Sujet: + la liberté - feat l'écureuil Ven 22 Nov - 21:07
J’ai fait un beau rêve, j’étais à Santorin et mon frère était revenu de son escapade des États-Unis. On avait passé une journée sur le bateau de notre père à se dorer au soleil. Ce n’était bien entendu qu’un rêve, je le savais. Dès lors que je m’étais réveillée, j’étais dans cette voiture. J’avais encore clairement l’odeur du chloroforme près du nez. Je pouvais sentir mes muscles engourdis alors que le moteur de cette vieille voiture vibrait sous mes fesses. Fille riche, j’étais habituée au luxe mais pas aux voitures. L’île de Santorin ne le permettant pas, je n’en voyais que quand je prenais le bateau pour aller en ville. Je sentais une odeur désagréable, je ne reconnaissais pas vraiment celle-ci. C’était un peu comme une odeur de pourriture. A qui diable était ce taudis appartenait ? Je tournais mon regard légèrement vers la vitre, regardant l’extérieur. Je ne savais pas où j’étais. J’ignorais même ce que je faisais là. Je tournais mon regard vers le conducteur. Ce visage familier… mais punaise qu’est-ce qu’il fichait. Et là, alors que je commençais à m’agiter en tentant d’ouvrir la portière totalement paniquée alors qu’il se tournait vers moi, paf. Un mouchoir devant la bouche et c’est reparti. Me prenait-il pour Aurore ? La belle au bois dormant ? Punaise. Il aime me voir dormir ce fou. Je dormais donc… repartie dans mon rêve… ou pas. Je ne saurais dire ce dont je rêvais cette fois. C’est 5 heures après que je retrouvais encore un réveil. Seule, abandonnée dans un lit, une chambre propre, un lit dont les draps avaient soigneusement été changés cependant l’odeur vivace de la pourriture abritait encore les lieux malgré le côté propre de la pièce. Je me redressais légèrement, sentant une crampe dans mon genou ou plus vite une douleur. Avait-il était cogné ? Alors que je bougeais légèrement la cheville, pareil. Tout me revenait à la mémoire, je me l’étais tordue quand j’étais dans cette ruelle et qu’il m’avait surprise. Je ne l’avais pas vu, j’avais juste reconnue son parfum. Il n’y avait personne dans cette pièce si ce n’est un chaton qui grimpait dans le lit, surement un vagabond. Il me regardait attentivement avant de venir se frotter à moi. Il semblait perdu mais aussi en manque d’affection, tout comme moi. Je regardais la boule de poil avant de la serrer dans mes bras, ressentant péniblement mon manque d’insuline qui me frappait un peu le corps. Il fallait avouer que j’ignorais depuis combien de temps j’avais quitté le pays mais nous n’étions pas en Grèce d’après la vue que j’avais de la fenêtre. Je me laissais alors glisser sur le matelas, grimaçant alors au froissement du drap qui touchait ma cheville. « Aie ! », soufflais-je d’un murmure presque inaudible. Savait-il pour ma cheville ? Ou était-il ? Je prenais alors le chaton pour le reposer sur le matelas. Je n’avais pas le temps de m’occuper de lui, je voulais m’enfuir, pourquoi ? Instinct naturel même si j’avais cette petite voix dans ma tête qui me disait que j’étais en sécurité. Je soupirais doucement en me posant délicatement sur le sol. Le pied valide pour ensuite poser l’invalide. Je grimaçais en me pliant en deux. C’était horrible. Il était gonflé en plus, l’horreur. Je me mettais alors debout mais… tombant aussitôt à même le sol tout la cheville douloureuse qui n’écoutait pas mon envie de fuir, loin. Je grimaçais doucement. « Aie… », ne murmurais-je pas vraiment car sous le bruit de mon poids sur le sol, il fallait avouer que je n’avais clairement pas été discrète alors autant ne pas l’être jusqu’au bout. Le chaton descendait alors du lit en me grimpant dessus, il avait ce petit regard peureux comme s’il sentait que j’avais mal. Il venait se lover contre mon ventre, installé sur mes genoux en miaulant, ce petit miaulement doux. Il était mignon mais moi, je tremblais de peur.
✔ JE SUIS NÉ(E) LE : 5 mai 1983 ✔ METIER : Agent du FBI en fuite, qui était infiltré comme garde du corps, kidnappeur à temps partiel et je recherche du boulot tout en gardant un oeil sur elle... ✔ SURNOMS : Al
Agent Squirrel ✔ CITATION : Underco.
Sujet: Re: + la liberté - feat l'écureuil Dim 24 Nov - 17:30
Mais quel idée !
Il vous arrive parfois d'avoir une idée qui vous traverse l'esprit et dont vous êtes certain que dans à peine quelque minutes vous aller le regretter ? C'est justement le sentiment que j'avais en mettant le pied sur l'accélérateur après avoir balancer la fille de mon ex patron sur la banquette de la voiture. Mais quel idée ! J'en ai des idiotes, mais là c'est le bouquet de l'idiotie. Kidnapper une jeune fille dans la simple idée de rester en vie, depuis quand suis-je aussi égocentrique ? Voilà que je roulait depuis quelque temps quand je sentis cette dernière derrière moi se réveiller. Une vrai hystérique qui eu droit à une nouvelle dose de chloroforme. Et voilà aussi efficace que l'odeur qui peu s'émaner des pantoufles parfois. Note au kidnappeur en moi : Attacher sa victime avant tout chose ! Après avoir tourné sur une rue perpendiculaire à l'autoroute, je pris la direction de la cachette que j'envisageais pour nous cacher. J'étais sure que l'endroit était désert et l'endroit était historiquement connu pour sa tranquillité. Tout du moins c'est ce que je croyais. Garant la voiture devant l'immeuble, je restais un instant assis me disant qu'il était inutile d'avoir une quelconque fabulation sure la tournure des événements. Jamais son père me laisserait vivant et elle, elle me détesterait pour X raison. Bon très bien la raison étant que je l'ai chloroformé deux fois avant de la conduire jusqu'ici dans un nouveau pays avec la brillante idée de l'avoir kidnapper. Sans réfléchir je balançais ma tête sur le volant de la voiture, appuyant mon front sur le klaxon qui cria jusqu'à ce que j'en retire ma boîte vide de sens. Sachant que le doublon des clés de l'appartement en question avait été cacher sur l'un des étages, je parti en laissant la jeune fille dormir sur la banquette arrière. Ne vous en faite pas j'ai été gentil j'ai laisser la fenêtre un peu ouverte. La chasse au trésor débuta et ce n'est que plusieurs minutes plus tard que je trouvais ces fichus clés dans l'immeuble. Je vous raconte pas l'enfer que ce fut de les trouver ... Retournant chercher mon colis endormi, je saluais au passage quelque personnes qui me regardaient étrangement. Une pirouette et elle se retrouva sur mon épaule avec ma main sur son popotin. Il me faut bien une prise sinon la chute risque d'être terrible.
La clé dans la serrure j'ouvris la porte de l'appartement, quelques mouchettes s'en échappèrent. Rien de bien rassurant. Et c'est pas pour dire, mais l'odeur était quelque peu désagréable à croire qu'il avait laisser le dîner dans le four depuis tout ce temps ... Gardant la jeune Papapoulos sur mon épaule, je parti en quête d'un endroit pour la laisser dormir jusqu'à son réveille. Je finis par trouver une chambre de jeune fille, les murs peinturlurés d'un rose crinière de licorne, des chiens en peluches qui envahissait le lit. Moi je vous dit y pourrait y avoir un cadavre sous ses peluches et personnes ne l'aurait sut! De ma main qui ne lui agrippait pas les fesses je poussais sans peine les vulgaires peluches au sol, avant de la déposer sur le lit. Poussant un soupire je ne pus m'empêcher de penser qu'elle avait drôlement vieillit depuis notre première rencontre. Ma gorge devint sèche, comme la sécheresse qu'il peu y avoir en été dans le Texas. J'allais durement le regretter. En passant la porte un chat se glissa entre mes jambes me manquant de me faire perdre pied. Saleté de bestiole ! Me passant une main dans les cheveux, je retournais vers l'entré. Je m'assurais que la porte était bien fermé à double tour, manquerait plus qu'elle se pousse en douce. Puis j'attrapais un tablier et un chiffon et j'entrepris de nettoyer pour chasser cette odeur qui aurait pu faire fuir mes narines à grandes vitesse. Nouant un tissus sur mes cheveux, torsadant les cordes du tablier autour de ma taille, je me mis au grand ménage. Quelque tâches brunes grouillaient sur le sol. L'horreur ! Je parviens à trouver l'auteur de cette puanteur. De petites coquillette d’huître planquer bel et bien dans le four. Je vous le jure ça grouillait presque ! Après cette charmante découverte, je décidais à prendre une pause, sortant un monopoly que j'avais trouver, j'entrepris de me faire une petite partie moi le kidnappeur versus moi la femme de ménage. Qui allait gagner ? C'est lorsque le vilain en moi achetait le Plaza Park, qu'un bruit sourd m’alerta. Je suis peut-être idiot ou bien gaffeur, mais j'ai toujours été un bon agent surtout sur le terrain. Me redressant de ma chaise, je l'envoyais valsé sur le sol, me prenant les pieds dans cette putain de chaise. En moins de deux je m'étalais de tout mon long et c'est en rampant tout en essayant de me débarrasser de ses pattes qui me tenais en otage que je me rendais vers ce bruit sourd. Je réussis tant bien que de mal à me déprendre de l'emprise de cet être inanimé. Ouvrant la porte de la chambre je balayais celle-ci du regard jusqu'à ce que je trouves la raison de tout ceci. Elle était là au sol, le chat se frôlant contre elle. Et moi comme un idiot je souris. ❝ Ça va ? Qu'est-ce qui s'est passé ? ❞
Sujet: Re: + la liberté - feat l'écureuil Lun 25 Nov - 17:04
Alvin ♥ Thaleia
❝ ready 2 go ❞
La vie, cette grande horloge qui tourne, tourne, tourne. Elle nous donne l’heure. L’heure de notre naissance mais jamais celle de notre mort mais punaise, je foutais quoi dans cette chambre ? Dans ce pays ? Je l’ignorais totalement mais dans le fond ce n’était pas vraiment la question que j’avais dans le creux de ma tête. Et alors que j’étais les fesses à terre, c’était encore pire. Tout ce que je pouvais avoir en tête était le fait que j’avais peur, totalement peur alors que la porte s’ouvrait. J’étais pétrifiée. C’est alors qu’Alvin entrait dans la pièce, un prénom que j’avais du mal à prononcer à cause de mon accent et le changement de langue. J’inspirais doucement en regardant rapidement autour de moi, ne prenant même pas attention à son sourire au point ou j’en étais. Je l’entendais me demander si ça allait en arquant un sourcil. Rien pour me défendre autour de moi à part des peluches. Je soupirais doucement en me levant d’un bond mais à cloche pied alors que je me tenais sur une main. Le chat sur le coup avait sauté avec un petit miaulement triste. « Non, ça va, je frottais le sol ! », disais-je mécontente de cette question stupide alors que j’étais tombée. « T’es stupide depuis toujours ou c’est juste depuis exceptionnel ? », demandais-je alors avec mon petit air désinvolte alors que j’attrapais un ourson en me tenant sur le piquet du pied du lit. Le genre de lit ancien avec pieds assez haut en bois blanc. Je prenais l’ourson pour le balancer sur lui d’une force que je n’avais pas vraiment imaginé sortir de mes mains. Le déstabilisant, je m’avançais à cloche pied pour le pousser violement sur le mur. Bon, je vacillais un peu sur le coup en me rattrapant sur le chambranle. J’avais surtout peu d’équilibre et la douleur à concilier. J’inspirais doucement en fermant les yeux et le regardant avant de souffler un bon coup et d’avancer dans cet appartement dont l’odeur était franchement douteuse, je m’avançais alors que j’arrivais près de la table, je tentais d’attraper une poutre mais paf. Chute… scène 1 acte 2. Je tombais littéralement sur la table, le ventre le premier.et la tête… vers le sol. A 10 centimètres même paf. Sur le coup… je n’avais pas vraiment eue le temps de réaliser que je vis passer un cafard. Hurlant aussitôt de terreur en me redressant tandis que je sentais la tour du monopoly me pincer le ventre. Je grimaçais en me finissant par replier mes jambes, assise sur la table de jeu. J’avais horreur de ces bêtes, manquait plus que ça. Vraiment. Là, ça y est en plus de savoir que je n’allais pas pouvoir quitter cette pièce, je savais que je n’allais pas pouvoir quitter cette table. « Merde… », soufflais-je doucement, paniquée toujours mais surtout inquiéte de la tournure de la situation. Était-il un psychopathe ?
✔ JE SUIS NÉ(E) LE : 5 mai 1983 ✔ METIER : Agent du FBI en fuite, qui était infiltré comme garde du corps, kidnappeur à temps partiel et je recherche du boulot tout en gardant un oeil sur elle... ✔ SURNOMS : Al
Agent Squirrel ✔ CITATION : Underco.
Sujet: Re: + la liberté - feat l'écureuil Dim 1 Déc - 18:28
à la guerre comme à la guerre
L’aventure périeuse qui me conduisit jusqu’à la dite chambre, s’avéra plus dangereuse que prévu. Mais comme tout agent qui se respect, je fis mine de rien, tout va bien, je n’ai jamais eu l’air d’un idiot. Tout du moins c’est ce que j’ai cru jusqu’à ce qu’elle me parle d’une façon qui me disais tout autre chose. Eh bien voilà. Je suis selon elle stupide. En fait je ne peux pas le nier puisque j’ai eu l’audace de la kidnapper. Faut être stupide pour faire ce genre de chose. Littéralement con ! J’eus même droit au lancé de la peluche, une chance que je ne suis pas du genre violent. Sinon qu’est-ce ça aurait donné ? Cependant, j’aurais pu éviter de me prendre cet ourson en pleine poire, ça j’aurais pu faire, mais il en fut autrement. Pousser, je perdis pied, me retrouvant assis sur le sol comme un grand idiot, je poussais un soupire. Franchement, y’a pas plus pire que moi ! Si je n’avais pas su réellement pourquoi j’avais été adopté, là je crois que j’aurais eu la réponse de cette adoption. Je sais je suis sévère avec ma propre personne, mais bon voilà je passe souvent pour le clown de service. Me redressant, je m’empresse de me lancer à sa poursuite. Il ne faut en aucun cas qu’elle passe ses portes. Je m’en voudrais si cela arrivait. Un hurlement. Bon voilà qui arrange le tout. Accélérant le pas, j’arrive finalement à la cuisine où je la trouve à quatre pattes sur la table. Mon Monopoly anéanti par Godzilla et c’est peu dire. Je viens pour passer un commentaire, lorsqu’une tâche brune passe tout prêt de mes pieds. Fronçant les sourcils, je la regarde. Bordel ! Un putain de cafard ! Avoir été un homme je l’aurais pétrit sans difficulté, mais là c’est différent, il avance vers moi. Et en un instant je me retrouve monter sur la table à coté de mon otage. Pathétique, je sais. Il court à toute vitesse sur la mosaïque qui couvre une partie du sol. Est-ce que ça meurt vite ces bestioles ? Il se met à volé, je hurle, tellement que je ne sais pas si près de moi elle hurle tout autant. J’aimerais bien une potion de courage, mais voilà je n’en ai pas sous la main. Dommage. Je prends une grande respiration, aller un peu de courage, t’es supposer être un homme, un vrai. T’es agent fédéral. Allez un peu de courage ! Voila tout ce que je me dis en regardant la bestiole grouiller sous la table. Je dois faire ça pour moi et pour elle. Fermant un œil, je prends mon courage à deux mains et descend de la table lui offrant un peu plus d’espace pour paniquer. J’ai à peine le temps de mettre le pied par terre que tel un acrobate lancé d’un canon, le cafard arrive droit sur moi avec ses petites ailes. Je pousse un hurlement et m’écarte de son chemin. Haletant, je regarde mon adversaire, pas droit dans les yeux j’en ai pas le courage. Vous imaginé son regard ? Moi je n’aime mieux pas ... Tout ce que je sais c’est qu’après cette victoire je fertilise la place pas question que ses copains aient leur revanche. J’empoigne une boîte de farine qui aurait pu faire de bon massepain, mais dont cette fois elle va me servir d’arme. Au diable la bonne conscience, j’irai confesser mes péchés plus tard ! Je balance la farine dans toute la pièce, couvrant les meubles et planchers d’une poudreuse blanche. Et finalement je mets le pied sur cette vile créature, mais j’oublis un détail. En pilant dessus, je laisse un liquide se déverser d’elle et je glisse sur ma victime et m’étalant de tout mon long sur le dos. Je ne vous raconte pas le bruit infernal que je produisis. J’ouvre les yeux et je remarque la jeune fille sur la table couverte de farine. ❝ Tu n’as rien ? ❞ Voilà quelque chose que je crains lui dire un peu trop souvent... ❝ Enfin je crois que je l’ai eu ! ❞ Je suis fier de ce commentaire, même si j’ai l’air complètement tarer !