[b]When your secret heart
Cannot speak so easily Come here baby, from a whisper start To have a little faith in me When the road gets dark
And you can no longer see Let my love throw a spark
[/b]
✔ JE SUIS NÉ(E) LE : 10 janvier 1987 ✔ APPARTEMENT : 5E ✔ METIER : Proprio du Chocothé et patronne ✔ CUPIDON : En couple avec ses peurs... et ça la monopolise sentimentalement. ✔ HUMEUR : solitaire ✔ SURNOMS : Pearl, Pearly... perle et tout ce que vous voulez. ✔ CHOSES A FAIRE : ✗ s'occuper de chocothé ✗ faire la compta du café
❑ prendre rendez-vous chez le dentiste
❑ aller faire du shopping
❑ passer à la salle de sport
❑ s'occuper d'engager un cuistot ✔ CITATION : Quels sont les bons pansements pour une peine de cœur ? Les fabricants de sparadraps n’y ont pas encore pensés et pourtant cela serait réellement une bonne idée. Cela rapporterait beaucoup. Les plus blessées sont souvent les cœurs brisés.
Sujet: Re: give me all your true hate - feat wearl Lun 2 Déc - 1:12
William et Pearl
❝ give me all your true hate ❞
⊱ L'ignorance mène à la peur, la peur mène à la haine et la haine conduit à la violence. Voilà l'équation ▷ Un piège, un défi. Je m’y mettais alors. Le piège pou le choix de cette robe ? Zéro. En fait, il n’avait pas vraiment réagi au petit piège, il avait juste choisi les tenues. Zut. L’avait-il vu venir ? Je l’ignorais mais j’acquiesçais alors qu’il me disait que j’étais habillée en riant nerveusement. « Oui, pour la gaypride ! », disais-je sur un ton un peu moqueur mais ce n’était pas le cas. Juste un moyen de rétablir, je ne sais quoi en fait. Je voulais juste l’amuser ou un truc enfin n’importe quoi mais je voulais un truc. Alors il me disait d’essayer nue pour dormir. Je riais légèrement. « J’évite… », Depuis toujours en fait car avec mes cauchemars, c’était chelou qu’il débarque dans ma chambre à un cri effroyable en pleine nuit pour me voir en tenue d’Eve. Bon, il était vrai que ces derniers jours, je ne faisais pas de cauchemars mais ça n’en était pas moins troublant pour autant. Mes nuits bien que plus paisible n’en était pas moins courtes. Il mettait tout dans la valise, à nouveau. J’avais une bonne au masculin. C’était bien, pour une fois les rôles étaient inversés. Ça m’amusait dans un sens. Enfin le plaisir sadique d’une fille un peu en colère qui a l’impression d’être trop bonne, trop conne. Je m’en voulais pour ça mais bon. J’hochais doucement la tête. « Bon travail ! », soufflais-je alors qu’il s’approchait mais anticipant, je donnais un mouvement de recul sur le coup. Je l’écoutais attentivement me souhaiter en quelques sortes une bonne nuit et un bon weekend. J’haussais doucement les épaules, revenant à une sorte de froideur alors qu’il était si proche de moi et totalement même à son baiser car j’en frissonnais. Je pourrais clairement devenir folle. Comment garder ses distances ainsi ? C’était presque du domaine de l’impossible. « Bonne nuit ! », soufflais-je légèrement froidement mais surtout troublée en regardant vers la cuisine. Mes pâtes, oui, je filais jusqu’à là-bas sans autres mots, il fallait que je garde cette zone de distance qui m’était tellement précieuse. Après ça, je me mettais à manger, sagement, seule dans le salon tellement silencieux, contemplant la porte de sa chambre par moment. Ensuite un gros dodo. Au petit matin tout semblait différent, un jour différent pourtant savoir qu’on avait été cambriolé et que je partais me perturbait toujours autant. Je n’étais pas vraiment sereine de partir ainsi. Je me sentais coupable un peu enfin c’était étrange pour moi. Quand j’avais terminée de me préparer, j’avais laissé un post-it sur le miroir de la salle de bain, un bête smiley avec écrit au dos « Je te reviendrais toujours, tel un boomerang ! », des mots qui n’avait pas été choisis aux hasards, ils m’avaient marqués car de mes lointains souvenirs, il me les avait dit, il ne s’en souvenait surement pas mais moi, si. C’était assez courant que je laisse des post-its sur les miroirs, les frigos ou même parfois sur son oreiller comme je me levais souvent avant lui mais je ne l’avais plus fais depuis un moment. Le post-it en place, il fallut une demi-heure pour que je sois en route. Et un petit weekend solitaire pour se reposer.