Il fallait avouer que oui, j’étais contrariée mais dans le fond, j’avais besoin par moment de pouvoir me sentir utile ou même qu’un peu surtout que je m’en voulais énormément. J’en faisais peut-être trop pour lui, je n’en savais rien mais j’avais ce besoin. Le fait qu’il me repousse en quelques sortes car c’était ainsi qu je le prenais me donnait cette envie à nouveau d’aller me terrer. Alors que je venais de le taquiner sur son mini-Brighton. Je riais nerveusement. « Oui, c’est ça mais je rigole, je sais qu’il n’est pas mou. Je l’entends, tu sais ! », soufflais-je en passant alors devant lui et levant les yeux. Oh ça, oui. Je savais qu’il n’avait pas ce soucis du moins, je m’en doutais au bon nombre de fois où il recevait. « Merci ! », disais-je alors qu’il m’autorisait à prendre de l’avance. Oui, bon d’accord, ce n’était pas de la manière des plus douces qu’il m’y autorisait mais c’était déjà ça. Je grimpais donc les escaliers avant d’entrer et installer tout, finissant même par récurer ou frotter ce que je n’avais pas terminé. Je l’entendais rentrer et surtout ce qu’il disait en me voyant nettoyer. « Non, ce n’était pas propre, j’ai abandonné tout pour venir te chercher mais mon problème avec ça n’est pas nouveau. », j’haussais les épaules en terminant et attendant même qu’il se rince les mains pour rincer mon éponge. Ce que je fis aussitôt qu’il avait terminé. Ensuite, je passais le torchon pour essuyer le tout. Et hop. Je soupirais doucement en l’entendant dire que c’était une putain de journée et paf. Je savais que j’avais fait aussi ma part pour lui rendre celle-ci impossible. J’inspirais doucement en baissant le regard vers le plan de travail, un peu nerveusement alors qu’il me disait bon appétit. J’haussais les épaules. « Bon appétit ! », lui souhaitais-je alors en mettant le torchon à sécher avant de ranger tous les produits que j’avais sortie plus tôt. Et là, je me décidais. Il fallait que j’y aille avant que cela ne soit froid. J’approchais donc du canapé comme une enfant que l’on venait de punir et qui cherchait tranquillement à sortir du coin ni vue, ni connue. En mode… je ne suis pas là. Je me posais alors sur le canapé, toujours discrète en prenant mon assiette et me servant mes portions de petites souris. Je ne voulais pas avoir l’impression de le déranger, je le laissais manger. Je me mettais alors correctement dans le canapé avec les jambes croisées en posant l’assiette sur celle-ci et je me mis à manger. Lentement, à la pearlette au moral dans les chaussettes quoi. Je mangeais juste par ce qu’il faut manger mais sans avoir la magie de l’appétit. Mes bouchées me semblaient trop nombreuses comme si cela n’allait jamais s’arrêter tellement je me forçais. Je soupirais doucement en finissant par poser l’assiette sur la table et prenant mon oreiller toujours sur le canapé depuis ma matinée pyjama et mon doudou. Je me repliais sur moi-même en ramenant mes genoux à mon buste et m’installant contre mister plume tout moelleux. Je regardais William du coin de l’œil, l’inspectant comme s’il était un monstre dangereux qui pourrait me sauter à la gorge à tout moment et boire mon sang. J’inspirais doucement en baissant mon regard vers son pied. Même pas posé confortablement ? Je ne voulais pas qu’il néglige sa blessure et se fasse encore plus mal. L’instinct protecteur surement, trop mais bon. Je me redressais sans un mot en prenant mon oreiller… mon oreiller, le mien, tout doux et tout moelleux. Je le posais alors sur un coin libre de la table en lui offrant un léger sourire alors que je prenais sa cheville délicatement pour ne pas lui faire mal, je suis gentille, je sais. Et là, je la posais sur l’oreiller. « C’est quand même plus confortable comme ça, non ? », j’haussais les épaules. « Et je sais, tu es grand pour le faire tout seul mais c’est l’intention qui compte ! », soufflais-je en sachant pertinemment que j’allais finir par me faire rembarrer dans mes envies de l’aider ou me rendre utile enfin qu’importe mais il fallait avouer que j’en avais l’habitude ce soir. J’inspirais en retournant à ma place et prenant mon doudou, oui, il n’y a pas d’âge pour en avoir un mais il me rappelait tellement mon enfant, maman. Quand j’allais mal et ce qui était le cas par moment en ce moment, j’avais besoin de cette accrochage au passé révolu. Surtout quand il était absent. Le seul souci, je n’avais plus mon oreiller… sur le coup et sans même réfléchir, d’instinct, je m’allongeais en quelques sortes en position fœtale en posant ma tête sur les genoux de mon meilleur ami. « Tu me pardonnes ? », demandais-je alors sans vraiment dire quoi mais je savais qu’il saurait de quoi je parle.

Sacrifice, lui donner Mister Plume. Je n’aurais jamais imaginée être capable de ce geste mais je voulais le plus confortable pour lui et cet oreiller l’était tellement plus qu’un coussin de décoration. C’est stupide, peut-être même un peu pathétique mais ainsi. Je venais donc de le poser. Il me disait merci et je lui offris un léger sourire en haussant simplement les épaules en guise de de rien. Je me reposais dans le canapé. Et là, il changeait de coussin. Je riais nerveusement pensant sur le coup qu’il n’était pas confortable mais finissant par sourire en l’entendant. « Justement… il aurait ton odeur, t’as pas compris mon stratagème pour avoir ton parfum ? », soufflais-je, taquine sur le coup mais surtout par ce qu’il fallait bien rire un peu dans la vie. Non mais oh. Et puis non, je ne voulais pas l’odeur du Willy Cheese. Je le laissais terminer de manger avant d’installer ma tête sur ses genoux. Naturellement. Sans réfléchir. Je restais recroquevillée comme un enfant avant de poser cette question, le regard vers le vide. Je lui demandais alors cette question à 5 millions. Ouf, il comprenait enfin du moins de quoi je parlais sinon il aurait demandé plus d’informations sur ce sujet mais j’étais incapable d’en parler plus que poser cette question de 3 mots. Je me pinçais les lèvres en sachant qu’il y travaillait tout de même car il fallait avouer que j’ignorais si c’était un bon signe ou non. C’est en entendant la suite que je me décidais à tourner mon regard vers son visage, me mettant sur le dos par la même occasion en laissant tomber la position fœtale pour plier mes jambes. « C’était pas le but… », soufflais-je doucement. « Je peux pas non plus t’en vouloir longtemps mais bon, pas pour les mêmes raisons ! », murmurais-je en souriant timidement alors que je sentais sa main sur ma joue qui me perturbait assez. Oui comme d’habitude, sentir sa peau contre la mienne me provoquait des légers frissons ou même des papillons dans le ventre. Je fermais les yeux légèrement en l’écoutant attentivement. J’haussais doucement les épaules. « Non, je ne dors pas énormément mais je suis relax, ça va ! », soufflais-je alors en venant même de lâcher un gros mensonge aussi gros que la lune. « Je n’ai jamais réellement dormie énormément alors cela ne me change pas ! », je riais nerveusement. « J’ai l’habitude puis c’est pas ta faute… », enfin pas seulement mais bon, je voulais pas qu’il pense qu’il était le seul responsable de mon moral au plus bas. Je voulais même le protéger de cette idée car il n’était pas réellement la seule préoccupation que j’avais. « Je suis la seule responsable pour toi par contre… si je n’avais pas agis en idiote, tu ne te serais pas fait avoir par un sac, tu serais peut-être resté et rien ne serait arrivé. Désolée ! », disais-je en le regardant dans les yeux. « Je ne veux pas te blesser, tout au contraire… et je veux juste… être là ! », murmurais-je en fermant les yeux. « Le reste, j’oublie ! », que voulais-je dire ? Oui, le cœur et tout ça surement mais aussi mes problèmes car là, je ne voulais pas qu’ils soient là. Les soucis de savoir qui j’étais ou même enfin. Je ne voulais pas m’occuper de ça. J’inspirais doucement en tentant de me relaxer alors que j’avais réellement du mal à faire la vide. « Tu pars plus ? », demandais-je quand même par sécurité. « Pas maintenant mais demain, après-demain… dans 2 mois… dans 3 mois… Jamais ! », rajoutais-je presque à voix basses. Je savais que je lui en demandais beaucoup sur le coup mais je ne voulais pas parler… de ce qui pourrait arriver mais par rapport à ce qui était arrivé. Je ne voulais pas une promesse mais me sentir simplement mieux en sachant qu’il n’allait pas retourner dans ce casino pour compter les pâquerettes avec les employées.

Dormir, une chose tellement complexe pour certain mais vital. Nous ne sommes pas tous aussi dormeur que la belle Aurore. On ne peut pas tous avoir un sommeil de plomb par moment. Je n’en avais pas un, pas du tout même. Mon sommeil se résumait à se préserver des possibles cauchemars, du noir et surtout de l’insécurité. Mais quant à savoir si j’étais belle ou non, cela ne m’importait pas, je riais nerveusement en l’entendant. Pas vraiment gênée ou vexée de ce qu’il venait de dire. « Tu m’étonnes ! », disais-je faussement étonnée en lui souriant doucement avant de reprendre le flux de conversation laissant entendre que je me sentais même coupable. J’haussais les épaules doucement, peu convaincue. Il était plus fort que moi de me sentir ainsi enfin cette sensation que j’étais légèrement fautive. Bien sûr, un simple trop aurait pu rendre pire ou moins grave mais une chose en fait une autre. J’en venais alors à vérifier à savoir s’il allait partir mais quand il parlait d’avion, je regrettais presque ma question en gardant mes yeux fermer, c’était bien plus simple ainsi. Et je ne savais simplement pas quoi faire pour me dire : il allait quitter l’Espagne ? Sans avoir cette frayeur. Peut-être qu’il disait juste ça pour rire ? Je souriais, forcée un peu pour ne pas montrer mon malaise. J’ouvrais les yeux quand il parlait d’aller se doucher et se coucher. « Ok… », Soufflais-je simplement alors que là, son téléphone sonnait mais je ne bougeais pas de suite, l’entendant alors dire merde, me faisait comprendre qu’il fallait que j’aille y répondre mais comment ça ? Tout simplement parce que c’était logique sauf que j’avais une pointe d’espoir qu’il s’en fiche et la laisse sonner pour nous laisser tranquille et bah non. J’inspirais doucement en me levant. « Bouges pas, je vais le chercher ! », soufflais-je donc aussitôt debout en lui piquant même les béquilles pour les mettre un peu plus loin. « Aucunes blessures ne peuvent guérir quand on joue à l’autruche ! », disais-je une fois devant le téléphone portable et l’attrapant donc simplement et regardant rapidement, voir si c’était important au point de gâcher notre moment calme. Je vis alors le nom du correspondant, super originale car ce fut infirmière. Je levais les yeux, en riant nerveusement en évitant de faire un commentaire et lui tendant son téléphone. « Bonne chance ! », murmurais-je alors en haussant les épaules tandis que j’allais prendre les plats et assiettes sur la table de salon afin de la débarrasser. « Tu as besoin d’aide pour la douche ? Non pas que je veuille te donner ton bain mais un truc à préparer enfin je ne sais pas, c’est loin d’être pratique, je connais ça. », je souriais doucement car j’avais aussi eue mon lot d’entorse en quelques années et surtout les difficultés qui vont avec. Je savais que l’aide n’était jamais de refus mais voulait-il de mon aide ? Je mettais alors tout dans le lave-vaisselle en prenant la lavette pour donner un petit coup sur la table de salon avant de remettre les béquilles à côté de lui. « Au fait, toi aussi t’es en mode pas beau, on dirait Harry Potter avec ton pansement. Fais gaffe, tu pourrais faire des ravages avec Hermione ! », disais-je, taquine ou tentant de l’être au possible. Je voulais juste éviter les sujets qui fâche ou même me détendre tant bien que mal.

Je souriais doucement en le regardant alors que je lui tendais le téléphone et qu’il parlait de l’autruche. Le rapport ? Je ne savais plus ou il était, je riais doucement en haussant les épaules simplement. « Il n’y en a pas. », me contentais-je de dire avant de lui souhaiter simplement bonne chance. Il était temps que je capitule. Il était pour les autres et pas pour moi, cela ne me dérangeait pas réellement qu’il réponde donc à ce message dans le fond. Je ne pouvais pas l’obliger à n’être qu’à moi. Je n’avais pas réellement essayée sinon Olivia aurait perdu ses cheveux depuis un moment. Oui, je n’oubliais pas cette femme. Je devais rester rationnelle. Et oui. Ou essayer. Je faisais comme si ce message ne me faisait rien. Il n’en était pas rien bien entendu mais je ne pourrais rien y changer dans le fond. Je me contentais de ranger en tentant de garder les pieds sur terre tandis que je lui proposais aussi mon aide pour sa douche. Souriante et surtout heureuse de pouvoir enfin l’aider. Youpie, j’aurais presque même souhaitée de joie à cette idée sur le coup mais je crois qu’il m’aurait prise pour une malade ou bien c’est déjà fait. Le sourire en témoignait déjà du bien que cela me faisait rien qu’à l’idée de pouvoir me sentir un brin utile dans sa situation. Alors que je revenais pour lui rendre les béquilles en le taquinant. Je faisais une fausse moue. « Critiques pas mon Harry chou ! », soufflais-je alors en sachant pertinemment que je n’avais jamais été fan du jeune sorcier mais je voulais me détendre. Mettre de côté cette tension que je pourrais ressentir en sachant qu’une femme le contactait mais soyons réaliste ce n’est que mon meilleur ami même si la bitch pensait qu’il était en couple avec moi et lui avait donnée son numéro quand même. What the fuck ? Sauf si c’était avant mon arrivé ? Ce qui voudrait bien expliquer pourquoi il n’était pas allé le chercher. Oui, chut l’investigation cérébrale. Je devais m’empêcher d’y penser. Ranger et remettre le coussin correctement après lui m’y aidait un tant soit peu. Je souriais doucement en l’entendant alors que je n’étais pas loin de la salle de bain. « Rasage… attends, je vais te filer un coup de main, ne fais rien, j’arrive ! », soufflais-je tandis que j’allais chercher une serviette, un gant de toilette et même son pyjama enfin ce qui me semblait être un probable pyjama. Je revenais alors en posant le tout sur l’étage à côté de la douche en souriant et tirant le tabouret. « Prenez place, mon cher, service de rasage à domicile. Barbier, non ? », je souriais doucement. « C’est plus pratique que rester debout et te blesser, non ? », rajoutais-je en souriant doucement alors que je préparais tout ce qu’il fallait. Je n’étais pas novice du rasage. Je le regardais toujours faire ainsi que parfois mon père qui me laissait passer le rasoir sur sa peau. Bon là, ce n’était pas pareil car à chacun sa technique et papa prenait une mousse à raser et son rasoir à l’époque. L’électrique, on ne connaissait pas quand j’étais petite. « Tu sais qu’en fait, il n’est pas là ton rasoir ? », disais-je en regardant dans les armoires et me retournant vers lui avant de sourire. « L’hôtel, je présume ? », le questionnais-je alors en souriant. « On le fait à l’ancienne ? », proposais-je alors car dans le fond, je trouvais que ça pourrait être amusant et nous donner une occasion de nous rapprocher amicalement parlant. Nous éloigner des disputes et le petit sautillement que je faisais, visiblement excitée témoignait réellement de mon envie d’arriver à trouver cette complicité qui est la nôtre. « Je t’en prie… », lui demandais-je.

Le raser, une chose que je n’avais jamais vraiment pu faire. Ce n’est pas le genre de choses qu’on fait, nan ? Si ? Non… Enfin je ne savais pas trop car j’avais tout de même vue Joey Potter le faire à… Pacey Wither dans Dawson mais nous ne sommes pas dans une série du genre. Pas du tout même si punaise, je suis une Joey Potter mais bon. Non, chut. Je n suis pas cette nana qui devrait donc finir avec le crétin de la ville et ce crétin devrait donc être Juan. Ah erk. Non, impossible, je souriais, excitée à l’idée de le faire, l’entendant dire qu’il allait ramener ses affaires et hochant vivement la tête. « Ok ! », soufflais-je en souriant doucement et encore plus alors qu’il me disait d’arrêter de le regarder comme ça ou quand il capitulait. « Ohh cool… », Une vraie gosse qui voulait une barbe à Willy, oui. « Promis ! C’est compris ! », je riais doucement comme une enfant en me rendant compte que je venais de faire une rime. Je prenais tout ce dont on avait besoin pour le raser alors que je me mettais devant lui pour commencer à le raser à l’ancienne. Concentrée, je ne voulais pas me laisser déconcentrer. Je restais surtout douce dans mes gestes et surtout à ces moments où je sentais qu’il était un peu plus nerveux à l’idée que je lui découpe le nez. Je terminais assez rapidement avec un baiser amical sur son nez en souriant. « De rien ! », soufflais-je alors que je rangeais tout en riant alors qu’il me disait pour le dos. Je secouais la tête. « Non, non… », murmurais-je presque en sortant de la salle de bain. « Mais cries si besoin ! », disais-je en criant également surtout par ce que je m’éloignais réellement au fur et à mesure. J’allais alors dans ma chambre pour chipoter un peu tout comme me dire que j’irais bien sous la douche aussi. Je refaisais rapidement mon lit tout en chantonnant légèrement une chanson qui était passée à la radio dans la voiture. Une fois qu’elle passe, elle reste. Je retournais un peu à la cuisine en me pressant donc un jus de fruit frais. Aux oranges. Le verre plein, j’en pressais un pour lui aussi car je suis gentille tout plein pour une Pearly. Non ? Je l’entendais alors me parler alors qu’il était encore dans la salle de bain. Je l’écoutais attentivement en approchant avec les deux verres à la main mais riant un peu en l’entendant. « Je n’aurais jamais cru que tu pourrais me demander ça un jour… », soufflais-je un peu amusée en arquant un sourcil alors que j’allais dans la cuisine. « C’est nouveau que tu fouilles dans les trucs de filles ? », demandais-je en le regardant du coin de l’œil alors que je posais mes verres sur le meuble de la salle de bain en regardant son tri. Je riais doucement. « Tu sais que cette bouteille ce n’est pas de la crème hydratante mais pour l’hygiène intime ? », lui disais-je un peu gênée de ma propre taquinerie et rougissant même légèrement en fronçant le nez et secouant la tête. « Oui, bref. », disais-je en riant. « Je n’utilise pas tout car la moitié fonctionne… », je regardais alors toutes les bouteilles et allant aussi dans mon tiroir à produit et lui tendant deux bouteilles en l’entendant alors me citer ce dont j’avais besoin pour dormir, je riais nerveusement en le regardant attentivement. « Appliques cette crème pour commencer mais elle est peu efficace sur ma peau cependant elle ne sent pas la fille comme tu le dis… ensuite tu mets un peu d’huile d’amande douce par-dessus ce qui fera la différence… et ça sent bon sans sentir la fille en plus ! », lui disais-je en rangeant alors les bouteilles qu’il a sorti tandis que je prenais mon jus de fruit en souriant. « L’autre est pour toi ! », soufflais-je. « Je dirais que je suis plus une sorte de nounou d’adultes qu’une bonne maintenant ! », rajoutais-je en souriant alors que je buvais une gorgée. Je le regardais attentivement en haussant les épaules. « C’est mon imagination ou tu m’invitais à dormir avec toi ? », demandais-je à celui-ci en lui souriant doucement. « Je te manquais à ce point dans ta chambre d’hôtel ? », je souriais doucement en allant vers la sortie de la salle de bain. « Je dois me doucher aussi, tu as encore besoin de la salle de bain ? », lui demandais-je alors en lui souriant doucement tout de même détendue légèrement mais surtout assez fatiguée donc souriant pour rien. Les femmes…

Hum hum… le taquiner à propos de son erreur avec l’hygiène intime me retombait dessus. Je me retenais de rire mais en fait, j’étais penchée entre le rire et la gêne en quelques sortes. Je me retrouvais assez gênée et cette fois où il m’avait parlé de mes zones rouges en était triste pour nous, compréhensive et un blablas qui m’avait tellement étonné. Je riais nerveusement en le regardant. « Merci de te soucier de mon hygiène intime. », je levais le yeux en lui cherchant ce qu’il fallait et finissant par lui tendre avec mes petites indications. Je souriais doucement en entendant le « chef », je secouais la tête dans le sens du fait que je n’étais pas une chef sans le commenter pour autant alors que je reprenais la parole en parlant du jus de fruit et ensuite de mon sommeil. Donc c’était une invitation ? Sur le coup, je baissais doucement le regard. Pas vraiment certaine de la réaction que je devais avoir. Je laissais alors un léger commentaire comme quoi je lui avais manqué et je souriais à sa réponse. « J’en doute pas ! », soufflais-je doucement même si je devais avouer qu’une partie de moi me disait que s’il veillait sur moi, comment être loin de moi pendant deux semaines ? Une simple hypothèse que je voulais aussitôt effacer de ma mémoire. J’inspirais doucement ne souriant. « Je vais y réfléchir ! », le fait était qu je n’avais pas envie d’être trop proche de lui, proche mais pas trop proche. J’avais peur en quelques sortes, de moi ou même peut-être de lui. Je ne savais pas vraiment ce que j’allais faire mais je le regardais alors sortir en souriant doucement. « C’est trop tôt pour me dire bonne nuit ! », lui disais-je alors en souriant sans vraiment savoir comment j’allais m’en sortir. J’haussais les épaules en me regardant dans le miroir. Je ne savais pas quoi faire. Je me regardais attentivement avant d’aller vers ma chambre pour prendre mon pyjama, et hop, j’étais de retour presque aussitôt dans la salle de bain. Éreintée, je commençais progressivement à sentir la fatigue monter alors que je trainais presque du pied dans la salle de bain. J’inspirais doucement en allumant alors l’eau, réfléchissant encore à cette invitation qui était complexe pour moi, tout de même, oui. Comment réussir à tourner la page sans garder un minimum de distance entre l’homme que j’aime et moi ? Je ne devais pas me laisser tenter. Une fois les nœuds bien germés, je me rendais compte que je ne m’étais même pas encore réellement lavée, m’y mettant alors rapidement. On frotte, on décrotte et hop. Je sortais aussitôt de la douche en inspirant, enfilant mon pyjama bien chaud. Le genre de pyjama féminin mais qui tue l’amour parfois aussi mais j’avais des tendances à être plus frileuse quand j’étais fatiguée. Une fois prête, j’attachais mes cheveux essorés et essuyés à souhait pour aller vers ma chambre et prendre simplement mon doudou tout de même. J’éteignais alors les lumières partout en allant vers sa chambre et poussant la porte comme une enfant qui a peur de réveiller son papa au premier grincement. Trainant encore lentement des pieds, j’avançais donc vers son lit ne soulevant la couette, légèrement mais hésitante à la fois, tellement. Me faisant petite sur la moitié de son lit, je posais ma tête sur l’oreiller, Monsieur Plume que j’avais bien entendu pris avec moi. Je posais le doudou contre mon ventre en le regardant dormir comme une cinglée mais surtout toujours hésitante. Je m’approchais doucement une fois certaine qu’il dorme bien et déposant malgré moi un léger baiser sur ses lèvres. « Bonne nuit ! », ce baiser sonnait un peu comme le dernier à mes yeux mais je n’aurais même pas dû le faire même. Il était simplement venu d’un geste tout pour un bonne nuit. Il dormait, enfin j’espère. Je me mettais alors sur le ventre en tournant la tête de l’autre côté tandis que j’attendais l’arrivé de monsieur sommeil. Allez mon petit, ramènes-toi.