Sujet: say hello to confusion » ft. laura mendes&manuel casales Sam 14 Sep - 10:27
say hello to confusion
let's just pretend everything is normal
J’essaie de me faire croire que les choses ont pas changé depuis que la petite est arrivée mais je sais bien que c’est des conneries. L’appartement est plus bruyant, je ne dors plus la nuit ou presque parce que mademoiselle a décidé qu’elle se rebellait et ne fait maintenant plus ses nuits, et surtout, je sors moins. Je squatte le sofa, reste sur le balcon à draguer la voisine qui semble toujours résister à mes avances et je tourne en rond comme un con dans mon appartement. J’ai même rangé le salon, parce qu’il y avait rien d’autre à faire. Faut dire que ces jours-ci, il y a pas grand-chose à faire. C’est peut-être pour ça que j’ai acheté la poussette pour promener la petite. Celui qui traine dans le walk-in dans la chambre, toujours dans sa boîte. J’ai pas encore eu le courage de le déballer parce que ça voudrait dire que je veux sortir ma fille de l’appartement et la montrer aux gens. Pourtant, je sais bien que je ne peux pas la cacher et la garder à l’intérieur toute sa vie. C’est pas un chat, merde. Ç’aurait été tellement plus simple de la nourrir aux Whiskas. Assis sur le canapé, ma main effleure la manette de la télévision. Pas le temps d’appuyer sur quoique ce soit, j’entends geindre dans la chambre. Ça y est, c’est reparti. Je me dirige vers la provenance des pleurs, et je vois la petite blondinette qui gigote dans son berceau. Je la prends maladroitement, et mes yeux se posent sur la boîte dans la garde-robe. Après tout, il fait beau dehors, non? Et puis, elle va peut-être se calmer, comme ça… Et en prime, prendre l’air, c’est pas mal du tout. Seulement, est-ce que j’ai vraiment envie de me promener avec la petite dehors à la vue de tous? Non, c’est trop risqué et certainement pas une bonne idée. Je la dépose dans son lit, et elle me regarde de ses yeux noisette. Elle me défie, j’en suis certain. Je me sens presque coupable à cause d’elle. Je soupire et saisis la boîte, puis ouvre le carton. Je croyais qu’il fallait monter ces trucs-là. Apparemment, il ne manquait plus qu’à installer la petite sur le siège. Elle me regarde, les yeux grands ouverts. Je suis certain que si elle pouvait parler, elle se moquerait de moi. Je déteste les enfants.
Je prépare le sac à couches, les biberons et tout ce qui pourrait m’être utile en fait, et je le glisse sous la poussette. Je jette un dernier coup d’œil à l’appartement, puis je fixe la porte. Dernière chance de faire demi-tour, Manuel. Je tourne la poignée, verrouille derrière moi. Les gazouillis qui rendraient n’importe quel parent heureux m’horripilent. Tais-toi, on va t’entendre. Et puis là, passé le calvaire des gazouillis, je regarde devant moi. J’avais pas pensé à ça, l’escalier. Ils donnaient pas de livret d’instruction pour ça dans la boîte. Je soupire, et je me demande comment je vais m’en sortir, encore une fois. Sauf que cette fois-ci, si je me plante, je pourrais bien la tuer, on sait jamais. Alors j’y vais lentement, descends les marches avec toutes les précautions du monde en espérant ne croiser personne. J’ai l’impression que l’escalier est franchement plus long qu’à l’habitude. Puis là, enfin, j’arrive au bout. C’est pas la lumière au bout du tunnel mais la porte d’entrée au bout de l’immeuble, et c’est tout aussi rassurant pour le moment. Arrivé à l’extérieur, ça se gâte. Je sais pas trop où aller, parce que franchement, j’avais pas prévu sortir et jouer le père idéal aujourd’hui. Alors je regarde ma montre, et je me dis que mis-à-part des vieilles dames et des femmes avec des enfants, il n’y aura certainement pas grand monde au parc. Je regarde la petite qui s’est endormie et je soupire, puis me met à marcher d’un pas nonchalant. Faut voir le bon côté des choses, au moins je vais prendre l’air un peu.
J’arrive finalement à ma destination, et comme je l’avais deviné, il n’y a pas grand monde au parc. Quelques mamans, deux ou trois adolescents qui ont séché les cours, bref, c’est pas bondé comme j’ai déjà vu l’endroit. Je continue d’avancer et je cherche un endroit pour peut-être me poser, on sait jamais, peut-être qu’une super maman célibataire et sexy va sortir de nulle part… Enfin, je peux toujours rêver. La poussette roule sur le chemin de granit et je sursaute lorsque je fonce dans quelque chose, ou quelqu’un plutôt. Je dévisage la fille que je n’ai pas du tout vu arriver. « Euh…Est-ce que ça va? » Dans sa poussette, Alejandra n’a pas bougé, toujours endormie. Et moi, je suis plutôt surpris qu’autre chose devant la jeune femme qui se tient devant moi. Il faut dire que c’est pas tous les jours qu’une fille me fonce dedans comme ça alors que je promène ma fille. Faut dire que c’est la première fois que je la promène, aussi.
Sujet: Re: say hello to confusion » ft. laura mendes&manuel casales Mer 9 Oct - 9:55
Say hello to confusion Ft. Manuel & Laura
Lorsque je me promène au parc, je me rends compte, que j'ai oublié, de faire quelque chose, mais je ne me rapelle plus quoi. Doucement, je regarde au tour de moi. Il n'y a pas grand monde. Etrange tout sa, mais bien pour moi. Ainsi, je peux lire un peu dans mon livre avant, de poursuivre mon chemin.
Je me laisse glisser au long d'une arbre et je sors mon livre. Durant un moment, je dois chercher, ou au juste j'étais entrain de lire, avant de continuer. Le soleil est bien haut aujourd'hui. Sa me fait un peu mal aux yeux, surtout, car je viens d'oublier mes lunettes de soleil à la maison. Mais, je n'ai pas envie de rentrer maintenant chez moi. Mes lunettes de soleil ne sont pas tellement important, mes yeux ne vont pas brûler, pour cause d'un peu de soleil.
Après quelque minutes, je range mon livre à nouveau et je continue à marcher. J'adore me promener, surtout, quand c'est bien calme dehors. On dirait, que tout le monde est entrain de dormir. Ou bien, les gens sont encore dans leur vacances? Je ne le sais pas et je ne sais pas, si je veux le savoir. D'accord c'est étrange, mais je suis une personne étrange.
Pourtant, je me suis rendue compte, que chaque jour, plus de personnes reviennent, car j'ai tout les jours, plus d'enfants. Quoi? Je suis éducatrice, je me rappelle de tout les enfants, dont je m’occupe... surtout des petits nouveaux. Car souvent, durant les premiers jours, ils sont souvent entrain de pleurer, parce que leur parents, leur manquent.
Lorsque pendant un moment, je ne fais pas attention, quelqu'un me fonce dedans, ou bien c'est moi qui lui est entré dedans? Au premier regard, je ne me rends pas compte, que c'est un jeune homme avec une pousettte, pourtant, c'est la version la plus logique.
„Oui... euh... oui ça va....“
Je réponds avant de me rendre compte, que c'est un jeune homme avec une pousette.
„Est-ce que votre enfant c'est reveillé?“
Quoi? Je remarque tout de suite, que le jeune homme, n'a pas l'habitude avec un enfant, ou bien que l'enfant est du genre à souvent pleurer, une des deux choses est juste.
„Si c'est le cas, j'en suis vraiment désolé....“
Pourquoi suis-je entrain de m'excuser tout le temps? Peut-être, je devrais me présenter, mais je ne sais plus comment le faire. Lorsque je suis fâce à fâce avec des gens, que je ne connais pas, je deviens nerveuse. Seulement, auprès des enfants, ce n'est pas le cas.
✔ JE SUIS NÉ(E) LE : Le 8 mars 1990 ✔ APPARTEMENT : 1b.2 ✔ METIER : Assistante directeur dans une chaine TV. ✔ CUPIDON : Si j'attrape ce petit bébé, je lui fais payer tous les sales coups qu'il m'a fait ! ✔ HUMEUR : Toujours souriante ! ✔ SURNOMS : Elie, Eliza, Elychou... ✔ CHOSES A FAIRE : ~ Travailler.
~ Devenir riche.
~ Trouver une idée géniale pour être célèbre.
~ Tomber amoureuse.
~ Faire les courses.
~ Etre heureuse et profité de la vie. ✔ CITATION : Et tout a cou tu te rends compte que tout et fini, pour de bon. Il n'y a pas de marche arrière tu le sens. Et puis tu essayes de te rappeler a qu'elle moment tout a commencer puis tu découvre que c'est plus vieux que se que tu pense, et c'est la seulement a se moment que tu réalise que les chose n'arrive qu'une fois. et quels que soient tes efforts tu ne ressentiras plus jamais la même chose tu n'auras plus jamais la sensation d'être a trois mètre au-dessus tu ciel.