… c’est la deuxième fois depuis mon arrivé que je prenais le métro mais bon, on s’en fiche de ce détail. Je me trompe ? Je calculais alors dans ma tête combien de temps… cela me prendrait d’y arriver et surtout combien je serais trempée. Une fine intelligence et réflexion me permettait de souvent me donner des réponses à ses calculs sans vraiment d’importance. Si j’allais sauter sous cet arrêt de bus puis ensuite que j’utilisais la cabine téléphonique comme parapluie… je gagnerais un peu de parcelle sèche. Si je me couvrais la tête en plus ? Cela serait parfait. Je retirais alors mon débardeur… on s’en fiche des épaules nues et je le passais au-dessus de ma tête avant de faire mon chemin vers les escaliers menant au métro. Une fois arrivée, je m’y dirigeais. Les gens semblaient courir. Signe qu’il allait bientôt arriver mais quand ? Le chemin pour rejoindre la station semblait durer une éternité surtout le temps d’acheter un ticket. Je courrais, courrais sans vraiment prendre attention du sens qu’il fallait. Quand bien même… cela serait dans le mauvais sens ? Pas grave cela me ferait une promenade. J’arrivais rapidement sur les lieux. Je levais les yeux vers le plafond alors qu’il y avait une foule devant moi. Priant pour qu’ils se dépêchent mais heureusement… ils se dépêchaient. Plus rapide que le vent et bravant toutes les interdictions du piéton… je filais à vive allure vers la porte à deux doigts de se fermer pour rentrer dans le métro et inspirer un bon coup. « Ouf ! », lâchais-je à voix basse en allant m’assoir là où je trouvais de la place… sans réellement prêter attention aux gens qui m’entourait. Mon regard se laissant aller vers mon voisin dont le parfum ne me semblait pas méconnu. Il ne l’était pas en plus. Me faisant aussitôt petite, je faisais comme si de rien n’était en n’espérant qu’il ne m’avait pas vue. Une place était libre entre nous deux. Et l’arrêt passait au suivant mais personne ne venait s’assoir entre nous, ils le faisaient exprès ? Je soufflais doucement. « Salut… », disais-je alors. Un petit salut… Très petit. Sans autres mots, je repliais ma veste un peu trempée pour le poser sur mes genoux avant de me dépatouiller avec mes sacs bien encombrants. J’aimais les courses et le shopping mais pas devoir porter les courses. Parfois ? Je me dis que je ne devrais pas marcher et prendre la voiture. Bien moins de soucis sauf qu’on en a pas toujours la chance avec monsieur Météo. Et surtout ? Je me trouvais à côté d'un meilleur ami à qui j'en voulais de ne pas m'avoir appelé. |
| | | William A. Brighton
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✔ JE SUIS NÉ(E) LE : 05/07/1985 ✔ METIER : Responsable de la sécurité ✔ CUPIDON : Célibataire ✔ HUMEUR : Entre le bonheur et l'anxiété ✔ SURNOMS : Will ; Willy ✔ CITATION : U.C © CRÉDITS : Lapin fou ★ AVATAR : Ian Somerhalder ✔ PSEUDO : PoM € EUROS : 22763 ✔ MESSAGES : 633 ✔ ANNIVERSAIRE : 11/05/1988 ✔ AGE : 36 ✔ INSCRIPTION : 19/04/2012 ✔ PAYS : France AND MOREMy lifeMon carnet d'adresses: | Sujet: Re: par ce qu'il faut avouer que le destin aime bien faire les choses - WEARL Mer 20 Mar - 23:36 | |
| En général pour parler de routine on utilise souvent cette expression de: métro, boulot, dodo. J'étais en pleins dedans depuis deux semaines, le rythme de travail était soutenu et la partie dodo relativement mince par rapport à celle du boulot, pour ce qui est du métro c'était plus ou moins inévitable étant donné que je ne m'étais pour le moment pas acheter de voiture. Je devais attendre d'être un peu plus installé même si j'avais un peu d'argent de côté, je préférais le garder en cas de réel besoin et surtout au cas où je retournerais aux États-Unis. Écouteurs sur les oreilles, je bidouillais encore et toujours sur mon Iphone. Non je ne suis pas addict... Bon ok peut-être un peu mais c'est tout ce qui me rattache à mes potes restés à Vegas, et un peu mon seul ami ici à Barcelone. Il y a bien un ou deux collègues de travail avec qui je m'entends bien, mais on ne se voit qu'au casino et je dois dire que le peu de temps libre que je m'octroie je l'utilise pour faire du sport et quelques courses si nécessaire. C'est assez difficile d'arriver dans une ville dont la langue vous est inconnu et où vous ne connaissez personne. Certes Pearl était ici aussi... Ma meilleure amie que je devais appeler et à qui je n'avais pas donné le moindre signe de vie. Pour ma défense je n'avais pas vu les jours passer, trop occupé à me mettre à fond dans mon travail puisque de toute façon le reste de mes activités étaient très limitées. Excuse en carton ? Un peu même si elle était vraie pour une partie, l'autre étant que je ne savais pas si j'étais vraiment prêt à faire comme si de rien était. Après tout elle s'était quand même barrée sans rien me dire, sauf une lettre que je n'avais jamais eu donc qui ne compte pas. En fait c'était un peu encore en travers de ma gorge cette histoire, mais ce n'était que quelques jours après notre rencontre fortuite que je m'en étais rendu compte. Quinze jours de silence, c'était sans doute beaucoup mais c'est là que le temps n'avait pas joué en ma faveur et m'avais cruellement manqué.
Le moins que l'on puisse dire c'est que je ne sois pas très attentif à ce qui se passe autour de moi durant les trajets en métro. Ça n'a rien d'intéressant en soi, si ce n'est que l'on croise parfois gens étranges, pas plus qu'à Vegas cependant. J'étais absorbé par ce jeu terriblement addictif qu'est angry bird, je l'avais déjà terminé mais cherchais à améliorer mes records à chaque niveau et c'était une occupation parfaite pour les circonstances. Quelqu'un venait de s'asseoir non loin de moi et me permis de savoir qu'il pleuvait dehors. Les petites flaques qui se formaient à ses pieds étaient de bons indicateurs, à moins que cette jeune femme n'ai piqué une tête quelque part toute habillée mais j'en doutais. Le métro s'arrêta et je regardais par la fenêtre le nom de la station, encore trois et je descendais. Des nouveaux voyageurs entrèrent et le trajet reprit, je ne prêtais encore une fois pas attention à ce qui se passait autour de moi jusqu'à ce que quelques gouttes d'eau furent propulsées sur l'écran de mon smartphone quand la jeune femme d'à côté bougea sa veste. Je tournais le regard vers elle et fût stupéfait de constater que c'était Pearl. Je lui adressais un petit sourire « Euh... Salut. Décidément... On fait que se croiser...» lâchais-je avec un petit rire légèrement embarrassé. Je retirais mes écouteurs et rangeais mon téléphone dans ma poche « Je t'avais pas vu, je passais le temps. » ajoutais-je en haussant les épaules.
Visiblement elle avait fait quelques emplettes à en croire les sacs que Pearl avait avec elle « Séance de shopping ? » demandais-je, désignant du regard les paquets, en sachant pertinemment la réponse mais c'était histoire de faire la conversation. C'était assez dingue d'ailleurs d'être là assis l'un à côté de l'autre ou presque comme deux inconnus alors qu'on se connaissait depuis tellement longtemps. Comment trois mois pouvaient rendre les choses si étranges entre nous ? En fait ce n'était pas le temps qui avait eu cet effet mais plutôt les circonstances du départ de ma meilleure amie. Elle ne semblait pas plus à l'aise que moi et la connaissant je pense même qu'elle m'en voulait sans doute un peu. Je fis une moue embarrassée « Désolé de pas t'avoir appelé, j'ai fait des horaires de fou au boulot et je n'ai pas eu le temps. » je me sentais limite mal de lui dire ça, même si c'était vrai, car c'était bien la première fois que je n'avais pas de temps à lui consacrer... « Qu'est-ce que tu vas faire du reste de ta journée ? » demandais-je avec un léger sourire. Arquant un sourcil je pensais alors au fait que la ligne de métro allait à l'opposé de son domicile, mais sans doute avait-elle quelque chose à faire dans cette direction. |
| | | Pearl B. Angeles-Hartley
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| Dans la vie, il y a les joies du métro. Personnellement ? Je n’avais rien contre. On n’en avait pas réellement à Las Vegas ou alors je n’étais point au courant mais non, c’était plus vite des monorails. J’en avais vue à Paris, beaucoup même et je connaissais un peu ça par cœur. Il était plus facile de se balader dans Paris à métro qu’à voiture contrairement à Barcelone mais on s’en fiche de ce détail, je me trompe ? Enfin bref, les métros… je n’aimais pas ça que pour le côté : sale. Les gens semblaient venir de sous un pont parfois. C’était un peu frustrant pour la maniaque que je suis. Enfin là, je n’avais cependant pas le choix si je ne voulais pas attraper une pneumonie. Heureusement, j’avais réussie à sauver mes longs cheveux qui n’avaient pas pris l’eau contrairement à mes jambes et mes chaussures, c’est toujours ce qui mange quand on se couvre la tête ou non. Et puis le jeans colle en général et c’est désagréable pour marcher. Parfois même, il descend et nous avons une belle vue sur les fesses. Bon ça, c’est quand il est trop large mais soit. Là ? Le plus dérangeant était d’être à côté de cet homme, mon meilleur ami. Sagement assis à chipoter sur son téléphone avec ses écouteurs. D’ailleurs un salut s’extirpait de mes lèvres. Pourquoi ? Mais pourquoi ? Non mais Allo… quoi. Pourquoi n’ai-je pas profité de l’occasion pour faire : comme s’il n’y avait personne ? Quand il répondit toujours affublé de ses écouteurs, je grimaçais. Les gens ne s’entendaient donc jamais parler avec ses choses dans les oreilles. Je devais surement faire pareil en augmentant le volume. Dans un sens, tout le monde sauf que là, on était en ferme compagnie. Entourés par des clients assez étranges. Vous aviez remarqués qu’ils dévisageaient souvent dans les métros ? Je riais un peu nerveusement en hochant la tête. « Oui, enfin je voulais pas que tu me vois ! T’es pardonné. », disais-je alors en roulant des yeux car j’aurais pu… disons lui toucher le bras, retirer ses écouteurs, faire un bisou sur sa joue enfin les trucs que je faisais souvent à Las Vegas pour le surprendre avec un acte de présence des plus anodins mais non. J’étais restée simplement à espérer qu’il ne me voit pas et je ne voulais pas le cacher même si dans un sens, je m’en voulais et ça m’énervait de vouloir m’en cacher. Cet homme ? J’avais toujours été faible et je n’arrivais jamais à lui faire la gueule trop longtemps. Il avait ce je ne sais quoi sur moi qui… enfin je ne serais jamais expliquer. Peut-être que cela venait de notre complicité. Bon, Pearl c’est ton meilleur ami et il t’a manqué mais il a surement une bonne explication pour avoir oublié ou ne pas t’avoir appelé ? Je ne savais réellement pas quoi penser. Je souriais, brièvement, un fin sourire quand il me posait la question. « Sauf si je m’habille d’un drap de lit… pas vraiment. Des emplettes pour mon app… », je ne finissais pas le mot, en fait, je me rappelais de la proposition que j’avais faite et un peu de la raison primaire de cet appel qu’il devait donner. Je regardais un peu autour de nous, remarquant la vieille dame qui avait atchoumée dans sa main avant de la mettre sur la bar. Oh erk. Je me sentais comment dire, dégoutée ? Je grimaçais doucement, interrompue par ce qu’il me disait. Des excuses. Je riais nerveusement en hochant la tête. « D’accord ! », soufflais-je alors doucement. Je soupirais doucement en l’entendant alors me poser cette question sur ce que je comptais faire de ma journée et le regardant attentivement. « Parler de la pluie et du beau temps dans le métro enfin dans ce cas, c’est surtout de la pluie, évidement. », je riais un peu nerveusement en le regardant attentivement. « Plus sérieusement, rentrer chez moi et décorer mon appartement. », j’haussais les épaules, comment faire plus pour répondre à sa question ? C’est alors que je regardais les lignes continuer et encore et encore. « C’est bizarre, c’est pas celle qui était censée passer… », disais-je en arquant un sourcil. Le regardant alors. « Ce métro, il va bien chez moi ? », demandais-je alors en sentant un sac glisser et me pencher pour l’attraper. Faisant alors même glisser ma veste de mes genoux sur le coup. Perdant un autre sac et me retrouvant en position d’alerte. Ma veste par terre, un sac d’un côté qui glissait et un sac de l’autre. Le genre de coup classique qui fout la honte dans le métro ou même dans le bus. En général tout le monde regarde en votre direction et vous attirez l’attention. Parfait. Il fallait que ça tombe sur moi. Génial. Je soupirais doucement en attrapant le sac qui glissait à ma gauche en laissant un bras rattraper celui à ma droite. J’en oubliais ma veste et je soupirais. « Parfait. Dernière fois que je prends le métro. », soufflais-je en me demandant si c’était pas mieux de prendre la pluie et d’attraper un froid. En parlant de froid, je me sentais froide avec lui, je me sentais mal à l’aise à cause de ça et le regardant en soupirant. « Désolée, j’agis comme un enfant ! », lâchais-je alors en me disant que oui, c’était comme la petite fille qui attendait le gâteau de maman et qu’elle ne le donnait pas car il était dans le four. « Ce n’est pas comme si je ne répondais pas aux appels sans importance de peur que tu m’appelles… et ne pas te louper ! », rajoutais-je en le regardant mais étais-ce vraiment le cas ou pas ? Tel est la question. |
| | | William A. Brighton
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| Depuis quand Pearl ne voulait-elle pas que je la vois ? Depuis quand n'avais je pas le temps de l'appeler ? Son départ de Vegas avait changé les choses et installé un léger malaise entre nous. C'était nouveau, pas franchement agréable mais compréhensible. J'étais donc pardonné de ne pas l'avoir vu, sauf que ça ne me faisais pas me sentir mieux pour autant. J'essayais de lancer la conversation, mais ce ne fût pas très efficace. Ma meilleure amie semblait réellement ne pas savoir comment s'adresser à moi, qu'avait-elle en tête ? Ça j'aurais bien aimé le savoir. Je m'excusais pour mon oubli, c'était tout ce que je pouvais faire de toute façon. Et je déviais bien vite la conversation sur la suite de son programme pour la journée. Je sentais une certaine amertume dans sa réponse, j'étais fixé : elle m'en voulait. Je voyais bien qu'elle tentait de ne pas trop le laisser paraître mais je la connaissais par cœur. Inutile d'en rajouter, le mieux que je puisse faire c'était de continuer à discuter simplement avec Pearl, de toute façon ça lui passerait. Je lui adressais un petit sourire « Ah ok, c'est vrai que tu aime bien personnaliser les lieux. » et elle avait assez bon goût niveau déco. Je crois qu'elle venait de comprendre qu'elle s'était trompé de métro quand je vis de l'étonnement dans son regard lorsque le métro arriva à la station suivante. Je secouais la tête négativement à sa question, ne pouvant m'empêcher de rire « Pas du tout. Tu vas à l'opposé là. ». Peut-être l'effet de la révélation mais ses sacs glissèrent dans un brut de froissement qui sembla irrité d'autres passagers qui regardaient ma meilleure amie avec un drôle d'air. Je venais à sa rescousse en récupérant sa veste et l'aidant comme je pouvais à récupérer ses paquets « Ils sont pas très dociles. ». Ma petite blague n'était peut-être pas la bienvenue à ce moment là à en croire la mine qu'affichait Pearl. Finalement elle s'excusa pour son attitude, je haussais les épaules « C'est pas grave... » je comprenais en réalité mais à peine avais-je répondis qu'elle surenchéri. J'affichais alors un air embarrassé « Ok je l'ai mérité. » j'eus un petit rire « Je m'en veux de pas t'avoir appelé. Mais j'ai eu vraiment beaucoup de boulot. Même l'agent immobilier je l'ai pas rappelé. » et là je me souvins la proposition qu'elle m'avait faite d'être son colocataire, comme c'était le cas à Vegas. Sur le moment j'y avait réfléchit et puis j'avais occulté en me demandant si j'étais prêt à cela, mais après tout peut-être que ça aiderait à ce que l'on retrouve notre amitié ? Je lui tendis sa veste que j'avais ramassé et un peu hésitant je me décidais alors à lui proposer quelque chose « J'ai fini le boulot pour aujourd'hui, tu veux qu'on aille boire quelque chose ? » je lui adressais un large sourire « Et puis on pourrait peut-être discuter de cette proposition de colocation que tu m'as faite l'autre fois... ». |
| | | Pearl B. Angeles-Hartley
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| Douce rencontre, douce amertume. Cette rancune que nous ne contrôlons pas toujours. Elle est là sans réelle raison. Naissant d’une stupidité par moment. Une bête chose dite ou faites mais encore ? Une chose pas faite ou non dite. Pour ce cas ? C’est malheureusement la troisième option. J’inspirais doucement, je m’étais trompée de métro ou de direction plus vite. Je soupirais doucement en regardant William me dire que j’allais à l’opposé tandis que je venais de m’en rendre compte mais bien ma veine… Les sacs se mettaient à me maudire. Ils voulaient donc faire de ma vie : un enfer. Ils ne sont pas dociles ? Oui, sérieusement ? Il blaguait dans ces conditions ? Je soupirais, blasée mais impulsive surement. Pourquoi lui en vouloir pour si peu ? Pourquoi j’en faisais une sorte d’affaire d’état ? Je riais un peu nerveusement en me posant ces questions. Ce n’était qu’un appel. Certes mais je m’étais sentie incomplète et vide comme s’il n’était jamais revenu dans ma vie et ça ? C’était une chose que je n’aimais pas ressentir. Je m’excusais alors car même si j’avais mes raisons, je n’agissais jamais aussi longtemps avec lui enfin… disons que j’avais toujours du mal à lui faire ravaler ses torts. C’est con, non ? J’avais toujours un mal fou à lui en vouloir et c’était le seul. Le seul homme ou même être humain à qui je pardonnais tout. Ce n’était pas grave ? J’étais rassurée tout de même. Stupide d’être rassurée ? Non. Je venais alors d’en rajouter une couche en prétendant attendre son appel au point d’omettre les autres. Possible ? Vous voulez le savoir ? Mystère, c’est mon secret et je crois que je peux vous dire que si je ne répondais pas au téléphone ? Vous savez pourquoi. Je l’écoutais alors dire s’en vouloir mais que dire de plus. Le mal était fait et ce n’était qu’un appel. On passe à autre chose. C’est la vie. Je riais nerveusement en haussant les épaules. « Qu’importe ! Excuses acceptées ! », soufflais-je alors sans vraiment savoir si c’était bon pour moi. J’ignorais si je devais lui en vouloir ou non. C’était comment dire impossible de lui en vouloir et pourtant ? J’étais triste de la situation mais au fond ? A qui la faute. J’avais des torts. J’étais partie. Il me tendit ma veste que je prenais sans l’enfiler. Elle était encore mouillée et je ne savais pas comment faire pour retrouver le bon métro. Je l’écoutais alors, cette proposition. Que faire ? Accepter ou refuser ? Tellement de contradictions se posaient dans ma tête. Comment me décider ? Voulais-je lu laisser une chance de rattraper son silence ? Je le regardais, nerveusement en riant légèrement. « Ouais… cette proposition. », soufflais-je, un peu perdue en soupirant. « Je n’ai pas vraiment envie d’aller prendre un verre ou un café avec toi… », disais-je alors sans même donner de raisons. Je le regardais. « Par ce qu’il y a du monde et tu sais bien que ce n’est pas ma tasse de thé. », rajoutais-je en me demandant s’il pensait que c’était contre lui ou pas que je ne voulais pas y aller mais on avait des choses à se dire et d’autres à discuter ou des sujets à lancer que je ne voulais pas spécialement aborder dans un lieu publique. Je riais nerveusement, toujours un peu embêtée et toujours un peu… dans le floue. « Mais j’accepte volontiers de t’inviter chez moi… en plus, j’ai un lampadaire à accrocher et je n’y arrive pas ! », finissais-je par proposer en le regardant. En fait, je n’avais pas de mal à installer un lampadaire mais c’était une façon de le convaincre. Je n’avais jamais besoin eue d’aide pour installer ou accrocher quoique ce soit. « Mais il faut prendre le chemin inverse… », lâchais-je en me levant tandis que nous arrivions à une station de métro. J’attrapais alors les sacs, bien trop gros et trop nombreux. Quand on les porte en sortant du magasin et qu’ils s’accumulent… il faut en général un petit moment pour que l’on se rende compte que nous en avons de trop ou pas. Les aléas des boutiques. Je soupirais doucement en le regardant. « Les métros sont plus pratiques à Paris… », Lâchais-je assez bêtement sans me dire que parler de Paris… l’endroit ou j’avais fuis sans lui ne serait pas une bonne idée mais je m’en rendis compte aussitôt en me demandant : et s’il m’en voulait encore. « Désolée… », lâchais-je sur le coup sans même réfléchir ou me prendre la tête à savoir s’il l’avait mal pris ou non. Totalement franche.
HJ : Il est tard, migraine, je me relis demain xD ! |
| | | William A. Brighton
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✔ JE SUIS NÉ(E) LE : 05/07/1985 ✔ METIER : Responsable de la sécurité ✔ CUPIDON : Célibataire ✔ HUMEUR : Entre le bonheur et l'anxiété ✔ SURNOMS : Will ; Willy ✔ CITATION : U.C © CRÉDITS : Lapin fou ★ AVATAR : Ian Somerhalder ✔ PSEUDO : PoM € EUROS : 22763 ✔ MESSAGES : 633 ✔ ANNIVERSAIRE : 11/05/1988 ✔ AGE : 36 ✔ INSCRIPTION : 19/04/2012 ✔ PAYS : France AND MOREMy lifeMon carnet d'adresses: | Sujet: Re: par ce qu'il faut avouer que le destin aime bien faire les choses - WEARL Sam 30 Mar - 3:14 | |
| Les femmes sont compliquées ça n'est pas un secret. On dit qu'elles viennent de Vénus et nous de Mars, à partir de là il ne faut pas s'étonner qu'il y ai des problèmes de communication. Pourtant ma meilleure amie est sans doute la personne qui me comprend le mieux et de mon côté j'espère être d'un bon soutien pour elle. Mais ça c'est sans doute parce qu'il n'y a rien d'autre entre nous qu'une amitié forte et solide. Certes le départ de Pearl avait semé un peu le doute mais je savais que nous allions retrouver notre complicité. Déjà elle acceptait mes excuses c'était une bonne chose, bien que je me doutais qu'elle m'en veuille encore un peu tout comme moi qui n'avais pas totalement digéré sa fuite. Je nous voyais déjà autour d'un verre à discuter tranquillement quand je lui demandais si ça la tentais et j'avoue que sa réponse me laissa complètement sur le cul même si j'étais déjà assis. Sa pseudo explication me laissa perplexe étant donné qu'à Vegas nous arrivions à être dans la foule sans que cela ne pose de problème. Je fis une légère moue et haussais les épaules « T'as pas envie. Bah t'as pas envie... ». Mon regard se posa sur la nouvelle station, plus qu'une et j'allais descendre. Un peu blasé par la réponse je songeais déjà à lui souhaiter une bonne après midi et me lever pour me rapprocher des portes du métro. Je ne bougea pas parce qu'elle reprit la parole, je la regardais à nouveau « Un lampadaire carrément ? » demandais-je amusé « Tu l'as volé en ville ? » elle voulait sûrement parler d'un luminaire et j'avais très bien compris mais la taquiner est une de mes activités favorites. Je lâchais un soupire et hochais la tête « Ok. J'accepte l'invitation. ». Elle se leva en je fis de même l'aidant en prenant deux sacs alors qu'elle allait encore galérer « T'as eu la folie acheteuse. » je la regardais avec un petit air malicieux « T'es bien une femme, tiens ! ». Je fis semblant de ne pas entendre sa petite allusion à Paris, maladroite elle s'empressa de s'excuser et je secouais la tête « Désolé de quoi ? D'avoir fait du tourisme ? » je haussais les épaules « J'espère juste que tu vas me raconter ce voyage. » lâchais-je avant de sortir du métro qui venait de s'immobiliser dans la station. Marchant sur le quai je me dirigeais vers la sortie « On va prendre un taxi ça ira plus vite. » je ne comptais pas passer encore une demi heure dans le métro en sens inverse. |
| | | Pearl B. Angeles-Hartley
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[/b] ✔ JE SUIS NÉ(E) LE : 10 janvier 1987 ✔ APPARTEMENT : 5E ✔ METIER : Proprio du Chocothé et patronne ✔ CUPIDON : En couple avec ses peurs... et ça la monopolise sentimentalement. ✔ HUMEUR : solitaire ✔ SURNOMS : Pearl, Pearly... perle et tout ce que vous voulez. ✔ CHOSES A FAIRE : ✗ s'occuper de chocothé
✗ faire la compta du café
❑ prendre rendez-vous chez le dentiste
❑ aller faire du shopping
❑ passer à la salle de sport
❑ s'occuper d'engager un cuistot ✔ CITATION : Quels sont les bons pansements pour une peine de cœur ? Les fabricants de sparadraps n’y ont pas encore pensés et pourtant cela serait réellement une bonne idée. Cela rapporterait beaucoup. Les plus blessées sont souvent les cœurs brisés. © CRÉDITS : Saraplapla et tumblr ★ AVATAR : NINA DOBREV alias Nikolina Constantinova Dobreva, je fais genre je peux l'écrire, je suis à la pointe de la mode. ✔ PSEUDO : Crazy B. € EUROS : 24430 ✔ MESSAGES : 2873 ✔ ANNIVERSAIRE : 10/01/1989 ✔ AGE : 35 ✔ INSCRIPTION : 20/12/2011 ✔ PAYS : Belgique AND MOREMy lifeMon carnet d'adresses: | Sujet: Re: par ce qu'il faut avouer que le destin aime bien faire les choses - WEARL Ven 5 Avr - 9:09 | |
| Je n’avais pas envie, certes mais surement qu’il n’en comprendrait pas les raisons et sur ce coup, je ne voulais pas me justifier, pas ici. Je ne savais pas comment l’expliquer surtout. J’étais encore un peu fâchée. Pourrions-nous dire ainsi. Je ne voulais pas le blesser en refusant et je ne voulais pas refuser un café sauf que je préférais être à l’intérieur. C’était bête, non ? Oui, surement. Et puis je proposais ce café chez moi en prétextant que j’aurais besoin d’un homme pour mettre un lampadaire. C’était toujours ainsi que l’on m’avait dit de nommer ça. C’était bizarrement surement pour lui comme il s’en moquait et je le regardais en lui faisant une grimace. « Hin hin ! », lâchais-je sur le coup en hochant la tête. « Bien sûr, j’ai le sac de Mary Poppins donc c’est facile de prendre un lampadaire. », je disais ça naturellement comme si c’était vrai enfin comme si je ne racontais pas du n’importe quoi. Je me levais alors en souriant alors qu’il prenait des sacs. S’il continuait à être aussi charmant… je lui pardonnerais peut-être son manque de nouvelles. Les hommes, sérieusement, ils ne savent donc plus utiliser un téléphone ou se souviennent que vous existez la semaine des quatre jeudis ? Quand il me demandait si j’avais eu la folie acheteuse, j’haussais les épaules. Je ne savais en fait pas si c’était ça ou simplement qu’il le fallait. « Mouais ! », disais-je sans vraiment savoir si c’était vraiment une folie ou une nécessitée. Je soupirais doucement en regardant alors celui-ci et son regard malicieux mais détournant aussitôt le regard en riant nerveusement. Quand il faisait ça, je repensais un peu aux raisons de mon départ. C’était stupide mais oui, il y avait bien une raison et c’était cette attirance que j’avais commencée à avoir et cette soirée ou nous avions failli passer à l’acte. Je souriais nerveusement en retournant le regard vers lui. « Et t’es bien un homme, toi ! », lâchais-je alors sur un ton particulièrement taquin. Parlant ensuite de Paris et tout, je me perdais dans le fil en m’excusant et riant alors qu’il me demandait pourquoi je l’étais mais tournant mon regard vers lui en haussant les épaules. « Oui ! », je ne savais pas si j’aurais l’audace de lui raconter car cela me gênait en fait mais en me dirigeant vers la sortie, je m’arrêtais deux instants pour prendre un café chaud au marchand ambulant. Il faisait un peu plus froid et j’avais besoin de me réchauffer après ma douche. « Tu en veux ? », demandais-je en le regardant alors que le marchand préparait la ou les boissons selon sa réponse et nous les tendais alors. Je le regardais attentivement. « Tu as visité certains des appartements l’autre fois ? », demandais-je par curiosité tandis que le bruit de la machine dérangeait mes oreilles. Je reculais un peu en attendant en le bousculant même légèrement par la même occasion. Les talons aiguilles me faisaient un peu mal aux pieds. Je commençais par prendre l’équilibre. Le marchand nous tendit alors la ou les boissons aussitôt. Je prenais mon café assez serré avec son lait pour y verser le petit sucre avant de mélanger de la touillette et jeter le papier du sucre dans la poubelle accrochée à l’ambulant avant de reprendre la marche vers le trottoir ou passaient les taxis. J’en appelais alors un. « Taxiiii ! », criais-je alors tandis que je me retournais assez maladroitement quand l’un deux arrivait. |
| | | William A. Brighton
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| Je devais passer outre cette remarque de Pearl, peut-être que j'étais trop conciliant la concernant mais n'ayant pas de famille si je perds ma meilleure amie je perds tout... J'avais déjà cru cela il y a trois mois, d'ailleurs tout comme elle m'en voulait pour cet appel que je ne lui avais pas passé son départ me restait en travers de la gorge. Mais elle était complexe, j'étais bien placé pour le savoir. Mon pardon total allait se faire petit à petit avec le temps et c'était pour m'y aider que je voulais passer du temps avec Pearl. Son refus d'aller boire un café avait beau être désagréable si elle m'invitait chez elle même en prétextant avoir besoin d'aide, c'est que tout n'était pas négatif. Je me moquais gentiment de ce lampadaire à installer et riais à sa réponse « Tu as des petits airs de Mary Poppins, c'est vrai. » répondis-je simplement. L'ambiance était un peu étrange entre nous, un truc clochait et c'était bien perceptible. J'arquais un sourcil pour ce retour à l'envoyeur de ce petit commentaire un brin macho « Bah ouais ! ». J'étais bel et bien un homme ce qui faisait que parfois nous avions du mal à nous comprendre, pourtant c'était la seule personne à laquelle j'arrivais à réellement parler de moi.
Sortant du métro, Pearl s'arrêta pour commander un café m'en proposant un également. J'acceptais par un hochement de tête. Je l'observais vaguement, songeant à cette volonté que j'avais de voir les choses redevenir comme avant. Plus qu'une envie je crois que c'était un besoin, d'où cette facilité que j'avais de laisser passer ses petites erreurs, ses maladresses. Ne pas avoir de tabous entre nous surtout à propos de son passage à Paris était primordial. Et puis je m'intéressais vraiment à ce qu'elle avait pu faire là bas. Mais je crois qu'elle préférait ne pas en parler, pas pour le moment en tout cas et la discussion dévia sur mes visites d'appartements. Prenant mon café je lui adressais un sourire « J'en ai visité quelques uns oui, ils sont plus ou moins similaires. C'est la taille qui change et certains anciens locataires avaient des goûts douteux donc il faudrait repeindre. ». J'avais sans doute trouver mon futur lieu d'habitation mais rien n'avait été signé pour le moment. Je suivais Pearl pas vraiment stable sur ses hauts talons, une manie qu'elle n'avait pas perdu que de vouloir être plus grande qu'elle ne l'est déjà. Elle failli même tomber en hélant un taxi et je la rattrapais par le bras « Tombe pas, ça serait bête que tu te blesse. » je lui adressais un large sourire et lui ouvrait la portière du taxi pour qu'elle y monte et que je fasse de même ensuite. « Toujours en colère ? » demandais-je avant de boire une gorgée de café. |
| | | Pearl B. Angeles-Hartley
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| Mary Poppins ? Non mais sérieusement ? Il voulait que je lui écrase le pied ? J’avais des airs de cette folle au parapluie ? Non mais. Je le tuais presque brièvement du regard avant d’enchainer sur la suite sans ne répondre à ce qu’il venait de dire. C’était étrange, presque froid, je lui en voulais toujours mais c’était tellement compliqué sans lui et savoir que j’étais à moitié sans lui me bouffait à petit feu le sourire qui me restait. Je me sentais comme effacée d’un tableau. Un tableau de sa vie. J’avais cette sensation persistante. Nous arrivions donc aux cafés, j’en commandais un pour lui comme il avait hoché de la tête et un pour moi. Rien de bien compliqué car j’adorais cette boisson même si elle me faisait parfois des gargouillis dans le ventre. Enfin bref. Il fallait bien que nous allions trouver un sujet qui ne me met pas mal à l’aise. Paris ? Si. J’y avais fait un choix bien important… le choix de revenir vers lui et ce manque qu’il avait creusé… était trop fort pour que j’y reste. Ce n’était pas a même raison mais j’aurais pu y rester aussi pour ouvrir un café dans le fond. Je riais un peu ne l’entendant parler des appartements avant d’hocher la tête. « Si tu savais comment était l’appartement quand je suis arrivé… tu rêverais le mot douteux en question ! », lâchais-je en roulant des yeux de mes souvenirs bien trop catastrophé par le manque de gout des anciens colocataires de l’appartement que j’occupais. Un truc vachement hippie qui faisait peur et parfois des têtes de morts. Enfin bref. Des hippies dépressifs. Alors que je me retournais, il me rattrapait. C’était étrange mais j’avais l’habitude qu’il me rattrape quand je perdais mon équilibre. Heureusement, non. Je riais un peu nerveusement en regardant le jeune homme, mon meilleur ami. Attentivement même. Je soupirais doucement. Cela me perturbait. « Merci ! », disais-je donc en ne me rendant même pas compte que cela n’enchainait même pas sur ce qu’il venait de me dire. J’aurais dû dire : Ouais… mais merci ? Bon dieu, je suis stupide parfois. Il fallait avouer que j’avais bien envie parfois qu’il ne me rattrape de mes chutes alors que je n’étais plus dans sa vie. Et c’est là qu’on montant dans le taxi. Il ouvrait la portière et j’allais m’installer sagement.
Je m’installais en passant les mains sous ce gobelet. Les laissant se réchauffer un peu en buvant une gorgée. Écoutant alors sa question et tournant le regard vers le sien en haussant les épaules. Cette question me blessait en fait, je ne saurais pas dire pourquoi mais c’était que je me sentais un peu mal comprise enfin je ne saurais dire mais ça me blessait. Je me sentais mal et je ne pouvais pas vraiment expliquer pourquoi. Je ne pouvais même pas le comprendre moi-même. C’était étrange et cela me rendait un peu triste. Pourquoi ? Le regardant du coin de l’œil un peu triste et les yeux s’humidifiant doucement en le regardant. « Ouais… », je soupirais doucement sans savoir comment lui expliquer mais j’haussais les épaules. « Mais tu ne comprendrais pas ! », disais-je aussitôt en haussant les épaules. Je regardais alors le chauffeur en lui souriant, un sourire bien forcé. Je n’avais soudainement plus l’âme à sourire. Je ne savais pas ce qui faisait cette sensation étrange que j’avais ressentie à cette question. Enfin bref, il fallait que je m’en relève. Le chauffeur commençait à rouler en direction de l’immeuble et je le regardais du coin de l’œil. Le café refroidissait un peu autour de mes mains. Je restais silencieuse en finissait par reposer mon regard sur lui quelques minutes après et arquant un sourcil. « Comment ça se passe à ton nouveau boulot ? Tu t’en sors bien ? Et l’espagnol ? », demandais-je aussitôt pour braquet vers un autre sujet tandis que je reprenais une gorgée du café chaud sauf que… lors d’un tournant un peu pris trop vite par le chauffeur alors qu’une voiture se pointait sur nous… je fus penchée vers le côté de William et perdant sur le coup de la surprise… toutes mes motricités abandonnées. Le café se renversant alors sur sa chemise. « Oh merde ! », disais-je alors tandis que le chauffeur grimaçait. « Désolé… cet imbécile m’a… enfin, désolé. Je vous offert le trajet. Vraiment désolé ! », il semblait tellement désolé mais tout de même, je n’étais pas aussi simple pour le pardon. Je soupirais doucement. « C’est rien ! », mais je mentais clairement. Je regardais alors William en grimaçant. « Désolée… », disais-je en cherchant un mouchoir dans mon sac pour lui donner. Le taxi arrivait alors devant l’immeuble et s’arrêtait. Le chauffeur toujours désolé me rendait triste avec cet air sur son visage. On aurait dit un chien battu. Je riais un peu nerveusement en sortant du taxi et attendant William devant l’entrée de l’immeuble. « T’es bien tâché… Je m'occuperais de nettoyer ça une fois en haut. », disais-je en faisant une moue. |
| | | William A. Brighton
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| Je n'allais pas comprendre.... Je crois que c'était la seule fois que j'avais entendu Pearl me dire cela et ça sonnait très bizarrement à mes oreilles. Mon son meilleur ami depuis vingt ans je ne comprendrais pas pourquoi elle était encore en colère ? Certes j'étais le fautif mais ça ce n'était pas la première fois car des petites incompréhensions et parfois même disputes on en avait déjà vécu. Je restais un peu perplexe à cause de cette réponse mais aussi de l'attitude de Pearl, un truc clochait depuis que nous nous étions revus au café et maintenant là totalement par hasard. Je ne suis pas du genre à aimer que les questions restent en suspens, je prévoyais donc de tirer au clair tout ça. C'était un peu pour ça aussi que je voulais qu'elle me parle de son voyage à Paris, de ce qu'elle avait fait pendant ces mois où nous ne nous étions pas vu. Je sirotais mon café, pas trop mauvais d'ailleurs alors que Pearl me questionnait sur mon boulot mais également sur mon apprentissage de la langue locale. J'eus un léger rire « Ah l'espagnol... Et bien c'est pas gagné. » je haussais les épaules « Je comprends un peu, un p'tit peu. Mais je ne parle pas. » avouais-je en souriant, je n'avais pas honte de ça et pas de raisons que ce soit le cas. J'allais plaisanter en lui racontant une anecdote arrivée quelques jours à peine auparavant, je n'eus pas l'occasion de le faire car son café venait de se renverser sur moi à la suite d'un violent écart du taxi. Je grimaçais d'abord à cause du liquide encore très chaud qui venait de m'inonder mais aussi pour l'état de ma chemise « Heureusement que j'ai fini le boulot pour aujourd'hui. » disais-je en prenant le mouchoir qu'elle me donnait. Je n'en avais pas après le chauffeur, il n'y pouvait rien même si son boulot n'était pas de secouer ses passagers mais les amener d'un point A à un point B. Nous arrivions à bon port et la course nous était offerte, c'était toujours ça de gagner. Pearl descendit de la voiture alors que je vérifiais qu'aucuns de ses paquets ne restaient dans le taxi puis la rejoignais devant l'entrée de l'immeuble. Je lui souriais « Ok je te confirais ma chemise. » Mon pantalon avait un peu pris aussi mais je n'allais pas non plus me balader en boxer chez elle... Quoi que on avait déjà été colocataire et puis c'était un peu comme être en maillot de bain. Je laissais ma meilleure amie ouvrir la porte de l'immeuble et entrais dans l'ascenseur « Mission bricolage pour moi et nettoyage pour toi, ça a des airs de déjà vu tu ne trouve pas ? » les choses n'étaient plus tout à fait comme à Vegas mais avec un peu de temps j'étais sûr que nous pouvions retrouver notre complicité, en tout cas je voulais y croire. |
| | | Pearl B. Angeles-Hartley
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| Et paf. Le café avait donc fait son œuvre sur la chemise de mon meilleur ami ou du moins ce qui reste de notre amitié. J’avais tellement l’impression qu’un truc s’était brisé depuis mon départ et j’en avais l’impression de culpabilité. Dans le fond, je ne pouvais en vouloir qu’à moi-même. Il était certain que la vie n’était qu’une moitié de la vérité. La vérité n’était pas simple à avaler à mes yeux. Je préférais l’enfuir au creux de ma tête voir même de mon cœur pour ne pas la faire revenir à la surface. La vérité est un mensonge dangereux. Et si nous revenions au moment actuel, celui qui fait que nous sommes dans la même voiture, un taxi et en route de mon appartement. Oui, il n’irait pas travailler avec une chemise tâchée. Je le connaissais assez pour savoir ça. Cela me fit rire d’ailleurs tandis que je le regardais attentivement en haussant les épaules. « Oui, heureusement ! », me contentais-je de souffler en lui offrant un petit sourire avant que nous ne sortions du taxi. Et là, je proposais de m’occuper de sa chemise. Le voir torse nu n’était pas vraiment nouveau mais différent et pourquoi ? Je ne pourrais pas vous l’expliquer. Je souriais alors qu’il affirmerait qu’il me prêterait sa chemise et hochait la tête. A ses risques et périls, non mais oh. Nous allions dans l’appartement et vers l’ascenseur. Une fois dedans, je demandais le 5 iéme étage tout en l’écoutant. Je riais, amusée en tournant mon regard vers lui alors qu’il plaisantait que le bricolage. Je levais le regard vers le plafond de l’ascenseur et le regardant aussitôt. « Ça sonne surtout sacrement macho, c’est bien toi ! », disais-je en lui tirant a langue. « Les femmes en dessous et les hommes au-dessus… les hommes dominent… les femmes cuisinent et s’occupe des enfants ou de la vaisselle et les hommes se grattent les couilles devant un match de foot en buvant une bière ! », mon regard taquin se passait sur lui tandis que l’étage arrivait et que les portes s’ouvraient. Je sortais de l’ascenseur en sortant mes clés de mon sac et haussant les épaules. « Je te ferais bien une blague du style : fais pas gaffe, j’ai oubliée de faire le ménage ! », mais en fait, je suis maniaque et ça, il l sait. C’était mon petit truc encore lié au traumatisme du passé. Une simple auréole de café sur une table du chocothé pouvait m’empêcher de fermer les yeux la nuit.
Une fois la porte ouverte, nous entrions dans l’appartement tandis que je posais les clés sur la table dans l’entrée. Un petit pot décoré de coquillage dans lequel je les mettais à chaque fois avec un couvercle et pourquoi ? Une paranoïa dans un sens. Je ne voulais pas un portique pour les clés subtiles mais un moyen que l’on ne voit pas qu’elle s’y trouve pour les visiteurs de mauvaise foi. Enfin bref, j’étais folle. Je fermais même le verrou une fois qu’il était rentré. Vivre seul me faisait cet effet-là, effectivement. « Comme tu vois, c’est le bordel ! », disais-je tout de même, sérieuse mais faussement. J’allais alors vers le canapé en retirant mes chaussures qui étaient étrangement humides suite à la pluie peu commune présentement mouillante pour mes pauvres chaussures. Je levais le regard avant de me laisser tomber sur le canapé en remontant le plaid sur moi. Toute cette pluie n’avait été que refroidissant. Je n’avais pas l’habitude d’avoir froid et j’étais bien frileuse aussi. Je le regardais attentivement en souriant. « Retires ta chemise, William. Déshabilles-toi pour moi ! », disais-je avec un air faussement intéressés et ce regard séducteur qui était un peu ma spécialité. Je penchais la tête en voyant la tête sur son pantalon et grimaçant doucement. « Je veux aussi ton pantalon… STRIPTEASE ! », disais-je en lui souriant. « Mais gardes le boxer, tu seras gentil ! », ce n’était rien de grave à mes yeux. Je l’avais souvent vu en boxer. |
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