C’était étrange, il était étrange. Dire le contraire serait littéralement un mensonge et il me laissait perplexe. Un problème, il y en avait un ? Les mots n’était pas un problème donc après logique, il était ou le problème car s’il disait ça, il devait y en avoir un mais pourquoi le démentait-il maintenant ? J’arquais un sourcil en l’écoutant me renvoyer la question. En temps normal, je pourrais croire qu’il me prenait pour une conne mais là, il tentait d’éviter, je le connaissais bien, je n’étais pas stupide. Il y avait bien un problème même si j’ignorais quoi. Me souciais-je de rien ? Peut-être, oui. Je l’ignorais mais alors que je le taquinais avec le gui, je souriais alors qu’il me demandait comment j’étais si sûre qu’il voudrait que je l’accroche là, haussant les épaules. Je souriais. « J’en sais rien, ça m’amuse ! », en fait, je n’en savais rien et je ne voulais pas le savoir cependant ça le faisait rire et ça m’allait. C’est con mais tant qu’il rigolait, j’étais bien là avec cette question. C’était beau à entendre alors que j’ai cru qu’il allait faire boum avec ses bafouillages. C’est alors que j’insistais qu’il me piquait mon gui et mon bras que je regardais monter en faisant une moue. « Meuh… », disais-je alors que je ne voulais pas qu’il aille là, en fait… je n’avais pas envie de le mettre sur une porte mais un bête mur… ou personne ne pourrait être dessous. Par personne, je voulais dire nous. Je le sentais rapprocher, m’attendant à ce qu’il me fasse une farce ou une blague. Enfin non, j’étais même fermement persuadée que c’était ce qu’il ferait tandis que je sentais son souffle sur ma peau que je voulais tuer au frisson qu’il me volait. Shit, connard. Il le faisait exprès ? Je savais que non mais c’est à ce genre de rapprochement que je veux le tuer. Il le sait ? Je n’en sais rien mais c’était surtout car c’était encore plus dure de lui résister mais là, ses lèvres au coin des miennes m’offrant un avant-gout que je voulais tout autant tuer que son souffle mais me rassurait à la fois. Ouf, pas de baiser. Tout allait bien. Mais laisser tomber ? J’haussais les épaules en le regardant aller dehors. Et là, il parlait, il me faisait rire. On dirait presque qu’il n’arrivait pas à partir pourtant je ne le retenais pas là, enfin oui et non. Pas vraiment. Je ne lui en tiendrais pas rigueur même si je ne voulais pas qu’il parte. C’était égoïste, ça, je voulais juste le garder près de moi. Je souriais en lâchant un rire échapper. « Enfermes-moi alors… », disais-je en lui souriant. « Attaches-moi aussi… », j’haussais les épaules. « Enfin… juste pour la folie car tu n’as pas compris comment on embrassait sous le gui, c’était assez nul, ça… presque pitoyable. C’est indiqué… si tu embrasses ainsi ! », je lui tirais alors la langue, taquine mais surtout pour m’amuser. Je ne voulais même pas penser à l’idée qu’il l’aurait fait en fait, ça m’angoissait plus qu’autre chose mais je m’efforçais de faire bonne figure. Comme si de rien n’était. Comme si tout allait bien. Un monde en paix, quoi. « Mais oui, ça sera magnifique même si ça l’aurait été plus si tu m’avais aidé jusqu’au bout, flemmard. T’abandonnes… mais bon, les magasins t’attendent… et tu sembles ne pas être si pressé… On dirait presque que tu attends un truc ou quelqu'un qui ne semble pas arriver. », je souriais, moqueuse.