La grossesse avançait de plus en plus vite. J’en étais à cette semaine tant compliquée depuis hier. Le moment où je devrais m’adapter pour un repos bien plus conseillé si je voulais au moins arrivée à ne pas avoir un bébé prématuré. Depuis hier, je devais donc faire attention et même réduire mon alimentation. Il parait que manger plus à tendance… à être un accélérateur pour l’accouchement ce que je ne croyais pas. Hier soir, j’avais encore été rappelée à l’ordre alors que j’étais encore assez tard au restaurant mais je savais que l’on me surveillait d’un peu partout et que l’on faisait tout pour me coucher tôt. Mon ventre devenait de plus en plus important, cela devenait une gêne. Le bébé prenait au moins 400 grammes semaines et ceci est important tout de même. Couchée aussitôt que le rappel à l’ordre fut lancé, j’étais déjà endormie. C’était fatiguant d’être enceinte et un rien m’endormait dès que je fermais les yeux. Dans un sens, je dormais un peu pour deux. Là, malgré sa présence qui pourtant en général me tient bien éveillée, j’avais sombrée. J’avais bien sentie ses bras autour de moi alors que mon sommeil était léger au départ. Je m’étais machinalement plus blottie contre lui… comme si mon subconscient se rendait compte que j’en avais besoin mais le bébé aussi qui se montrait bien plus calme en la présence de son père. Étais-ce sa voix ? Sa présente, peut-être ? Je n’en savais que trop rien mais il était apaisé rien que peut-être par ce que je l’étais aussi ?

Il était dans les alentours de 9 heures du matin alors que le soleil frappait tout droit sur son ventre ce qui me réveillait en sursaut alors qu’il fit un tour pour se retourner. Cela arrivait de plus en plus souvent quand j’étais face à une lumière bien trop vive. Je grimaçais doucement en lâchant un « Chuuuut… », je remontais délicatement la couette que mon ventre et me tournait pour faire face à lui. Me blottissant en le regardant dormir. Cette image de lui restait dans ma tête. J’avais l’air fou mais je voulais juste que le temps s’arrête. Il y avait tellement de question dans ma tête, tellement de choses. J’avais la trouille d’accoucher demain ou même après demain et avoir le bébé dans une couveuse. Je caressais mon ventre, un peu pensive et me disant que j’allais réellement avoir du mal à stopper mes activités pour tenir cette grossesse au plus haut. Je pensais aussi à l’après, j’étais un peu nerveuse quant à savoir qu’il fallait que je prépare les valises et tout ça à l’avance. C’était sur un post-it sur le frigo pour m’en rappeler mais je n’avais toujours rien commencée alors que j’aurais dû depuis hier. Je me mettais sur le dos en chuchotant doucement. « Tu vas rester encore un peu là, hein bébé ? Pour moi, je t’en prie… », je devais avouer dans un sens vouloir retrouver mon ventre vide bientôt et rapidement mais cela serait au fond bien égoïste et dangereux pour cet enfant. Je voulais tenir encore un bon mois mais le temps me semblait bien trop lent alors qu’il était tellement rapide au début de ma grossesse. « Le docteur a dit : encore au moins 4 semaines… alors mon chou, tu peux le faire… », j’avais peur et mes chuchotements presque inaudible ne devrait même pas arrivé à être entendu par le bébé enfin c’est ce que je me disais.

Ce qui s'était passé il y a deux jours au Chocothé ne m'avait pas laissé indemne et j'avais eu besoin de rester auprès de Pearl. Mais ce n'était pas la seule raison, je voulais pouvoir m'assurer que tout allait bien alors qu'elle arrivait dans la dernière ligne droit de sa grossesse et sûrement la plus simple aux dires du docteur qui n'était pas très optimiste sur le fait qu'elle aille à terme. Ça m'inquiétait, j'ai l'impression de ne faire que ça m'inquiéter et c'est assez usant à vrai dire. Mon seul réconfort c'est de pouvoir dormir avec Pearl, l'avoir contre moi et je crois que c'est pour elle aussi une bonne chose. Je m'assure qu'elle se repose suffisamment et n'a pas d'insomnie, les miennes s'étaient un peu calmées et même s'il m'arrivait parfois de dormir que quatre heure durant une nuit j'arrivais de plus en plus à retrouver un rythme normal.
Hier j'avais mis un peu de temps à m'endormir, Pearl avait trouvé le sommeil assez vite et j'en avait profiter pour "parler" un peu avec mon fils ou plutôt je lui faisait la discussion tout seul en essayant de le sentir bouger. J'avais finalement rejoint les bras de Morphée pour une nuit calme et reposante, il fallait que je recharge les batteries. J'arrivais presque à faire une petite grasse matinée mais je sentais bouger à côté de moi, bien trop confortablement installé je ne bougeais pas retrouvant le sommeil mais plus léger.

J'entendais comme un chuchotement, disant qu'il fallait rester encore un peu là je marmonnais pensant que ça s'adressa à moi "Vais nul part... Je dors..." je me rendormais n'attendant pas de réponse particulière et j'avais raison puisqu'elle ne s'adressait même pas à moi à la base. Je crois que le lit de Pearl est en fait simplement bien plus confortable que le mien, non je sais que c'est sa présence qui donne cette impression et c'est bien agréable.
J'étais bien comme dans un cocon, quand j'entendis la sonnette de l'entrée et franchement ça gâchait tout. Je grognais en me tournant "T'attendais quelqu'un? Ta coloc a oublié ses clés?" je me frottais les yeux, encore dans le brouillard.

J’aimais bien nos derniers jours passés. La sensation de l’avoir proche de moi, protecteur et plus souvent en ma présence. J’avais l’impression que la distance de nos chambres était juste un peu plus longue. C’était une sensation bien étrange pour moi. La sensation que les kilomètres de nos deux habitations étaient moindres. Enfin j’aimais bien ça et là, je me sentais bien plus à l’aise dans ce lit qui me semblait bien vide sans lui depuis que j’étais partie de Vegas. En fait tout me semblait vide sans lui. Parlant à mon « ventre », je fus surprise en l’entendant alors et riant silencieusement avant d’hocher en chuchotant plus bas. « Ton père… il oublie qu’on est trop, mon poussin ! », mon poussin ? D’où sortais-je ce petit nom ? Euh, je n’en savais rien. Je restais ainsi pendant les minutes qui passaient et sursautant à nouveau à la sonnette. Je n’avais aucune idées de la personne qui pourrait venir. Je souriais en l’entendant grogner et regardant mon ventre. « Oups… l’est ronchon ! », je l’entendais alors me poser la question en haussant les épaules. « Non, personnes et elle dort.. », je me penchais alors pour déposer un baiser sur sa joue et sourire. « Bonjour, grognon ! », je me redressais. « Je vais voir ! », disais-je en me levant et allant à la porte.

C’était alors que j’ouvrais la porte que je fronçais les sourcils, un peu inquiète en voyant l’homme dans son costume de flic. « Euh… Bonjour ! », Celui-ci me regardait attentivement en souriant. « Bonjour ! », je resserrais mon kimono. « Il se passe quelques choses monsieur l’agent ? », demandais-je assez intriguée et surtout agacée d’être dérangée maintenant. « Nous venons de votre établissement, nous cherchons un certain William ? », je fronçais les sourcils en me retournant pour regarder vers la chambre. « C’est pourquoi ? », je riais un peu nerveusement en me demandant ce qui se passait. « Une plainte aurait été portée contre lui par un homme qui dirait avoir été agressé par un certain William qui serait un proche de la sexy serveuse brune du Chocothé… ce sont ses mots ! », il faisait une moue en me regardant. « Il n’a surement pas dit que vous étiez enceinte… », je riais nerveusement. « On m’a dit qu’il ne porterait pas plainte, je ne comprends pas… », je sentais un peu plus mon cœur battre et la nervosité monter. J’ouvrais plus la porte. « Entrez, je vous en prie… je… je vais le chercher et m’habiller aussi. », je tremblais un peu malgré moi en me demandant si ça allait bien se passer et refermant la porte derrière eux avant de retourner dans la chambre.

Je refermais la porte surtout par ce que nous étions en pyjama. « C’est… », je fis une moue en le regardant. « La police… », je soupirais doucement en allant vers ma penderie. « Il porte plainte… Je ne sais pas si c’est légale autant de temps après mais… », j’inspirais alors profondément en me retournant et soupirant doucement. « Je crois qu’ils t’attendent… », disais-je alors avec une moue. « J’aime pas ça… », j’enfilais alors un jeans par-dessous ma nuisette en tentant de garder mon calme mais ce n’était pas simple. J'en sentais les larmes qui montaient sous le stress.

Je n'étais pas grognon enfin peut-être un peu parce que je préfère les réveil progressif ou mieux tout en douceur de quelques caresses dans le cou ou sur le dos dont Pearl a le secret. Mais bon s'était raté pour cette fois et je soupirais alors qu'elle se levait, pour ma part je restais au lit avec l'espoir je l'avoue de me rendormir. J'entendais vaguement une voix d'homme s'adresser à Pearl sûrement un vendeur qui fait du porte à porte ou un voisin qui a besoin de quelque chose... Je n'y prêtais pas plus d'attention que cela et étalé sur le ventre je somnolais en profitant des rayons du soleil sur mon dos.
Elle revint enfin dans la chambre et je souriais "C'est bon tu as renv..." je me redressais d'un coup en l'entendant me dire que s'était la police, nerveuse elle se dirigeait vers sa penderie. Je pris mes vêtements et m'habillais rapidement, le gars portait finalement plainte et je grimaçais en apprenant ça "S'était prévisible." je m'approchais d'elle pour la serrer dans mes bras en voyant ses yeux brillants, encore un truc de plus qui allait la faire stresser et je n'aimais pas ça mais s'était mon entière faute "T'inquiète pas mon ange ils vont me poser des questions je vais tout leur expliquer et puis ça va aller." je déposais un baiser dans son cou et chuchotais "Pas de larmes hein? Et... Peut-être qu'il va falloir que tu viennes non? Je comprends pas l'espagnol." et j'avais des doutes sur la capacité des forces de l'ordre à me faire tout leur blabla en anglais.

J'attendais qu'elle finisse de s'habiller et allais dans l'entrée de l'appartement, le flic me regarda "Vous êtes William?" je hochais la tête positivement pour confirmer "William Brighton.". Il sortit un document de sa poche et lu "Alfonso Hernandez porte plainte contre vous pour agression. Selon lui vous l'avez agressé alors qu'il se trouvait au Chocothé, propriété de Mademoiselle Pearl Hartley. A ce jour les blessures relevées sont une fracture du nez, un déplacement de la mâchoire et de multiples contusions." je soupirais et hochais de nouveau la tête "Vous allez m'emmener au poste?" il secoua la tête "Je veux m'entretenir avec vous, ce type n'est pas très net et il a déjà plusieurs bagarres à son actif. Il n'est pas inconnu de nos service. Un témoin affirme que vous l'avez frapper violemment au visage avant de le jeter dehors, il aurait heurté une voiture à plusieurs reprises." je haussais les épaules "Je ne nie pas! Je l'ai frapper c'est vrai et je l'ai jeter dehors, il s'est montré menaçant et vous imaginez bien que Pearl étant enceinte je ne voulais pas qu'il s'en prenne à elle donc je l'ai repoussé une seconde fois, ensuite les secours ont été appelés et voilà. Mais il s'en est pris à elle, il est monté sur le bar avec des intentions déplacées à son égard." je désignais Pearl et le policier nota cela, il avait l'air convaincu et par chance il n'avait pas l'air franchement du côté de ce Alfonso je ne sais quoi. "Il m'a insulté et s'est montré menaçant une fois que je l'ai jeté dehors." ajoutais-je, le flic hocha encore la tête "J'ai bien compris et ça concorde avec la version d'un autre témoin." il se tourna vers Pearl "Qu'a-t-il fait en montant sur le bar? Vous a-t-il menacé? Ce geste déplacé dont parle votre ami de quelle nature était-il?".

J’étais nerveuse, j’avais peur. D’un côté, je me disais que ça ne pourrait pas être grave, au pire ? Une amende ? Un avertissement ? Des bagarres ? C’est fréquent. Je m’auto-rassurais alors qu’il venait me prendre dans ses bras. Je m’y blottissais, comme je le pouvais malgré ce ventre. J’en avais les larmes aux yeux, j’étais à deux doigts de céder mais je m’y refusais. Je devais être forte. Tout allait aller seulement après des questions ? C’était bien trop beau à mon gout, j’étais stressée. Je me disais que cela serait trop simple. Rien n’était jamais simple dans la vie de Pearl Hartley au fond. J’haussais une épaule quand il me disait de ne pas verser de larmes, ma présence dans ses bras et son baiser me réconfortait et m’aidait mais je ne voulais plus en décoller au fond. Je riais un brin en l’entendant. « D’accord… », Capitulais-je car oui, je devrais traduire. Je reculais doucement pour lui voler un baiser en retournant m’apprêter et enfilant donc un chemisier après avoir retirée ma nuisette. Je me recoiffais rapidement.

Je le suivais en allant dans la cuisine et hésitant à proposer un café aux policiers ou je ne sais quoi enfin je me disais que c’était normal mais ils étaient en service et venait pour l’homme que j’aime et puis merde, ils pouvaient rêver pour le tapis rouge. Je suis gentille en général mais mes hormones avaient décidé que cela serait seulement une invitation à entrer. Je prenais mes vitamines et puis je retournais dans le salon, timidement… un peu à l’écart en voulant au possible n’être là que pour la traduction. Je refusais même un peu d’écouter ce qu’ils se disaient. J’étais pensive. Posée contre le dossier du canapé, je passais la main dans mes cheveux. C’est alors que le policier me parlait que je ne réagissais pas de suite, un peu la tête dans les nuages, dans le vide. Je regardais un point fixe sans vraiment me rendre compte qu’on venait de me parler. « Mademoiselle ? », répétait-il en me regardant et je le regardais au même moment, les regardait en sentant leur regard sur moi et fronçant les sourcils. « Oui ? », il me souriait en riant nerveusement. « Je disais… Qu'a-t-il fait en montant sur le bar? Vous a-t-il menacé ? Ce geste déplacé dont Monsieur Brighton parle de quelle nature était-il ? Allait-il nuire ? », disait-il en se répétant presque mots pour mot… Je soupirais doucement en me passant une main sur le visage et regardant William puis lui. « Il a tenté de m’embrasser mais j’ai reculée et puis William est arrivé. Il avait bu, il était là depuis au moins 14 heures de l’après-midi enfin il était déjà là quand je suis arrivée et il parlait un peu tout seul comme un fou. J’avais l’impression qu’il me parlait ou pensait me parler mais j’étais surtout occupée à faire les factures. Je ne faisais que le servir. Il semblait disons perdu. Il parlait de sa femme, ses enfants enfin des choses du genre. Je ne faisais pas réellement attention. », je grimaçais doucement en me disant que ça ne répondait pas à ses questions, c’était même bien plus mais je riais. « Désolée. Je raconte peut-être de trop mais… », je regardais William et j’haussais une épaule. « Mon ami est sérieux, il ne ferait rien à une personne qui ne présente pas de risques. J’étais sa patronne et je sais qu’il n’est pas de nature violent pour un rien. Il ne l’aurait jamais agressé pour s’amuser ! », je me rapprochais de William en passant derrière lui et allant dans son dos tandis que le policier lui parlait à nouveau. Pourquoi m’étais-je mise dans son dos ? Protection peut-être. « Je vous rassure de suite, cette affaire est destinée à être classée dans suite. C’est surtout pour la forme. On n’a pas vraiment le choix. Je vais cependant vous demander de certifier que vous avez bien été interrogé en signant ceci. », il me regardais alors en souriant et un joli. Je me sentais rassurée en l’ayant entendue et déposant un baiser sur l’épaule de William assez pensive en me mettant juste à côté de lui. « Pareillement pour vous et toutes mes félicitations d’ailleurs. Ça prend forme. Ma femme vient d’accoucher enfin ça fait 3 mois et… », il se mit à rire. J'avais souris en l'entendant alors parler de ma grossesse et hochant la tête pour l'en remercier. « Désolé… je m’égare, je suis gaga de ma fille… », il riait en sortant les papiers d’un sorte de petit classeur, ceux à rabats et nous regardant. « Vous auriez un stylo ? », nous demandait-il mais aussitôt, je montrais celui sur la table en souriant. « Ici… », je souriais doucement. « Il faut signer, là puis remplir les informations et en cas de nécessité, nous vous appellerons pour une déposition au poste. », il souriait tandis que son collègue semblait plus méfiant lui et regardait l’appartement.

C’était complexe, j’avais peur. Oui, peur enfin en soit, c’est logique car le père de mon enfant qui allait et pouvait naitre d’une minute à l’autre et oui même si je n’en étais pas réellement prête. J’avais toute sorte de question dans ma tête du genre : péridural ? Oui, je n’y avait pas encore pris la décision ce qui était mal pour tout vous dire. Je devais le décider plus tôt mais pas possible. Trop complexe pour mon pauvre cerveau enfin bref. Là, j’avais surtout peur qu’il se retrouve avec des problèmes à cause d’un petit con tout simplement, oui… un petit con. Je tentais de me calmer et me raisonner et les paroles de l’inspecteur fonctionnaient dans cette voie pour tout vous avouer. Je me calmais, oui. Je tâchais surtout. Il conseillait William alors que je remplissais les papiers, je devais avouer que j’avais du mal à signer ce tissus de « mensonge » car au fond, le gars mentait comme quoi William était agressif mais il a bouffé du Pinocchio, lui ? Enfin bref. Je soupirais doucement, lascivement en me redressant tandis qu’il me regardait avec ce petit air qui me fit sourire. Je penchais la tête en approchant et tendant les papiers au policier. « Tenez… et espérons que l’on se revoit très rarement ! », je riais un peu à mes mots qui voulaient simplement dire que même s’il me paraissait sympathique… plus loin la police serait de moi et mieux se serait. Je souriais. « Enfin… pas que je ne veuille vous voir… », je fronçais les sourcils en secouant la tête un peu perdue dans mes propos et mes mots. « Enfin… vous m’avez comprise ! », soufflais-je en me pinçant les lèvres et riant nerveusement sans réellement avoir une raison à vous donner. Je riais et lançant un regard vers William qui se voulait rassurant. J’allais bien, il allait bien… tout allait bien. L’inspecteur nous souriait tandis que son collègue qui était plus impatientant… toussotait. Oh, il a bouffé un truc lui aussi ? Un guépard ? Il veut courir sur de contrés inconnus ? DUDE !

Il nous regardait et regardait sa montre, je riais nerveusement. « Je pense qu’il est l’heure de vous laisser ! », disais-je l’inspecteur sympathique en nous souriant et mettant les papiers dans sa farde tandis que je le regardais en hochant la tête. « Je vous raccompagne… »,je les guidais vers la porte en l’ouvrant et leur souhaitant alors une bonne soirée et tout. Je refermais la porte en soupirant longuement et la fermant même à double tour comme si on allait l’ouvrir pour venir… nous déranger enfin il faudrait qu’ils aient des clés et comme Azaléa en avait enfin, je m’égare dans ma tête…. J’approchais alors au final de William en passant mes bras autour de son cou et malgré ce ventre assez énorme qui nous séparais. Un peu comme une porte ou un mur mais au fond, je m’y adaptais. Je souriais en caressant sa nuque. « Et si on retournais dans le lit… », je déposais un baiser sur ses lèvres en reculant et le regardant attentivement avec une petite moue. « J’ai eue peur que ce soit plus grand… je suis rassurée enfaite ! », soufflais-je en reculant et allant vers la cuisine. « Petit-déjeuner ? », lançais-je un peu affamée sur le coup mais totalement contente d’être avec lui en ce moment-même. J’en oubliais presque sans m’en rendre compte la visite que nous venions d’avoir sur le coup. C’était vraiment instinctif : oublier. Je voulais oublier cette histoire, et oui.

Les policiers avaient tout ce dont ils avaient besoin et prenaient congé, j'étais d'accord avec Pearl sur le fait que je n'espérais pas les revoir de si tôt et surtout pas pour cette histoire. Ok j'avais merdé je l'admets j'avais même de la chance que ça se finisse sans plus d'emmerdements.
Je les regardais sortir, appuyé contre le meuble dans l'entrée je restais immobile encore un peu sous le coup de ce réveil assez désagréable alors que Pearl revenait vers moi, passant ses bras autour de mon cou elle proposait que nous retournions au lit et je hochais la tête "Avec plaisir..." je répondais à son bref baiser et hochais ensuite la tête à sa remarque "Moi aussi. Mais je suis quand même désolé, tu as pas besoin de ça et surtout pas en ce moment.". Il fallait limiter le stress et moi qu'est ce que je faisais? Je cognais sur un mec et me retrouvais à deux doigts de me faire condamner pour agression.
Je lui offrais un beau sourire et lui prenais la main alors qu'elle me demandait si je voulais un petit déjeuner. "Oui mais toi tu vas te remettre au lit et je m'occupe de tout. C'est compris?". Je l'embrassais avec tendresse, caressant sa main alors que le reculais vers la cuisine en la regardant "Ce matin je m'occupe de toi... Enfin de vous. Allez au lit! J'arrive.". Je ne lui laissais pas le choix et mon regard le montrait bien, une fois qu'elle fût partie en direction de la chambre j'allais dans la cuisine et préparait un beau plateau de petit déjeuner avec pleins de bonnes choses. Je galérais un peu à trouver certains trucs étant donné que je n'étais pas chez moi mais on ne mais pas vingt ans à se repérer dans une cuisine.
Quelques minutes plus tard je la rejoignais dans sa chambre et posais le plateau sur le lit. Je me redéshabillais pour que l'on recommence ce réveil comme si rien ne s'était passé. "Et voilà pour la plus belle." j'avais envie de prendre soin d'elle c'est bien pour ça que je ne lui laissais même pas la possibilité de faire ses tartines seule et m'en occupais à sa place "J'ai dit que je m'occupais de tout!".

Je souriais doucement en entendant je n’avais pas besoin de ça… au fond, cela me rendait dingue que l’on me couve mais je trouvais aussi ça assez mignon. « Le monde ne va pas s’arrêter de vivre pour éviter de me stresser… », soufflais-je un peu gênée sur le coup mais surtout que j’avais l’impression d’être comme un morceau de sucre. Si c’était ainsi, il valait mieux que tout le monde prenne soin d’eux enfin cela m’amusait plus qu’autre chose, je pense. Je ne pus m’empêcher de sourire en l’entendant et alors que je m’apprêtais à aller vers la cuisine, je me demandais ce qu’il me réservait. Allait-il m’attacher au lieu pour m’empêcher de bouger ? « Mais… », tentais-je sans vraiment avoir de quoi continuer et répondant au baiser en souriant doucement. Me laissant un peu doucement planer par ses caresses sur ma main froide. J’hochais la tête en riant. « Ok, ok, t’as gagné ! », je levais les mains, capitulant et allant vers la chambre pour retirer mon slim afin d’être mieux installée dans ce lit et me blottir à nouveau sous les couettes ! Il faisait bon, j’avais bon même si un petit coup de frais n’était pas de refus. Je n’osais pas me lever, j’avais peur de me faire engueuler mais j’aurais bien été ouvrir la fenêtre. Prenant l’ourson dans mes bras, je le caressais doucement en souriant alors qu’il arrivait. Je le voyais alors se déshabiller en ne manquant pas une miette et riant. « Deux plateaux pour le prix d’un, je suis gâtée… », Marmonnais-je doucement en me mettant alors à rire quand il me devança pour tartiner ma tartine. « Ah bon ? Si je tente de me vernier les ongles… tu vas me grogner dessus ? », disais-je en lui offrant un petit sourire et regardant la tartine qu’il me préparait. « Tu peux mettre un peu de deux confitures ? Tu serais un amour ! », je souriais en allant déposer un baiser sur ses lèvres. Tant qu’à être gâtée… autant en profiter jusqu’au bout, non ? Je prenais le verre de lait en le buvant d’une petite gorgée avant de le reposer et regardant la fenêtre du coin de l’œil. Je finissais par reposer le regard vers lui. « J’ai le droit d’aller ouvrir la fenêtre ? », disais-je d’une petite moue car ça, je voulais avoir l’impression que je n’étais pas handicapée ou incapable pour le faire. Je lui fis un petit sourire implorant. « Vivement que j’accouche, je pourrais faire ce que je veux ! », disais-je avec une petite moue. « D’ailleurs… tu as une idée pour le parrain ? Je pensais à Azaléa pour la marraine mais je ne sais pas si le fait que vous ne vous entendiez pas soit une bonne idée… Si tu m'aides pas à trouver une idée... je te le dis déjà, je met du rap et je danse dessus... », je fis une petite moue des plus mignonnes car c’était vraiment elle que j’avais en tête et je voulais aussi vraiment qu’il choisisse pour le parrain. J’avais tellement de possibilité que j’étais incapable de faire mon choix. J’avais besoin d’avoir son avis.

Je ne me rendais pas compte de ses raisons en ce moment, j’avais tellement pris l’habitude que l’on me couve en me disant de manger moins, dormir tôt, bosser moins… m’assoir, me reposer… qu’au final, je prenais toujours la mouche. Je devenais dingue en fait car j’avais envie de bouger et malgré moi, peut-être… les gens avaient tendance à me cloitrer. Je ne pouvais pas deviner que là, son envie première était de passer du temps avec moi. Je savais au moment où il me disait de l’ouvrir que j’avais fait un truc qui n’allait pas. Je ne me levais pourtant pas. Me contentant de prendre cette tartine et la manger d’abord en parlant alors du parrain et cette menace assez ridicule. Je parlais de ça surtout par ce qu’on n’en avait pas l’occasion et que c’était important. Peut-être y voyais-je trop d’importance ? Peut-être mais plus le moment approchait et plus je me disais que je devais être prête pour ce moment. Je ne me sentais pas spécialement prête. J’hochais la tête pour Azaléa en faisant une petite moue alors que venu le moment où il disait avoir une idée, je restais attentive en fronçant les sourcils alors qu’il parlait. Je soupirais en le regardant et le laissant continuer en me disant que je foirais un peu tout sans m’en rendre compte mais c’était nouveau pour moi, tellement nouveau que je n’avais aucune idées de comment agir. « William ? », je me redressais en me mettant sur les genoux et lui attrapant la main. « Arrêtes… », je soupirais doucement en le regardant et baissant le regard. « Je suis désolée, d’accord ? C’est toi le père de cet enfant… et c’est toi que je veux en père… compris ? Et puis je m’en fiche de la communauté… d’abord. Je n’ai pas envie qu’il devienne le gosse de l’immeuble… je n’ai même pas envie qu’il soit trimballé de bras en bras… C'est juste qu'il aura besoin d'un parrain et d'une marraine... j'en ai pas eue et sérieusement ? J'aurais bien aimée. Je veux pas qu'il manque de quoique se soit... surtout pas de ce que j'ai manquée. », je soupirais en le regardant car j’avais un peu montée la voix et je m’en voulais. « Je suis désolée, je m’énerve mais c’est contre moi, je ne sais pas ce que j’ai fait pour te laisser penser qu’ils avaient plus d’importance que toi… », je le regardais avec une moue. « Tu peux t’occuper de moi… c’est moi le problème… ce n’est pas toi, c’est moi. J’étouffe, je me sens couvée par tout le monde… je suis désolée d’avoir mal vue que tu voulais juste t’occuper de moi. », je fis une petite moue en le regardant et souriant doucement. « C’est important pour moi, tu sais ? Tu sais bien que pour n’importe qui d’autres, je ne me serais même pas couchée une seule seconde. A mes yeux, il n’y a que toi qui a le droit de me couver autant, c’est pas rien… t’es dans l’action. Je deviens folle… quand ce n’est pas les employés, c’est le docteur et Azaléa puis le voisin et j’ai l’impression que tout le monde me prend pour un morceau de sucre. Je ne voulais pas te blesser… J’ai juste tendance à penser que l’on me veut cloitrée au lit à force qu’on me le dire. Je n’aurais pas dû croire que toi aussi ! », je soupirais doucement en le regardant et me mettant en position indienne. Je levais le regard vers lui. « William ? C’est avec qui que je viens de passer la nuit ? C’était qui les jours précédents ? Toi… et pour toi. C’est pas avec les autres… J’en ai rien à foutre des autres. Si je ne voulais pas passer du temps avec toi et que tu t’occupes de moi… à quoi ça rimerait de t’aimer autant que je t’aime ? », je riais un peu en roulant des yeux. « Je ne veux pas faire ce que je veux… je veux être moi-même et en ce moment, j’y arrive pas. J’ai l’impression qu’on ne m’y autorise pas… », je souriais doucement. « Tu veux bien rester toi-même avec une moi-même ? Quoique tu dois plus en avoir envie. J’ai jamais aimée qu’on s’inquiète pour moi, tu le sais bien et là avec les hormones, c’est encore pire… j’ai l’impression d’être une poupée de Porcelaine qui peut se briser d’un pschtt alors que je suis Pearl… je peux briser d’un pschtt. Ce n’est pas simple pour moi et ça, ils ne peuvent pas le comprendre. Toi, tu peux t’es le seul à avoir connu cette Pearl. T’es le seul à l’aimer comme elle est. », je fis une petite moue, je me laissais alors tomber sur le lit en soupirant.

Je parlais et parlais. J’avais des choses à dire. Je ne me rendais même pas compte que je parlais autant car j’avais vraiment envie de les dire et parfois : elles quittaient même ma pensée. Je ne pus m’empêcher d’hausser les épaules. Il ne se sentait pas chez lui ? Cela me rendait dingue, je voulais qu’il se sente chez lui. Je ne savais que dire, je me sentais en quelques sortes blessée… oui, je crois que c’était le mot. Il suffisait à mon confort, vraiment. Je pensais à tout ce que nous avions traversé et j’avais l’impression que je ne faisais rien à ce qu’il se sente chez lui. Je l’écoutais toujours en faisant une petite moue. Je passais la main vers lui en allant chercher la sienne alors qu’elle disait qu’il fallait que j’accouche. Je souriais. « Ils ne veulent pas tenir à moi… sans être trop à mon cul ? », je riais légèrement en lui souvient. « J’ai changée oui, j’ai moins peur… je n’ai pas peur qu’un bord d’une route… on me coince… j’ai juste peur d’être ce que je dois être ! », je voulais dire que j’avais peur de devenir une mère. J’avais besoin de le faire bien mais je riais nerveusement là. « Crois-moi, c’est tout ce que je veux. J’en ai marre… j’ai mal aux pieds, j’ai des bouffées de chaleur, je suis couvée… j’aimerais bien ne plus être le bébé ! J’aimerais aussi découvrir enfin notre couple et nos moments rien qu’à deux par ce que j’ai l’impression de ne pas nous vivre pleinement avec ce ventre. », je souriais. « Et puis quand j’aurais accouchée… ils me laisseront en paix, je pourrais être moi tout en étant la femme qu’il va falloir que je sois mais tu vas me retrouver. », je me redressais un peu en allant poser ma tête dans son cou.

Je déposant furtivement un baiser sur sa joue. J’avais besoin d’une sorte d’affection en ce moment pour me rassurer, le rassurer. « Oublies ma colocataire, Il y a juste nous qui compte, ok ? Tu n’es pas un intrus, j’aime pas que tu te sentes comme ça… tu as ta vie, ici. Tu m’as moi… actuellement. », je fis une petite moue en le regardant. « Ce n’est pas assez ? », sourit doucement. « Je crois que c’est ma faute aussi, on ne vit plus ensemble… avant on était ensemble dans le même appartement et maintenant sur le même pallier mais je me suis engagée avec Azaléa et j’ai la chambre, je n’ai pas réfléchie… », fait une moue. « Mais dans quelques mois, si tu veux… on peut y penser. J’ai envie que tu sois bien par ce que je suis bien mieux avec toi… c’est plus simple que de penser à toi ! », J’agrandissais mon sourire. « Dis-moi ce qui te manques chez moi… La Pearl que tu aimerais avoir cette après-midi… elle est là, elle ne demande qu’à sortir…. », je souriais en allant chercher sa main !

Tellement de choses me faisaient en quelques sortes redouter cet accouchement pourtant d’autres ? Elles me donnaient envie d’y arriver bien assez vite. C’était étrange mais c’est dans ce genre de moment où vous sentez que cela pèse sur votre couple que vous avez envie de sortir ce bébé au plus vite. Je fis une petite moue en l’entendant que l’on ne pourrait pas faire grand-chose quand le bébé sera là mais au fond : cela risque d’être encore plus complexe si nous sommes dans des appartements séparés ou je dois dire plus vite : la belle vie pour lui. Une fois que les pleures l’agaceront. Je riais doucement en lui sourit et me blottissant un peu automatiquement contre lui. « Sauf si je trouve cette fichue nounou ! », je n’avais encore trouvée personne pour le moment et je cherchais, réellement. J’avais besoin de trouver quelqu’un. Je souriais doucement en l’entendant dire que celle qui voulait, je ne pouvais pas encore lui donner et j’avais un peu le même souci. J’avais besoin de lui offrir ce qu’un couple à au début. Je voulais par exemple : un rencard… pas entre amis ou futurs parents mais entre couple. Bon peut-être avec l’idée que le bébé se fait garder et penser à savoir comment cela se passait mais en gros : c’était ça. Je m’inquiétais un peu pour mon couple. C’était juste pour la grossesse mais nous avions raté pour l’instant cette étape… ou rien ne peut nous séparer et où l’on éteint le monde. J’avais besoin de passer du temps avec lui, rire et me faire chatouiller comme il avait le don de le faire pour me faire parler quand je cachais des choses ou même enfin pour tout et pour rien. Il avait le don de m’amuser et m’amuser ? Je n’y arrivais pas aussi facilement avec ce ventre. J’avais aussi besoin de sortir, aller en boite ? Porter des robes qui lui donneraient facilement envie de moi et le voir à son sourire. Aller avec lui à la piscine et sentir son regard sur moi ? Faire du topless aussi rien que pour lui ! Enfin tellement de choses que j’avais envie de faire comme lui faire un massage… avec le ventre, c’était complexe. Faire l’amour aussi sans se soucier du monde qui nous entoure. Partir se balader… enfin des millions de choses dont nous avions besoins pour nous épanouir.

« La Pearl que tu veux, tu vas la retrouver dans quelques mois car je veux aussi de cette Pearl… », je souriais doucement, un sourire franc. Je voulais qu’il croie en ma capacité de lui offrir mais aussi de m’offrir ce genre de moment. Quand on veut, on peut. J’avais déjà même un programme… un plan de journée… bien cadré et surtout la matinée : Une course à pied avant que bébé ne se réveille pour retrouver la forme, biberon, séance de sport pendant la sieste, un peu de boxe aussi et puis et tout et tout. Des moments pour m’occuper de moi aussi et ensuite autant de temps pour les deux hommes qui constitueront ma vie. J’avais tout planifiée. Je le regardais alors dire qu’on allait trouver et lui souriant. « Je ne m’en fais pas… », je lui souriais doucement en regardant vers la plage et fronçant les sourcils ! « Tu veux qu’on aille lézarder sur le sable ? », il faisait bon et frais donc c’était le bon moment. Je ne savais pas réellement ce qu’il en pensait. « Ou regarder un film aussi. Il y a aussi la piscine… », je riais doucement en le regardant. « Ou pas… non non pas de piscine ou de plages… j’ai oublié que j’étais loin d’être canon en bikini… pour l’instant du moins ! », je fis une petite moue en allant lui voler un baiser et souriant. « Et puis je veux pas que tu regardes les autres enfin te voir faire… », je riais doucement en approchant de ses lèvres. « On n’est pas obligé de quitter ce lit aussi… enfin… », je souriais car je savais que cela serait : sagement car je n’avais pas envie de plus en ce moment mais l’idée de rester dans ce lit, dans ses bras et oublier le monde était plus que tentante.

La peur de ne jamais pouvoir redevenir qui j’étais. Elle était bien présente. Cette femme qui ne se souciait de peu de choses sauf de la sécurité de ses proches. Cette femme qui avait du caractère et ne se laissait jamais marcher sur les pieds. Cette femme qui avait une tendance à passer trop de temps à bosser, beaucoup trop. Cette femme qui passait l’autre temps à faire du sport, de la boxe et divers passe-temps du style. Cette femme ? Était-elle encore ? Oui, elle l’était. Elle n’attendait qu’à pouvoir revenir mais le fait de devenir mère allait être handicapant, je le savais. Les heures passées à s’occuper d’un bébé. J’avais planifiée un peu tout cela, j’avais pris soin d’être déjà prête. Je voulais réellement pouvoir redevenir moi-même. Avec de l’organisation ? Je pouvais y arriver. Comme le disent les grands sages : quand on veut ? On peut. Maintenant il fallait s’occuper, une journée lui et moi. Seulement. Même si c’était impossible de faire certaines choses au vue de l’énorme ventre que j’avais mais bon. Je ne pouvais me retenir de sourire en le regardant alors qu’il me disait que j’étais la plus belle à ses yeux. Un beau sourire qui s’émerveillait de minutes en minutes. Je ne savais que dire à ce qu’il venait de dire. Au fond, je me disais qu’il disait ça pour me faire plaisir mais il le pensait, je m’en doutais cependant étais-ce juste par ce qu’il m’aimait ? Tellement de question qui subsistait dans mon esprit. Etre discret ? Je riais doucement à son sourire malicieux en lui tirant la langue. « Même pas en rêve ! », je souriais doucement. « Il n’y a pas que toi qui pourrait être violent si l’on t’approche de trop près… », soufflais-je d’une voix douce, un fin murmure. Il n’était effectivement pas le seul à pouvoir se montrer impulsif. Je pourrais même le surprendre d’une gifle s’il osait embrasser une autre femme. Il ne le ferait pas, j’en suis certaine.

Je proposais alors de rester au lit et souriant alors qu’il disait ne pas être tenté. Je ne l’étais pas spécialement non plus, je voulais bouger. Je riais doucement en le regardant. « Ok ! », disais-je en le regardant réfléchir et finissant de déjeuner en prenant mon verre de jus de fruit et buvant une gorgée en le regardant attentivement et ne pouvant pas m’empêcher de lui sourire alors qu’il proposait le cinéma. J’hochais la tête en me redressant et le regardant attentivement. « Allons pour le cinéma… en plus ça fait très longtemps que je n’y ai pas été… », je souriais en me levant et enfilant à nouveau le pantalon et le regardant en riant. « Oh s’est déshabillé pour rien, je crois ! », disais-je en lui offrant un sourire et revenant vers lui en l’embrassant avec tendresse. « Dans moins de deux mois, je serais de retour… moi et je te promets que tout sera mieux, tout sera vraiment mieux même si on ne sera clairement plus seul mais on aura nos moments à deux. Je le veux et je t’aime ! », disais-je assez naturellement, j’avais seulement envie de le dire en ce moment même. Je doutais parfois d’être de retour totalement mais je m’en fichais royalement car je savais que je pourrais le faire. Cela serait surement difficile de tout gérer mais bon. Je lui volais un baiser en lui offrant un sourire et allant vers la salle de bain pour me maquiller rapidement et natter mes cheveux qui en ce moment me donnaient chaud. Je sortais alors en lui souriant. « Je suis prête, moi ! », lui disais-je en haussant une épaule et le regardant avant de prendre rapidement le journal et regardant les séances. « Il y a deux séances dans une demi-heure ! », rajoutais-je avec un grand sourire. J’attendais alors qu’il soit prêt pour que nous sortions et allions vers le cinéma. Aussitôt un nouveau chapitre s’ouvrait : le nôtre. Lui et moi au cinéma, juste lui et moi comme un couple normal.